Monthly Archives: septembre 2019

Il n’y a pas de pécheurs dans notre monde, seulement des gens paresseux

Question : La révélation du mal et des crimes d’amour, sont-ils des actions et des états simultanés ou consécutifs ?

Réponse : Je ne vois aucun défaut du tout. S’il vous plaît, rappelez-vous et essayez de comprendre : il n’y a pas de défauts, pas de ruptures, pas de collisions et pas d’accidents de la route que ce soit.

Ce qui a existé à l’origine est révélé, rien de nouveau n’apparaît. Par conséquent, il n’y a pas de division et de séparation entre nous. Chaque fois, un plus grand degré de corruption de notre Kli (récipient) est révélé. Il a été brisé au tout début par un seul acte, appelé le péché d’Adam. Maintenant, tout cela nous est révélé.

Par conséquent, nous devons accueillir chaque horrible incident comme une bénédiction. Maintenant, on vous donne du travail : corrigez-le et rapprochez-vous de la spiritualité, et après cela, un pas de plus. Après quelques pas, vous commencerez à ressentir que le monde s’ouvre de plus en plus à vous et que la force du Créateur y est à l’intérieur.

Vous ne devriez pas regarder le monde comme si vous le brisiez. Nous ne faisons rien de mal du tout. Il n’y a pas de pécheurs dans notre monde, il n’y a que des personnes paresseuses. Nous ne brisons ni ne corrompons le monde en aucune façon.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/02/2019

Comment développer le point dans le cœur ?

Question : Un kabbaliste explore-t-il le monde, non pas avec les cinq sens habituels, mais avec un nouvel instrument appelé l’écran (Massakh) ?

Réponse : Oui. C’est une qualité anti-égoïste que nous développons en nous-mêmes en étudiant la Kabbale.

Dans chaque personne, il existe un embryon de la qualité du don sans réserve et de l’amour pour les autres, mais il ne s’agit que d’un embryon, ce qui s’appelle un petit point dans le cœur qui existe dans son cœur égoïste.

La sagesse de la Kabbale explique comment développer ce point, comme une graine plantée dans le sol qui commence à pousser.

Nous explorons les sciences matérielles subjectivement. La sagesse de la Kabbale, cependant, nous dit comment nous pouvons planter notre graine altruiste dans l’égoïsme, et grâce à une connexion correcte entre nous, elle se développera et nous donnera une nouvelle force altruiste.

Par conséquent, avec l’aide de la Kabbale ou de l’écran (un organe sensoriel supplémentaire), nous pouvons explorer la vraie réalité, que notre égoïsme ne perturbe pas.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 13/12/2018

Pourquoi le mal ne peut pas être détruit dans le monde

Question : Pourquoi le Créateur protège-t-il et empêche-t-il soigneusement la destruction du mal dans le monde ?

Réponse : Qui serait corrigé ? Le mal et le bien l’un et l’autre doivent être corrigés en même temps car ils sont entièrement la cause du mal.

Question : Êtes-vous en train de dire que le bien est aussi un motif de correction ?

Réponse : Bien sûr ! Le bien et le mal sont de manière égale responsables de la manifestation d’un phénomène négatif. Si nous supprimons ce phénomène négatif, alors le même bien et le même mal avec leurs vices internes restent, et la prochaine fois un mal encore plus grand se manifeste.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 07/07/2019

Avancer efficacement

Question : Quelle attitude devrions-nous adopter vis-à-vis du passé, du présent et de l’avenir pour progresser plus efficacement dans la Kabbale et dans la vie ?

Réponse : D’un côté, c’est très simple, mais de l’autre, c’est difficile. C’est juste que je dois imaginer toute l’humanité, le monde entier, comme une seule entité, une seule construction, contrôlée uniquement par une force supérieure bonne. Je veux avoir ma propre relation avec cette force, m’identifier à elle, lui appartenir et y entrer. Dès que j’essaierai de m’adapter à la force supérieure, c’est-à-dire de me mettre dans un état de fusion avec le Créateur, je commencerai immédiatement à ressentir toute l’humanité comme un seul mécanisme unique.

En général, tout le monde dit que c’est probablement vrai, alors que d’autres ne parlent que de cela. Que peuvent-ils faire d’autre ? Mais je saurai, verrai, ressentirai, découvrirai, comprendrai et aussi réaliserai ceci à travers mes actions.

La sagesse de la Kabbale nous donne les outils pour intervenir correctement dans la nature à travers notre participation. Dans la mesure où je peux correctement interagir avec une nature supérieure, éternelle, parfaite et bonne, en communication absolue avec toutes ses parties, je vais la découvrir, la comprendre et la ressentir, voir son intention, le système et la formule par laquelle elle fonctionne.

Question : Comment se rapproche-t-on de l’avenir dont vous parlez ?

Réponse : Vous avez un groupe pour cela. Si ce n’est pas le cas, vous devez créer un groupe dans lequel les gens aimeraient atteindre un état où ils forment un unique tout, et le réaliseraient.

Cela ne signifie pas que vous devriez être physiquement connecté les uns aux autres. Vous devez simplement vous soutenir mutuellement dans votre mouvement vers un objectif commun, vous inquiéter de la vie spirituelle de chacun, car dans un tel groupe la vie spirituelle de chacun dépend des autres.

Par conséquent, si nous nous relions les uns aux autres de manière pleinement impliquée, où chacun est prêt à être là pour l’autre, nous commencerons alors à ressentir la manifestation d’une force positive, le Créateur, à l’intérieur de nous. Je souhaite que vous le ressentiez.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019

Voler vers un bel avenir

Question : Comment la Lumière décide-t-elle qui est digne de traverser la Makhsom (barrière) ?

Réponse : La Lumière opère sur nous simultanément et, en fonction de notre force, de notre pureté et de notre ressemblance avec la Lumière, nous aspirons au but de notre propre manière individuelle, à différentes vitesses.

Essayez d’être le plus près possible de la Lumière dans vos qualités et vous commencerez littéralement à voler, comme dans les airs, vers ce bel avenir.

Question : Un kabbaliste, avec la force de son écran et de sa pensée, peut-il voyager dans le temps : en arrière, en avant, comme dans une machine à remonter le temps ?

Réponse : Voyager dans le temps signifie avoir un écran. Oui, c’est possible. Mais encore une fois, pour quoi faire ? Il ne peut y avoir rien d’égoïste ; ce n’est pas comme une sorte de voyage corporel : je veux voler au-dessus des nuages.

Je parle ici de décoller avec la force de ma volonté, une tension interne énorme, en me rapprochant des qualités supérieures du don sans réserve et de l’amour, vers une plus grande diffusion universelle. De cette façon, je peux voler. Ce sont tous des efforts très sérieux.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019

La foi dans le monde futur rend-elle la vie plus facile ?

Question : Si tout le monde disait que l’âme est la chose la plus importante et que le corps n’est rien, les gens auraient probablement une attitude différente face à la mort ?

Réponse : Il n’y a pas de doute.

Question : Pourquoi ne le font-ils pas ?

Réponse : Premièrement, parce que personne dans la population en général ne ressent cela, et deuxièmement, cela est anti-égoïste. Après tout, si c’est dirigé contre l’égoïsme, alors qui veut s’y opposer ?

Ici, il est nécessaire de penser, de faire des efforts, d’agir d’une manière ou d’une autre, d’organiser quelque chose. Que vais-je en tirer ? Rien dans ce monde : pas de nourriture, pas de sexe, pas de famille, pas de gloire, pas de connaissance.

Question : Il est probablement plus facile pour une personne de vivre avec ce que les religions pensent à propos de l’existence d’un monde futur. Mais à quel point l’espoir qu’il y ait quelque chose quelque part améliore-t-il psychologiquement la vie d’une personne ?

Réponse : Aujourd’hui, pour améliorer psychologiquement la vie d’une personne, il n’est pas nécessaire d’être religieux.

Nous voyons les religions s’estomper progressivement. Récemment, de nombreuses personnes non religieuses sont apparues qui méprisent les différentes croyances populaires, car les religions ne répondent pas spécifiquement à nos questions.

Si une personne a besoin de transformer un peu cette vie, elle a Hollywood, Internet ou autre chose. C’est suffisant pour elle. Elle se créera n’importe quel monde illusoire.

Qu’y a-t-il après la mort ? Personne ne le sait. Par conséquent, une personne ne croit plus en cela. Son ego a dépassé ces récits et ne peut plus croire, encore moins sacrifier son temps et son intelligence.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 11/12/2018

L’évolution des désirs, partie n°11

L’Obstacle à l’Unité

Le Baal HaSoulam, « Matan Torah » (Le Don de la Torah), Point 12 : « Un âne sauvage sera transformé en homme » (Job 11:12), car quand on sort du sein de la Création, on est dans la crasse et la bassesse, c’est-à-dire une multitude d’amour de soi qui s’imprime en lui, dont chaque mouvement tourne uniquement autour de lui-même, sans une once de don sans réserve aux autres.

Question : À l’origine, la personne est née égoïste. Si je comprends bien, dans la Kabbale, c’est la perception égocentrique qui doit être corrigée ?

Réponse : C’est un égoïsme spécifique. Cela nécessite une correction.

Il ne s’agit pas de l’égoïsme animal lorsque tout le monde veut instinctivement prendre une certaine posture, faire un calcul pour qu’il se porte bien. C’est un égoïsme naturel, il n’est pas nécessaire de le combattre.

Nos désirs naturels (la nourriture, le sexe, la famille, etc.) ne sont pas du tout considérés comme égoïstes. Les gens pensent simplement que c’est de l’égoïsme et que vous devriez le combattre. Non, c’est faux. Nous avons besoin uniquement de lutter contre l’égoïsme qui empêche notre unité, d’être ensemble avec les autres dans une relation d’amitié, de connexion et d’amour.

Par conséquent, les forces d’opposition qui apparaissent lorsqu’une personne tente d’interagir avec d’autres personnes constituent le véritable égoïsme.

Question : Avoir du plaisir au détriment des autres, utiliser quelqu’un, est-ce aussi de l’égoïsme ?

Réponse : Naturellement, parce que ce sont aussi les forces qui nous empêchent de nous unir aux autres.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 03/12/2018

L’évolution des désirs, partie n°13

Au niveau de l’interaction absolue

Question : Une personne est constituée d’intention, de désirs, de sentiments, d’émotions, de raison et de pensées. Y a-t-il deux types d’intentions : pour soi-même ou pour les autres ? N’y a-t-il qu’un seul désir : avoir du plaisir ?

Réponse : Oui. Rien d’autre. C’est une qualité de la nature. C’est-à-dire que recevoir la satisfaction ou éviter la souffrance est fondamentalement une seule et même chose.

Les sensations et les émotions se manifestent dans le désir, selon l’ampleur de son remplissage. L’esprit nous permet de réaliser avec précision ce que nous voulons.

Question : Avant je pensais que l’esprit était séparé, pour ainsi dire, ou vice versa, que les désirs servaient l’esprit ?

Réponse : L’esprit aux niveaux minéral, végétal et animal peut servir les désirs instinctifs. Lorsqu’une personne se développe, alors l’esprit commence à servir ses désirs humains.

En fait, nous avons besoin de la raison pour contourner les désirs au niveau inanimé, végétal, animal et même humain, et pour commencer à s’élever au niveau d’interaction absolue, supérieur à notre nature. Telle est la soi-disant « foi au-dessus de la raison », lorsque nous recherchons la connexion les uns avec les autres malgré tous les autres désirs et intentions.

Question : Notre but est-il de corriger la perception égoïste naturelle du monde, les désirs égoïstes, envers le prochain ?

Réponse : Pas même un prochain, mais une union : « Aime ton prochain comme toi-même. » Autrement dit, je dois aussi m’aimer et mon prochain. Cela signifie une unification absolue afin de créer un système commun. Par conséquent, je veux être sa partie intégrale.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 19/07/2019

L’unicité du Créateur, partie n°8

En quoi consiste la perception de la réalité ?

Question : Le but de la nature est de développer toutes ses parties à l’état d’opposés polaires, puis de les combiner. Pourquoi est-ce ainsi ? Quel est le sens d’un tel développement ?

Réponse : C’est uniquement de cette façon que nous découvrons tout. Notre compréhension consiste à différencier et à intégrer toutes les parties de ce que nous observons.

Remarque : Nous voyons que notre nature, notre désir de recevoir, évolue constamment pour devenir plus puissant, plus égoïste.

Mon commentaire : De la même manière, la capacité à intégrer ceci, à capturer l’interconnexion entre toutes les parties, se développe en nous. C’est en cela que consiste notre perception de la réalité.

Mais la prochaine prise de conscience kabbalistique de la réalité est qu’il n’y a pas de réalité en tant que telle. Nous projetons seulement nos propriétés intérieures sur la Lumière supérieure, et nous ressentons et considérons cette image, que nous créons nous-mêmes avec nos sensations, comme étant le monde dans lequel nous existons.

Question : « La Lumière supérieure » est un nouveau terme. Pourquoi les kabbalistes dans leurs sources l’utilisent-ils au lieu du concept de « Créateur » ?

Réponse : Le Créateur/Lumière supérieure est une propriété du don sans réserve et de l’amour, et nous l’associons par conséquent à la lumière du soleil, la lumière de l’esprit, à quelque chose de plus élevé.

Sur le fond de la Lumière supérieure, les propriétés du don sans réserve et de l’amour, tous nos désirs égoïstes brossent un tableau vivant en trois dimensions de ce monde. Mais en réalité, il n’existe pas. Je n’observe que mes propriétés internes.

De ce fait, dans la mesure où je me rapproche de plus en plus des propriétés de la Lumière supérieure, ce monde se dissout et devient de plus en plus insaisissable, jusqu’à ce que je me trouve dans la Lumière absolue.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 10/12/2018

L’unicité du Créateur, partie n°5

Comment ressentir le Créateur

La Kabbale offre ce qui suit à une personne : si vous voulez ressentir la force supérieure, vous devez entrer dans un groupe de personnes qui pensent de la même façon et commencer à vous dissoudre à l’intérieur de celui-ci. En préférant les opinions et les désirs du collectif aux vôtres, peu importe ce qu’ils sont, en changeant clairement vos opinions et vos désirs, vous commencerez à ressentir à quel point vous « sortez de vous-même ». En même temps, il est clair pour vous que vous entrez à l’intérieur des autres, mais vous ne pouvez pas agir différemment. Vous devez sortir et entrer dans quelque chose.

Sortir de soi-même est la première étape pour atteindre le Créateur. C’est ce que l’on appelle la restriction de l’égoïsme. Je dois me limiter afin de commencer à ressentir les autres à la place de moi-même.

Dans la mesure où je fais cela, je commence à ressentir un monde complètement différent, des connexions différentes entre les personnes et les objets. Je ressens l’existence de la force générale du don sans réserve et de l’amour qui les relie ensemble.

Je commence à ressentir tous les gens comme des marionnettes qui sont absolument et clairement manipulées par la force supérieure devant moi, et je regarde cela ainsi pour moi, eux et la force supérieure.

Tout cela continue jusqu’à ce que, d’une manière précise (à petits pas, avec ma propre atteinte), j’accumule des sensations et des connaissances sur cette force supérieure qui m’imprègne, me connecte aux autres et me permet d’agir en dehors de moi-même dans l’intérêt de ce groupe de personnes ou même de ce pouvoir général, le Créateur, qui se manifeste en eux. C’est ainsi que je progresse et étudie ce phénomène.

Cette sensation s’appelle « le monde supérieur ». La force du don sans réserve et de l’amour qui existe, gouverne et contient tout cela, y compris moi-même, s’appelle « le Créateur ».

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 10/12/2018