Monthly Archives: octobre 2019

Action et intention

Question : Le résultat de mon action, qu’il soit bon ou mauvais, dépend-il uniquement de l’intention ?

Réponse : Non seulement de l’intention, mais aussi de l’action elle-même.

Vous ne pouvez pas simplement rester au lit toute la journée avec l’intention de supposer que vous travaillez. Dans notre monde, nous devons agir.

Vous ne pouvez pas dormir avec l’intention d’être dans la leçon en même temps. Vous devez agir. L’action elle-même vous dit quelle était votre intention.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 21/07/2019

Petits conseils de Kabbale, partie n°2

Question : Comment pouvez-vous comprendre que l’âme est née et se développe ?

Réponse : Le fait est que vous obtenez une sensation très vive, un remplissage, une conscience de son existence, ce qui ne laisse aucun doute sur le fait que cela s’est passé et se produit.

Question : Est-il possible de se développer trop vite ? Y a-t-il une limite de temps recommandée ?

Réponse : Il n’y a pas de limite, développez-vous le plus rapidement possible.

Question : Puis-je étudier la Kabbale par moi-même ?

Réponse : Non, je ne recommande pas cela. Vous vous tromperez et ne comprendrez rien.

Question : Combien de personnes sont conscientes de ces choses dans la vie ?

Réponse : Il y en a très peu. Mais en termes de qualité, elles sont beaucoup plus élevées et plus accomplies que les autres ; elles éclipsent tout le monde.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 16/06/2019

Qu’est-ce que cela signifie de ressentir les amis ?

Question : Que signifie ressentir les amis ?

Réponse : Cela signifie que je m’inquiète constamment de me connecter à eux. Lorsque j’aspire à cela, je les ressens alors dans mon aspiration : à quoi je devrais me connecter, à quoi je devrais adhérer, à quoi je devrais appartenir.

Par conséquent, je ne me ressens plus moi-même mais mon aspiration pour eux, le désir de les ressentir. C’est un mouvement interne des sens.

Question : Devrais-je ressentir l’aspiration d’un ami ?

Réponse : Vous devez ressentir votre désir de vous connecter à un ami.

Extrait du Congrès Mondial de Kabbale en Moldavie, Leçon 0, le 05/09/2019

Pourquoi certaines âmes ont-elles de la chance et d’autres pas ?

Question de Facebook : Qu’ont fait les âmes pour naître comme vos enfants et vos petits-enfants ? Pourquoi certaines ont-elles de la chance et d’autres pas ?

Réponse : Je vous assure que le fait d’être mes enfants et mes petits-enfants n’est pas un cadeau formidable. Ils portent un certain poids de ma vie. En fait, leur vie est différente, mais ce n’est en aucun cas plus facile ni meilleure.

Ils ne sont pas plus chanceux avec leur âme que les autres. Ils ont plus d’occasions de se corriger, mais en même temps, ils reçoivent un énorme supplément d’égoïsme.

Mon fils vit au Canada. C’est un éditeur. Ma fille aînée est un docteur en sciences biologiques, une personne célèbre dans le monde, qui rêve de vaincre le cancer du sein. Ma deuxième fille est une philosophe diplômée de la faculté de philosophie (Kabbale) et qui travaille pour notre organisation. Qu’ils soient heureux ou non, chanceux ou non, je ne le sais pas.

Le fait est que dans tous les cas de la vie, une personne a tout ce dont elle a besoin pour atteindre un état spirituel absolument complet. Par conséquent, personne ne peut se plaindre. Même la personne la plus petite, la plus basse, la plus pauvre, la plus étroite d’esprit, voit quelles conditions lui ont été données d’en haut et parviendra à comprendre que ces conditions, aussi incroyable que cela puisse nous paraître, sont les plus appropriées pour atteindre la perfection.

Extrait de KabTV, « Réponses aux Questions de Facebook » du 10/03/2019

Le commencement d’un travail spirituel sérieux

Les kabbalistes disent : « Il n’y a rien hormis Lui. » Nous devons révéler cela afin d’atteindre, dans la connexion entre nous, une source unique, l’unicité du Créateur.

Dans la mesure où nous nous connectons, en étant très différents et très éloignés les uns des autres, nous commençons à créer une nouvelle qualité, un sens de l’unité à l’intérieur de nous, qui est atteint par une combinaison d’opposés. Sans détruire nos désirs égoïstes (il est impossible de les détruire), sans les abolir, nous essayons de créer un seul tout à partir de tout ce qui est en nous.

D’habitude, avant de venir à un congrès, nous pensons que nous allons nous rassembler et commencer à investir toutes nos forces dans la connexion, en nous annulant nous-mêmes. Pourtant, lorsque nous arrivons à cet endroit, il s’avère soudain que nos pensées et nos désirs ne sont plus les mêmes qu’auparavant et que nous voulons déjà autre chose.

C’est le début de notre travail sérieux sur nous-mêmes. Nous commençons à recevoir toutes sortes de perturbations, et ce sont elles qui devraient nous alerter pour créer une connexion au-dessus d’elles.

Mais nous n’essayons pas de révéler des interférences, nous essayons simplement de nous connecter et ce faisant, nous révélons de plus en plus de perturbations. Cela nous donne l’occasion de nous élever au-dessus d’elles et de créer un seul désir, un seul système.

Extrait du Congrès de Moldavie, Leçon 0 du 05/09/2019

Y a-t-il besoin d’explorer nos qualités négatives ?

Question : Quel est le processus d’analyse des qualités négatives ?

Réponse : Il n’est pas nécessaire d’explorer n’importe quelle qualité négative, jamais. Si elles surgissent, alors laissez-les surgir. Et sinon, il est strictement interdit de fouiller en soi et de chercher quelque chose de négatif. Seulement du positif, la connexion entre nous et rien d’autre.

Je ne veux rien entendre de négatif. Seulement si cela apparaît à la suite de mes actions positives.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 14/07/2019

Les différentes opinions ne doivent pas disparaître

Le Baal HaSoulam, « La Liberté » : C’est pourquoi la majorité se doit d’être extrêmement prudente afin de veiller avec grande vigilance à ce que les opinions de la minorité soient maintenues et ne disparaissent jamais. Elle doit tenir pour sûr et certain que les opinions les plus développées et les plus authentiques ne se trouvent jamais chez la majorité gouvernante, mais précisément chez les plus faibles, c’est-à-dire chez une minorité non identifiable…

Question : Pourquoi tout le monde devrait-il exprimer son opinion lorsque nous sommes dans les cercles ?

Réponse : Tant que tout le monde ne se réalisera pas pleinement dans la connexion entre nous, nous ne pourrons pas atteindre la similitude avec le Créateur et construire un groupe où le Créateur sera révélé.

Le groupe est un outil. Nous devons le calibrer. De la même manière que nous tournons le bouton d’une radio pour l’accorder sur une certaine fréquence, nous devons également transformer tous les membres du groupe afin qu’ils se connectent les uns aux autres, et dans leur unité, la force intégrale commune et mutuelle se manifestera. Ce sera le Créateur. Par conséquent, la participation de chacun est très importante. Chacun individuellement est également très important.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 25/12/2018

L’hébreu est un moyen d’exprimer la connaissance kabbalistique

Question : Y avait-il une autre langue dans la Kabbale avant l’hébreu ?

Réponse : Non. Dès le début, l’hébreu a été le seul moyen d’exprimer la connaissance kabbalistique. Il est apparu nécessaire d’exprimer les racines spirituelles, des mots et des actions. Il existe pour ce seul but.

L’hébreu actuel n’aurait absolument pas dû être utilisé dans notre monde. Le fait qu’en Israël aujourd’hui l’hébreu soit utilisé pour écrire, lire et communiquer est incorrect. Ça n’a jamais été comme cela. Les textes kabbalistiques ont toujours été écrits en hébreu. D’autres langues étaient utilisées pour tout le reste, comme l’araméen ou le grec ancien, mais pas l’hébreu.

L’hébreu est purement un langage des branches qui est utilisé uniquement pour décrire les forces spirituelles, des qualités et des actions.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 23/06/2019

Dans la paume de la main de la nature intégrale

Le Baal HaSoulam, « La paix dans le monde » : …Ainsi, en raison de ce qui nous préoccupe, l’avantage de chaque individu à l’intérieur de son groupe est évalué non pas selon sa propre bonté, mais selon le service qu’il rend à la société. Et vice et versa : nous évaluons les mauvais attributs de chaque individu uniquement selon le tort qu’il inflige à la société en général, et non selon sa valeur individuelle.

Ces choses sont claires comme de l’eau de roche, car aussi bien du point de vue de la vérité que du bien en lui, la société ne dispose que de ce qui est dans l’individu. Le produit de la société correspond au profit de chacun des individus. Celui qui cause du tort à la société récolte sa part de préjudice, et celui qui apporte un bienfait en récolte le fruit. Tout cela parce que les individus sont les parties du tout et que le tout ne vaut pas plus que la somme de ses parties.

Voici un calcul constant, absolument complet et très vrai.

Je vois devant moi un vaste système intégré du monde entier, pas de notre monde, mais de tous les mondes. Je me sens enfermé dans ce système avec le reste de l’humanité, une énorme quantité de roues dentées interconnectées. Et je n’ai absolument aucune liberté de tourner de quelques degrés dans une direction ou une autre.

Après tout, une roue dentée est comme une sphère : je peux tourner ici et là, dans différentes directions, sous différents angles.

Pourtant, où que je tourne, je suis connecté à d’autres roues dentées. J’influence leur rotation, leur état et elles m’affectent. C’est le monde.

Cela signifie que la nature est absolument entière et interconnectée et que nous n’avons aucun moyen de faire quoi que ce soit contre cela.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 21/07/2019

La signification des livres kabbalistiques, partie n°1

Les multiples visages de la Torah

Question : Lorsque nous ouvrons la Torah, nous trouvons une collection de récits historiques avec de nombreux personnages. Comment devrions-nous nous rapporter correctement à eux ?

Réponse : Si la Torah ne venait pas d’une source spéciale mais était un livre ordinaire écrit, supposons-le par une personne du Moyen Âge, alors ce serait simplement un roman historique intéressant.

La Torah elle-même est présentée dans un langage très intéressant, et lorsque vous commencez à la lire, vous ne pouvez pas vous arrêter, car elle vous captive. Il y a quelque chose dedans qui fait qu’on ne se lasse pas de la lire.

J’en parle comme d’un lecteur ordinaire qui n’a rien à voir avec l’origine de ce livre, avec sa religion, son histoire, sa géographie ou avec quoi que ce soit d’autre. C’est juste écrit dans un style intéressant.

Certains perçoivent la Torah comme un document historique, d’autres comme une fiction ou peut-être un ensemble d’instructions ou de documents juridiques. Il contient beaucoup d’informations sur l’interaction des peuples et des nations dans l’Antiquité, sur leur vision du monde.

En général, la Torah est un livre très intéressant. Nous voyons quelque chose de similaire chez Flavius Josèphe, s’il est possible de comparer la Torah et ses œuvres. Dans une certaine mesure, il raconte la Torah et la décrit comme un historien.

Josèphe est un historien vraiment éblouissant avec une vision large et une connaissance approfondie des faits historiques. Il a écrit ses œuvres en exil à Rome où un vaste institut a été créé spécialement pour lui, où des centaines de personnes travaillaient pour lui.

Mais tout de même, ce qu’il a écrit ne peut être comparé à la Torah elle-même.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 18/12/2018