Monthly Archives: novembre 2019

La famille et le mariage, partie n°2

La famille est-elle une combinaison d’opposés ?

Question : Si une famille est une combinaison de deux opposés, alors afin de créer une bonne famille, auriez-vous besoin de trouver quelqu’un opposé à vous dans le but de parvenir à une meilleure connexion ?

Réponse : Non, pas nécessairement. Cela dépend du niveau dont nous parlons.

Si nous parlons de l’humain, c’est-à-dire de l’animal, du niveau matériel, alors il n’y a pas besoin d’improvisation. Au contraire, il devrait y avoir une similitude, et plus c’est proche, mieux c’est.

Mais si nous parlons du développement qui ne peut pas exister au niveau animalier (corporel), alors bien sûr, la contradiction est nécessaire.

Du point de vue de la Kabbale, si les gens veulent s’unir entre eux dans une famille, ils devraient être aussi semblables que possible de par leur mode de vie, leur langue et tout ce qui est possible.

Question : Si nous parlons de la famille en tant que nation ou de l’humanité tout entière, devons-nous alors être différents ?

Réponse : Oui. Si nous parlons de réunir tout le monde, comme on dit, au sein d’une même famille, c’est donc le système d’Adam HaRishon.

Il existe déjà plus de pluralisme et d’éloignement mutuel, mais en même temps, on s’accorde sur le fait qu’il est nécessaire de s’unir pour résoudre tous les problèmes et désaccords autant que la société s’élève.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 01/01/2019

Racines et branches : causes et conséquences

Le Baal HaSoulam, « De l’essence de la Sagesse de la Kabbale » : Les mots prononcés par un enseignant ne peuvent pas rendre une connaissance suprême qui soit au-delà du temps, de l’espace et du mouvement.

Nous parlons du monde supérieur, qui ne fait pas partie de nos sensations, et par conséquent nous ne pouvons pas trouver un équivalent convenable à ce que l’on y trouve. Il n’y a pas de tels mots, expressions, forces, actions et relations dans notre monde comme dans le spirituel.

Il y a un problème sur la manière d’expliquer le monde spirituel avec nos mots à une personne qui vient de commencer son voyage. C’est pourquoi le Baal HaSoulam dit que nous devrions essayer d’exprimer cela dans le langage des branches. Que signifie le langage des branches ?

Bien que le monde supérieur soit absolument inaccessible avec nos sens actuels, tout ce qu’il contient descend dans notre monde et forme ici des branches, les conséquences de celui-ci.

Si nous utilisons correctement le langage des branches, c’est-à-dire si nous nommons les propriétés du monde supérieur en utilisant des mots, des images et des définitions de notre monde, nous pourrons exprimer correctement tout ce qui existe et transférer nos connaissances d’enseignant à étudiant ou entre les gens et ne pas se tromper.

Disons qu’il existe une certaine interconnexion entre les points « A » et « B » (racines) dans le monde supérieur. Et dans notre monde, nous voyons leurs conséquences comme « a » et « b » (branches).

Il se trouve qu’alors nous pouvons dire qu’une certaine propriété est descendue du monde supérieur dans notre monde et a eu une certaine conséquence en lui, c’est-à-dire que nous pouvons parler de l’interaction des racines et des branches.

Question : Est-il possible de dire quelque chose sur le grand « A » à partir du petit « a » ?

Réponse : Nous ne pouvons dire qu’une chose : le petit « a » et le grand « A » se rapportent l’un à l’autre en tant que cause et effet. Le grand « A » est une cause et le petit « a » est une conséquence. La même chose concerne le grand « B » et le petit « b ». C’est pourquoi ils sont appelés racine (cause) et branche (conséquence).

Ainsi, il existe une connexion entre les propriétés du monde supérieur et notre monde. Si des sensations du monde supérieur commencent à apparaître en nous, alors nous pouvons dire que nous sommes en train de passer d’une branche à une racine, impliquant l’interaction des racines dans les branches de notre monde.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 27/10/2019

La famille et le mariage, partie n°3

Qu’est-ce qui aidera à sauver le mariage ?

Question : Aujourd’hui, l’institution du mariage ne peut pas être maintenue par des impulsions ; il est donc nécessaire de rechercher des objectifs supplémentaires. Quels sont ces objectifs pour qu’un mariage dure ?

Réponse : De nos jours, la consécration religieuse du mariage ne peut pas conserver une famille. Non seulement dans une petite société, mais pratiquement partout dans le monde. Les jeunes ne s’intéressent pas à ce que l’on pense d’eux.

En règle générale, ils ne dépendent pas de leurs parents, ne vivent pas avec eux, ne sont pas dans la même société où ils sont nés et ont grandi. Généralement, les jeunes couples sont indépendants de la génération précédente et de la société dans laquelle ils ont été élevés.

Ils se séparent complètement et créent une famille à un tout autre niveau. Entre eux, des connexions nécessaires complètement différentes apparaissent. Et s’il n’y a pas de telles relations, alors comme nous le voyons, le mariage n’existe pas.

Question : Quels objectifs peuvent soutenir le mariage à l’avenir ?

Réponse : Du moins, pas des enfants communs et des biens communs, mais quelque chose qui est au-dessus de cela. Il ne peut s’agir que d’un but supérieur à la vie : j’ai besoin de cette personne en tant que mari ou femme, avec des enfants et avec tout mon mode de vie car avec eux, je gagne l’espace nécessaire dans lequel je me prépare à un objectif supérieur. Il n’y aura pas de famille sans cela.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 01/01/2019

Le monde : réalité ou illusion ? Partie n°12

Le Créateur est l’unique réalité

Question : Sommes-nous une réalité intégrale avec le Créateur ?

Réponse : Non, nous ne sommes en aucun cas une seule réalité avec le Créateur. La seule réalité est le Créateur Lui-même. Nous existons comme si nous étions en dehors de Lui.

C’est une sorte de fantôme, une sorte « d’esprit » qui existerait soi-disant en dehors du Créateur afin de commencer à se ressentir, à se positionner correctement vis-à-vis du Créateur et à se rapprocher de Lui.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 15/09/2019

Le monde : réalité ou illusion ? Partie n°13

Comprendre le Créateur

Question : Qu’y a-t-il lorsqu’une personne crée quelque chose à partir de matériaux comme le Créateur, si tout est une illusion ?

Réponse : Nous ne créons rien comme le Créateur. Seulement si nous commençons à recevoir la Lumière supérieure, alors avec son aide, nous pourrons travailler sur notre essence, notre égoïsme, nos désirs. Nous pourrons alors, d’une certaine manière, selon notre similitude avec le Créateur, commencer à comprendre Ses actions, mais pas Son essence.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 15/09/2019

Le monde : réalité ou illusion ? Partie n°16

La réaction à nos sensations

Question : Si la réalité que je ressens n’est qu’une réaction à l’intérieur de moi, comment puis-je ressentir quelque chose en dehors de cette réaction ?

Réponse : Vous ne pouvez pas. C’est impossible. Nous nous ressentons toujours nous-mêmes, notre réaction à quelque chose qui se passe et rien de plus.

Dans la mesure où nous ressemblons à ce qui se passe, nous le ressentons en fonction de notre réaction.

Comment pouvons-nous atteindre le Créateur ? Nous devons créer en nous de telles qualités appelées « le Créateur », et ensuite nous Le comprendrons et Le ressentirons. Uniquement de cette manière.

En ce qui concerne tout ce que nous ressentons, le Kli (récipient) ne ressent que ce qu’il éprouve à l’intérieur de lui-même et rien d’autre.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 15/09/2019

Le monde : réalité ou illusion ? Partie n°15

laitman_963.8Jouer à ressembler au Créateur

Question : Comment ceux d’entre nous qui étudient la Kabbale peuvent-ils ressentir le Créateur si nous jouons simplement le rôle de ceux qui Le ressentent devant les amis, mais ne savent vraiment rien de Lui à part Ses qualités ? Comment saurons-nous que nous nous rapprochons de Lui et que ce n’est pas une illusion ou simplement notre imagination, mais que cela deviendra réel ?

Réponse : Essayez de jouer à ressembler au Créateur. Et vous verrez à quel point cela commence à vous développer, ainsi que votre ami.

L’ami à son tour commencera également à réagir de la même manière. Ainsi, vous vous développerez ensemble et le Créateur vous aidera tous les deux.

L’essentiel est d’essayer de tout faire de manière à ce que vous agissiez comme le Créateur.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 15/09/2019

Le monde : réalité ou illusion ? Partie n°14

Question : Une seule âme est divisée en 600 000 morceaux. Chacun brisé différemment. L’expérience de chacun d’entre eux joue un grand rôle et est très important. Retournerons-nous à l’âme commune et percevrons-nous alors toute chose comme le Créateur ?

Réponse : Lorsque nous retournerons ensemble dans l’âme commune, serons-nous capables d’atteindre le Créateur par rapport à nous ? Oui, mais comme toutes les actions de notre monde, nous comprenons l’action, par exemple l’effet de l’électricité, du magnétisme, de la gravité, etc. C’est-à-dire que nous atteindrons ces phénomènes, mais pas Lui.

Dans la Kabbale, à divers endroits, il est suggéré qu’il existe un autre degré lorsque la création se détache d’elle-même, devient incluse dans le Créateur et commence à atteindre non pas Ses conséquences, ni Son effet, mais Lui. Cependant, je ne peux pas imaginer une telle ascension. Ceci dépasse les limites de la correction absolue. Il est fort possible que cela existe aussi.

Le fait est qu’à ces stades de notre développement, nous changeons absolument. Notre système de perception, la logique, tout change. Nous ne vivons plus dans un espace tridimensionnel : bon-mauvais, réception-don sans réserve. Nous commençons à exister dans des dimensions complètement différentes. Par conséquent, il est difficile de dire ce qui existe lors de l’atteinte du Créateur. Jusqu’à présent, c’est un problème.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 15/09/2019

L’obligation de toutes les âmes

Le Baal HaSoulam, « Introduction à De la Bouche d’un Sage » : « Nous savons des livres et des auteurs que l’étude de la sagesse de la Kabbale est une nécessité absolue pour toute personne d’Israël. Si on étudie toute la Torah et que l’on connaît la Mishna et la Guémara par cœur, si l’on est aussi rempli de vertus et de bonnes actions plus que tous ses contemporains, mais que l’on n’a pas étudié la sagesse de la Kabbale, on doit se réincarner dans ce monde pour étudier les secrets de la Torah et la sagesse de la vérité. […]

C’est la raison pour laquelle nous nous réincarnons, génération après génération, à travers notre génération actuelle, qui est le résidu des âmes sur lesquelles l’intention de la Création n’a pas été complétée, car elles n’ont pas atteint les secrets de la Torah dans les générations passées. »

Le Baal HaSoulam écrit que nous devons révéler la sagesse de la Kabbale afin que toutes les âmes (et chacun de nous est le porteur d’un morceau de l’âme commune) puissent ensemble se connecter en une seule âme appelée « Adam » et atteindre l’état de similitude complète avec le Créateur, c’est-à-dire s’élever au niveau de la connaissance absolue, de l’immortalité et de la perfection.

Question : Pouvons-nous imaginer du point de vue kabbalistique que la création est un énorme désir de recevoir qui subit, en se développant constamment, toutes sortes de métamorphoses le long de l’axe historique et que chaque personne est un désir individuel de recevoir ?

Réponse : Oui. Ces désirs, qui interagissent les uns avec les autres comme dans un kaléidoscope, clarifient constamment divers aspects du Créateur et se connectent progressivement les uns aux autres.

Question : Cela signifie-t-il que ce sont les mêmes âmes ?

Réponse : Oui. Les mêmes âmes descendent dans le monde, mais seulement à des niveaux différents et dans des combinaisons différentes les unes des autres.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 08/01/2019

Notre monde et ce monde

Question : Dans les écrits du Baal HaSoulam, nous voyons les concepts de « notre monde » et « ce monde ». Quelle est la différence entre eux ?

Réponse : Notre monde est ce que nous ressentons dans nos qualités. Ce monde est la façon dont les kabbalistes parlent du degré inférieur, qui en même temps est appelé « notre monde ».

Tout dépend de l’observateur. Si nous observons ce qui se passe autour de nous, nous l’appelons « notre monde ». Si la Kabbale en parle comme du degré le plus bas des mondes, nous l’appelons « ce monde ».

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 06/10/2019