Monthly Archives: janvier 2020

Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme – Éveiller la miséricorde dans le monde

laitman_294.1Si nous nous unissons et révélons Hassadim (miséricorde) entre nous, alors rien de mauvais ne se produira. En effet, lorsque la Lumière supérieure se révèle sans être revêtue de Hassadim, elle est très douloureuse : comme un couteau tranchant ou le feu de l’enfer. Cependant, si l’on précède cette révélation avec la couverture de Hassadim, la Lumière se révèle comme une cascade de bonté.

A travers l’unité, nous éveillons la miséricorde dans le monde, Hassadim, et ensuite la Lumière qui vient pousser le peuple d’Israël et toute l’humanité vers la correction entre dans le Hassadim, préparé par nous d’en bas. Hassadim vient d’en bas et d’en haut vient la Lumière de Hokhma. Cela ne dépend que de nous, de notre connexion.

En nous unissant, nous attirons la Lumière qui répare, appelée Hassadim. Ces Hassadim se répandent parmi nous, et nous nous retrouvons dans un nuage de miséricorde. Ensuite, la Lumière supérieure de Hokhma, qui vient pour nous faire avancer, ne nous pénètre pas comme un couteau, mais elle est recouverte dans Hassadim et nous révèle le Créateur selon l’équivalence de forme entre notre don sans réserve (Hassadim) et la Lumière de Hokhma de Son côté.

Extrait de la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme » du 04/01/2020

Les gens en guerre

laitman_934Le Zohar Pour Tous, « Aharei Mot », 65 : Comme cela est bon et comme c’est agréable. Ceux-là sont les amis, car ils s’assoient ensemble de manière inséparable. Au début, ils semblent être des gens en guerre, souhaitant s’entre-tuer. Puis ils reviennent à un état d’amour fraternel.

En étudiant la Kabbale et en nous efforçant de nous unir dans la dizaine, nous commençons à ressentir à quel point nous sommes séparés les uns des autres, à quel point nous sommes opposés.

À cela, lorsque nous essayons de nous connecter dans la dizaine, nous recevons quelque chose pendant un certain temps. Mais dès que nous atteignons un bon état de connexion, il y a une rupture immédiate, un refroidissement, une distance et un brouillard entre nous, au point que nous ne voulons pas nous regarder ou nous parler les uns les autres.

Et encore une fois, nous devons travailler pour nous connecter ensemble. Après tout, si nous voulons recevoir l’aide du Créateur (et sans cette aide nous n’avancerons pas), nous devons être ensemble dans un seul système.

Nous devons ainsi travailler à nouveau sur nous-mêmes. L’importance du but, l’importance d’atteindre le Créateur, l’importance de parvenir à l’ouverture de l’âme déterminent notre aspiration les uns pour les autres. Au nom de cela, nous commençons à nous rapprocher, et nous avançons encore jusqu’à la prochaine rupture.

De ce fait, nous nous dirigeons constamment vers l’objectif : montée-chute, pause ; montée douce et chute brutale, et comme cela de nombreuses fois.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 29/12/2019

Le but d’un groupe kabbalistique, partie n°5

laitman_962.8Le but d’un groupe : s’unir dans un seul désir

Question : D’une part, un groupe dans la Kabbale ne signifie pas les gens eux-mêmes, mais la totalité de leurs désirs.

En revanche, ce groupe de personnes unies par une même idée est nécessaire pour augmenter le désir car chacun y vient avec son petit désir de spiritualité. Par conséquent, l’objectif du groupe est d’augmenter le désir. Comment cela peut-il arriver ?

Réponse : Non. Le but du groupe est de se connecter les uns aux autres dans la mesure où cela représente un seul désir.

Le groupe n’est pas assemblé par des gens, mais d’en haut. Il est alimenté par la Lumière supérieure, le Créateur. Par conséquent, l’action des membres du groupe est de s’unir et de devenir aussi similaire que possible à la Lumière supérieure.

C’est une relation très compliquée car elle existe contre leur énorme égoïsme. Mais plus leur rejet mutuel est grand et plus leur aspiration mutuelle est grande ; ils parviennent en ceci à une certaine combinaison entre l’obscurité égoïste et la Lumière altruiste, et un état émerge dans lequel ils peuvent ressentir la force supérieure.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 06/03/2019

Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme – Effrayant même d’y penser

Dr Michael LaitmanIl est effrayant de penser à ce qui pourrait arriver au monde si nous ne parvenons pas à diffuser la méthode de la connexion. Une nouvelle guerre mondiale pourrait se produire, après quoi il faudrait encore plusieurs siècles à l’humanité pour s’en remettre et commencer à se rassembler pour appliquer la correction. Pourtant, la correction finale doit se manifester ici dans ce monde, dans le cadre corporel dans lequel nous vivons maintenant.

Ce monde n’existe pas mais la forme spirituelle, qui apparaît maintenant sous nos yeux comme le monde corporel, doit être exactement comme cela pour que le processus de correction commence et se termine en lui. Une fois que nous aurons terminé la correction au niveau de ce monde ensemble avec le monde spirituel, ce monde s’élèvera à un degré spirituel.

Nous pouvons éviter les troisième et quatrième guerres mondiales tant que cela est encore entre nos mains. Cependant, le temps alloué touche déjà à sa fin, nous devons donc nous dépêcher de réaliser notre mission.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme », Chapitre 6 du 09/01/2020

Le but d’un groupe kabbalistique, partie n°6

Dr Michael LaitmanComment le groupe se fonde-t-il ?

Question : Chaque individu a un certain désir soit pour le Créateur, soit pour ce que la nature éveille en lui. Pour cultiver ce désir, vous devez vous connecter à des gens qui vous ressemblent. Comment est-ce possible ?

Réponse : Nous ne savons pas très bien comment le groupe s’unit. Les gens ressentent soudainement que cette idée leur est proche, et ainsi ils se joignent au groupe.

Il ne peut pas y avoir beaucoup de personnes de ce genre. Elles sont triées et il y en a de moins en moins jusqu’à ce qu’un tel nombre de personnes en quantité et en qualité se réunissent pour incarner un idéal spirituel, l’unité entre elles.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 06/03/2019

75 ans de la libération d’Auschwitz

Dr Michael LaitmanMon nouvel article publié dans le Times of Israël édition française

Janvier 1945, l’Armée Rouge arrive en Pologne et pénètre dans le camp d’Auschwitz. En plein hiver, les soldats découvrent avec horreur et consternation les chambres à gaz, les fours crématoires, les charniers où des corps sont entassés et des survivants squelettiques abasourdis, parfois heureux mais qui tout de même, ont du mal à croire que leur enfer est terminé.

La libération du camp révèle les atrocités commises au nom de la “Solution finale”. Des sentiments de dégoût, de honte, d’indignation, de culpabilité et de vengeance s’emparent du monde qui découvre enfin en images, l’inimaginable.

Cette semaine, en Israël et en Pologne, le monde commémore et se souvient de la Shoah perpétrée en Europe.

Que voulons-nous commémorer? 

6 millions de victimes ont péri et 80 ans après, l’antisémitisme existe toujours, et ce malgré des documentaires, films, témoignages, recherches, livres, voyages en Pologne, création du Mémorial de la Shoah et bien d’autres initiatives. Il semblerait que toutes les démarches entreprises n’aient pas abouti aux résultats espérés: La fin de la haine du juif.

N’avons-nous pas trahi les victimes de la Shoah en n’ayant pas trouvé la cause du problème afin de le résoudre?

Rien n’y fait

En effet, la réalité est toute autre pour beaucoup de gens, ces derniers ne veulent plus que l’on leur rappelle la Shoah, non pas par honte mais plutôt par indifférence, ou exaspération. Face aux problèmes quotidiens (grèves, sécurité, salaires, pouvoir d’achat, conditions de travail etc) d’un monde qui devient de plus en plus dur, le sentiment exprimé par un nombre grandissant est que le juifs ne sont pas les seuls à avoir souffert ni à souffrir et que les commémorations n’y changeront rien.

A quoi voulons-nous que demain ressemble?

Les faits sont là: La France connaît depuis plus de 15 ans une recrudescence d’actes antisémites et plus ils sont dénoncés, plus la violence augmente. Les USA quant à eux se sont réveillés brutalement fin décembre, avec une flambée sans précédent et jusque-là impensable d’actes antisémites.

La communauté juive française vit dans la peur, l’anxiété et si par le passé une partie envisageait de quitter la France pour les Etats-Unis ou le Canada, désormais pour beaucoup il semblerait que partir en Israël résoudrait la question de l’antisémitisme.

Pourtant fuir ne résoudra pas la haine

L’antisémitisme est semblable à une maladie chronique dont souffre toute l’humanité. Pour la soigner, il convient d’en connaître la véritable raison ainsi nous pourrons trouver son antidote.

Lorsque nous observons la nature, nous voyons qu’il existe deux forces, une positive et une négative. L’une ne peut pas exister sans l’autre, elles sont inséparables, ce qu’il convient de faire est de trouver un équilibre entre elles (c’est le principe de l’homéostasie) sinon, ces forces explosent.

Nous pouvons appliquer ce principe à toute chose de la vie; l’amour/la haine, les juifs/ les nations du monde. Néanmoins notre première réaction quand nous voyons deux opposés est que l’un disparaisse car nous ne savons pas gérer les deux ensembles.

 

Comment pouvons-nous créer une passerelle entre deux opposés afin que tous les deux coexistent avec leurs différences et différends? Ils ne peuvent plus s’ignorer car nous vivons à l’ère de la mondialisation où nous sommes tous connectés. il semblerait donc que nous devons apprendre à vivre ensemble comme un seul homme dans un seul coeur.

La solution à l’antisémitisme doit se trouver à une échelle mondiale, par une concertation générale. Elle doit d’abord commencer par la communauté juive elle-même afin qu’elle recherche et examine attentivement quelles sont ses racines, son identité. Par cela, elle pourra comprendre les véritables raisons de l’antisémitisme qui ont pris différentes formes au cours de l’histoire et ainsi y apporter une véritable solution qui permettra à tous de vivre en paix et nous pourrons enfin dire avec certitude “plus jamais”.

 

Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme – La mission spéciale des dix tribus disparues

Dr Michael LaitmanLes dix tribus d’Israël ont été perdues afin que nous puissions plus tard réaliser notre objectif à l’égard du monde. Le peuple d’Israël n’existe pas pour lui-même, mais pour transmettre la méthode de connexion et de révélation du Créateur à toutes les nations. Toutes les nations à l’intérieur de l’âme commune d’Adam HaRishon, appartenant au corps du Partsouf spirituel, n’ont aucun moyen d’être en contact avec le Créateur, sauf par la Roch (tête) du Partsouf, c’est-à-dire le peuple d’Israël, à travers les deux et demi tribus restantes.

Les dix tribus ont disparu, se dissolvant dans les nations du monde afin de créer la connexion entre la tête et le corps de l’âme. Plus tard, elles apparaîtront comme un lien de transition entre la tête (le peuple d’Israël) et le corps (les nations du monde).

Au cours des derniers millénaires, elles se sont intégrées au corps, à toute l’humanité, mais selon leurs Reshimot, leurs racines, et leurs gènes spirituels, elles appartiennent à la tête. Nous avons besoin d’une couche dans le Partsouf général qui comprend à la fois les qualités de la tête et les qualités du corps.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme », Chapitre 6, le 09/01/2020

Le sens de la vie, partie n°5

Dr Michael LaitmanUne poussée vers la découverte du but de la création

Question : Le sens de la vie, du point de vue de la Kabbale, dans la révélation du Créateur à l’intérieur d’une personne, est-il précisément le moment où l’on existe dans ce monde, dans ce corps, c’est-à-dire lorsque l’on mène une vie humaine ordinaire ?

Réponse : Oui.

Question : Est-ce ressenti comme un grand plaisir ? Après tout, il est écrit dans toutes les sources kabbalistiques que le but de la création est d’apporter du plaisir aux êtres créés.

Réponse : Apporter du plaisir à travers quoi ? C’est à travers la révélation du Créateur.

Question : Donc, cela signifie-t-il que le Créateur, la nature, nous développe initialement pour que nous passions des plaisirs basiques peu profonds aux plaisirs sociaux ?

Réponse : Pourtant même, en passant des petits plaisirs aux plus grands, une personne passe par la souffrance.

Question : Est-ce la souffrance qui devient une poussée vers la révélation du but de la création ?

Réponse : Oui. La sensation de manque, que j’ai besoin de découvrir davantage, de comprendre davantage et de ressentir davantage, nous pousse à avancer.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 14/01/2019

Pourquoi avançons-nous si lentement ?

laitman_264.01Question : Le Créateur est la perfection. Pourquoi alors avançons-nous si primitivement, si lentement et avec tant de souffrances ?

Réponse : C’est parce que nous ne bougeons pas.

Vous pouvez avancer vers le Créateur uniquement si vous vous connectez de plus en plus. Le dispositif qui révèle le Créateur est constitué d’autant de personnes différentes que possible se connectant ensemble et qui sont prêtes à s’élever au-dessus de toutes les différences entre elles afin de trouver le Créateur.

Si le Créateur est une force unique et une, un champ uniforme, alors vous devez vous assurer qu’il n’y a pas de différences entre vous ; c’est-à-dire que vous devez vous connecter malgré vos différences. Dans ce cas, vous devenez un détecteur de ce champ et le Créateur se révèle en vous.

Question : Puis-je influencer le Créateur à partir de ce point d’observation ? Comment puis-je le faire ?

Réponse : Vous ne pouvez L’influencer que dans une seule direction afin qu’Il vous conduise rapidement, vous et toute l’humanité, à Sa découverte et vous rapproche de Lui.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 24/11/2019

La vie et la mort, partie n°8

627.2La vie après la mort

Remarque : Dans toutes sortes d’enseignements mystiques, la vie après la mort est expliquée en détail. Dans les religions, c’est assez simple. Elles décrivent la même vie qu’ici, avec les mêmes problèmes. Autrement dit, tout ce qui est familier à une personne ici se transfère là-bas.

Avec la lecture des sources kabbalistiques, il est très difficile de comprendre ce qui se passe. Pratiquement rien n’est expliqué sur les réincarnations.

Mon Commentaire : Ce n’est pas parce que les kabbalistes ne le veulent pas mais parce qu’il est impossible de le faire.

Peu à peu, une personne y arrive par elle-même et commence à ressentir des sortes de mouvements intérieurs parce que les sensations, les connaissances et toutes sortes de définitions se rassemblent peu à peu au sein de la personne. Encore une fois, lorsque cela se produit vraiment à l’intérieur de quelqu’un, il sera impossible de le transmettre correctement à quiconque. Par conséquent, il est écrit : « Ce qui vous sera révélé, vous le verrez et personne d’autre. »

Question : Donc, cela signifie qu’il est impossible d’expliquer, de montrer ou de parler à une personne de la vie après la mort ?

Réponse : Non, mais cela existe.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 14/01/2019