Monthly Archives: mars 2021

Pourquoi ai-je l’impression d’être Juif?

622.02Commentaire: Un de mes étudiants m’a posé une question: «Pourquoi est-ce que je pense tellement aux juifs ces derniers temps, jusqu’à penser que moi-même, je suis juif?»

Ma réponse: Le fait est que nous approchons d’un certain développement, même s’il ne s’est jamais vraiment arrêté – il s’est parfois un peu atténué et à d’autres moments s’est rallumé – alors que beaucoup ont le sentiment subconscient qu’il y a des personnes spéciales qui ont cette vocation, qui font prendre au monde une nouvelle direction et qui l’enflamme constamment.

En effet, un tel groupe de personnes existe, bien qu’il soit appelé à tort une nation. Ce n’est pas une nation, mais un groupe au sein de l’humanité. Nous vivons à une époque où sa mission devrait devenir claire pour tout le monde, et chacun comprendra la racine de son lien avec les juifs, et pourquoi chacun d’eux sent que, peut-être, il est lui-même juif.

Premièrement, parce que c’est vrai: dans chaque personne, il y a un soi-disant point dans le cœur, qui caractérise un juif.

«Juif» ([«Hébreu»] du mot «Laavor») signifie passer vers un autre niveau de conscience, une perception de la réalité. Telle est la mission de ce peuple, de ce groupe.

Par conséquent, les gens, surtout aujourd’hui, sentent qu’il y a quelque chose en eux qui les pousse, les appelle, les pousse à passer au niveau suivant de réalisation de la nature, à leur mission et au sens de la vie.

Tiré d’un “monde intégral» de KabTV 13/07/18

La perspective du développement de l’âme

961.2Baal HaSoulam, «La prophétie»: « J’ai levé les yeux, et voici, le Seigneur se tenait au-dessus de moi et me disait : « Je suis le Seigneur, Dieu de tes pères. Lèves les yeux du lieu sur lequel tu te tiens devant Moi et vois toute la réalité que J’ai créée ex nihilo, les supérieurs et les inférieurs ensemble, depuis le tout début de leur découverte de la réalité, tout au long de leur évolution continue jusqu’à la fin de leur tâche, comme il sied à l’œuvre de Mes mains d’être glorifiée ».

Le Créateur montre au Baal HaSoulam la perspective du développement de toutes les âmes de la période où elles commencent à se corriger, à partir de notre génération, jusqu’à ce que toute l’humanité se rassemble en un seul groupe, dans la solidarité, une connexion mutuelle.

L’humanité représentera une seule âme dans laquelle le Créateur apparaitra. Cet état s’appelle le monde de l’infini, une correction complète que nous devons réaliser dans un proche avenir.

Pour cela, on nous donne le livre du Zohar avec le commentaire du Soulam.

Tiré de KabTV « La force du livre du Zohar » 2/16/21 # 5

Plaies d’Egypte- L’invasion des sauterelles

592.01Question: La huitième plaie égyptienne est l’invasion des sauterelles. Les sauterelles sont souvent mentionnées dans la Torah parce qu’elles représentent un niveau égoïste spécial de l’homme qui peut être corrigé. Fait intéressant, il est interdit de manger des insectes à l’exception des sauterelles. Que sont les sauterelles à l’intérieur d’une personne? Quel est ce niveau de désir?

Réponse: C’est une plaie très grave. En effet, la Torah dit que vous pouvez manger des sauterelles. Nous connaissons les restrictions qui existent dans l’utilisation de certains désirs, propriétés spirituelles, mais la propriété de la sauterelle est autorisée à être utilisée au niveau humain.

La sauterelle personnifie le niveau qui alimente le niveau animal de l’homme. Autrement dit, c’est une étape de transition de l’animal à l’humain. Par conséquent, elle peut être utilisée comme nourriture pour nourrir le niveau suivant.

Question: En principe, les sauterelles détruisent tout. Comment les kabbalistes expliquent-ils cela? Ils doivent avoir vu la racine et la branche. Nous savons que dans l’égoïsme il y a un état où l’homme travaille, alors son ego prend tout, et il voit qu’il ne lui reste plus rien.

Réponse: Mais il en profite. C’est la meilleure aide car grâce à elle l’homme avance. Il a l’opportunité de se tourner vers le Créateur.

Des «États spirituels» de KabTV 30/01/20

Distinction au sein d’une personne

226Question: Dans la Kabbale, il existe un concept de lumière supérieure. Peut-on dire que le champ d’informations générales forme cette lumière supérieure?

Réponse: Vous pouvez faire quelques analogies. Mais tout de même, je ne réduirais pas le champ de l’information au physique, que ce soit des particules ou des ondes, car de cette façon on abaisse son niveau, et d’abord le niveau de son influence.

Le champ d’information n’est pas divisé en parties. Et la personne qui la perçoit la divise selon sa structure. Le champ lui-même est indivisible. Il contient absolument toutes les informations et toutes les influences que nous ressentons en découlent.

En principe, nous pouvons dire que tout ce que nous percevons est une information, qui est alors ressentie en nous-mêmes comme certaines parties de la nature: agréable, désagréable, etc., c’est-à-dire que toute la distinction a lieu en nous.

Tiré des «Rencontres avec la Kabbale» de KabTV, le 03/01/19

 

La conscience est subjective

234Question: Comment pouvons-nous vérifier dans quelle mesure notre perception de la réalité est adéquate?

Réponse: Ce que notre conscience décide, nous l’acceptons comme la vérité et agissons en conséquence. Mais en même temps, nous nous fermons. Malheureusement, il n’y a peut-être pas d’autre issue. Dans notre monde réel, nous ne pouvons rien faire.

Le problème est que nous tournons dans cette dimension, dans ce paradigme, dans cette relation au monde qui nous entoure qui provient des connaissances que nous avons reçues depuis la naissance.

Si nous étions un peu différents, nous imaginerions que le monde serait différent, tout comme les abeilles, les serpents et autres animaux. Ils voient l’image du monde très différemment de nous: soit sous forme de taches de couleur, soit de goût, soit de chaleur, etc. Autrement dit, la conscience et son décodage par notre cerveau sont fortuits.

Nous vivons dans un monde conditionnel très limité, qui nous est représenté dans nos organes sensoriels physiques. Nous ne savons pas ce qui se passe à l’extérieur de nous parce que nos sens sont enfermés à l’intérieur. Mais comment pouvons-nous sortir de nos sensations subjectives du monde et imaginer en quelque sorte que le monde ne soit pas façonné par nos sens, mais qu’il existe vraiment?

Qu’est-ce qui existe objectivement? Y a-t-il quelque chose ou pas? C’est peut-être la question la plus importante. Et s’il y a une force objective en dehors de nous, comment se comporte-t-elle avec nous? Comment nous contrôle-t-elle? Comment nous organise-t-elle? Y a-t-il une conscience supérieure? Ces questions m’intéressent personnellement beaucoup.

De KabTV  » Ensemble sur l’essentiel « 9/2/18

Bonheur et souffrance, deux en un

207Question: Comment devons-nous nous réagir aux pensées et aux émotions négatives?

Réponse: Nous devrions essayer de nous élever au-dessus d’elles. Nous ne devons jamais les ignorer. Nous devons les utiliser de manière créative.

Dans notre monde, aucune invention scientifique ou technologique, encore moins une création, n’est possible sans problèmes, sans bouleversements. Rien de remarquable ne naîtrait dans notre monde s’il n’y avait pas de crises, de fortes épreuves intérieures, des séparations, de déceptions, de larmes, de drames et de tragédies.

Regardez de quoi regorgent les drames de Shakespeare, les romans de Tolstoï et d’autres chefs-d’œuvre littéraires. Tout découle uniquement de la lutte entre les contraires, des souffrances, etc.

C’est la même chose dans le monde spirituel, mais en même temps, il y a une merveilleuse transformation de ces états: ils se complètent, coexistent ensemble et ne s’annulent en aucune façon.

Ils sont connectés les uns aux autres dans une étreinte de bonheur et de souffrance, de larmes et de joie, et l’état intermédiaire est atteint, ce qui nous rapproche du Créateur.

Extrait des «Fondamentaux de la Kabbale» de KabTV 20/01/19

Le début et la fin du chemin spirituel

622.02Question: Le point de départ du chemin est-il la naissance et le point final la mort? Ou y a-t-il différents points de début et de fin dans la spiritualité?

Réponse: Le point de départ est le premier point original de votre chemin spirituel, et le point final est votre réparation finale complète, c’est le point final. Avec cela, vous entrez dans un état différent, dont la sagesse de la Kabbale ne nous parle pas.

La sagesse de la Kabbale ne nous parle que du chemin à partir du moment où une personne s’éveille à la correction jusqu’à ce qu’elle atteigne la réparation finale. Tout ce qui se passe avant cela est notre vie physique, et ce qui se passe après la fin de la correction n’est expliqué nulle part car il est absolu, et nous n’en parlons pas.

Bien qu’il n’y ait pas de secrets ici, nous ne pouvons pas simplement décrire cet état avec des mots et des symboles physiques. Notre langage ne peut pas transmettre cela parce que nos attributs n’existent pas dans le monde spirituel. Il n’y a pas d’expressions telles que «il manque quelque chose», «il y a quelque chose», «compléter quelque chose», «se débarrasser de quelque chose», etc.

Cela signifie que tous nos états sont construits sur le manque et la satisfaction, le besoin et la satisfaction, et puis il y a l’état absolu. Alors commence un état totalement différent de l’être créé dans lequel il est totalement intégré dans le Créateur.

Extrait des «Fondamentaux de la Kabbale» de KabTV 30/12/18

Ce à quoi vous devez penser à chaque minute

204Question: Un élève a écrit: « J’ai vu une vidéo sur YouTube » intitulée : Comment surmonter la honte? « Dites-moi, s’il vous plaît, que dois-je faire? À cause du coronavirus, j’ai perdu mon entreprise et je suis surendetté; je loue un appartement et j’ai un petit enfant. Comment ne pas perdre mon humanité? Avec le stress, la dépression, les crises de panique et l’insomnie, comment gérer une situation de vie passablement difficile? Vous avez décrit avec précision mon état d’esprit.

Réponse: Je vous conseille de tout mettre en veilleuse et d’agir absolument mécaniquement, rationnellement. Ce que la vie exige de moi aujourd’hui, je dois le faire, sans faire attention à ce qui va se passer après-demain et même, peut-être, demain. L’essentiel, c’est aujourd’hui! Comprenez-moi bien, et vous comprendrez alors comment notre monde vous apparaitra.

Nous ne devons pas penser à demain ou après-demain, nous ne devons pas faire de plans sur la comète. Nous devrions simplement réfléchir à la façon dont nous pouvons à chaque instant être utiles à nous-mêmes et à nos proches, et si nous avons la bonne compréhension du monde futur, le partager en quelque sorte avec les autres.

Restez aussi simple que possible, sans fabrications trop raisonnables et philosophiques,.

Et vous verrez un nouveau chemin, le long duquel vous pouvez marcher en toute sécurité, comme dans un parc, et personne ne vous dérangera. Et si vous êtes dérangé, plongez plus profondément dans cette voie. Vous verrez comment tout se résoudra et fera place à une vie plus simple. Et ainsi vous sortirez de tous ces problèmes.

L’essentiel est de vivre sans complication à notre époque, dans cette pandémie. Et cette attitude vous mènera aux pensées et aux actions les plus sages.

Tiré de « l’actualité avec Michaël Laitman » de KabTV 01/02/21

Qu’y a-t-il derrière les images de notre monde?

207Zohar pour tous, Exode, point 81: Il est écrit: «Il prit ces flèches et les abaissa jusqu’à ses narines. Du sang est sorti de ses narines, impliquant Dinim de couleur rouge. »

Question: Comment devrions-nous comprendre ces phrases: «flèches», «du sang est sorti de ses narines»?

Réponse: Beaucoup de termes du Livre du Zohar nous semblent étranges parce que derrière toutes les images du monde physique se trouvent des forces supérieures, et nous les nommons par les noms de notre monde.

Les kabbalistes ont pris le langage terrestre pour parler des forces supérieures, de leurs états, de leurs relations et de leurs combinaisons. Ils n’ont pas d’autre moyen de décrire le monde supérieur, parce qu’il n’y a pas de mots là-bas. Mais les forces en descendent vers notre monde et nous pouvons prendre des noms de notre monde pour décrire les forces et les propriétés du monde spirituel.

Par conséquent, il est dit allégoriquement «trois flèches», «narines», etc. Et immédiatement, il y a une transition vers une autre langue purement kabbalistique: HGT de Zeir Anpin. Ainsi, le livre du Zohar nous parle de tout dans un mélange parce qu’il veut vous faire sortir de ce monde afin que vous entriez dans la prochaine représentation, le monde spirituel.

C’est comme s’il plaçait devant vous deux écrans. Vous regardez automatiquement l’image qui représente des images de notre monde. Pourtant, en fait, vous devriez essayer à travers eux de pénétrer à l’intérieur et de voir la combinaison de deux forces, celle qui accorde (Israël) et celle qui reçoit (Rome), et dans quelle position elles se trouvent l’une avec l’autre.

Lorsqu’une personne les reconnaît correctement, elle devient la troisième force entre elles.

Extrait de «La force du livre du Zohar» de KabTV # 8

Conscience et subjectivité du monde

592.01Commentaire: Au sujet de la définition de la conscience, vous avez dit que c’est une image du champ d’information qui nous influence.

Ma réponse: Bien sûr, après tout, je suis un produit de ce domaine. Cela vient en premier, et je ne suis qu’un dérivé.

En gros, qui suis-je? Nous disons que tout ce qui existe dans mes sensations est ce que je ressens, et c’est pourquoi cela existe. Sans moi, il n’existerait pas car ce qui n’existe n’est que par rapport à moi. Il s’avère que le monde est absolument subjectif. Ainsi, nous parlons de nous-mêmes comme n’étant que conscience et rien de plus.

Question: Alors pouvons-nous dire que ma conscience travaille contre la conscience qui est représentée par le champ d’information?

Réponse: D’une certaine manière, oui parce que, à la fin, ce champ veut que nous utilisions la conscience qu’il créée en nous pour interagir correctement avec lui.

Tiré des «Rencontres avec la Kabbale» de KabTV, le 03/01/19