Daily Archives: 18 mai 2021

L’atteinte qui est appelée une grotte

276.02Zohar pour tous, Hayé Sarah [la vie de Sarah], point 105: « Quand Abraham entra la première fois dans la grotte, il y vit une lumière, de la poussière fut jetée devant lui, et deux tombeaux se révélèrent à lui. Alors un homme de sa forme se leva de son tombeau et Abraham vit et rit. Par ceci, Abraham sut qu’il était destiné à être enterré ici. »

Question: De quoi parle le livre ici?  Que signifie «Deux tombeaux se révélèrent à lui »?  Pourquoi était-il nécessaire de décrire tout cela de cette manière?

Réponse: Comment peut-on le décrire autrement?  Une personne voit qu’en travaillant sur elle-même et en acquérant des propriétés d’équivalence de forme avec le Créateur, elle pourra atteindre un état où elle se transformera en propriété du don et de l’amour et son égoïsme actuel sera l’opposé de son état actuel.

Alors lui, avec toutes ses propriétés corrigées – puisque rien de non corrigé ne restera en lui – existera pleinement dans le monde supérieur.  C’est ce qu’il découvre dans la grotte.

Le livre du Zohar en parle de manière allégorique.  Il parle de l’atteinte  appelée une grotte.

Question: Cela signifie-t-il qu’il a vu Adam, du mot «Domé» (identique), et était heureux qu’il devienne comme lui, ressemblant au Créateur?

Réponse: Oui. Il a atteint sa racine et a vu qu’elle est dans la racine commune de toutes les racines existantes parce qu’Adam est notre ancêtre spirituel commun.

Tiré des «États spirituels» de KabTV 23/04/21

La dizaine est ce que nous créons en nous

934Question: Puis-je imaginer la grotte de Makhpelah[tombeau des patrairches à Hébron] comme une dizaine où j’ai l’opportunité à la fois de donner et de recevoir, c’est-à-dire d’équilibrer d’une manière ou d’une autre mon égoïsme?

Réponse: Oui.  Pourtant, la dizaine n’est pas le tombeau des patriarches.  C’est ce que nous créons en nous.  Le groupe représente exactement les qualités dans lesquelles le don et l’amour apparaissent, ce qui détermine la qualité de Bina par rapport à la qualité de la terre (Malkhout).

Ainsi, toutes nos avancées sont basées sur ce que nous construisons de nous-mêmes, de notre connexion dans la dizaine, du monde entier, une qualité qui est un groupe ou même, vous pouvez dire dans un certain sens, une grotte.

Question: En principe, une personne devrait-elle trouver un environnement où elle peut développer la qualité spirituelle du don et de l’amour?

Réponse: Oui.

Question: A travers ce genre d’histoire externe sur le tombeau du Patriarche, touche-t-on à certaines qualités internes?

Réponse: Il m’est difficile d’en parler car pour moi ce n’est pas une histoire extérieure.  Pour moi, cela n’a qu’une seule signification.

Par conséquent, je ne suis pas intéressé par toutes sortes d’émeutes qui se produisent à  ces endroits ou quoi que ce soit de ce genre.  Pour moi, ces lieux ne sont pas physiques, mais purement internes.

Tiré des «États spirituels» de KabTV 23/04/21

Vous devrez toujours apprendre

251Le Livre du Zohar : Cependant, bien que ces sept saints Havalim soient la subsistance du monde, en face d’eux se trouvent sept Havalim d’où sortent tous les Dinim [jugements] du monde et qui se répandent pour punir les gens et les corriger afin qu’ils empruntent le bon chemin.

Punir les gens signifie qu’une personne voit ses déceptions, ses échecs, ses maladies et tout le reste, et cela la corrige à coup de bâton pour qu’elle atteinge le bonheur, comme on dit.

Bien sûr, ce n’est pas la meilleure façon de se sortir de tous nos états insensés. Mais si nous ne voulons pas apprendre à être de gentils enfants, alors nous sommes punis pour que nous avancions. Que peut-on faire ? Nous devrons toujours apprendre. Nous n’avons pas d’autre choix.

Commentaire : Le fait est que je veux vraiment apprendre, mais je veux apprendre correctement.

Ma Réponse : C’est exact. Même dans le domaine de la diffusion de la Kabbale elle-même, il y a beaucoup de problèmes : il faut encore l’adapter au monde, aux gens, la traduire en de nombreuses langues, la rapprocher des femmes, des enfants, des personnes âgées, la présenter correctement, selon l’humeur de la personne, selon sa spécialité, selon ses qualités.

C’est-à-dire l’adapter autant que possible à tout le monde pour que chacun voie : « Oh ! Ce livre parle de moi ! Il parle de la façon dont je peux me changer un peu et tout ira bien rapidement. »

Extrait de « La force du Livre du Zohar » n°13, sur KabTV