Daily Archives: 10 juin 2021

Cinq façons de traverser les moments difficiles

426Question : Il existe cinq façons de survivre à des moments difficiles lorsque vous vous sentez si mal que vous ne savez pas quoi faire.

La première façon est de vous entraîner à être heureux. Ils disent que c’est une habitude d’être heureux. Qu’en pensez-vous ?

Réponse : Je pense que c’est tout à fait correct.

Question : Pouvez-vous vous entraîner à être heureux malgré en dépit des coups reçus de toutes parts ?

Réponse : Et alors ? Il y a des circonstances, des forces qui vous donnent des coups. Chantez, juste chantez ! C’est la chose la plus importante pour un homme. Parce qu’il ne sait pas vraiment ce qui est bien et ce qui est mal, comment aborder la vie correctement, comment changer sa vie, et si ce qui vient est pour son bien ou pas.

Par conséquent, il doit accepter tout cela comme un bien et traiter tout ce qui arrive comme un bien nécessaire. Alors comment peut-il s’y retrouver ? En chantant !

Comme dans la chanson : « Réveille-toi et chante ! Réveillez-vous et chantez ! Essayez-le pour une fois dans votre vie… »

Commentaire : La deuxième façon est de comprendre que le mal compte autant que le bien ?

Ma réponse : Absolument ! Rien n’est bon ou mauvais, mais seulement relatif à une personne. Si une personne modifie légèrement son calibrage intérieur, elle verra le bien au lieu de tout le mal. Et peut-être, l’inverse.

Commentaire : On dit que le mal est important, il s’avère que le mal est ma réussite.

Ma réponse : Bien sûr. Il ne peut y avoir de bien sans mal, ni de mal sans bien. Nous devons apprendre à tout aborder correctement. C’est parce qu’au-delà de notre compréhension et de notre classification du mal et du bien, nous devons accepter que le monde entier n’est que bien absolu !

Question : Qu’est-ce que je fais quand quelque chose de mauvais m’arrive et que je le ressens comme néfaste ?

Réponse : Grâce à cela, vous obtenez une vision objective du monde. Vous vous élevez au-dessus de votre évaluation égoïste, et donc vous pensez que tout est bien et qu’il n’y a rien au monde que la force du bien, le bien absolu !

Voir le monde de cette façon est vraiment un bonheur et une grande opportunité.

Question : Est-ce possible ?

Réponse : Oui !

Commentaire : La troisième : il vaut mieux abandonner que de se cogner la tête contre le mur.

Il y a des circonstances contre lesquelles vous ne pouvez rien faire. Rien ! Mais vous vous battez tout le temps, vous vous battez toujours et essayez de prouver votre point de vue, de renverser la vapeur. Ce sont des moyens de traverser des moments difficiles, pour montrer que je veux traverser cette période difficile.

Ma réponse : Le mieux, comme l’a dit Rabbi Akiva, est de baisser la tête sous chaque vague qui approche, et ainsi vous serez conduit à terre.

Je n’appelle pas cela « abandonner ». J’appelle cela « être raisonnable sur ce qui se passe ».

Commentaire : Quatrièmement : déplacez votre attention de vous-même vers les autres.

Ma réponse : Ce n’est pas une mauvaise chose de prêter attention aux autres et de voir que leur condition, en général, n’est pas meilleure que la mienne. Pourquoi je ne ferais attention qu’à moi ? Pourquoi est-ce que je critique l’attitude de la nature ou de la société à mon égard ? Que deviennent les autres ?

Si je regarde la société, je me perçois déjà d’une manière complètement différente. C’est-à-dire que la souffrance de la société réduit ma propre souffrance. Faites attention à ce qui se passe dans la société et vous serez alors en mesure d’évaluer votre état de manière plus objective.

Question : Puis-je, lorsque je me sens mal et que je suis dans une situation difficile, en venir à avoir de la compassion pour autrui?

Réponse : Vous en êtes encore plus capable. Parce qu’alors vous commencez à comprendre ce que les autres ont, à sympathiser et à vous rapprocher d’eux.

Question : Est-ce que cela qu’on appelle sortir de soi ?

Réponse : Oui. Mais ce n’est pas pour échapper à votre propre souffrance. Cela vous aide à voir plus objectivement ce qui se passe dans le monde.

Question : L’attitude envers les autres est-elle objective ?

Réponse : Bien sûr. Vous pouvez déjà les regarder d’une manière différente

Commentaire : Cinquièmement : aimer, ne pas craindre. C’est ce qu’ils disent. En fin de compte, toutes les émotions se réduisent à deux principales : l’amour et la peur. De plus, l’amour et la peur ne peuvent pas exister dans l’âme en même temps. Si vous choisissez d’aimer, vous chassez la peur de votre âme.

Ma réponse : Absolument. L’amour remplace tout. Par conséquent, il est important d’essayer de remplacer tous nos autres sentiments par celui-ci.

Question : C’est-à-dire que je peux vraiment avoir peur, avoir peur, et je peux en sortir grâce à l’amour, n’est-ce pas ?

Réponse : Oui. Et vous ne ressentirez aucun sentiment négatif.

Commentaire : On dirait que c’est le conseil principal, en fait.

Ma réponse : Oui.

Question : Est-ce vraiment possible ? Une personne en a-t-elle la force?

Réponse : Absolument ! Nous avons donc trouvé comment vivre correctement.

Extrait de « l’actualité avec Michael Laitman » de KabTV, le 12/4/21

Aimer ce que le Créateur aime

527.03Si nous voulons que notre désir ressemble à celui du Créateur, alors nous évaluons tout selon un seul principe : nous détestons tout ce qui est dans notre propre intérêt et nous aimons tout ce qui est pour l’amour du don.

Ce n’est qu’à cette lumière que nous voyons la réalité dans son ensemble et non les différentes couleurs et les différents sons. Nous ne nous soucions pas de savoir s’ils sont agréables ou désagréables, mais ce qui compte, c’est de savoir s’il s’agit de donner ou de recevoir.

Si c’est le don, alors c’est bien et attirant, et si c’est la réception, alors c’est détesté et repoussant. Et ce n’est que sous cette forme que je passerai de l’écran sur lequel je vois ce monde, à l’écran du monde supérieur et que je commencerai à voir la réalité sous sa vraie forme correcte.

Extrait du congrès mondial de Kabbale « De dix à un » 6/4/21, « Ma spiritualité apparait en dehors de moi », leçon 1.

Existe-t-il une astrologie kabbalistique ?

527.01Question : existe-t-il une astrologie kabbalistique ?

Réponse : Non ! Il n’y a pas d’astrologie kabbalistique. Il n’y a que la Kabbale.

Il n’y a pas de divination par les étoiles en elle. N’attribuez pas les fils rouges, l’eau dite bénite, le tarot, le mysticisme ou la méditation, à la Kabbale, bien que vous puissiez trouver beaucoup de pseudo-littérature sur ces sujets.

La spiritualité est ce qui se développe en une personne sans aucun lien avec les attributs de notre monde. Cela signifie qu’elle n’est pas liée aux étoiles ou à ce qui m’entoure, seulement à ce qui est en moi.

Extrait de « Les fondamentaux de la Kabbale » de KabTV

Choisir le chemin de la correction

272Pourim vient du mot « Pour » (destin ou sort).

C’est-à-dire que le sort est jeté comme s’il déterminait qui conduira l’humanité vers un état bon, absolu, final et obligatoire. Ou bien l’humanité le fera elle-même consciemment, et alors son chemin sera court, agréable, et adapté à l’humanité avancée. Ou bien ce sera un chemin fait de coups terribles infligés par la force de la nature, de conditions effroyables et de guerres.

Soit nous attirons la force du bien et elle nous développe, soit la force du mal agit automatiquement dans la nature, comme il est écrit : « J’ai créé le mauvais penchant ; je lui ai créé la Torah comme une épice. » Elle nous pousse constamment et nous fait toujours avancer.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV

Les ascensions et descentes dans la Kabbale

522.01Question : Dans notre monde, chaque personne ressent des hauts et des bas dans son désir de recevoir, c’est-à-dire plus ou moins bien, un changement d’humeur. Cela peut même arriver plusieurs fois par jour selon les situations qui se produisent dans nos vies. Quels sont les hauts et les bas dans la Kabbale, sur le chemin spirituel ?

Réponse : Le chemin spirituel est le chemin vers la propriété du don sans réserve, qui est la qualité principale du monde supérieur.

Notre monde est construit sur la réception, l’égoïsme et le monde spirituel est à l’opposé de notre monde car il est construit sur le don sans réserve. Par rapport à lui, il y a ici aussi des chutes et des ascensions.

Si dans notre monde nous les ressentons d’après les sensations positives ou négatives, un peu gagné ou un peu perdu, dans le monde spirituel c’est si je me suis rapproché du don sans réserve ou si je m’en suis un peu éloigné.

De plus, si dans notre monde nous pouvons travailler avec l’aide de l’égoïsme, gagner plus, parfois ressentir notre force, notre intelligence, notre désir, notre force d’atteindre le but, et par conséquent se sentir dans une ascension ou dans une descendance, ce n’est pas le cas dans le monde spirituel où nous n’avons pas la force de travailler avec le don sans réserve.

Nous n’avons même pas la moindre idée de ce que c’est. Après tout, quand je pense à donner, je calcule immédiatement automatiquement, inconsciemment : qu’est-ce que cela va me donner, quel intérêt vais-je en tirer, sinon je n’ai aucune raison de donner.

Je ne peux pas me résoudre à y penser, tant notre nature est complètement égoïste. Par conséquent, la chose la plus importante dans la Kabbale est de maîtriser d’une manière ou d’une autre la propriété du don sans réserve afin qu’elle commence à agir en nous. Cette propriété existe autour de nous et s’appelle le Créateur.

Extrait des « Etats spirituels : Ascension et descente spirituelles »

Créer un seul champ d’amour

935Question : Les kabbalistes ont un dicton : « Il est Un et Son Nom, Un ». Est-ce un état ou une loi ?

Réponse : « Il est Un et Son Nom, Un » signifie que le Créateur se manifeste en Son nom. Et Son nom est un état où beaucoup de personnes (une dizaine ou plus) peuvent s’unir, se coordonner et se consolider les unes avec les autres de manière à représenter un seul tout en termes de don et de soutien mutuel. Dans un tel champ unique, la force globale de ce champ, appelée le Créateur, se manifestera.

Le Créateur lui-même est caché. Ce phénomène ne peut être détecté seulement qu’à travers le capteur qui est un rassemblement de personnes unies de manière à former un champ de don commun, d’amour commun, de bonne relation commune. C’est ce qu’on appelle : « Un champ que le Seigneur a béni ». Et alors Il S’y manifeste.

Comme, par exemple, nous avons beaucoup de bactéries sur nos mains, mais nous ne les voyons pas. Mais si nous prenons un microscope, nous pouvons les voir. C’est pareil ici.

Question : Il y a donc des connexions entre nous, mais elles nous sont cachées ?

Réponse : Il existe des liens entre les gens, mais ces liens sont mauvais. Ils ne sont pas comme la qualité du Créateur, la qualité du don sans réserve et de l’amour, et par conséquent, le Créateur est caché. Nous le cachons à cause de nos mauvaises relations.

Question : Par nature, je veux recevoir, j’ai été créé ainsi. Et même si je donne, c’est pour recevoir. Est-ce la mauvaise connexion ?

Réponse : Cette connexion est naturelle, nous sommes nés avec. Cela s’appelle l’égoïsme. Et nous devons progressivement le changer en une autre connexion, à l’opposé de celle-ci.

Question : Et que dois-je faire ?

Réponse : Pensez aux autres et à la connexion entre nous pour que cette connexion soit prédominante, principale, déterminante. Et alors nous commencerons à sentir le Créateur en elle.

Des « États spirituels » de KabTV 25/5/21

Derrière le masque de la dissimulation

273.01Question : D’où vient la coutume de se déguiser pour la fête de Pourim ?

Réponse : Dans ce monde, nous ne voyons pas la vérité parce que tout ici est délibérément caché. Nous ne savons pas où est la vérité, où est le mensonge, ou ce qui nous arrive du tout. Le monde entier est un théâtre. L’homme porte toujours une sorte de masque.

Pourim est différent. Lorsque nous mettons des masques, nous prétendons être quelqu’un d’autre parce que toute la création est cachée sous un masque. Nous ne voyons pas le Créateur, ni autrui, nous ne comprenons pas ce qui est quoi. Et puis, tout est révélé.

De la dissimulation nous arrivons à la révélation.

Question : Est-ce comme un masque sur le désir de recevoir ? Sinon, si nous devions nous connecter de manière purement égoïste, ce serait difficile, non ?

Réponse : Ce serait impossible. C’est précisément parce que nous jouons avec des masques et que le monde entier porte des masques (c’est pourquoi le monde s’appelle Olam, du mot « Alama », dissimulation) que nous nous rapprochons de la découverte, de Pourim.

Des « États spirituels » de KabTV

Fleur précieuse

963.6La place pour découvrir le Créateur à notre époque, à notre génération appelée la dernière génération, n’apparaît que dans la solidarité (Arvout). La solidarité est notre récipient spirituel. La découverte du Créateur, l’entrée dans le monde supérieur, toute notre vie spirituelle n’est mise en œuvre que dans la solidarité.

Il y a une force spéciale dans la solidarité. En sortant de moi-même et en m’incluant dans les amis, je découvre mon âme. Elle n’existe pas à l’intérieur de moi, et par conséquent, la lumière supérieure ne peut pas entrer et me corriger. Elle peut seulement m’aider à m’intégrer aux amis et à y trouver le Créateur. Autrement dit, mon âme est dans les amis.

En fait, c’est évident si vous regardez la structure spirituelle. Si je suis Malkhout dans le récipient spirituel des dix Sefirot, alors mes amis sont les neuf Sefirot supérieures. Il s’avère que lorsque je m’incorpore à eux, je reçois d’eux les qualités du don. C’est sous cette forme que je complète mon récipient spirituel qui était dans les amis, et par la solidarité, chacun de nous aide l’autre à acquérir le don sans réserve et à être prêt pour découvrir le Créateur.

Par conséquent, sans la mise en œuvre de la solidarité, nous ne serons pas en mesure de faire un seul pas sur le chemin spirituel. Ce n’est qu’en nous incorporant les uns aux autres, en nous rapprochant les uns des autres, en nous connectant et en nous aidant les uns les autres, que nous attirons la lumière qui ramène vers le bien et invitons le Créateur à apparaitre en nous. Ce seul désir, de se connecter intérieurement les uns aux autres, est suffisant pour nous élever de la vie physique à la spiritualité.

Il est impossible d’attirer la lumière qui ramène vers le bien tout seul ; je n’ai nulle part où l’attirer. Je dois être incorporé à mes amis et ensuite je peux attirer la lumière à l’intérieur de cette incorporation afin que la lumière qui ramène vers le bien la renvoie à sa source. De cette façon, nous recevons le récipient spirituel et commençons à entrer dans le monde supérieur.

La solidarité est un concept très profond. Toutes les lois spirituelles procèdent de l’exécution de la solidarité. Tout ce qui est écrit et dit par les kabbalistes provient de ce qu’ils ont atteint dans la solidarité. Toute la réalité est divisée en deux : à l’extérieur de la solidarité se trouve la vie physique et à l’intérieur de la solidarité  se trouve la spiritualité.

En fait, la solidarité est la seule chose dont nous ayons besoin car c’est la seule action qui ramène le récipient brisé d’Adam HaRishon à la correction. Par notre désir ardent de ramener ce désir de connexion et d’unité au-dessus de l’égoïsme et de toutes les perturbations, et par la demande au Créateur de nous aider en cela, nous atteignons la correction.

Nous devons nous assurer que les amis découvrent le vrai manque spirituel et que la dizaine se connecte dans les bons et les mauvais états. Chacun devrait sentir qu’il a des amis qui sont prêts à tout faire pour lui.

La solidarité [Arvout] est comme une fleur qui a besoin de nos soins constants pour grandir. Après tout, c’est le récipient même dans lequel le Créateur apparaitra, nos désirs qui ont atteint la bonne connexion ont grandi et apparaissent grâce à notre écran commun. La force intérieure qui maintient nos désirs ensemble et les dirige correctement s’appelle la solidarité.

Extrait du congrès mondial de Kabbale « De 10 à un » 4/6/21, « Arvout dans la dizaine », leçon 2.