Monthly Archives: juillet 2021

La tâche du groupe

291Question : Quelles instructions pouvons-nous donner à un groupe afin de cultiver un sentiment de connexion interne, de compréhension mutuelle et de contact entre eux ? A quoi pourrait ressembler une tâche de groupe ?

Réponse : Les membres du groupe devraient révéler :

– Qu’est-ce qui nous pousse à aller de l’avant ?
– Le sens de notre vie et le sens du développement.
– Quelle est la différence entre le développement individuel et le développement du groupe ?
– Pourquoi notre égoïsme ne nous permet pas de nous développer mais apporte-t-il de la souffrance ?
– Qu’est-ce que je peux gagner en étant connecté ?
– Quelle est l’interrelation entre le fait que chaque personne soit au-dessus des autres, en dessous des autres, égale aux autres ?
– Comment pouvons-nous vérifier si nous pouvons atteindre un tel état d’homogénéité où nous serons de manière égale tous dirigés les uns vers les autres dans un cercle, et déterminer le centre du groupe ?
– Que signifie le centre où mon « je » ne sera plus, mais seulement « nous » comme un « je » commun ?
– Que ressentirions-nous dans notre nouvelle identité ? Chacun ne se sentirait pas lui-même ou les autres, mais ressentirait le « nous ». Comment pouvons-nous aspirer à cela ?

Un tel entraînement progressif initie les gens à un nouvel état.

En même temps, ils commencent à ressentir qu’il existe ici un tout autre niveau de perception. Un sixième sens apparaît : la sensation venant de l’intérieur du « nous ». Mais ce « nous » est absolument commun, collectif, et aujourd’hui nous ne pouvons même pas l’imaginer. Il ne s’agit pas seulement d’un détachement de soi, mais d’une inclusion de chacun dans l’autre.

Extrait de « Vidéoconférence » sur KabTV

Pourquoi la connaissance de la structure de l’âme la développe-t-elle ?

962.6Question : Quel est le lien entre la connaissance du monde supérieur et le développement de l’âme ? Pourquoi les informations que nous acquérons sur la structure de l’âme développent-elles notre âme ?

Réponse : C’est parce que la connaissance spirituelle est une indication que je reçois la Lumière supérieure qui me change. Ce n’est pas comme ce que j’entends venant d’un professeur à l’école ou à l’université, car ce que j’entends venant d’un professeur ne peut avoir aucun impact sur moi.

Dans la mesure où la Lumière supérieure entre en moi et modifie mes attributs, je commence à percevoir ces derniers. Après tout, je ne comprends pas immédiatement ce qui m’arrive, mais seulement à la suite des changements qui se produisent en moi.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 16/06/2019

Les repas dans le Temple

937Commentaire : L’histoire nous apprend que non seulement ils sacrifiaient des animaux dans le Temple, mais qu’ils y organisaient aussi de grands repas.

Ma Réponse : Le fait est que le Temple était aussi un lieu d’étude, où les gens de tout le pays se rassemblaient. Lorsqu’une personne venait au Temple, elle devait apporter des sacrifices avec elle et certains d’entre eux étaient utilisés pour préparer de la nourriture.

Ces plats étaient placés sur des tables communes et n’importe qui pouvait venir et prendre part au repas.

Un repas kabbalistique est généralement suivi par ceux qui, avec son aide, veulent s’élever spirituellement. Ils comprennent ce pour quoi ils se réunissent ; c’est un énorme travail intérieur, un grand effort.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 09/07/2021

Un repas : recevoir l’abondance supérieure

506.6Question : Quelle est la racine spirituelle d’un repas ?

Réponse : Un repas est une grande action. Même le fait que les animaux se nourrissent ensemble indique qu’ils se rapprochent et se font confiance.

C’est encore plus vrai pour des personnes qui sont beaucoup plus rusées et éloignées les unes des autres. Lorsqu’elles se mettent à table ensemble, ou que l’une invite l’autre, ou que les deux prennent un repas ensemble, cela indique qu’elles ont l’intention de se rapprocher au moins temporairement.

Par conséquent, pour toutes les nations, toutes les cultures, un repas représente une certaine connexion entre des personnes, quel que soit leur nombre, deux, trois ou même jusqu’à mille. D’autre part, nous savons grâce aux sources kabbalistiques que lorsqu’il s’agit de se rapprocher, de se connecter, de faire quelque chose de joyeux, ou même pas tout à fait joyeux mais surtout solennel et significatif, un repas est toujours organisé.

Dans la Kabbale, un repas représente la réception de l’abondance supérieure du Créateur. Puisqu’Il est la source de tous les êtres vivants, toute consommation de nourriture est associée au fait de se tourner vers le Créateur. De ce fait, avant, pendant et après le repas, il est d’usage de se tourner vers le Créateur avec un appel spécial afin que la connexion même des personnes avec tout ce qui encadre et est inclus dans le repas ait un bon résultat, un succès.

Pour cette raison, nous organisons toujours un repas lorsque nous sommes heureux, même pas très heureux, c’est-à-dire lorsque nous voulons célébrer un état particulier. Cependant, le repas symbolise en général quelque chose de joyeux et d’agréable. Par exemple : un repas en l’honneur de la naissance d’un enfant, de son treizième anniversaire, de fiançailles, d’un mariage, etc.

Généralement, les repas nous accompagnent dans tous les bons moments. Cependant, même si une personne décède, ses proches organisent également un repas. Bien sûr, ce n’est plus solennel ni joyeux, mais il faut tout de même rendre hommage au défunt.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 09/07/2021

Où commence le niveau de développement spirituel ?

233Question : Y a-t-il un lien entre les 125 degrés d’ascension spirituelle mentionnés dans la Kabbale et les chakras ?

Réponse : Il n’y a aucun lien. Une transition entre les phases se produit chez une personne lorsque d’un individu, elle devient intégrale.

Dans la Kabbale, le premier degré de développement spirituel de l’homme commence lorsqu’il reçoit la force d’être au-dessus de ses besoins fondamentaux et qu’il s’efforce d’atteindre le don sans réserve et l’amour pour les autres.

Lorsqu’il est naturellement incorporé dans la nature comme un tout intégral, il commence à traiter les autres degrés à la façon d’un consommateur minimal. Il ne prend de la nature minérale, végétale et animale que ce dont il a besoin pour une existence rationnelle et normale, sans se limiter mais aussi sans consommer plus que ce dont il a besoin pour vivre.

Extrait de « Vidéoconférence » sur KabTV

Il n’y a pas de place pour le hasard dans la Kabbale

527.03Question : En physique, il existe un phénomène où une personne déploie toutes sortes d’efforts dans une seule direction et révèle quelque chose de complètement différent. Ce phénomène existe-t-il aussi dans la Kabbale ?

Réponse : Non. Dans la Kabbale, ce genre « d’accident » n’existe pas. Une personne sait ce qu’elle devrait faire. Elle avance tout le temps, ce qui provoque de plus en plus le développement des qualités du don sans réserve et de l’amour en elle, et l’amène à sortir d’elle-même et à s’élever au-dessus. C’est son mouvement, sa direction.

Question : Pourtant, bien qu’elle dise qu’elle veut acquérir la qualité du Créateur, le don sans réserve, en fait elle ne le veut pas, n’est-ce pas ?

Réponse : En réalité, elle ne le veut pas. Cependant, durant l’étude, une certaine énergie supérieure vient à elle, ce que l’on appelle la Lumière environnante et elle l’aide à devenir différente.

Il n’y a pas de place pour le hasard ici. Du côté de la Lumière, une influence extérieure surgit nécessairement, et en principe nous la recherchons. Si en science nous ne recherchons pas quelque chose qui se révèle soudainement à nous, ici c’est exactement ce que nous voulons.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 02/07/2021

Ne perdez pas votre optimisme

537Question : Je suis optimiste par nature et je ressens de la joie et de l’inspiration en étudiant la sagesse de la Kabbale.

Mais lorsque je me connecte aux gens, je découvre que la plupart d’entre eux sont pessimistes, déprimés, et ce que je dis les met même en colère. Comment devrais-je gérer correctement mes sentiments de bonheur ?

Réponse : La sagesse de la Kabbale nous enseigne comment nous élever au-dessus de notre nature.

Nous voyons le monde de l’intérieur à travers nos désirs égoïstes. Si nous n’aimons pas quelque chose, nous sommes immédiatement irrités, nous devenons apathiques et déprimés.

La sagesse de la Kabbale nous enseigne la manière de nous élever au-dessus de notre égoïsme, à être vigilants et prêts à progresser dans nos connexions aux autres et à nous comprendre mutuellement. Pour dire les choses crûment, nous devons manquer de respect envers notre ego et l’ignorer !

Au début, c’est très difficile. Il n’y a pas une personne qui ne succombe pas à son ego, qui ne cède pas à sa pression, qui ne se sente pas désolée ou angoissée. Mais alors tout s’équilibre et nous avançons, nous dépassons notre égoïsme et nous nous élevons au-dessus de lui.

Tout dépend de la mesure selon laquelle nous sommes dans un groupe uni qui peut s’entraider mutuellement dans ses relations et augmenter constamment la propriété du Créateur à nos yeux, l’attribut de l’amour et du don sans réserve, l’ascension au-dessus de notre égo, et la sortie de celui-ci.

Si nous montrons un tel exemple les uns aux autres, même lorsque nous ne nous sentons pas très bien intérieurement, nous aidons nos amis et ensuite ils nous aident, et ainsi nous traversons cette période.

La période lorsque nous sommes déprimés et sous le contrôle de l’ego n’est pas facile et est assez longue. On l’appelle l’exil d’Égypte car Pharaon (notre ego) nous domine.

Vos amis sont donc déjà dans cet état et vous ne l’êtes pas encore.

J’espère que vous ne perdrez pas votre optimisme et que vous continuerez à montrer votre chaleur et votre enthousiasme à vos amis.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 14/04/2019

Servir le Créateur

546.03Question : Avant que le peuple n’entre en terre d’Israël, on l’appelait Canaan – du mot  » Léakhnia « , s’incliner /se rendre. Que cela signifie-t-il à l’intérieur d’une personne ?

Réponse : C’est la propriété d’Abraham qui s’annule constamment devant le Créateur. Si une personne dans sa progression atteint le désir (terre, Eretz – du mot « Ratzon », désir), de se rapprocher encore plus du Créateur, alors cela s’appelle venir en terre de Canaan.

Question : Bien que dans la matérialité, Abraham soit venu à Canaan de Babylone, qu’il soit ensuite descendu en Égypte et qu’il soit à nouveau allé à Canaan, puis à Beersheba, Sodome et Gomorrhe, tous ces mouvements ont eu lieu à l’intérieur d’une personne. S’agit-il de changements d’états ?

Réponse : Bien sûr ! C’est exactement ce qui se passe et c’est la chose la plus importante. Il s’agit de changements internes et non externes.

Question : On dit qu’Abraham était assis dans une tente et qu’il enseignait à tous ceux qui voulaient l’entendre. Qu’est-ce qu’il leur a enseigné ?

Réponse : Le principe du monothéisme, qui est la plus haute force positive (la propriété du don) qui gouverne le monde entier, et c’est cette propriété que nous devons vénérer et cultiver en nous de toutes les manières possibles.

Question : Abraham a été contraint de quitter Nimrod de Babylone pour se rendre à Canaan. Mais il y a eu une famine, et il a quand même dû descendre en Égypte. Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse : Abraham, n’étant que dans la qualité du don sans réserve, ne pouvait pas se remplir en servant le Créateur, être en équivalence avec Lui dans les propriétés.

Il a donc dû ouvrir son désir aux propriétés égoïstes, afin qu’à une certaine combinaison entre les propriétés égoïstes et altruistes – recevoir et donner – il puisse devenir vraiment ressembler au Créateur.

Extrait de « Etats spirituels  » de KabTV 11/6/21

A l’entrée de la terre d’Israël : Utiliser les désirs pour donner sans réserve

912Prophètes : Josué, Chapitre 2:1 : « Josué, fils de Noun, envoya deux hommes de Shittim pour espionner secrètement, en disant : Allez voir le pays et Jéricho ».

Josué envoie des espions en terre d’Israël pour deux raisons : la première, pour savoir à l’avance où ils vont et la seconde, pour avoir peur de l’endroit où ils vont car de nouveaux désirs énormes y apparaitront.

Si vous pouvez les dominer, alors vous pouvez conquérir la terre d’Israël, c’est-à-dire choisir ces désirs que l’égoïsme retient en lui avec une force épouvantable, les lui arracher et les utiliser pour donner sans réserve.

Question : Auparavant cette vérification n’a pas abouti parce que les espions sont venus et ont dit :  » Nous sommes incapables de lutter contre le peuple, car il est plus fort que nous « , est-ce possible maintenant ?

Réponse : Oui. Cependant, il ne s’agit pas d’une simple vérification supplémentaire, mais d’une correction. Il ne s’agit donc pas d’une action, d’un jeu au cas où. Il s’agit d’un travail très sérieux.

Franchement, si j’imagine l’état dans lequel je me trouve à l’entrée de la terre d’Israël, alors j’ai peur parce que ce sont des obstacles égoïstes internes tellement énormes qui ébranlent une personne et qu’elle doit les surmonter. Mais comment ? Où trouver la force ?!

Question : Qu’est-ce que la ville de Jéricho en nous ?

Réponse : C’est une ville terrible. Aujourd’hui encore, elle est très problématique. Il y a même eu une prophétie selon laquelle elle ne devait pas être reconstruite. Quand on s’y rend en voiture, on voit à quel point cet endroit est étranger et ancien.

C’est-à-dire que c’est un endroit qu’il est pratiquement impossible à corriger. Il est vraiment à la frontière entre l’impureté (Klipa) et la sainteté (Kedousha). Par conséquent, Jéricho doit tomber en premier.

Extrait de l’émission « Secrets du Livre Eternel » de KabTV, 11/6/21

Pour que le grain tombe dans la terre préparée

231.01

Question : Il me semble que vous êtes un peu différent d’une leçon à l’autre. Est-ce que votre connexion au Rabash fonctionne ici ?

Réponse : Elle fonctionne avec le Rabash, ainsi qu’avec le Baal HaSoulam et tous les grands kabbalistes du passé.

Je ressens que je suis à l’extrémité de toute cette chaîne et je vous transmets ses connaissances. Par conséquent, je ressens toujours ma responsabilité et combien je peux m’ouvrir ou pas.

Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans « Divulguer une Portion, en Couvrir Deux ». Et je le ressens. De ce fait, naturellement d’une part, je suis un peu différent à chaque fois car si je me dévoile un peu, je joue la prochaine carte kabbalistique. Mais d’autre part, je garde quelque chose en réserve car tout cela doit être très strictement et progressivement dosé.

Nous parlons aujourd’hui de ce dont nous ne parlions pas il y a six mois. Et cela se manifeste parce que le grain tombe dans un sol préparé. Mais à chaque fois il faut préparer à nouveau la terre, et ensuite y semer le grain.

Question : Est-ce que le téléspectateur qui regarde et écoute nos émissions contribue à préparer ce sol ?

Réponse : Oui. Peut-être indirectement, mais il participe avec nous. C’est à la fois son mérite et sa récompense. Il verra comment cette participation apparemment passive l’attire et le lève vers le niveau spirituel.

Extrait de « La force du Livre du Zohar » n°21 sur KabTV