Daily Archives: 21 août 2021

Sortir de Babylone

740.01Sortir de Babylone, c’est-à-dire d’un état de confusion, est similaire à ce que ressent une personne lorsqu’elle découvre la Kabbale. Avant cela, elle est très désorientée et ne sait pas quoi faire. Sa vie et le monde entier lui semblent en quelque sorte incompréhensibles. Pourquoi vit-elle ? Que se passe-t-il avec elle ?

Peu à peu, la propriété du don sans réserve et de l’amour se révèle en elle, et avec l’aide de cette force, elle commence à ressentir qu’il est possible de s’élever au-dessus du monde, que ce monde entier est encore temporaire, et qu’elle y vit contre son gré.

Néanmoins, une personne a la possibilité de s’élever au-dessus de cela et trouve un cours de vie complètement différent, qui est parallèle à celui-ci. Elle regardera tout ce qui se passe d’en haut et, parallèlement à cela, elle évoluera dans son nouveau domaine, à un nouveau niveau. Ce qui est en dessous (sa famille, ses proches, tout ce qui existe au niveau matériel) n’est pas la chose la plus importante et n’est nécessaire que pour l’accompagner en quelque sorte.

Le plus important est que, dans sa transformation intérieure, elle ressemble au Créateur et que dans cette ressemblance, elle flotte, se transformant constamment. Elle a un but, une force et une capacité de le faire. Elle étudie la Kabbale, à quoi tout cela sert. Maintenant, elle commence déjà à s’identifier à un mouvement complètement différent dans ce monde. Elle a déjà son propre chemin, qui est un peu plus élevé que tout ce qui est terrestre.

Cela s’appelle quitter votre Babylone. La personne s’élève et commence à couler dans son flux. Ce qui arrive à tout le monde ici, laissez-le se produire. Le fait qu’elle soit inclus dans les autres et s’élève au-dessus d’eux est également nécessaire. Elle absorbe d’eux ce qui est nécessaire : par exemple, elle prend avec elle les membres de sa famille, etc., mais en principe, le gros reste au fond. C’est la sortie d’Abraham de Babylone.

Extrait de KabTV, « La force du Livre du Zohar » n°17