Daily Archives: 4 janvier 2023

Les lettres du Livre du Zohar expriment des connexions

526Question : Les lettres dont parle Le Zohar expriment-elles les types de connexion entre nous ?

Réponse : Bien sûr ! Uniquement la connexion entre nous ! Sans la connexion entre les âmes, les auteurs du Zohar n’auraient rien pu atteindre. Tout est atteint dans le réseau de connexions entre nous.

Qu’est-ce que nous atteignons ? Les forces du don sans réserve. La totalité de ces forces de don sans réserve est appelée le Créateur (Bo-Ré, Viens et Vois), que nous découvrons dans la connexion entre nous. C’est la qualité du don sans réserve et de l’amour.

Si nous atteignons cela sous la forme de forces, alors c’est notre désir, un récipient (Kli) pour révéler la Lumière. Si nous obtenons une impression en elle, la Lumière, alors c’est le Créateur, la Lumière qui apparait dans un récipient, dans un désir. En dehors de cela, il n’y a rien.

Tout ce que nous lisons dans Le Zohar ou dans tous les livres des kabbalistes n’est que l’impression d’une personne, un kabbaliste, qui a atteint la force du don sans réserve à l’intérieur de ses désirs, selon l’équivalence des qualités. Il nous parle de ses désirs, de la force qu’il a atteinte, de son impression, qu’il explique sous une forme externe.

Il est possible de l’exprimer en musique, en chansons et en belles paroles, ou de l’expliquer dans le langage de la Kabbale, du Talmud ou des légendes. Mais en fin de compte, les kabbalistes nous expliquent leurs atteintes.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Le Livre du Zohar, « Trouma (contrepartie) », « Un kaki et un palanquin » du 26/05/2011

En équilibre avec la nature

022Question : Nous savons que la formule du parfait comportement à avoir en société existe et qu’elle s’appelle “harmonie avec la nature”. C’est en suivant cette formule que nous pouvons être amenés à comprendre ce qu’est véritablement le degré « humain ». Le problème est que nous n’avons pas encore atteint ce degré, par conséquent nous pouvons actuellement voir et étudier le degré “animal”, mais nous ne sommes pas capable de distinguer ce qu’est le niveau « humain ». Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est exactement ce degré et comment la nature l’a-t-elle créé?

Réponse : Dans la nature minérale, végétale et animale, les éléments existent et se comportent de manière instinctive. Ils sont soumis à des lois strictes qui agissent inéluctablement sur eux. L’homme quant à lui, a été créé avec la capacité de choisir, que l’on appelle en Kabbale le libre choix. Il a la possibilité, en observant la nature, d’apprendre à suivre ses lois et à se comporter comme il le devrait avec son environnement. Et c’est seulement dans cet accord parfait qu’il peut véritablement se sentir heureux. 

Cette loi de l’équilibre est fondamentale. S’il n’y a pas d’équilibre, des problèmes surviennent immédiatement. Dans notre corps par exemple, si la pression augmente, la température augmente, d’autres paramètres changent et immédiatement, la personne tombe malade du fait que les relations entre ses systèmes vitaux ne sont plus en équilibre.

C’est la même chose pour la nature. Vague de chaleur, de froid, changements de pression atmosphérique, catastrophes naturelles… ne sont que des dysfonctionnements entre différents systèmes de la nature.

La nature nous a créés de manière à ce que nous soyons capables de découvrir la formule pour vivre en équilibre avec elle et accéder à des sensations d’absolu, d’harmonie, de perfection et même d’éternité, comme la nature elle-même. Mais nous devons la découvrir par nous-mêmes.

Question : Le niveau « humain » est-il donc le degré d’équilibre parfait avec la nature ?

Réponse : Absolument ! Et atteindre cet état dépend du choix de l’homme, des efforts qu’il fait pour y arriver, contrairement aux autres membres de la nature, qui, comme nous le disions précédemment sont automatiquement et instinctivement en équilibre avec elle.

En atteignant l’équilibre avec la nature, l’individu reçoit le plaisir total et il ressent alors que tous ses désirs sont satisfaits.

Extrait d’un entretien avec Michael Laitman,