Category Archives: Amour

Accélérer notre effort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous ne pouvons progresser dans la spiritualité que par une accélération constante, comment pouvons-nous y parvenir?

Réponse: Nous avons à «accélérer» notre effort et à constamment l’augmenter. Chaque niveau suivant comprend tout le niveau précédent dans sa Sefira la plus basse, Malkhout. Ainsi, l’effort se multiplie-t-il sans cesse. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 26/12/2011, Ecrits du Rabash

L’amour déchiré et troué

Dr. Michael LaitmanIl y a beaucoup de chemins avant qu’une personne n’arrive à la question de l’amour et de l’unité. En règle générale, le mot «amour» signifie tout autre chose pour nous: l’accomplissement de nos désirs égoïstes de nourriture, sexe, famille, richesse,  gloire, connaissance et ainsi de suite.

« J’aime » signifie essentiellement «je veux». Quand je veux recevoir quelque chose, cela signifie que je l’aime, que je veux qu’elle soit mienne, la rapprocher de moi, et moi-même me remplir avec elle.  Voilà tout ce qu’est l’«amour». Pour résumer, la définition intérieure du mot « amour » est « je veux le recevoir. »

C’est parce que nous existons dans notre monde qui s’est formé après la brisure, comme l’explique la sagesse de la Kabbale. Notre monde entier est complètement égoïste, c’est pourquoi nous décodons la notion de « l’amour » comme quelque chose destiné exclusivement à soi-même. Si j’aime quelque chose, cela signifie que je tiens à la rapprocher de moi, pour la sentir, et me remplir avec elle. Quand je réalise mon désir, quand je prends plaisir à quelque chose d’agréable, je l’appelle «amour».

De la même façon, nous n’avons aucun égard pour l’autre moitié, l’autre force existant dans la réalité : la force du don sans réserve qui contient aussi la même notion d’« amour ».Cependant, là, aimer quelqu’un signifie le combler, lui apporter ce qu’il veut, plutôt que ce que je veux. Ceci est totalement contraire à notre compréhension de l’amour.

Dans le passé, les humains ont été proches de la nature et ont naturellement senti qu’il existait une autre force de la nature, la force du don sans réserve dans laquelle « l’amour » signifiait que je considère les autres et leur donne sans réserve. Les kabbalistes, comme beaucoup d’autres personnes dotées d’une grande sensibilité envers la nature, ont révélé ces forces.

Et il y avait beaucoup de gens en dehors  des kabbalistes qui ont ressenti et découvert par eux-mêmes, dans toutes sortes de formes, que la force du don sans réserve n’est pas moindre que la force de la réception. Ils ont réalisé que dans cette autre moitié de la réalité (dans le don sans réserve) les mêmes actions existaient comme dans la force de la réception, que seules leurs interprétations étaient  différentes, opposées à celles que nous utilisons ici, dans notre monde.

Nous, cependant, nous existons seulement dans une moitié de la réalité: dans la réception, le désir de se satisfaire, car nous sommes une conséquence de la rupture des désirs (Kélim). Et l’homme reste largement brisé, alors que les niveaux inanimé, végétal, et animal de la nature, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans  la «Préface à la science de la Kabbale (Ptikha) », montent  et chutent avec l’homme, sans aucun calcul pour se préoccuper d’eux-mêmes, mais seulement dans la mesure où ils doivent faciliter les changements que l’homme doit subir.

Les religions et les croyances, depuis leur création, ont également surgi du fait qu’elles ont aussi révélé l’autre force existant dans la nature: la force du don sans réserve. À la base, elles parlent d’amour et d’unité. Donc pour cette raison elles sont restées le lot de quelques personnes. Mais après qu’elles se sont répandues dans les masses égoïstes qui ne sont pas aussi sensibles, elles sont devenues un ensemble de cérémonies, de rituels, et diverses autres actions. A ce moment elles ont commencé à être utilisées égoïstement: pour se remplir, plutôt que pour amener les gens à l’unité, l’amour, le don sans réserve, et l’équilibre entre les deux systèmes.

Comme le temps passait et l’humanité se développait à travers l’histoire, alimentée par la croissance constante de l’égoïsme dans chaque personne et dans l’humanité en général, nous nous sommes éloignés considérablement, même à partir de cette compréhension naturelle que l’humanité avait une fois possédée – à partir de  la compréhension du don sans réserve et de l’amour inhérent à l’autre moitié de la nature. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/2011, Ecrits du Rabash

Naitre pour ne jamais revenir dans ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que pouvons-nous faire pour ne plus jamais revenir dans ce monde?

Réponse: Lorsque je m’efforce d’atteindre une sensation mutuelle entre nous: l’unité, l’union, la solidarité, la  garantie mutuelle; quand tout le monde dépend de tout un chacun, et que chacun ressent le désir commun né entre nous, car une nouvelle notion est née, un Kli spirituel , le désir commun de donner sans réserve ; une fois que je le trouve (il existe déjà), alors je nais sur le plan spirituel.

Dès que je m’y connecte, j’entre dans un nouveau monde. Après tout, en lui, dans ce désir commun, je révèle la Lumière qui éveille et qui existe conformément à la loi d’équivalence de forme: La Lumière donne sans réserve seulement, et ce désir existe également dans le don sans réserve. Plus il y a d’amis qui se connectent à ce désir, plus ils le renforcent, et ainsi plus la Lumière peut être révélée dans ce désir.

C’est pourquoi naître signifie se connecter à notre désir commun qui existe déjà. Beaucoup le ressente déjà à ce CONGR7S. Et ceux qui posent cette question: «Comment peut-on naître ? » doivent simplement trouver cette nouvelle réalité, le désir commun. Ce sentiment restera également après le congrès, et va se développer en chacun de nous.

Les amis rentreront à la maison, vont être submergés dans leurs problèmes, mais le même sentiment que nous avons atteint lors du congrès reviendra pour eux, car cette réalité est déjà connectée à eux. Et le but de toute cette confusion, les descentes et tout ce qui arrive à tout le monde ne sera que pour revenir à nouveau au sentiment du désir commun (le cœur). De cette façon, une personne se développera maintes et maintes fois: son ego va croître à son tour, et elle va acquérir une plus grande connexion avec le désir commun dessus. Cela ressemble à un cœur qui bat à l’intérieur et à l’extérieur.

Mais juste maintenant nous avons besoin du premier contact entre nous, et je demande à chacun de le trouver. Nous avons le temps pour cela, tout se passe en une fraction de seconde. Faites un effort! Je suis très heureux que nous soyons arrivés à cet état. J’ai l’impression que cet endroit est rempli d’un désir commun unique qui a été créé ici. Connectez-vous à lui ; il invite tout le monde!

Du cours n°7, Congrès mondial Arvout du 8/12/2011

L’unité donne la vie

Dr. Michael LaitmanPréparation au congrès

 La seule chose qui nous aidera est l’unité. Vous dépendez des autres et vous le savez. Vous savez que l’esprit et le sentiment ne vous mènera nulle part. Ils ne cessent de changer, se tournant vers une direction ou vers une autre, mais sans aucun résultat. Vous êtes comme un corps mort dans une société d’amis.

Cette société enterre votre égoïsme dans le sol et élève votre âme vers le haut. Laissez-la donc faire. Croyez-nous, vous êtes vraiment morts. Alors, donnez-nous la chance de prendre soin de vous, pour vous ramener à la vie.

Voici ce que Haïm Vital écrit dans le livre, Les Portes de la Réincarnation : Mon professeur (Ari) m’avertit ainsi que tous les amis, qui étaient avec moi dans le groupe que nous devrions prendre sur nous le commandement d’aimer son prochain comme soi-même, et aspirer à l’amour pour chaque personne d’Israël comme nous-mêmes. En vertu de cela, la prière de l’un, du public à partir de l’ensemble d’Israël et capable d’effectuer une correction, est acceptée. Dans notre amour des amis, toute personne peut devenir incluse dans les amis, tel un organe dans un corps. Notre professeur nous a beaucoup averti sur ce sujet.

Si un homme comprenait qu’il n’a pas d’autre moyen d’y parvenir, qu’il doit se livrer à la société, il se joindrait à ses amis et en profiterait. Il n’est pas un seul kabbaliste qui n’aie pas écrit à ce sujet ou qui n’aie pas transmis ce message à ses étudiants. Ceci est le fondement de notre Kli.

Nous entamons la préparation pratique au congrès. C’est un congrès inhabituel. Tout le monde voit à quel point elle est spéciale, quel travail préparatoire intérieure et extérieure nous avons déjà accompli. Alors essayons de passer les derniers jours et heures avant l’ouverture dans la connexion, dans l’unité, essayons de comprendre que celle-ci est impossible sans cela.

Je vous conseille d’imprimer tous les extraits que nous avons utilisés lors de la Convention dans le désert d’Arava. Que les amis les lisent et les traduisent pour les autres, qu’ils en discutent dans leur temps libre pour que nous n’ayons pas une minute sans unité. Ces paroles de kabbalistes sont de merveilleux messages d’unité et ont un grand pouvoir. Alors laissez-les devenir la base, le fondement de tout ce que nous faisons.

Je vous somme de comprendre que personne ici n’est exonéré de la garantie mutuelle. Chaque personne est responsable de tout le monde. Qu’elle le veuille ou non, elle fut amenée au groupe, elle fut nommée messager et personne responsable. Même si elle est là, physiquement dans le monde extérieur, au lieu d’être ici, ce n’est pas grave, elle est responsable de tout le monde.

Par conséquent, accrochons-nous constamment à l’unité, dans laquelle nous atteignons le Créateur. N’abandonnons pas cet objectif un seul instant ! Attendons-nous à tout moment que la Lumière supérieure vienne, pour éclairer nos petits désirs imparfaits et nous unissent. Ainsi, elle entrera et remplira cette unité qu’elle a créée, et nous atteindrons la révélation du Créateur à la création. Je suis sûr que c’est exactement là où nous nous dirigeons.

Et une fois que j’ai acquis ces revêtements mentionnés ci-dessus, des étincelles d’amour commenceront rapidement à briller en moi. Mon cœur commence à se languir de s’unir avec mes amis, et il me semble que mes yeux voient mes amis, mes oreilles entendent leurs voix, ma bouche leur parole, mes mains les étreignent, mes pieds dansent avec eux dans un cercle, dans l’amour et la joie, et je transcende mes limites corporelles. J’ai oublié l’immense distance entre mes amis et moi, et la terre étirée par de nombreux kilomètres n’existera plus entre nous.

C’est comme si mes amis se dressaient juste dans mon cœur et voyaient tout ce qui s’y passe, et que je commençais à avoir honte de mes petits actes mesquins contre mes amis. Alors, je quitte simplement les récipients corporels et il me semble qu’il n’y a pas d’autre réalité dans le monde que mes amis et moi. Après cela, même le «je» est annulé, inclus, et mêlé à mes amis, jusqu’à ce que je me lève et déclare qu’il n’y a pas de réalité dans le monde – seulement les amis. (Rabash, Lettre n ° 8)
De la leçon sur Shamati 02/12/11

Pourquoi sommes-nous si différents?

Dr. Michael LaitmanNous devrions tous penser qu’à nous annuler nous même et seulement se soucier des autres, car c’est de cette manière que nous atteignions le Créateur. Contrairement à l’hypothèse d’un grand nombre, nous ne devrions pas être concernés par les soins du corps physique. Il existe de nombreuses méthodes et de pratiques spirituelles dédiées à cela dans notre monde. Toutefois, la Kabbale parle du type d’amour pour ses semblables, qui permet à une personne de s’élever au-dessus de son égoïsme et d’obtenir une connexion qui est au-dessus.

Cela ne devrait pas être confondu avec des sociétés «altruistes» qui aident les pauvres et les malades. Elles pensent qu’en faisant cela elles vont corriger le monde que le Créateur a « détruit. » Nous voyons que cette action ne fait qu’empirer les choses. Ceci est en contradiction avec le raisonnement humain. Mais là encore, nous devons progressivement commencer voir que notre esprit n’est pas d’accord.

Nous ne devrions pas être concernés par la satisfaction des désirs égoïstes de chacun, mais ne penser qu’à l’amour envers notre prochain. C’est seulement de cette façon que nous serons capable de sentir la nécessité d’obtenir une qualité nouvelle d’amour et de don sans réserve à travers laquelle nous obtenons l’amour pour le Créateur.

Il devient clair maintenant pourquoi nous avons besoin de tant de gens différents autour de nous qui n’ont rien en commun les uns avec les autres, chacun existant dans son propre désir égoïste et l’amour pour soi-même. Tout cela nous est donné de sorte que nous puissions appliquer nos propres efforts, en révélant le Créateur.

Il n’y a aucune distance entre le Créateur et moi. Cette distance apparaît seulement comme un résultat de la distance entre moi et une autre personne. En effaçant la distance entre moi et les autres, j’efface la distance entre moi et le Créateur. Mon premier contact avec un ami est mon premier contact avec le Créateur. Plus je commence à me connecter aux autres (non pas par le corps physique, mais seulement à travers les points dans le cœur qui sont au-dessus mon désir égoïste), plus je commence à révéler le Créateur et à m’unir avec lui.

De la leçon 2, Convetion Arvout dans le désert d’Arava 18/11/2011

Des tremblements au don sans réserve

Question: Vous dites qu’il est nécessaire de se soucier constamment et de craindre avant le congrès. Comment élever un tel sentiment à l’intérieur du groupe?

Réponse: Dans le Livre du Zohar, il est dit qu’il y a deux degrés pour atteindre l’objectif de la création. Le premier degré est la peur, mais ce n’est pas un handicap physique, la peur bestiale pour soi-même. C’est un crainte, une inquiétude, à savoir si je peux atteindre la qualité du don sans réserve. Nous devons avoir ce genre de peur spécifique, de nous demander: «Suis-je prêt pour cela? Suis-je capable? Serai-je capable d’atteindre cela?  »

Si une telle crainte existe chez une personne, elle se lie à des amis, au groupe et même perçoit le monde d’une manière complètement différente. Elle se sent constamment une inquiétude interne dans la recherche de la qualité du don sans réserve. Elle veut savoir comment le trouver, comment le déterminer, et ce qu’il est exactement.

Si l’homme est dans une recherche constante de constater que la qualité du don sans réserve à l’intérieur et  hors de lui, de voir ses exemples, il atteint progressivement la qualité du frémissement qui est requis de lui. Puis, à partir de la qualité du frémissement (son souci de révéler le don sans réserve, dans une certaine mesure, le sentir, et le laisser le remplir), il arrive à la qualité du don sans réserve.

Ainsi, une palpitation est un récipient, une condition, un désir, qui doit être à l’intérieur de nous pour que nous recevions un accomplissement intérieur. Mais quel genre de satisfaction pouvons-nous obtenir? Nous obtenons la capacité de donner.

Rien d’autre n’est nécessaire, car dès qu’une véritable intention de donner sans réserve apparaît en moi, le feu supérieur se révèle instantanément à moi, et le Créateur me donne tout ce qu’il a fait. Si je veux et peux Lui donner sans réserve, je commence à recevoir de Lui la mesure de mon désir, mon intention de donner sans réserve. Le contact entre nous qui se passe de telle façon que je me lève au-dessus de l’égoïsme, et je travaille dans la qualité du don sans réserve.

Plus que je reçois, plus je Lui donne. Je deviens rempli, recevant du plaisir de tout que je reçois de l’ « Hôte ». Dans le même temps, je ressens le plaisir énorme que j’invoque en Lui, comment Il me jouit. De cette façon, nous nous contentons mutuellement.

C’est un état merveilleux, quand les gens sentent que leurs actions communes se contentent mutuellement. Une telle relation, quand je fais tout pour vous contenter et que vous faites tout pour me contenter, s’appelle l’amour. Ce n’est pas  une question que l’un de nous reçoit ou donne physiquement, de ce qu’il est, et à qui il est attribué. La chose principale est notre intention de remplir un autre.

La question n’est pas que d’abord, le Créateur a eu le plaisir et que j’ai eu juste le désir. Ce qui compte, c’est que nous arrivions à un état où nous sentions l’amour en nous remplissant les uns les autres avec plaisir. Il n’y a pas de contrepartie. L’amour est un accomplissement mutuel de l’autre.

Nous devons arriver à cet état. Essayons de l’atteindre lors de notre congrès à venir.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 06/11/2011

L’amour qui révèle l’infini

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est très difficile de trouver un lien entre les mots ou les lettres du Livre du Zohar et l’amour des amis. Comment faites-vous cela?

Réponse: Nous avons déjà dit que nous ne définissons pas le mot «amour» correctement. L’amour veut dire la connexion, l’équivalence de forme, l’équivalence des attributs. Ce n’est pas le concept de l’amour que nous utilisons dans notre monde: j’aime ce qui m’appartient, et je n’aime pas ce qui n’est pas à moi.

Nous construisons l’amour, nous acquérons réellement l’amour: grâce aux efforts que je fais, en changeant et en corrigeant mes attributs, j’atteins l’amour. Ce n’est pas un amour qui est caractéristique de ma nature ni  de mon caractère, quand j’aime une chose et pas une autre. J’aime naturellement ceux qui sont proches de moi, et non ceux qui sont éloignés parce que je veux les utiliser afin de remplir mon ego. Nous ne parlons pas de telles relations. Tout ce qui se déroule à l’intérieur de notre ego n’a rien à voir avec l’amour de la sagesse dont parle la Kabbale.

Quand je suis dans le groupe et que j’essaye de travailler sur la connexion avec les amis, je sais que tout cela n’est dépeint que dans mon imagination. En fait, il n’y a pas de groupe ou toute autre chose. J’existe seulement. Toutes les images externes que je vois ne sont qu’un jeu de mon imagination. Mon ego, qui domine encore, me divise en interiorité et extériorité.

Si je me corrigeais, je voudrais revenir à la vraie image de la réalité qui existe réellement en ce moment, mais elle m’est cachée par les degrés et les mondes (dissimulations).Je voudrais retourner dans le monde de l’Infini, où il n’y a pas de « moi » et pas « d’autres ». Tout est mon désir, mon récipient, où  se trouve  le Créateur, la réalisation, et où il n’y a rien hormis Lui. C’est ainsi que j’imagine toute la réalité.

Alors, qu’est-ce que l’amour? Il s’agit de la réalisation des attributs de l’amour et du don sans réserve pour  les autres, l’amour des autres. Finalement,  tout est au sujet de vaincre le mensonge  où je me trouve. C’est tout.

La réalité infinie a été  divisée par la force de séparation en de nombreuses formes qui semblent être en dehors de moi. Cela a été fait intentionnellement. C’est une image fausse de la réalité. Si je travaille sur la base de cette forme erronée que je ne peux pas annuler, si je m’élève au-dessus et que je réunis l’Infini en un tout, alors même si les fausses formes demeurent, j’atteins  le sentiment de l’infini qui est 620 fois plus fort dans ma véritable sensation, compréhension et conscience.  

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/11/2011, Le Zohar

L’amour que les égoïstes ne connaissent pas

Dr. Michael LaitmanCe n’est vraiment pas facile d’arriver à la sensation du besoin du véritable amour. Dans notre monde, le seul amour qui existe est l’amour de soi-même. Quand j’aime quelque chose, je tiens à me rapprocher de la chose, la mettre près de moi, et me remplir avec cette chose. En d’autres termes, je souhaite «mettre la main sur elle ». Pour nous, l’« amour » est l’acquisition. « J’aime » signifie que j’aime le fait que quelque chose soit à moi  -c’est ce que signifie le désir de recevoir du plaisir.

Naturellement, cela apporte une bonne sensation. Mais nous apprécions cette qualité chez l’homme comme si elle faisait allusion à ses bonnes qualités, parce que notre monde tout entier est fait de «consommateurs». Nous n’aimons rien d’aucune autre manière, sauf dans nos désirs égoïstes.

L’amour dont parle la Kabbale parle est complètement différent, et nous ne sommes pas en mesure de bien comprendre. Il y a la force supérieure qui ne dépend pas de nous et qui a existé avant que nous ayons été créés, sans nous, c’est-à-dire avant que  le Créateur n’ait eu la volonté de créer la créature. La créature est quelque chose qui existe en dehors de cette force supérieure, le Créateur, et qui Le perçoit.

Le percevoir signifie comprendre, sentir, et atteindre ses qualités. Pour amener la créature au point de percevoir le Créateur, il a été nécessaire de créer la créature avec des qualités opposée à celle du Créateur: dans l’amour égoïste. Et le développement doit amener la créature à l’amour du Créateur appelé «aime ton prochain ». Après tout, personne d’autre n’existe à côté du Créateur et de la créature.

Nous devons passer par ce développement de nous-mêmes, c’est à dire, nous devons ressentir, comprendre, examiner et évaluer tous les détails de la perception du Créateur. Et à la fin, nous devons changer notre amour égoïste, le désir de plaisir qui nous permet seulement de nous percevoir nous-mêmes et nous enferme à l’intérieur de nous-mêmes en élaborant la perception de ce qui existe en dehors de nous. C’est pourquoi  celui qui est extérieur à nous est appelé « autrui ». Et puisque cette perception nous est donnée par le degré du Créateur, sa position, il est désigné comme le bon penchant.

Il n’y a rien à côté de ces deux états: soit je me perçois ou bien je perçois le Créateur. Mais cette transition n’est absolument pas claire pour nous car je suis absolument séparé du deuxième état, et je suis incapable de le sentir. Pour m’aider à aller de me « percevoir moi-même » à « Le percevoir »,  le Créateur a préparé une certaine illusion dans mon désir égoïste, ma perception de moi-même, qui me donne le sentiment de ne pas être seul.

C’est pourquoi je me sens comme si j’étais dans un environnement qui est désigné comme mon « prochain » et comprend le monde minéral , végétal, et animé, et les gens , c’est-à-dire , différentes créatures, différentes parties de la création. Et moi, une certaine personne ordinaire, je ressens comment je peux utiliser cet environnement soit pour mes propres intérêts ou comme un exercice pour tenter de le faire pour le bien de l’environnement.

Mon besoin d’agir pour le bien de l’environnement se pose quand mon désir pour le Créateur se réveille. Pourtant je ne comprends pas encore ce désir, je ne connais pas le Créateur, et c’est pourquoi on me donne cet exercice: essayez detraiter votre prochain, ceux qui sont en dehors de vous, de façon altruiste. C’est l’endroit où vous serez en mesure de construire votre amour pour votre prochain.

A travers ces exercices vous acquerrez de nouvelles qualités et de la compréhension et accomplirez plusieurs précisions, vous serez alors en mesure de vous rapprocher pour disposer d’une connexion avec le Créateur. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/11/2011, Écrits du Rabash

Chercher la mystérieuse inconnue

Dr. Michael LaitmanAfin d’imaginer ce que c’est l’amour des amis et le Créateur, nous devons nous détacher de tout ce monde et de nous-mêmes, comme si rien n’existait sauf une seule force. C’est comme s’il n’y avait personne qui l’observe, la voit, ou la ressente. Et cette force a un objectif: créer quelque chose d’égal à elle-même.

Nous ne savons pas pourquoi cette pensée  est soudainement apparue. Cela s’est produit avant même que la première action ait eu lieu, visant à notre création. Nous n’atteignons pas ce qui a précédé  cela. Ceci est une limite à notre niveau, car elle prend place dans nos récipients – des désirs qui n’existaient pas avant. Nous commençons à partir du plan pour le plaisir des créatures – le programme et la pensée contenue dans cette seule force supérieure, qui a décidé, «Je veux créer des créatures qui sont égales à moi en vue de les délecter. »

C’est ainsi que la force supérieure commence à mettre en œuvre le programme, pour créer des créatures et  les promouvoir pour les amener à sa propre hauteur. C’est-à-dire,  la forme de la création a été fixée initialement et doit être la même que la forme du Créateur. Il n’y a pas de création sans le Créateur ou de Créateur sans la création. L’un existe en face de l’autre.

Cette condition de l’égalité de l’un à l’autre détermine la totalité du processus. C’est comme une équation mathématique, où l’inconnue qui est recherchée existe en soi, mais elle doit être égale à la force supérieure, à  son éternité, sa perfection, sa compréhension, sa  sensation, et ses qualités – à tout ce qui est présent dans le Créateur.
Nous ne connaissons pas exactement les qualités du Créateur. Nous savons seulement que la création doit les reproduire tout en restant une création séparée. C’est à dire, à la fin il  y a  le Créateur en n°1, et la création en n°2. Ceci est la différence entre eux: le Créateur est le premier, et la création est la seconde, mais cela ne va pas dans la voie de leur égalité.

Selon cette condition, l’univers commence à se développer comme une formule mathématique. Nous devons observer la condition que la création existe indépendamment, ayant sa propre compréhension, la réalisation et la sensation d’elle-même, sa liberté de choix – tout ce qui appartient à la notion de «moi» .Et dans le même temps, ce « je » doit être complètement égal au Créateur.

Après cela, cette condition commence à prendre vie, comme une personne qui avait prévu de construire une maison et imagine sa forme future, et puis commence à l’appliquer: construire un plan détaillé, afin de créer le cahier des charges, afin de déterminer le nombre de matériaux nécessaires et les gens qui vont y travailler. Mais tout cela résulte de la forme finale, ce qui existe déjà dans le Créateur. Et une forme inférieure n’existe que dans la création pour le moment, ce qui est la raison pour laquelle elle doit passer par divers changements.

Ces changements n’ont pas lieu dans la création elle-même, mais dans sa conscience, la compréhension et la perception d’elle-même: qui  est en relation avec le Créateur

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 30/11/2011, Écrits du Rabash

Briser le mur de protection de l’indifférence

Dr. Michael LaitmanNotre récipient spirituel n’a pas la capacité, car nous avons peur des deux états opposés: la haine et l’amour. Nous évitons la haine et ne voulons pas la sentir. Le mécanisme de défense de l’organisme ne nous autorise même pas de vraiment détester.

Et en général, nous avons peur de la haine. En effet, il est écrit que nous devons aimer les amis, et pourtant nous découvrons soudain que nous les haïssons. Nous ne voulons même pas y penser ! Par conséquent, nous bloquons ces questions qui surgissent en nous.

Et l’amour, pour quoi faire en avons-nous besoin? Je ne ressens pas le besoin de les aimer. Je peux m’en passer. Je ne me laisse pas atteindre par ces deux émotions extrêmes. Et il est possible de les atteindre seulement après avoir investi beaucoup d’efforts.

Si je n’investis pas dans un enfant, il se développe par lui-même quelque part dans la cour, et je me dis: « . Eh bien, il sera ce qu’il sera » Et puis après, quand ils l’ont mis en prison, je marmonne en moi-même: «Eh bien, qu’est ce qu’on peut faire? »

Mais si j’investis des efforts en lui, jour après jour, lui imposant des exigences et m’inquiétant du fond de mon cœur de tout ce qui lui arrive, alors je suis rempli à la fois d’amour et de haine. Elles ont toutes deux la capacité de créer en moi une grande inquiétude. Tout dépend de mon investissement.

Donc ce qu’il faudrait faire si nous voulons arriver à l’approche du congrès avec un grand et large récipient? Une fois nous étions allés  allé en excursion à la montagne dans le nord du pays, et il était presque impossible d’escalader la montagne sans l’aide de l’autre. C’est un très bon exercice. Même les jeux de ce genre qui semblent «enfantins» de nous aider à ressentir la convivialité entre nous. Mais maintenant, avant le congrès, chacun doit chercher la manière d’investir ses forces autant que possible dans ce que le groupe fait.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du  22/11/2011, TES