Category Archives: Ateliers/séminaires

Pas une minute sans s’unir!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Combien de temps un atelier devrait durer, parce qu’il vient un moment où il n’y a pas plus de force.

Réponse: Lors du dernier atelier, j’ai senti que le groupe central se réchauffait et s’approchait d’un mouvement général pour commencer à travailler sur l’unité seulement après 50 minutes. C’est le manque de préparation et j’espère que je vais créer quelque chose.

Je ne peux pas créer quelque chose. Je propose seulement un sujet, coup de pouce, et de régler tout le monde comme un instrument de musique, mais vous devez jouer vous-même. Cependant, vous ne pouvez pas vous mettre en place rapidement et commencer à jouer.

Pour ce faire, il est nécessaire de se déconnecter de soi-même, se réunir, imaginer tout le monde comprimé dans un espace serré, puis marcher un peu à l’écart, remplir l’espace vacant avec amour afin de rester totalement unis, et de commencer la discussion par le biais de cette unité.

Dans cet atelier, il n’y avait pas d’unité, pas de préparation de l’atelier avant le début de la discussion, même si nous n’en avions pas assez parlé. Cependant, tout le monde a quitté pour la pause, et la pause à tout effacé. En général, l’assemblée n’était pas prête!

Les gens devraient venir à l’atelier comme à un événement spécial. Ils doivent comprendre comment s’y préparer et comment être inclus. Ils doivent  se soucier à chaque instant, si cela doit passer sans l’unité à travers ce dont ils discutent et commencer à sentir de quoi ils parlent.

Du 27/05/12 de la Leçon virtuelle, «Fondements de la Kabbale »

Un sursaut d’énergie ou élever son humeur?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi après avoir participé activement à l’atelier y a-t-il une sensation de fatigue extrême?

Réponse : Travailler dans le séminaire consomme une grande quantité d’énergie et de nerfs, à la fois mentalement et émotionnellement. Une personne  fournit beaucoup d’efforts.

Après l’atelier, il est bon de manger ensemble, de boire une petite quantité d’alcool, environ 50-100 grammes, dans le seul but d’obtenir de l’énergie. Mais pas pour être de bonne humeur!

La bonne humeur et les autres choses doivent venir de l’unité entre nous. Nous buvons un peu, non pas pour être heureux ou devenir détendu et calme et non pas pour rendre plus facile le fait de s’intégrer  l’un dans l’autre. C’est tout le contraire. Il est préférable que ce soit difficile pour vous de vous intégrer avec les autres. Vous avez besoin de surmonter tout cela. C’est cette même montagne que nous avons besoin d’escalader pour atteindre le palais du Créateur. Ainsi, nous parlons ici uniquement de ​​l’obtention d’énergie.

Après l’atelier, la meilleure chose n’est pas d’en parler à qui que ce soit, mais d’aller immédiatement dormir. Vous prenez avec vous la chose la plus précieuse que vous avez acquise dans l’atelier. Puis, pour vous, le sommeil sera une continuation de la réalisation, et le cours du matin sera une continuation du sommeil.

Du cours virtuel du 20/05/2012, «Fondements de la Kabbale »

La réaction de l’égoïsme sain

Dr. Michael LaitmanQuestion : Les congrès où nous avons activement utilisé les ateliers comme moyen d’union ont produit des résultats étonnants.

Certains de mes amis, qui dans le passé ne pouvait pas trouver de langage commun, en s’élevant au-dessus des différences de personnalité, furent soudainement capables de s’unir. Toutefois, en même temps, il y avait des gens qui ne pouvaient pas entrer dans ce processus, ils ne pouvaient pas se forcer à s’asseoir dans le cercle.

Réponse : La réaction de rejet est en train de prendre place. Ces gens ont un égoïsme bon et sain. Eux aussi, avanceront, mais nous devons être patients un certain temps et ne pas les pousser ! Peu à peu, il se passera en eux comme un résultat de l’influence du champ commun. Je connais ces problèmes, j’en ai vécu beaucoup moi-même de différentes manières. En général, cela est totalement légitime.

De toute façon, dans n’importe quelle combinaison, sous quelque forme que ce soit, ces amis doivent participer à des événements communs ; ils peuvent le faire purement de façon mécanique, ils peuvent aider à faire un certain travail, assis devant des ordinateurs, ils peuvent pendant ce temps aider à la connexion générale entre les groupes. Ce qu’ils font n’a pas d’importance. Cela viendra graduellement.

Il y a certains types d’égoïsme, qui ont beaucoup de peine à établir un contact. Même s’asseoir ensemble en cercle et parler de quelque chose de façon mécanique n’est pas si facile. À cet égard, nous devons toujours élever une autre personne et tenter de la justifier.

De la Leçon virtuelle du 20/05/12 , «Fondements de la Kabbale »

Il n’y a pas de progression sans conclusions

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours de l’atelier devrions nous insister sur le point que nous voulons réaliser au début et la conclusion que nous avons atteinte à la fin ?

Réponse: En général, nous devrions toujours tirer une conclusion. Le fait est que nous n’avons pas assez de temps pour demander à chacun quelle est sa conclusion et lui donner l’occasion de partager ses impressions et ce qu’il a accompli. Mais en tout cas, tout le monde devrait être en mesure de formuler une conclusion.

Il serait bon que tout le monde écrive ses impressions et ses souhaits et les envoie à notre adresse e-mail générale. Cela n’a pas d’importance si vous ne recevez pas de réponse. Le fait que vous écriviez à notre adresse e-mail générale unique et que vous essayiez d’ajouter à notre banque commune, et que vous ayez réagi à ceci d’une certaine façon, cela recevra une réaction.

À la fin de l’atelier, il est souhaitable d’entendre les impressions de chaque groupe, mais si de nombreux groupes participent à un atelier, nous avons au moins besoin d’entendre les impressions de quelques-uns d’entre eux.

L’atelier se termine par une chanson commune, une mélodie. Ceux qui en ont l’occasion peuvent signifier la fin de l’atelier avec un petit repas de fête.

Du  cours virtuel du 20/05/2012 «Fondements de la Kabbale »

Se concentrer sur le monde de la vérité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment doit-on utiliser l’atelier afin de voir le monde à travers le prisme du groupe?

Réponse: Cela va se passer lorsque vous créez un point de connexion. Cela signifie que la force qui se crée entre nous atteindra une intensité telle qu’elle ne nous laissera pas nous déconnecter. Je veux être en permanence en son sein. Je vais comprendre que c’est seulement à partir de là que je peux juger de tout dans la lumière de la vérité et ne pas me tromper.

Seulement ce que je vois à travers la mise au point partagée du groupe, le point central du cercle, constitue le monde réel. De cette façon, je peux juger et ne jamais être erroné dans mon jugement.

Tout cela sera révélé à une personne. Ainsi, elle ne voudra pas quitter cette connexion, mais constamment y aspirer seulement à renforcer ce point même de notre unité. De cette façon, nous commençons à gravir les niveaux.

Dans la mesure où nous nous unissons et nous intensifions notre relation, à la fois quantitativement et qualitativement, nous nous élevons plus haut sur ​​l’échelle spirituelle jusqu’à ce que nous découvrions le Créateur et le lien entre nous sous la forme des Partsoufim et des Sefirot. Puis, nous commençons à voir comment tout ce qui est décrit dans les sources prend place entre nous.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/05/12, « Discussion au sujet des congrès passés « 

Le manque de temps: bien ou mal?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le psychisme humain est conçu de sorte qu’il permette à une personne d’estimer avec précision son temps de parole: si on lui donne trois minutes, elle parlera pendant trois minutes, si on lui donne une heure, elle parlera pendant une heure.

Quelle attribution de temps est-elle préférable : un peu un manque de temps ou bien le temps devrait-il être suffisant pour que tout le monde puisse parler?

Réponse: Certes, il devrait y avoir un petit manque de temps, mais cela devrait être juste un peu. Ce n’est pas bon quand les gens sentent qu’ils ont juste commencé à parler.

Habituellement, chaque question tourbillone dans l’air comme dans une spirale: en devenant plus profonde, et meilleure, et plus encore. Par conséquent, il n’y a jamais assez de temps.

Toutefois, nous devons comprendre que, en général ceci nous est donné seulement  pour le «coup d’envoi » de  l’unité entre nous, mais ensuite tout cela doit passer dans le cours quotidien.  C’est là  que nous réalisons tout ce que nous avons créé, ce que nous avons engendré lors de l’atelier.

Du cours virtuel de Kabbale du 20/05/2012 , «Fondements de la Kabbale »

Qu’est-ce qui naît dans le centre du groupe ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : A quoi donnons-nous tous naissance dans le centre commun du groupe ?

Réponse : Chaque fois, dans le centre du groupe, nous donnons naissance à la force de connexion, à l’unité, à la garantie, au désir de donner, et à l’amour au-dessus de notre égoïsme, basé sur ce dernier, mais au-dessus de lui. Ainsi, nous créons les conditions pour la révélation de la Lumière supérieure, une place pour la révélation du Créateur. Ce lieu est appelé Shekhina, parce que Shokhen, le Créateur, dresse son trône en elle.

Le centre du groupe, vu sous l’angle des désirs, est la sensation selon laquelle nous voulons connecter tous ces désirs ensemble. L’homme voit que le monde entier dépend de lui, et d’autre part, il voit à quel point il dépend du monde entier. Il s’agit d’un double sentiment. Un instant, je me sens en face d’un système parfait, l’instant d’après, je vois que le système est entièrement brisé, à cause de mon manque de participation en lui.

Nous révélons toujours deux qualités diamétralement opposées. Mais, en les rapprochant, en les équilibrant avec la Lumière supérieure, nous parvenons à une ligne médiane. Cette ligne médiane comprend en elle-même une multitude de composants, elle n’est pas nécessairement un chemin direct, mais quelque chose au milieu entre la ligne de droite et la ligne de gauche. Il ne s’agit pas simplement de leur moyenne, mais d’une d’une harmonisation à 100%. Un voleur à 100% et un altruiste-philanthrope à 100% se connectent en un point central et utilisent les deux qualités dans toute leur puissance, non pas à moitié.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 22/05/12, « Discussion sur l’atelier »

Se connecter par la commande centrale

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que notre réalité collective existe, ou est-ce que chacun construit sa propre réalité individuelle ?

Réponse : Notre réalité collective  seulement si nous nous sentons vivre dans un seul monde, mais tout le monde le ressent différemment. Nous ne pouvons même pas mesurer à quel point notre sensation de ce monde est différente. Dans notre superficialité, nous ne pouvons pas nous inclure mutuellement dans les désirs des autres, je ne peux pas entrer dans votre désir et vous ne pouvez pas entrer dans mon désir. Chacun a son point élémentaire, qui détermine le caractère unique de sa personnalité, point qu’il a reçu du Créateur.

Le Créateur est notre dénominateur commun, le facteur qui nous unit. Nous ne pouvons nous connecter qu’à travers Lui. Par conséquent, le centre du groupe est le point de départ de ce lieu, qui est appelé le Créateur, ou un désir dans lequel Il est révélé.

Ce n’est que dans ce point central, que nous pourrons nous comprendre les uns les autres, et qu’en même temps, nous découvrirons que nous ne pourrons jamais sentir ce qui se passe réellement dans le désir de l’ami et ce qu’il ressent. Nous nous connectons les uns aux autres que par le Créateur, même si cela se fait inconsciemment !

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/05/12, « discussion sur l’atelier »