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Au-dessus de la matière de l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanComme nous nous élevons au-dessus de l’égoïsme, en plus de tout le reste, nous faisons une découverte merveilleuse: nous commençons à discerner que l’essentiel, le monde entier est en nous, et non pas en dehors de nous. Et ceci est logique parce que je ne sais vraiment pas ce qui existe à l’extérieur.
Une personne ne perçoit que ce qui entre dans ses sens et qui atteint son cerveau par le système nerveux, qui traite l’«image» finale. Il s’agit de la façon dont nous percevons le monde. Il suffit de couper un nerf pour faire disparaître de nos sens une partie de notre réalité.
Ainsi, lorsqu’une personne s’élève au-dessus d’elle-même, elle voit que sa perception n’est pas du tout à l’extérieur, mais dépend entièrement de ses sens, de son désir, de sa pensée, des sensations, et de l’esprit. Et quand on sait comment modifier ces paramètres, nous pouvons élargir notre perception et nous élever au-dessus de la limite des cinq sens.
C’est de là que vient le nom de «la sagesse de la Kabbale», qui signifie littéralement la sagesse de la « réception ». Une personne l’utilise pour progressivement sortir des sens physiques de son corps animal et développer les sensations vers le point de l’infini. Bien que vivant dans notre monde, elle avance au niveau où elle cesse de s’associer avec un corps physique car elle voit une réalité beaucoup plus au-dessus.
Désormais, elle ne conditionne plus sa vie à la perception des cinq sens. Et même après la mort du corps, la personne reste dans la réalité qu’elle a acquis au-dessus. Elle ne ressent pas la mort car une nouvelle dimension est entrée dans sa perception avant la mort du corps.
De cette façon, une personne demeure sur deux niveaux: le niveau corporel, comme nous tous, et le degré «incorporel» qui s’élève au-dessus de l’égoïsme.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

La Kabbale, sans trace de mysticisme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les premiers maîtres de la sagesse de la Kabbale ont-ils reçu ces connaissances? Où est leur origine? Les gens pensent que la Kabbale est quelque chose de proche de la magie, et de nombreux mythes l’entourent.

Réponse: Adam a été le premier kabbaliste qui vécut il y a 5772 années. Il fut le premier de toute l’humanité qui a découvert qu’il existe un système intégral de la nature et qu’il est possible de le révéler.

Des gens avaient vécu avant lui, mais il a été le premier homme dans l’histoire qui a eu ces questions: « pour quoi vivre? Quel est le secret de la vie? Où est sa source » Il a écrit un livre à ce sujet; Il a atteint notre époque et est appelé l’Ange Secret (Raziel HaMalakh). Un ange est une force. «L’ange secret» signifie «force cachée ». C’est un petit livre, d’une dizaine de pages seulement.

Le livre suivant a été écrit par Abraham il y a près de 3700 ans et est appelé Le Livre de la Création (Sefer Yetsira). Ce livre explique pour la première fois sous une forme systématique, les «Sefirot », les 32 forces qui descendent vers nous et sont reliés entre elles.

Dans le même temps, plusieurs kabbalistes ont écrit ensemble un livre kabbalistique supplémentaire, Le grand Midrash (Midrash HaGadol), ce qui signifie explication ou commentaire. Beaucoup de livres ont été écrits plus tard, jusqu’à l’apparition du plus grand livre de la Kabbale, le Livre du Zohar, qui a été écrit il y a environ 2000 ans.

Après cela, beaucoup de livres ont été écrits, jusqu’à l’époque du Ari qui a vécu au 16ème siècle. Le livre principal du Ari était L’Arbre de Vie (Etz Chaim), qui parle des Sefirot et des mondes et il est rempli de dessins et schémas.

De l’immense quantité de livres qui sont apparus après lui, les plus importants pour nous sont les livres du Baal HaSoulam, écrits au 20ème siècle.

Tous ces livres n’étaient pas connus du grand public. Ils ont été mentionnés qu’occasionnellement, comme des «fuites». Il s’est formé une aura mystérieuse autour de la Kabbale comme si elle impliquait le mysticisme, les forces secrètes, des miracles, et la prédiction de l’avenir par les cartes du Tarot. En réalité, cela n’est pas du tout lié à la Kabbale !

Bien sûr, la Kabbale utilise des symboles, des diagrammes, des graphiques, des dessins, et la Guématria (la valeur numérique des lettres). La Kabbale étudie l’âme et ses stades de croissance. Mais il n’y a rien de mystique en elle. Je dirais que c’est tout simplement la physique de la dimension supérieure.

La Kabbale n’est pas associée à la religion ni à aucune pratique mystique. C’est une science pour les gens qui veulent savoir. Naturellement, ils doivent travailler et se corriger eux-mêmes. Je comparerais cela avec le réglage de la radio qui est entourée de nombreuses ondes radio de diverses fréquences. Si je règle la radio et que je crée l’onde qui correspond à l’onde existant à l’extérieur, je reçois cette onde extérieure et peut entendre le signal.

La science de la Kabbale nous aide à créer ces ondes à l’intérieur de nous-mêmes, et on commence à sentir la force existant hors de nous, à la percevoir, et à l’étudier. Nous développons le sens intérieur de l’ouïe et le sens intérieur de la vue. Le sens profond de l’ouïe est appelé le degré de Bina (Sefira Bina), et le sens intérieur de la vue est appelé le degré de Hokhma (Sefira Hokhma).

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Un cadeau à l’humanité

Dr. Michael LaitmanLa science de la Kabbale est spéciale car elle nous permet de révéler comment contrôler les deux forces de la nature: la force de la réception et celle du don sans réserve. Toute la nature est composée de ces deux forces. On les voit partout: plus et moins, don sans réserve et réception. Leur combinaison est ce qui crée l’essence de notre vie.
Au niveau minéral elles construisent des atomes et des molécules, des dipôles, des modèles cristallins, et ainsi de suite. Sur le plan végétal la combinaison d’un plus et d’un moins produit la vie : un plus fournit des choses utiles alors qu’un moins excrète les déchets, ce qui permet à un corps de vivre et de se développer.
Sur le plan animé un plus et un moins deviennent encore plus grands et leur interconnexion provoque non seulement l’absorption des choses utiles et l’excrétion des choses nuisibles, mais apporte aussi le mouvement, la reproduction et la vie individuelle d’un animal distinct. C’est déjà une somme spéciale de deux influences.
Toutefois, aussi paradoxal que cela puisse être, sur le plan humain il n’y a eu que l’une des deux forces qui opéré à ce jour. En conséquence, chaque plaisir reçu a immédiatement décliné. C’est parce que notre désir est égoïste etque nous n’avons pas eu la moindre chance de nous y opposer, pour ajouter une deuxième force contre lui pour que nous puissions excréter les choses nuisibles de nos désirs et de nos pensées, de nos cœurs et de nos esprits, qui appartiennent au degré humain.
Maintenant, une seconde force est révélée en nous- le point dans le cœur, qui se dresse face à l’égoïsme. Il nous permet de nous former, de décider quels pensées et désirs sont apportés à l’intérieur et lesquels ramener à l’extérieur. En conséquence, sur des milliers de pensées et de désirs, nous pouvons rassembler une nouvelle structure et construire un niveau spécial à l’intérieur de nous appelé « Homme » (Adam) ou «âme». Il se compose de dix Sefirot et s’appelle aussi « Partsouf » -une structure spirituelle.
C’est ce que nous formons à l’intérieur de nous, en vertu du fait que les deux forces ont finalement commencé à se développer en nous. Pendant des centaines de milliers d’années, une seule force a opéré en nous sur le plan humain. Nous étions constamment activés par les désirs et les pensées qui s’éveillaient en nous. Voilà comment nous avons vécu.
Mais maintenant, avec plusieurs millions de personnes du monde entier, nous avons reçu un véritable don d’En-Haut, le désir du don sans réserve en plus du désir de la réception. Et maintenant, nous formons une nouvelle création à l’intérieur de nous. Nous devons renforcer les capacités humaines en nous-mêmes. C’est tout l’objet de l’existence de l’homme dans ce monde. Sinon, pourquoi existe-t-il ? Qu’est-il possible de faire ici?
Aujourd’hui, nous avançons ensemble avec toute l’humanité. Nous sommes les premiers, et d’autres viendront après nous. D’un jour à l’autre de nouvelles personnes s’éveillent et se joignent à ce processus de construction d’une personne à l’intérieur de chacun d’entre nous. Vous et moi sommes en train d’apprendre à devenir humain dans le vrai sens du mot.

Du 1er cours à la Convention de Madrid du 4/6/11

Je ne peux pas vivre avec ou sans eux

Dr. Michael LaitmanLa science de la Kabbale dit que toute la réalité se compose du désir qui est en constante évolution. A partir du niveau minéral la végétation croît, puis les niveaux animé et humain.Le désir poursuit son développement sans relâche chez les humains, et c’est pourquoi chaque génération successive diffère de la précédente, et même une personne de son vivant ne cesse de changer son désir, son ego, et est en constante évolution.
Ainsi, nous grandissons au-dessus du niveau animé, construisons la société, l’industrie, la technologie, la science, et ainsi de suite. Toutefois, la satiété est inhérente à cette évolution. Elle s’est d’abord manifestée dans l’ancienne Babylone, quand une situation spéciale a été créée: d’une part, les gens en sont venus à un plus grand égoïsme, désireux de « construire une tour qui atteignait le ciel», d’autre part, ils s’enfoncèrent dans la haine mutuelle à un point tel qu’ils ne se comprenaient plus les uns les autres.
Ces deux forces opposées ont conduit à un état insupportable. Le même processus se passe dans la famille avant le divorce: les conjoints sont liés entre eux par des liens forts, tels que les enfants, la maison commune, le ménage, la vie et en même temps expérimente une haine insurmontable; ils ne peuvent pas se supporter. Dans de telles circonstances, la science de la Kabbale a été révélée à Babylone.
La Kabbale enseigne aux gens comment s’élever au-dessus de l’égoïsme vers la connexion mutuelle, vers l’harmonie dans une société solidaire. Ainsi, nous devenons semblables à la nature qui est aussi «ronde» dans son essence, en d’autres termes, intégrale, globale, et inséparablement interconnectée entre toutes ses parties.
Si nous avions rejoint la nature de cette manière, nous serions arrivés à l’équilibre et nous aurions révélé toutes les forces qui sont présentes en elle et la régit. Ensuite, nous nous serions reliés à la force générale qui gouverne tout. Toutefois, l’humanité en ces temps là préférait rejeter la voie de la correction et s’est dispersée, comme dans l’exemple des conjoints divorcés.
Comme il est dit dans la science de la Kabbale, 3700 années après, nous revenons à un tel état, mais, cette fois nous n’avons nulle part où courir loin des uns et des autres. Nous serions totalement interconnectés avec eux à travers le monde, nous haïssant les uns les autres, et n’ayant pas de capacité à gérer sans les uns et les autres. Notre égoïsme est en train de grandir à l’échelle des plus grandes multi-crises, et, comme les Kabbalistes l’ont écrit, cela devait arriver à la fin du 20e siècle.
Lorsque j’ai commencé à étudier la sagesse de la Kabbale en 1975, je ne pensais pas que tout se passerait de cette manière. Cela semblait quelque chose de lointain et irréalisable. Le monde entier aurait-il pu entrer en crise dans des domaines tels que l’éducation, la culture, la famille, la drogue, le terrorisme, la technologie ou la science? Les personnes dans le monde se seraient-elles senties reliées entre elles ? Rien de cela n’aurait pu alors se faire sentir.
Néanmoins, cela s’est passé en quelques années. Aujourd’hui, nous sommes dans le même état que celui décrit dans l’histoire de Babylone, et pour cette raison, la science de la Kabbale est ouverte au monde pour la première fois depuis lors.
En étant révélée au monde, elle invite tout le monde à se familiariser avec les lois générales de la réalité afin que nous puissions dépasser notre égoïsme et vivre dans l’interconnexion mutuelle, comme le fait une grande famille. En effet, la force globale de la nature nous entoure de plus en plus près, nous comprimant tellement que cela peut conduireà la destruction de l’humanité.

De la conférence à Rome du 20/05/2011

Celui qui nous gêne nous aidera

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous devons nous élever au dessus de notre égoïsme, alors plus on le renforcera, plus ce sera difficile de s’élever au-dessus de lui. Ainsi, paradoxalement, l’épanouissement de la culture nous prive de la possibilité de surmonter notre ego, n’est-ce pas?
Réponse: Oui, c’est vrai. Mais pourquoi nous développons-nous dans la forme égoïste et, qui plus est, de façon exponentielle? Il s’agit pour nous de voir l’intérieur de notre ego, combien il finit par nous détruire et qu’il est encore à surmonter.
Nous n’avons pas d’autre chose que notre désir! Ainsi, la sagesse de la Kabbale est appelée « la sagesse de la réception» («Kabbale» en hébreu signifie «réception»). Cette sagesse explique comment réaliser son désir plutôt que de le détruire. De notre question égoïste, nous construisons la forme d’un homme (Adam), «semblable» (Domeh) au Supérieur, le Créateur.
Ainsi, d’une part, l’ego doit se développer jusqu’au point où nous sommes déçus de notre véritable forme égoïste qui veut toujours saisir pour elle-même. Ensuite, je vais commencer à utiliser mon ego dans sa forme inverse et à chaque fois le transformer en don sans réserve. Dans la mesure où je peux faire cela, je vais acquérir les forces de mon âme.
Aujourd’hui, nous avons atteint un certain «plafond», une «satiété», qui signifie l’égoïsme maximum possible qui reçoit pour soi-même, jusqu’à ce que nous consommions le dernier fruit de la Terre. Ceci nous conduira à la réalisation de notre mal. De toutes les manières, soit bonne soit mauvaise, nous comprendrons que nous devons agir dans le sens inverse et utiliser notre égoïsme pour le don sans réserve.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Connaitre le secret de la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pour autant que je le comprenne, nous devons développer le sixième sens qui nous permettra de comprendre l’unité entre nous. Cette possibilité existe-t-elle pour tout le monde? Quelqu’un peut-il développer cet organe sensoriel ?
Réponse: Il y a des gens qui obtiennent une aspiration à ce développement, s’interrogent sur ce qu’ils vivent et pourquoi, quel est le sens de la vie, où est sa source, comment tout tourne dans cette réalité, ce qui s’y passe. Ils ne peuvent pas se calmer, sans réponses à ces questions.
Ces gens viennent étudier la sagesse de la Kabbale, car ils sentent qu’ils doivent tout simplement comprendre, sinon cela ne vaut pas la peine de vivre. Ils ne sont pas capables de vivre comme des animaux. Mais il ya peu de ces personnes dans le monde.
Le désir de l’homme est divisé en six désirs. Trois désirs sont liés à notre corps: les désirs pour la nourriture, le sexe, et la famille. Et trois désirs sont connectés avec la société: les désirs de richesse, de gloire, et de connaissance. Ce sont les six désirs de base. Si les gens peuvent trouver eux-mêmes le sens de la vie en eux, ils le font et vivent de cette manière.
Vous parlez d’un plus grand désir de connaître la source de la vie. Ce désir ne vient que pour certaines personnes dans le monde, mais leur nombre est en augmentation depuis peu.
Il y a environ quarante ans, quand j’ai commencé à étudier la sagesse de la Kabbale, il y avait peu de telles personnes, très peu. Comme il est écrit dans le Livre du Zohar, à partir de la fin du 20e siècle et au-delà, beaucoup de gens tout à coup ont commencé à poser des questions sur l’essence de la vie – ce qu’ils vivent, quel est le sens de la vie -et à venir étudier la sagesse de la Kabbale. En effet, en quinze ans, le nombre de nos étudiants est passé à deux millions. En fait, il y en a beaucoup plus ; simplement nous ne savons pas à leur sujet, car nous ne gardons pas les listes de personnes qui étudient avec nous sur l’Internet.
Je pense que dans tous les cas, il n’y aura pas beaucoup de gens dans le monde qui vraiment s’interrogent sur l’essence de la vie. Cependant, le reste devra également s’élever au-dessus de leur ego non pas parce qu’ils se précipiteraient vers l’avant, vers la source de la vie, voulant savoir le but de leur vie, mais pour échapper à la souffrance qui les poussent par derrière. Ainsi, ils se joindront à nous sans autre recours. Donc, j’espère que nous allons tous arriver à une bonne vie. La nature va nous forcer à venir à une société solidaire.

De la conférence de Rome 20/05/2011

Définir les besoins vitaux

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que pour résoudre la crise mondiale, il est nécessaire de réduire la consommation. En quoi la consommation minimale diffère-t-elle de la consommation vitale? Par exemple, est-ce qu’une montre coûtant mille Euros peut être considérée comme une nécessité vitale?
Réponse: Cette question n’est pas simple. Je dirais même il y a un hic avec elle. Permettez-moi de l’expliquer au moyen d’une parabole kabbalistique vieille de 2000 ans.
Il était une fois deux amis. L’un était riche et l’autre l’était moyennement, mais ils étaient tous deux sur le même plan spirituel. Un jour, l’homme riche a fait faillite et son ami a commencé à le servir comme serviteur, en souhaitant lui fournir le niveau nécessaire de l’existence auquel il avait été habitué. C’est parce que précédemment son ami avait déjà des serviteurs, alors quand il les a perdus, il s’est senti comme s’il avait perdu quelque chose de nécessaire.
Ceci est un exemple intéressant, mais ne convient pas de nos jours parce que la nature nous oblige autrement. Nous n’avons pas d’autre choix que de restreindre notre consommation car sinon nous dévastons la planète terre. Ce n’est pas seulement que nous devons réduire nos besoins, mais nous devons atteindre un état où nous serions heureux de nous débarrasser de nos besoins, mais nous sommes tenus de les recevoir parce que nous devons exister dans notre corps dans ce monde.
J’ai un grand désir, qui comprend le niveau de ma vie ordinaire où j’ai des besoins physiques ainsi que des nécessités sociales, comme l’éducation, la culture, les vacances et les voyages. Personne ne dit que vous ayez à y renoncer. Vous avez besoin d’un appartement, tout le nécessaire pour cela, une femme, des enfants, et ainsi de suite.
Le problème est notre consommation supérieure à la norme. Si vous étudiez la science de la Kabbale, vous allez involontairement ne consommer que ce qui est nécessaire parce que la chose la plus importante pour vous est l’épanouissement spirituel. Par conséquent, vous êtes heureux que vous n’ayez pas révélé ces désirs excessifs à l’intérieur de vous et vous seriez même heureux de vous débarrasser des désirs normaux, mais vous en avez besoin afin de soutenir votre existence. Ceci s’appelle la nécessité.

Du 1er cours à la Convention de Madrid du 04/06/11

Tout est possible à la Convention!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Plus j’ai envie de m’unir avec mes amis, plus ils me dégoûtent. Je n’ai rien à donner aux amis, sauf des émotions négatives. Je ressens un sentiment intense de discorde. La convention devient un gros obstacle pour moi. Que dois-je faire?Réponse: Très bon! C’est précisément le genre de personnes dont nous avons besoin! Parce que la mesure de votre désir s’exprime précisément dans vos efforts pour établir une connexion avec les autres en dépit de cette répulsion. Grâce à la force de cet effort vous acquerrez la force de la qualité du don sans réserve, ce qui peut vous aider à vous élever immédiatement au premier degré.

Question: J’ai l’impression que tout le monde autour est prêt à nous entendre, mais nous luttons pour passer la Lumière à tout le monde. La convention peut-elle nous aider à passer ce point?

Réponse: Tout est possible lors d’un congrès. Certains peuvent coller à la qualité de l’unification et du don sans réserve pour la première fois. D’autres peuvent participer activement à la formation d’une qualité collective du don sans réserve. D’autres encore, qui ont déjà reçu cette qualité du don sans réserve, existent en elle, et perçoivent le monde supérieur, et peuvent aider le reste des gens dans ce domaine. Il y a tout un éventail de personnes lors d’un congrès: à partir de ceux qui veulent la spiritualité, à ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent encore, à ceux qui sont déjà dans la réalisation, conscients de ce qu’ils sont en train d’atteindre.

De la leçon virtuelle du 29/05/2011, Les fondements de la Kabbale, séries.

Je vais à la Convention!

Question: Que souhaiteriez-vous pour une personne qui n’a pas encore décidé d’assister au congrès de Moscou?
Réponse: Je souhaiterais que  les indécis décident rapidement et catégoriquement: «Je vais à la convention » À l’heure actuelle, vous avez cette chance, et vous ne savez pas quand une autre se présentera. Même si nous avons des conventions annuelles en Russie, vous ne devriez pas attendre l’année prochaine.
Question: Si je veux vraiment être à la convention, mais que je sois  incapable d’y aller, que dois-je faire lors de la convention?
Réponse: Quand une personne est incapable d’assister à la convention, elle devrait être avec nous  virtuellement  autant que faire se peut. Tout d’abord, les conventions ont lieu le week-end, donc vous devriez vous libérer de toutes choses et problèmes, de toutes les responsabilités, autant que possible.

Essayez de vous réunir avec vos amis qui étudient la Kabbale et de créer la même atmosphère qu’une  convention type. Dressez une table avec des friandises et passez  un bon moment ensemble,  en nous regardant. Soyez avec nous avec votre cœur et  votre âme.
Question: Que dois-je faire lorsque je crains des problèmes et des troubles qui surgissent  devant moi? Comment puis-je surmonter cela?

Réponse: Vous devez communiquer avec le groupe, avec vos amis, et avec nous. Vous devez essayer d’évoquer la Lumière supérieure, et vous verrez qu’elle vous élèvera au-dessus de ces problèmes. Je ne vois pas d’autre  solution que celle-ci.

Du cours virtuel, Les principes de la Kabbale du 29/05/2011

La mosaïque de l’univers où vous manquez

Dr. Michael LaitmanL’objectif de notre développement est de devenir semblable à la force de la nature, la seule grande force intégrale influençant tout. Cette force comprend toutes les forces de la nature découvertes par la science : physique, chimie, biologie, zoologie, botanique, géologie et astronomie. Elles sont toutes incluses dans cette loi unique.

Cette loi intégrale que nous révélons comme une sorte de connexion, unit toutes les parties de la réalité, qui sont interconnectées entre elles par l’amour mutuel et l’attribut du don. Tout ce système est intégral, analogique, où tout sauf l’homme, existe en parfaite harmonie. Dans ce système tout entier, en une énorme sphère, il y a une partie appelée « l’être parlant» ou «l’humanité», qui est imparfaite. C’est la partie la plus importante, la plus développée, et en même temps, imparfaite, car elle doit réaliser sa nature consciemment.

La nature inanimée, le monde végétal et animal existent dans cette sphère de manière instinctive et obéissent à cette loi parce qu’ils ne reflètent pas la façon dont ils devraient vivre. Ils sont activés par les forces de la nature qui ne leur laissent pas le choix, pas de liberté interne. Ces forces les dirigent entièrement, et ils exécutent les ordres de la nature à 100 pour cent.

Alors que l’être humain a la liberté. Il se retrouve avec une partie vide à l’intérieur de cette sphère, pour qu’il comble ce vide de lui-même. C’est comme si avec un morceau de pâte, il devait sculpter une forme de lui-même qui cadrerait avec précision dans la mosaïque de la nature, une forme unie à toutes ses parties par des milliers de connexions.

Cette mosaïque n’est pas plate, ni même tridimensionnelle, mais multidimensionnelle et multiforme au niveau psychologique, psychosomatique, spirituel et matériel ; elle est reliée à toutes les formes de la nature, d’une multitude de façons. Dans nos sciences, nous ne découvrons qu’une petite partie  de l’ensemble du système des lois dans ce domaine. Et nous devons tout savoir.

De la 1ère leçon à la Convention de Rome du 21/5/11