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Où commence un humain ?

Dr. Michael LaitmanToute personne expérimente ses désirs individuels qu’elle tente d’accomplir. Il y a des gens qui s’y opposent et leur résistent, mais elles, aussi, sont régies par le Créateur. Il nous déplace en tous sens, nous comme des pions sur un échiquier.Nous n’avons aucun libre choix, donc il n’y a pas à étiqueter une personne comme bonne ou mauvaise. Et on ne devrait pas attendre des conséquences ou des commentaires au sujet de nos actions : ni le paradis, ni l’enfer, ni quoi que ce soit d’autre. Il est écrit dans Le livre du Zohar : « Nous sommes tous comme des animaux ».

En effet, où est votre libre arbitre ? Même si vous avez une illusion, c’est parce que vous ne réalisez pas clairement ce que vous voulez. Le Créateur vous injecte intentionnellement de telles instructions, de tels signaux de contrôle spécifiques qui créent l’illusion de libres actions et rien de plus. Par conséquent, pour se rendre compte que « il n’y a rien hormis Lui », c’est de réaliser que nous sommes, tout d’abord, des roues dentées dans un mécanisme d’énorme.

Alors, où commence un humain ? Un homme commence avec le libre arbitre. Et pour y parvenir, il doit évoluer jusqu’à lui. C’est pourquoi d’abord, au cours des millénaires, l’homme se développe dans son égoïsme contrôlé par En-Haut par le Créateur, et puis il sent comment le « point dans le cœur » émerge en lui. En d’autres termes, un autre désir vient à la vie : un désir supplémentaire, opposé à tous les autres. Il casse une personne en morceaux, se moque de lui, et le tord.

Naturellement, ce désir vient aussi du Créateur. Il n’y a pas d’autre endroit d’où il peut provenir puisqu’il n’apparaît pas de l’air léger. Après tout, l’homme est un être créé. Par conséquent, même la formation du point dans le cœur ne nous rend pas encore autonome, indépendants du Créateur.

De quoi d’autre est-il possible d’être « libre » ? S’il n’y a qu’une seule force singulière qui régit tout d’En Haut, alors ma liberté peut seulement se trouver dans ma capacité à la neutraliser.

Comment puis-je accomplir cela ? De plus, si je le neutraliser, que restera-t-il pour moi ? Quelles forces est-ce que je posséderai, quel esprit ? Comment vais-je choisir ? Qu’est-ce qui va me gouverner ? On ignore totalement. S’il y avait deux forces, je pourrais choisir entre elles. Mais s’il n’y en a qu’une, alors il n’y a aucune volonté libre, n’est-ce pas ? Pourquoi alors tout cela existe, dans quel but ? Pour contrôler ces « insectes » ?

Non, il n’y a un but pour cela. L’être créé, l’homme, doit maîtriser les deux forces opposées et, par des manœuvres entre elles, apprendre par l’exemple du Créateur, imiter ses caractéristiques et Le copier en moi. Séquentiellement, étape par étape, propriété par propriété, on transfère progressivement sur soi-même une quantité de plus en plus importante d’informations venant du Créateur, par conséquent, on peut complètement être identique avec Lui.

Dans ce cas, au degré de son équivalence avec le Créateur, une personne commence à se réglementer elle-même de façon autonome, de la même manière que le Créateur et même bien mieux. Une personne découvre un désir intentionnellement créé en elle : elle veut être opposée au Créateur. Mais au lieu de cela, l’homme apprend le programme, les techniques de gestion du Créateur et malgré son égoïsme, commence à se gouverner lui-même de la manière correcte.

Il s’avère que le Créateur a créé l’homme mauvais. Et il est écrit: « J’ai créé le mauvais penchant. Et en même temps, je vous ai donné une méthode pour transformer ce mal en bien. Ensuite, vous devenez semblable à Moi et libre ; vous pouvez travailler indépendamment sur vous-même.

Vous tenez deux rênes dans vos mains : votre mauvaise nature égoïste et votre bonne nature altruiste. Imitez Moi, copiez Moi et appliquer cela à vous. Ensuite, vous serez nommés Adam, du mot « Domeh, » semblable au Créateur.

Ainsi, nous avons une véritable occasion d’obtenir un diplôme de la direction Supérieure, de cesser d’être des marionnettes et d’arrêter de dire « il n’y rien hormis Lui.» Il y a une force de plus à côté de Lui : c’est la force de cet homme qui copie le Créateur et fait tout à Sa place. Et c’est là où réside le libre choix parce qu’alors que nous travaillons avec deux propriétés opposées de la créature : l’égoïsme et la propriété du don sans réserve.
De Convention de Berlin: leçon n°4 28/1/2011

La Kabbale a donné naissance à toutes les sciences

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je voudrais poser une question sur les scientifiques qui ont découvert la Kabbale par la science externe.

Réponse : Pendant des milliers d’années, de nombreux scientifiques, y compris Platon et Aristote, sont venus à la Kabbale. Nous ne pouvons même pas imaginer jusqu’à quel point tous les anciens scientifiques étaient reliés les uns aux autres et connaissaient la Kabbale.

Newton a appris l’hébreu afin d’étudier la Kabbale. Il a des travaux et des articles entiers fondés sur celle-ci. La Kabbale n’est pas une science ancienne, périmée. En réalité, c’est une science bien connue, à l’exception des deux dernières centaines d’années, car au lieu de traiter de la vraie science, les scientifiques se sont engagés dans la technologie.

Certains scientifiques ont atteint la Kabbale, grâce au fait qu’ils l’ont étudiée par les kabbalistes antiques. Cela est particulièrement vrai pour les scientifiques qui ont vécu de près de 800 ans avant notre ère jusqu’à l’ère courante. Pendant ces 700 à 800 ans de nombreux scientifiques externes sont venus chez des kabbalistes pour étudier. C’est quand tous les autres sciences et la philosophie sont apparues.

Les scientifiques du moyen-âge sont arrivés à cela par leurs propres moyens. Ils n’avaient pas la réalisation pratique de la Kabbale, mais ont ressenti mais ce qu’était vraiment cette sagesse. Ils n’avaient personne de qui apprendre parce qu’à ce moment-là, tout était caché. Du XVIe siècle de notre ère et ensuite, la Kabbale a commencé à redevenir révélée une fois de plus.

Nous savons que le Ramchal, un grand kabbaliste du XVIe siècle, a ouvert des centres de la Kabbale dans toute l’Europe. Parallèlement à lui, un grand kabbaliste Abraham Aboulafia a littéralement « sillonnée » l’ensemble de l’Europe en diffusant la Kabbale et même il l’enseigna au pape romain. Ils sont allés à tous les degrés afin d’accélérer le processus de correction.

Cependant, ces scientifiques « externes » ont tout atteint principalement par le biais de leurs propres efforts. Ils ressentaient que la Kabbale est une source de connaissances générales, mais pas plus que ça. Bien que dans leurs œuvres, nous pouvons voir une sincère admiration de la Kabbale, je ne sens pas qu’ils l’aient atteinte intérieurement. Toutefois, ce qu’ils ont fait est un grand exploit.

Lorsque la Force Supérieure vous épuise

Dr. Michael LaitmanLe programme de création se réalise en nous sous l’influence de deux forces opposées. D’une part, nous avons progressé par le développement égoïste jusqu’à présent. D’autre part, à un certain moment, une force supplémentaire se déroule en nous : le « point dans le cœur », le désir de viser l’équivalence avec le Créateur. Ce désir, quoique inconscient et source de confusion pour l’instant (pourquoi, dans quel but, comment?), commence à nous pousser en avant.Avec le temps, cela émergera dans toutes les personnes. En se fondant sur ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, le processus sera très rapide. Après tout, il ne nous reste pas beaucoup de temps : 229 ans jusqu’à l’expiration des six mille ans. Ce n’est pas une longue période par rapport à l’histoire.

La sagesse de la Kabbale établit qu’il n’y a pas besoin de ces siècles non plus. Lorsque le point dans le cœur commence à émerger dans l’humanité, même en sa petite partie, littéralement quelques années suffisent à corriger et compléter tout, pour atteindre la dernière étape de la correction intégrale.

Dans ce cas, notre monde entier passera au prochain niveau en termes de son accomplissement interne. Rien ne va arriver ; simplement nous nous élèverons dans nos sensations, nos perceptions, et en ce qui nous sera révélé. Dans notre vie, nous passerons à la dimension supérieure où nous nous sentirons véritablement infinis et complets.

De nos jours, les points dans les cœurs des gens sont en « éclosion » progressive et rapide. Une personne devient plus familière avec cette nouvelle sensation et aspiration et se sent comme attirée ou rejetée de quelque chose. Chez les débutants, cela se manifeste comme de bonnes ou de mauvaises sensations : je me sens bien, ou je me sens mal.

On tombe dans la dépression, après quoi quelque chose va mieux dans la vie, un projet émerge et il y a quelques faibles lueurs devant. Et puis tout est écrasé encore une fois, suivie par la réapparition de la Lumière, étape par étape.

Le Baal HaSoulam décrit cela dans l’article « Il n’y a rien hormis Lui » : et l’avantage des rejets est que, par leur intermédiaire, une personne reçoit un besoin et un désir complet pour que le Créateur l’aide, car elle voit que sinon elle est perdue.

En d’autres termes, le Créateur nous épuise. Etape par étape, sur une longue période de temps, tant et aussi longtemps que nécessaire, Il n’arrête pas de nous « terroriser » : en mieux, en pire et ainsi de suite encore et encore. Parfois, nous pensons que cela ne peut pas être mieux, et une autre fois que cela ne peut pas être pire. Puis nous commençons à nous habituer à l’un et à l’autre et à réaliser que tout est transitoire. Mais y a-t-il une fin à cela, ou bien est ce un processus sans fin ? Les fréquences changent, donc qu’en est-il ?

Et c’est là où intervient le libre choix, la liberté de se déplacer vers l’avant. Je ne peux pas forcer mon propre avancement. Je ne ferais que des cercles, des changements d’un pied à l’autre, d’un état à l’autre, du mieux au pire, du pire au mieux, et ainsi de suite. Je serai capable de bouger uniquement si j’augmente mes désirs et mes impressions grâce à l’environnement. Mon point reste un point. Je ne serai jamais capable de le développer moi-même. Il ne va pas « augmenter » et se transformer en un récipient composé des dix Sefirot, dans lequel je ressentirai le monde spirituel.

Il restera un point jusqu’à ce que je commence à me connecter avec d’autres, avec ceux qui m’entourent. Je dois continuer de la faire. Par conséquent, quand un point dans le cœur d’une personne se forme, après un certain temps, il ou elle est amené(e) dans un groupe. Mais, même dans le groupe, une personne ne comprend pas immédiatement ce qui se passe en elle et ce qu’elle doit faire. Ce qu’elle doit faire, toutefois, c’est de construire une connexion avec les autres.

Par à une voie faite d’obstacles

Dr. Michael LaitmanShamati n°1, Et seulement si cette personne a un vrai désir, elle recevra de l’aide d’En Haut. Et on lui montre constamment comment elle est en faute dans son état actuel.Quel est le secours d’En-Haut? C’est que vous êtes constamment poussé dans votre crasse intérieure, dans votre égoïsme, et qu’on vous montre votre propre insignifiance. C’est ce que le Créateur fait : Il montre toujours à une personne une immense obscurité noire à l’intérieur de la personne, un dépotoir d’ordures dans ses pensées, désirs, intentions, et calculs.

Pourquoi? C’est seulement dans le but qu’elle en vienne à avoir besoin du Créateur, pour l’amener à un état où elle ne sera plus en mesure de supporter sa propre odeur. Pour ce faire, il est nécessaire de constamment la sortir de ce sentiment et de lui montrer une autre existence, celle qui est légèrement plus élevée, plus légère et plus élevée que son égoïsme. Puis elle doit encore une fois être poussée la tête première dans son propre égoïsme: regardez-vous, voyez qui vous êtes. Et puis elle doit de nouveau être légèrement sortie de ce marécage, puis une nouvelle fois poussée la tête en bas.

Voilà comment tout se passe jusqu’à ce qu’une personne vienne à penser qu’elle n’a pas vraiment toute la « sainteté » ou la pureté spirituelle, et que tout ne vient que de son égoïsme personnel, petit, qui a été créé en elle et dans lequel elle a été créée.

Quoiqu’elle puisse recevoir à l’occasion des éveils d’En-Haut, qui momentanément la font revivre, bientôt après cependant elle retombe dans le lieu de la bassesse.

Bien sûr, toutes ces actions sont celles du Créateur. Mais ce n’est pas grave, car une personne les ressent sur elle -même et à l’intérieur d’elle-même. Tout ce que nous sommes est la sensation. Il n’y a rien en nous à côté de la sensation et nous ne nous rendons compte que de ce que nous ressentons. L’esprit accompagne seulement le sentiment.

Cependant, c’est ce qui l’amène à venir [enfin] à se rendre compte que seul le Créateur peut l’aider et vraiment la rapprocher [de la perfection]. Ce besoin ou cette demande de perfection mûrit peu à peu à l’intérieur de nous précisément à partir de ces états opposés

Un égoïste peut faire plus

Dr. Michael LaitmanExtrait du discours lors de la 3ème édition du Forum spirituel « Vers la conscience intégrale » à Arosa (Suisse), le 23 Janvier 2006:
Si la cellule d’un organisme vivant commence à agir égoïstement en ce qui concerne d’autres cellules, elle devient cancérigène, tue tout le corps, et, par conséquent, elle-même. Une cellule cancéreuse est continuellement en division. Elle dévore tout autour d’elle, n’ayant aucune obligation pour les commandes de l’organisme et n’y répondant plus.

En fait, c’est la clé de tous les problèmes, non seulement celle des affections cancérigènes. Notre égoïsme développe de telles caractéristiques, en dépit de l’équilibre où tout vit selon ce principe et celui de l’harmonie, et en s’efforçant vers un état confortable qui est instillé dans la nature à tous les niveaux, que ce soit le minéral, le végétal, ou l’animé. D’une façon ou d’une autre, tout existe uniquement pour maintenir l’équilibre et grandir vers lui.

Cependant, nous ne comprenons pas le problème correctement, et notre point de vue sur le déséquilibre des forces en est d’autant erroné. Le manque d’équilibre dans la nature est nécessaire afin de l’amener à une harmonie encore plus grande. Nous avançons toujours au moyen de deux états: l’équilibre et le déséquilibre.

Au départ, nous avons existé en état d’équilibre parfait entre le positif et le négatif. Tous les systèmes de notre organisme fonctionnaient bien, ensuite, la nature a créé en nous un état déséquilibré, et le négatif l’a emporté sur le positif.

Pourquoi cela a-t-il été fait ainsi ? Cela a été fait ainsi afin que nous puissions nous amener à un meilleur état. Comment pouvons-nous nous atteindre un état d’équilibre? Le négatif nous est donné d’En haut, par la nature, même si nous devons rétablir l’équilibre avec une plus grande force positive, égale à lui. Cette action est produite spécifiquement par nous.

Ainsi, la nature nous oblige à nous compenser, en nous déséquilibrant intentionnellement. Dès que nous nous sommes mis en équilibre, elle crée à nouveau en nous un moins supplémentaire, d’En haut, et nous devons mener ce moins à un plus, à un état d’équilibre, par nous-mêmes.

Ainsi, nous avançons si nous comprenons correctement que de cette manière la Nature souhaite nous élever d’un degré à l’autre. Dans un premier temps, notre égoïsme a eu la valeur zéro. Puis, il a acquis une valeur moins un. Ensuite, il a gagné une valeur altruiste plus un, puis encore, moins deux degrés égoïstes, puis plus deux degrés altruistes, et ainsi de suite. C’est ainsi que la Nature fait croître.

Si nous comprenons ce principe, alors nous passons par l’état « moins » de la descente très facilement et sortons vers des états d »ascension. Tous ceux qui marchent sur le chemin spirituel ressentent cela.

« Hier, je me sentais tellement bien. J’avais compris et savais tout, ai connu les plus subtiles sensations. Tout est devenu facile et agréable dans ma tête, mais aujourd’hui je ressens un blocage. Rien n’est clair, je ne ressens rien, et je déteste tout. Tout cela est si stupide. Qu’est-ce que je fais là ? Tous ces soi-disant amis … »

Pour nous, dès maintenant, c’est exactement ainsi. C’est pourquoi nous devrions enregistrer nos états. Cela permettra de clarifier ce que nous sommes et comment nous passons à travers ces états. Plus tard, nous finirons par comprendre que les descentes nous sont données afin que nous puissions les compenser avec la montée. En passant par de telles actions étape par étape, nous avançons, mais seulement si nous comprenons ce qui doit être fait.

Malheureusement, les gens font habituellement le contraire. Au lieu de renforcer le plus, ils veulent anéantir le moins. C’est là que la Kabbale nous met en garde: «Ne fais pas ça ».

Le négatif est toute notre énergie, toutes nos connaissances, toutes nos mises en éveil. Plus une personne est dans son désir, plus haut elle se trouve. Elle peut faire plus, bon ou mauvais, cela n’a pas d’importance. La clé est un grand désir. Ne jamais le détruire ou le diminuer à un degré végétatif.

Après tout, l’égoïsme est notre véhicule, notre instrument, ce qui nous aide à aller de l’avant. Il ne faut pas l’éliminer, nous ne pouvons pas de toute façon. Nous sommes sans cesse en croissance égoïste et en sommes venus à une crise égoïste aujourd’hui, précisément pour que nous puissions commencer à utiliser et réaliser correctement notre désir.

De la Convention à Berlin Leçon 2 28/01/2011

Travailler avec la résistance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que nous ne devrions pas supprimer l’ego, mais plutôt augmenter ses effets positifs. Qu’entendez-vous par là?Réponse: Il s’agit d’une personne qui marche sur le chemin de la spiritualité et est engagée dans un groupe kabbalistique. Comment alors peut-on augmenter le positif quand on tombe?

Lorsque je me sens malade je prends une pilule, et quand je suis de mauvaise humeur je vais danser. Mais en faisant ces choses, je n’ai pas supprimé ou annulé mon ego dans la moindre mesure. Si vous vous sentez malade, vous le reconnaissez comme un fait, mais ne vous culpabilisez pas. Ce n’est pas vous! C’est juste un peu plus de votre égoïsme qui se montre à vous. Ne le prenez pas personnellement.

Le négatif évolue constamment dans une personne afin de développer les aspects positifs. Qu’est ce que ce positif, alors? Ce n’est pas l’anéantissement de l’égoïsme ou l’équilibre avec lui sur le plan corporel. En aucun cas je ne pourrais compenser un moins avec certains plus terrestres. Peu importe combien ma sensation peut être horrible, je tiens à compenser les négatifs uniquement avec un positif spirituel. Sinon, je serai semblable aux «réformateurs» du monde.

Quoi qu’il en soit, je ne compense pas le négatif en le réduisant. Après tout, il m’est donné délibérément puisque rien n’est accidentel dans la vie. Alors, que dois-je faire? J’ai besoin d’augmenter mes relations positives avec le groupe, le bon environnement. Pourquoi? C’est parce que tout mon avenir dépend de notre inclusion mutuelle en un seul système intégré.

Si l’égoïsme est en pleine évolution en moi, alors c’est la seule décision correcte. Mon positif se trouve sur mon chemin vers le groupe. Si, dans tout mon égoïsme qui émerge, j’augmente ma connexion positive avec l’environnement, alors c’est vraiment une force altruiste avec laquelle je contre balance la force égoïste. Et il s’avère que je m’élève au prochain niveau en compensant le négatif.

Ensuite, il va sans dire, un nouveau négatif émerge en moi, et je dois prendre racine dans le groupe à nouveau. Mais à ce point le groupe semble encore pire pour moi: «Idiots, mannequins au cœur dur. Je ne veux pas de toute façon, laissez-moi me rafraîchir les idées ailleurs ».

Et ainsi, peu à peu une personne baisse la tête, encore et encore, et se tourne vers l’environnement jusqu’à ce qu’elle atteigne une connexion complète. La nature nous encourage à faire de même afin que nous soyons ensemble comme un tout indissociable. Par conséquent, la crise mondiale et la dépendance complète sur l’autre nous montre dans quelle direction nous devons nous corriger.

Donc, nous avons convenu de ne pas travailler contre l’égoïsme, mais de travailler afin de l’utiliser correctement. En raison du négatif, nous le transformons en un positif. Sinon, nous ne l’aurions jamais.

Mon «moi» est une résistance, comme la résistance nécessaire pour la production de courant provenant d’une source d’alimentation. Le négatif et le positif créent la tension qui attire et forme notre réalité. Par conséquent, après avoir atteint un certain potentiel entre le plus et le moins, je commence à voir l’image du monde Supérieur sur mon « écran ».
De la 2ème leçon à la Convention de Berlin sur 28/1/11

Je préfèrerai me jeter à l’eau

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le lien entre la dépression et notre nature ?Réponse: La dépression est une sensation de vide dans le désir. Il y a des désirs, mais aucune réalisation. C’est la manifestation la plus vivante de notre nature. Après tout, le Créateur a créé le désir, et ce désir aspire à être rempli. Ceci est notre essence.

Que ce soit le désir collectif où nous résidons tous ou chaque petit désir individuel, ils sont composés de demandes d’accomplissement. Lorsque le désir n’a pas son accomplissement intérieur, la question est de savoir où se trouve la réalisaion. Si c’est quelque part pas loin, et que le désir sent qu’il est proche, mais pas à l’intérieur, alors la dépression se produit.
Si cette réalisation n’avait jamais existé en premier lieu, il n’y aurait pas eu de dépression. Qui sait quel genre de vide je ressens? Comment un paysan africain sait-il qu’il manque d’un ordinateur portable ou d’une machine à laver? Mais si le futur accomplissement, ce qui pourrait être, mais n’est pas encore en vous, apparaît dans votre vision, votre sensation, cela donne lieu à la dépression.

Ainsi, la dépression ne caractérise pas une personne primitive, mais plutôt quelqu’un d’avancé. Et plus nous avançons, plus il aura de dépression, car les désirs prennent de la maturité ainsi que la prise de conscience de l’absence de leur réalisation.

L’ampleur de l’expansion de la dépression dans l’humanité depuis ces quarante dernières années est évidente. Aujourd’hui, c’est un des problèmes majeurs. En outre, c’est aussi devenu une maladie. Cela va continuer à croître, et il n’y aura pas moyen de l’arrêter.

Dans un avenir proche, on devra légaliser et vendre des médicaments à tous ceux qui en voudront. Fondamentalement, nous serons heureux de prendre n’importe quoi pour ne pas sentir cette dépression. Mais nous ne serons pas en mesure d’y remédier de toute façon. Cela arrivera au point où une personne verra le « fixa » devant lui, mais ne sera pas en mesure d’utiliser le médicament. Pourquoi? Parce qu’ils auront le sentiment que ce n’est pas la réponse à leur question, et non pas la «solution» à leur vide intérieur.

Par conséquent, le combat contre la dépression est la grande bataille de l’homme avec son vide qui est précisément ce qui le pousse en avant. Ainsi, par le nombre de ceux qui sont déprimés, nous pouvons juger à quel point l’humanité est prête à prendre conscience de son mal.

Rien ne pourra aider une personne, sauf un engagement décisif, ferme, et dynamique dans la société corrigée. Seulement là, on sera capable de supprimer sa dépression, et très intensément par ce qui suit: en s’éteignant soi -même, en se séparant de ses sentiments, et en se poussant dans l’environnement comme en se jetant dans l’eau. Il n’y a pas d’autres médicaments, sauf l’influence de l’environnement. Et par conséquent, l’accomplissement viendra et éliminera immédiatement la dépression.

Garder un relevé de tous mes mouvements

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous subissons beaucoup d’états différents. Quelle est l’importance de garder une trace ou un enregistre ment afin de passer consciemment à travers chaque étape ?

Réponse: C’est une très bonne question. Au tout début de mon chemin j’ai posé à mon professeur cette question ainsi: dois-je garder une trace de tous mes états? « Aujourd’hui, je ressens de cette manière et je vois les autres de cette façon ».- Cela m’aidera-t-il si j’ écris chaque état où je suis: moi, mon point de vue sur moi-même et les autres, comment je comprends, comment je suis conscient de moi dans ce monde et du monde lui-même. Dois-je mettre en place, disons, dix facettes et essayer de les passer en revue une fois par jour ou peut-être une fois tous les quelques jours (selon les changements de mes états)?

Mon professeur m’a dit que ça vaut la peine de le faire au stade de débutant. Cela aide une personne. Par exemple, si je regarde en arrière et que je vois que j’avais déjà vécu quelque chose de semblable, et rien de terrible n’est arrivé: je m’en suis sorti. Ou bien j’utilise les enregistrements pour m’y référencer dans le futur.

En quoi cela aide-t-il en soi dans l’avancement ? Il est impossible de revivre tous les détails du passé, peu importe quoi. Après tout, vous vivez actuellement l’état suivant et ne pouvez pas vous sentir comme dans le passé. Vous ne le comprenez pas comme cela était; c’est une personne complètement différente.

Nous descendons de haut en bas le long de 125 degrés spirituels, et nous sommes habités par des centaines de milliers de Reshimot (enregistrements informatifs). Chaque Reshimo est un état spirituel qui contient tous les mondes, les univers, et tout ce qu’il y a dans son ensemble.

Donc, lorsque ce Reshimo travaille en moi, je peux sentir et penser seulement de la façon dont il l’impose. Un Reshimo est parti, et moi, comme après avoir appuyé sur le bouton « supprimer », je ne sais pas ou je ne comprends rien. Un nouveau Reshimo apparaît, et j’agis selon lui.

Nous sommes un système qui expérimente en permanence un Reshimo, un gène de l’information, qui se déroule en nous. Nous vivons ce gène. Une séquence de ces gènes nous donne une sensation de vie, de flux, de mouvement.

Par conséquent, étant dans un état aujourd’hui et en relisant les états où vous étiez il y a une semaine ou deux, vous ne pouvez pas les comprendre du tout puisque vous ne les vivez pas à l’heure actuelle. Essayez et voyez par vous-même. Mais il est toujours utile, au moins pour que vous puissiez comprendre que même vous, vous ne vous comprenez pas vous-même.

La perception de la réalité: de Newton à la Kabbale

Dr. Michael LaitmanNous vivons dans un monde assez confus. Et les gens se posent des questions sur où ils vivent, où ils existent. En général, nous n’avons pas posé ces questions au cours de milliers d’années. Nous avons pensé que le monde dans lequel nous vivons est ce monde. Cette conception est appelée la «perception du monde en fonction de Newton. »Puis, alors que nous avancions dans notre étude de la nature, nous avons découvert que d’autres êtres, qui sont différents des humains, perçoivent le monde d’une autre manière: les serpents le perçoivent sous la forme de taches de chaleur; les chiens le perçoivent comme un nuage d’odeurs; les abeilles le perçoivent divisé en de nombreux secteurs, et ainsi de suite. En d’autres termes, chaque être perçoit le monde de différentes façons et est guidé en fonction de ses sensations. Et cela ne nous empêche pas d’exister dans une dimension, où nous percevons tous le monde d’une manière absolument différente.

Ensuite, un paradigme différent a vu le jour. Einstein est venu et a prouvé que tout est relatif: temps, espace, mouvement, et il n’y a rien d’absolu. En d’autres termes, notre perception de la réalité est seulement nos habitudes, et nous pourrions le percevoir d’une manière complètement différente.

Si nous devions bouger à une vitesse très rapide, si nous étions en orbite autour de grandes masses célestes, le temps et l’espace se déformeraient, et nous sentirions, verrions et nous percevrions de manière absolument différente. C’est la perception de la réalité selon Einstein, la théorie de la relativité: Tout est relatif à l’homme. Le scientifique suivant, Hugh Everett, a prouvé que le monde que nous percevons est par rapport à nous, c’est-à-dire, ce qui dépend de nous pratiquement n’existe pas; nous le construisons dans nos sensations.

Et puis la sagesse de la Kabbale est apparue, qui a été cachée pendant presque 6000 ans, et il était toujours écrit dans ses livres que ni nous ni le monde n’existons comme nous le percevons, tout n’est que relatif à nos sens. Si nous devions changer nos sens, le monde changerait.

En d’autres termes, selon la théorie d’Einstein il y a un observateur et l’objet de l’observation. Selon la théorie de Hugh Everett il y a un objet et un observateur, les deux changent constamment, et nous sommes en mesure de percevoir quelque chose de moyen entre eux. Mais on peut aussi même percevoir sur demande, en fonction de nos qualités intérieures. C’est ce dont la Kabbale parle.

Pourquoi avons-nous besoin de toutes ces connaissances? Nous en avons besoin pour que nous puissions enfin comprendre où nous vivons, le monde où nous existons. Des films comme « Matrix » et « Que savons-nous » apparaissent, qui véhiculent les hypothèses et les idées que la dimension que nous percevons par nos sens physiques n’est pas la dimension dans laquelle nous vivons

Nous avons la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher. Nous percevons tout ce qui tombe dans le champ d’application de ces cinq sens. Notre image du monde est sur cette base.

Mais si nous devions commencer à nous désengager de ces sens, l’image du monde commencerait à diminuer et disparaître. En d’autres termes, ce que nous percevons n’est pas ce qui existe réellement en dehors de nous, mais nos réactions, nos influences intérieures, que l’on appelle «troubles» pour des choses que nous ne comprenons pas.

Mais quel monde percevrions-nous si nous devions nous libérer de nos cinq sens? C’est là que la Kabbale vient et nous dit comment nous pouvons surmonter ces cinq sens et commencer à percevoir le monde comme étant différent, complémentaire. Nous pouvons commencer à percevoir la nature, le monde, la façon dont il existe en dehors de notre corps, en dehors de nos cinq sens, en plus du monde où nous existons maintenant dans nos corps comme tout organisme vivant.

Nous avons un rudiment de cette perception, que l’on appelle le «point dans le cœur ». Ce n’est ni un cœur, ni un point en lui. Il s’agit simplement d’un nom pour un sentiment rudimentaire et dormant que nous avons. Nous pouvons le développer et l’utiliser pour commencer à percevoir le monde que nous pouvons imaginer en dehors de notre corps.

Ainsi, la Kabbale parle du monde qui existe en réalité en dehors de nous, en dehors de nos cinq sens, en dehors de la circulation de l’information qui nous pénètre. C’est pourquoi elle est appelée « la Kabbale » (« réception »), un guide pour l’acquisition d’une réelle perception de la véritable réalité

Vivre dans les autres

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le rôle de l’ami dans le système intégral ?Réponse: Le rôle de l’ami est énorme et inestimable. Une personne monte dans la mesure où elle permet à tous les autres de s’unir. Une personne ne travaille jamais pour elle-même directement, mais toujours à travers les autres.

Dans notre monde, j’ai toujours poursuivi mon propre but : je me place et tous les autres de manière à calculer ce qui est le mieux pour moi. Même après dix personnes, le bénéfice doit encore me revenir.

Dans le monde spirituel, ce n’est pas le cas. Là, je calcule combien je peux apporter aux autres de sorte que cela reste en eux, non pas en moi. Mon « moi » égoïste meurt au loin, et ce que j’ai investi dans les autres reste (comme je le ferais dans la banque, sauf qu’il s’agirait d’autres comptes plutôt que le mien). En fin de compte, quand je me lève au dessus de mon «moi», tout ce que j’avais investi dans les autres devient mien. C’est comme si je vivais en eux, comme une mère qui vit dans ses enfants dont elle prend soin.

Le monde spirituel est fondée sur cet attribut de la mère: le don, l’amour, le déplacement de soi-même vers l’extérieur. En conséquence, nous commençons à nous expérimenter en vivant dans les autres, et cet état est considéré comme éternel, complet. Il n’est pas dicté par mon propre état d’existence, y compris mon corps. Le corps peut même mourir, mais « je » vis déjà dans d’autres désirs, d’autres propriétés.