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La fine ligne entre le travail masculin et féminin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les femmes peuvent sentir la descente collective et l’unité? Je ne ressens pas de descentes, je viens au groupe avec beaucoup de bonheur et me consacre à lui. Alors, où est mon développement spirituel?

Réponse: Il y a quelque chose d’unique chez les femmes par rapport aux hommes. Pour elles, Il n’est pas nécessaire de  surmonter leur barrière naturelle entre elles. Mais dans le travail spirituel, elles doivent être comme les hommes.

Personne ne les oblige à le faire, personne ne demande d’elles la même méthode de connexion que pour les hommes. Mais intérieurement, elles sont prêtes pour cela et doivent travailler sur ça, en particulier entre elles.

Et par la suite, à la fois un détachement particulier, une ascension est créée, et alors la sensation que vous êtes une femme et ça c’est un homme disparaît. Lorsque cette enveloppe extérieure disparaît et devient sans importance, alors, d’une part, ce que restera est le monde physique, et d’autre part, le monde spirituel; tous les deux seront précisément différenciés: ce qui est notre nature bestiale et ce qui est l’âme, alors elles seront en mesure de travailler comme les hommes.

Mais jusqu’à ce moment il y a une différence entre les hommes et les femmes et, par conséquent, nous devons nous élever et désirer la réalisation spirituelle séparément. Certes, nous devons nous aider mutuellement en tout, mais si nous commençons à travailler ensemble, alors nous devenons seulement confus. Nous confondons les images du monde physique et le travail spirituel et le résultat est très mauvais.

Par conséquent, en aucune façon nous devons nous mélanger d’une manière sérieuse. L’entraide, le soutien du centre, la diffusion, tout le reste est fait ensemble, sauf pour le travail spirituel. Parfois, même les ateliers peuvent être organisés conjointement. Mais en général, la connexion doit être différenciée selon le sexe.

Vous comprenez et ressentez vous mêmes que vous pouvez facilement être désorientées. En outre, les femmes deviennent plus désorientées que les hommes. Un homme sait ce dont il a besoin tandis qu’une femme confond la spiritualité avec la matérialité, pour elle, c’est comme si c’était la même chose. Et ce n’est pas du tout ainsi. Elle se ment tout simplement à elle-même sans comprendre ni ressentir cela.

Quand on passe la Makhsom (barrière) et on commence à vraiment sentir le monde d’en haut, on comprend alors combien cela aurait été une erreur. Mais jusque-là, non. Et donc chez nous, tout est strictement divisé en parties masculines et féminines.

N’interférez pas avec les hommes, c’est la première condition. Deuxièmement, étudiez entre vous. Personne ne vous demande à vous «embrasser». Faites tout ce qui est bénéfique pour votre connexion.

Du  Congrès à St. Petersbourg “Jour Un” 12/07/13, Cours N° 2

Au centre d’un triangle équilatéral

Dr. Michael LaitmanNous devons aspirer de la même manière à Israël, à la Torah, et au Créateur, et ainsi ils apparaîtront dans un seul ensemble. C’est comme s’il y avait un triangle équilatéral : Israël, la Torah, et le Créateur, et vous aspirez à être au centre de ce triangle.

Israël est une personne qui aspire au Créateur. La Torah est le moyen par lequel nous arrivons à la connexion, l’unité dans le groupe. Le Créateur se révèle dans le groupe. Si ces trois éléments sont importants à parts égales pour nous et sont connectés en un seul concept, nous pouvons avancer.

Ces trois éléments s’éloigneront constamment l’un de l’autre et nous devons essayer de les connecter en un seul concept à nouveau, et de travailler de cette façon. Si nous ne voulons pas que l’état qui a été atteint durant la convention cesse à jamais, nous devons connecter ces trois composantes et apporter la force supérieure dans cette connexion que soutiendra toute la convention ensemble.

Bien sûr, nous ressentirons comment ce sentiment se refroidit et se fane un instant plus tard. Nous devrons faire en sorte de nous connecter et de ressentir de la chaleur, et de répéter cela à maintes reprises. C’est le sentiment de détachement et de refroidissement qui est un signe de l’expansion des récipients et de notre avancement.

Tout est mesuré en fonction de l’importance du Créateur, nous pouvons en apprendre davantage sur Son importance, seulement réalisé sans lui, nous ne pouvons pas nous connecter. Sans notre connexion, nous ne pouvons même pas nous approcher près d’un état spirituel. Nous devons comprendre que la descente et le détachement que nous ressentons maintenant est un espace, un endroit que le Créateur nous donne dans lequel nous devons L’apporter. Ensuite, tous nos espoirs et nos attentes seront comblés.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 19/07/13

Comment pouvons-nous compter ce que nous avons atteint?

Dr. Michael LaitmanLors du congrès nous avions le sentiment que nous étions dans un récipient général et que toutes les différences entre nous disparaissaient, toutes les différences entre les gens étaient tout simplement effacées. Tout le monde avait certains sentiments personnels, mais seulement au niveau physique corporel, un sentiment de maladie ou de faim, mais, par-dessus tout, qu’il y avait un sentiment général de connexion.

Mais ce sentiment de connexion n’avait pas été clarifié. Nous avons simplement senti que nous étions ensemble. Maintenant, que le congrès est terminé, nous devons assimiler ce sentiment d’unité afin d’élargir ce sentiment, et de lui ajouter l’esprit, la compréhension et les discernements. C’est ce qu’on appelle Sefirot, que nous devons commencer à « compter » – « Lispor » (de la même racine en hébreu) et d’examiner dans ses moindres détails de façon précise. Ensuite, nous allons voir comment nous pouvons travailler avec les nouveaux récipients correctement.

Cela n’est possible qu’en ajoutant au niveau précédent et en montant au niveau suivant. A partir du prochain niveau, nous serons en mesure de «compter» le niveau précédent. C’est la seule façon de le faire, à partir de l’état où une personne se trouve.  Dans l’état actuel, une personne ne peut pas atteindre un telle Séfira (comptage) car elle a besoin des dix mesures qui sont prêtes et lui permettent de compter à partir de Malkhout à Keter et de retour de Keter  à Malckhout.

Ce niveau est en cours de formation, et nous ne pouvons pas le digérer ou le compter encore ou de l’expliquer en détail. La chose principale est maintenant d’essayer de s’accrocher à ce que nous avons atteint et ne pas se contenter de cela, de sorte que la descente se fera à partir du désir d’atteindre plus!

La descente ne doit pas être dans notre sentiment, pas en raison de la perte de la sensation agréable nous avions lors du congrès qui est partie maintenant. Nous avons atteint le sentiment de l’attribut du don, et maintenant nous voulons nous accrocher à lui au-dessus de la routine quotidienne qui va nous éloigner de lui jour après jour.

Nous pouvons utiliser les récipients que nous avons maintenant découvert comme une norme, comme un paramètre, et nous pouvons commencer à établir des mesures claires en nous, qui sont appelés Din (jugement), la miséricorde, la ligne médiane, les dix Sefirot de Keter à Malkhout et de retour, à travers la lumière réfléchie, et les différents niveaux d’Aviout (épaisseur). Nous pouvons commencer à comparer quel récipient est développé, où la pomme est rouge et mûre et où la pomme est petite et verte. En attendant, ce n’est pas un choix conscient, tout comme un petit enfant, mais on va comprendre quoi et pourquoi nous choisissons.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13

Le congrès qui ne finit jamais

Dr. Michael LaitmanQuestion: Après le congrès, pourquoi n’y a-t-il pas le sentiment que c’est fini et que nous sommes tranquillement répartis à la maison?

Réponse: En effet, il n’y a pas le sentiment que le congrès soit terminé, et c’est pourquoi il est très important de vous ;maintenir dans cet état. Nous devons nous rappeler l’état qui était là, et lutter pour le conserver. Mais pas parce que nous nous sentions bien dedans, plutôt parce que nous ne voulons pas perdre la sensation du don par rapport aux autres que nous y avons obtenu.

Nous voulons rester dans le même sentiment. Nous devons distinguer clairement: une sensation agréable ou le sentiment d’appartenance à un ensemble unifié. La différence est énorme! Je ne m’inquiète pas si j’ai une impression agréable ou non. Je ne veux pas dépendre de mes sentiments, mais plutôt rester  seulement dans le don, le don sans réserve, et l’appartenance; de nager dans ce courant unique peu importe où il me mène, comme dans le courant de la vie.

Rien d’autre n’est nécessaire! Il suffit de garder ce sentiment d’appartenance au groupe mondial unifié, au récipient commun. Ce sentiment d’appartenance doit être ressenti à l’intérieur de nous, de sorte que les perturbations ne puissent pas nous séparer. Cela sera préserver l’alliance. Si ces concepts sont imprimés en vous, les «lettres du travail, » nous serons en mesure de révéler ce thème plus en profondeur, à un niveau plus interne.

Et peu importe ici dans quel groupe est une personne, dans quel lieu, dans quelle ville. La correction devrait être faite ici aussi bien, donc il n’y a pas de sentiment de différence.

Je suggère d’ouvrir une page sur Internet dénommée «le congrès qui ne finit jamais», où tout le monde sera en mesure de partager brièvement ses impressions et de soutenir les autres, d’y publier des extraits d’articles et de clips. Tout le monde peut visiter cette page une ou deux fois par jour pendant cinq minutes et vérifier s’il est dans le même sentiment d’unité. Ainsi, nous allons nous soutenir les uns les autres à ressentir l’appartenance à cette volonté commune, l’état de l’unité, où nous avons pu rester pour une longue période.

Nous l’avons bien attrapé, et c’est pourquoi nous n’avons pas le sentiment que nous nous quittons. Nous sommes partis sans adieux et sans larmes, et c’est très bien. La séparation sur le plan physique n’est pas importante pour cette connexion spirituelle que tout le monde a réalisée, et donc on ne sent pas à l’intérieur qu’on est parti. Ceci est très important.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

Le serment d’allégeance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment, dans la pratique, nous pouvons former une union au sein du groupe pour rester dans le même sentiment d’appartenance à l’unité générale?

Réponse: Mais nous voulons tous avancer! Nous avons atteint une nouvelle sensation lors du congrès, ce n’est pas pour rien que nous nous sommes préparés beaucoup pour cela et avons rassemblé de nombreux amis fidèles. Il n’y avait presque pas de gens qui sont venus par hasard et si quelqu’un s’est présenté, il a disparu dans l’atmosphère générale.

Et maintenant, nous sommes tous intéressés pour que cette union poursuive ce que nous avons accompli. Si tout le monde veut maintenir le même sentiment d’appartenance à un ensemble dans lequel nous aspirons à trouver la propriété mutuelle du don, alors la force supérieure est présente dedans. Elle est cachée pour le moment, mais elle se manifestera graduellement, clairement, et elle brillera. Cela arrivera! Nous sommes déjà en train de découvrir la région dans laquelle cela devrait se produire.

Une union diffère des simples efforts que nous effectuons les uns pour les autres. Maintenant que je sens que je fais partie de l’unité collective, je m’engage à la garder, comme jurant allégeance à mon peuple, mon pays natal. Nous sentons que nous appartenons à notre pays et cela nous oblige à être fidèles. La même chose se passe ici.

En fait, nous avons déjà formé cette union, et maintenant nous avons juste besoin de la renforcer, de la signer. La signature signifie que vous ne pouvez pas vous retirer de vos obligations, même pour un moment. Vous promettez que, quelles que soient les situations nouvelles et les perturbations, vous resterez  fidèle à l’unité collective. C’est ce qu’on appelle la signature d’une alliance.

Vous serez jetés d’un état à un autre état, mais vous garderez votre accord grâce à la puissance du Créateur. Même si nous ne Le révélons pas encore et pour cette raison nous ne pensons pas que tout dépend de Lui, entretemps, nous devrions être soutenus par la peur de perdre ce que nous avons obtenu, car c’est la corde qui nous lie ensemble. Alors, nous serons en mesure de nous rapprocher du don et nous allons comprendre que le Créateur est le garant de notre union.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

Comment combler le fossé

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il y a des moments où vous vous sentez fortement impressionnés et ravis, vous devez transmettre cela aux autres. Mais il y a des moments où ça ne marche pas. Quelqu’un est dans un état de descente, l’autre est actif et s’en va, et l’écart ne cesse de croître.

Réponse : C’est effectivement une bonne chose ! Quand tout le monde est dans un état d’ascension, c’est mauvais. Pourtant, il nous sera donné de tels états. Si nous pouvions voir tout le monde autour de nous de l’intérieur, plutôt que des corps, pour voir d’autres paramètres, vous verriez que tout le monde saute de haut en bas. Mais ces sauts sont totalement différents et ils sont tous connectés entre eux.

Question : Mais comment pouvons-nous nous soutenir l’un l’autre afin de ne pas accroître l’écart et pour ne pas empirer les états de descente ?

Réponse : Souriez aux autres, soutenez-vous mutuellement par vos désirs. Faites de votre mieux pour investir tous vos efforts à cet égard. Il n’y a rien que je puisse souhaiter pour vous ou suggérer dans ce cas. Vous devez montrer aux autres que votre cœur est ouvert envers eux. C’est ainsi que vous pourrez les convaincre et les battre.

Du « Premier Jour » du congrès de St. Petersburg »du 12/07/13, Leçon n°1

Nous sommes déjà dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanUne descente ne se produit que parce que nous ne pouvons pas maintenir l’état précédemment atteint, puisque chaque fois il y a un alourdissement du cœur. Nous n’avons pas reçu cet alourdissement du cœur parce que l’on nous montre de la miséricorde d’en haut.

Mais ce n’est pas bon si l’alourdissement du cœur est une conséquence des problèmes matériels externes. Après tout, à partir de maintenant nous pouvons rester seulement dans le travail spirituel et interpréter toutes les perturbations matérielles désagréables comme spirituelles.

Nous ne verrons rien de matériel dans ces perturbations, même dans les coups les plus sévères. Ils vont soudain commencer à prendre une forme tellement fantastique, la chose la plus importante est de nous maintenir au même niveau. Si nous persistons à rester à la même hauteur au-dessus de toutes les perturbations, nous allons commencer à saisir ce degré plus profondément.

Nous avons déjà atteint un nouveau degré, et maintenant nous avons besoin d’aller plus loin dans lui pour voir les dix Sefirot en lui, de nouvelles propriétés. Et alors nous allons voir tout à coup que nous sommes en mesure de rester dans cet état et que nous sommes dans le monde spirituel! Nous avons déjà abordé cet état dans la forme externe.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

La vie se passe dans l’orbite du congrès

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lors de la préparation du congrès tout le monde avait une date précise vers laquelle nous pouvions accélérer, concentrer tous nos efforts envers elle. Et après cela, tout le monde est retourné à son projet et cet effort commun visant à un moment donné, n’est plus ressenti. Comment pouvons-nous accomplir une accélération par rapport au même point?

Réponse: Je pense que nous sommes assez vieux et n’avons pas besoin de fixer une date comme un guide pour nous-mêmes. C’est un niveau enfantin, si nous pouvons nous concentrer sur une seule journée.

Unjour signifie un état. Et tandis que nous avançons, nous devons tenir cet état à une plus grande hauteur et avec une stabilité croissante, jusqu’à l’éternité. Pour le moment, on nous donne des sensations agréables d’être dans ces états de sorte que notre force égoïste matérielle nous aide à nous tenir en eux. Notre égoïsme soutient encore cette unité parce que nous sommes au début de notre développement.

La chose principale est maintenant de rendre cet état permanent et de sentir notre appartenance à notre groupe du monde entier. Essayez de vous séparer de ce sentiment et d’associer cette condition à tous les événements de votre vie, dans n’importe quelle situation, vous avez seulement besoin de rester à l’intérieur de notre unité. Nous devons rester dans le même état dans lequel nous étions lors du congrès avec tout le monde, et apporter toute votre vie à l’intérieur. Toutes les activités quotidiennes: Leçons, travail, maison, famille, toutes les situations qui se produisent doivent être amenées dans la zone du congrès et de poursuivre sur son orbite.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

La lumière de la confiance

congrès, groupeQuestion: Lors du congrès il y avait un agréable sentiment de confiance dans notre appartenance à l’unité. Maintenant, nous devons séparer cette sensation agréable du sentiment d’appartenance, mais la confiance devrait-elle rester dans ce cas?

Réponse: La confiance est la lumière que nous nous devons assurer. Personne ne peut ressentir la confiance de lui même, cela ne vient que de l’extérieur. Il s’agit de la confiance de l’enfant qui repose dans les bras de sa mère. Toute sa confiance est d’appartenir au supérieur.

La garantie mutuelle, l’inclusion mutuelle, la confiance et la connexion, tout cela est réuni dans un seul état commun, une illumination. Et alors nous allons apprendre à partager ces sentiments en trois lignes. À différentes étapes, la naissance et l’allaitement, la croissance se passe de différentes manières. Notre dépendance à la partie supérieure et notre attitude envers le groupe changent, comme au degré supérieur ou à celui où vous trouvez. Si la force supérieure se manifeste dans le groupe, alors nous nous l’attribuons déjà, à notre âme.

Tout est dans le groupe, donc nous n’avons pas besoin de philosopher beaucoup, la chose la plus importante pour nous maintenant est de faire un pas en avant qui va devenir un changement de vie. Tout dépend de savoir si nous sommes en mesure de saisir le degré atteint plus profondément ou si nous tombons en arrière, et alors nous aurons besoin d’un temps très long pour revenir au même état.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

Quatre étapes vers le chemin clair de la Lumière

Dr. Michael LaitmanIl y a le chemin de la souffrance et le chemin de la Torah (la Lumière). Le monde entier est en mouvement sur le chemin de la souffrance, et nous avançons sur la voie de la Torah. Cependant, à son tour, le chemin de la Torah est également divisé dans la voie de la souffrance et le chemin de la Torah. Si une personne n’est pas capable de réveiller l’aube elle-même et que l’aube est obligée de la réveiller, alors elle avance sur le chemin de la souffrance. Autrement dit, elle descend dans les ténèbres de la nuit, s’exposant aux coups, terrestres et spirituels, et reste dans cette descente jusqu’à ce qu’elle s’élève pour sortir de là. Dans ce cas, cela aussi est appelé le chemin de la souffrance, mais néanmoins, elle souffre sur le chemin du développement spirituel plutôt que du développement terrestre habituel.

En revanche, il y a le chemin de la Torah quand une personne se déplace par la prise des désirs de l’environnement. Sur ce chemin, il y a aussi une division sur le chemin de la souffrance et le chemin de la Torah. Entrant le chemin de la Torah, une personne a besoin de passer les quatre étapes de HaVaYaH interne, après quoi elle entre dans la véritable voie claire de la Lumière. Là nous nous élevons déjà en haut par le faisceau de la lumière.

Jusque-là, vous devez passer par beaucoup de clarifications sur ce que le chemin de la Lumière est. Il est dit à ce sujet, que si vous êtes digne, votre travail se fera au détriment des autres. Cela ne signifie pas que vous profitez d’eux comme cela se fait dans notre monde, mais vous utilisez vraiment les récipients prêts que le Créateur a préparé pour Sa révélation et les mettez dans vos amis.

Maintenant, à la veille du congrès à Saint-Pétersbourg ou tout autre congrès à l’avenir, nous devons comprendre que nos outils spirituels sont dans les autres. La préparation détermine tout, parce que nous voulons avancer par le chemin de la Lumière (Akhishena), en anticipant les coups qui nous approchent par derrière: problèmes terrestres et spirituels, différentes descentes et détachement, et la perte d’intérêt.

Il est dit à propos de cette voie dans la Torah – au sujet des personnes qui n’ont pas écouté Moïse – que, tout le temps, il y avait des désaccords, des frictions, des conflits et des affrontements entre eux à tel point que Moïse dit au Créateur, « laissez moi seul. Je suis bègue et ne peux pas parler pour eux. Ils ne me comprennent pas! Ils ne me croiront pas!  »

Déjà, après la sortie d’Egypte, dans le désert, ils ont constamment eu des problèmes et des disputes. Moïse aurait été heureux d’être libéré de sa mission, mais, d’autre part, il protège en permanence le peuple, c’est-à-dire les amis. Moïse est un exemple pour chacun d’entre nous, montrant ce que l’on devrait être en relation avec les autres: Prenez garde, et dites leur tout ce que vous avez dans votre cœur pour réveiller les autres et  redresser leur chemin.

C’est la façon dont chacun doit se comporter par rapport aux autres. D’une part, vous devez être grand par rapport au groupe, celui qui donne, en leur donnant tout ce que vous avez – l’inspiration, la joie, la grandeur de l’objectif – comme Moïse, le chef du peuple. D’autre part, il n’est pas un homme plus modeste que Moïse. Autrement dit, vous devenez le plus petit du plus élevé. C’est l’exemple de l’attitude envers le groupe que la Torah nous donne.

Si vous êtese dans cet état, ne croyez pas qu’il soit possible de travailler et de ne pas trouver. Vous devez trouver le désir adapté à la révélation du Créateur. Le désir est votre devoir et la révélation se produira immédiatement. Le Créateur, la Lumière supérieure, n’attend que votre petite équivalence de forme avec Lui pour se révéler dans votre récipient immédiatement.

Il est déjà en vous. Comme il est dit: «Je suis le Créateur, je demeure en vous et dans tous vos péchés. » Il est déjà là. Il suffit de révéler sa première manifestation, la première HaVaYaH!

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 28/06/13, Shamati N°117