Category Archives: Correction

Le Créateur peut-il souffrir ?

Question : Le Créateur peut-il souffrir ?

Réponse : Nous ne pouvons rien dire à propos du Créateur. Nous parlons uniquement de la force du don sans réserve et de l’amour, qu’Il peut diriger vers nous afin de nous changer. Nous ne percevons le Créateur que dans nos sensations, c’est-à-dire non pas le Créateur lui-même, mais la manière dont nous pouvons Le ressentir.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 18/11/2018

Le cœur et la tête travaillent ensemble

Question : Une fois encore, nous avons abordé l’étude de la Préface à la Sagesse de la Kabbale (Ptikha), mais à un nouveau niveau, à travers les sensations. C’est tellement intéressant, si profond, qu’il nous manque à nouveau les détails techniques.

Pourquoi, lorsque nous commençons à poser des questions techniques, cela nous éloigne-t-il de la perception émotionnelle dans laquelle nous sommes entrés, et nous cogne en nous faisant sortir d’elle ?

Réponse : Cela n’arrive qu’au début. Par exemple, lorsque les gens apprennent à jouer d’un certain instrument de musique, il faut d’abord travailler sur la technique. Ils doivent faire des exercices et s’habituer à l’instrument.

Une fois qu’ils l’ont maîtrisé, c’est comme s’ils s’unissaient à lui et l’instrument commence à exprimer leurs sentiments, ceux qu’ils ne peuvent pas exprimer eux-mêmes. Je prends un violon dans mes mains et il chante comme jamais je ne le pourrais. Mais à travers son chant, son aspiration, ses sons, je suis capable de m’exprimer.

C’est pareil ici. Nous devons d’abord apprendre l’instrument. Notre instrument, ce sont des sensations, rien d’autre que des sensations, car nous ne sommes que le désir d’avoir du plaisir. C’est ce que le Créateur a créé en nous.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Les guerres mènent-elles au progrès ?

Question : Vous dites que l’annihilation mutuelle conduit à la régression dans le développement de la société, mais en fin de compte la guerre ne stimule-t-elle pas habituellement des forces productives ?

Réponse : Oui, les guerres stimulent les forces de production, mais elles ne contribuent pas au développement intérieur de la société et de la population, ce qui en fait compte vraiment. Au contraire, elles introduisent les hommes dans une spirale et, par conséquent, le progrès technique est le seul progrès qu’elles apportent.

Bien sûr, sans les guerres et les menaces, l’humanité se serait développée beaucoup plus lentement sur le plan technique et, par conséquent, sur le plan scientifique et dans d’autres domaines, mais pas sur le plan social.

Les guerres provoquent la régression de la société, pas le progrès. Les blessures qui restent après les guerres mettent très longtemps à guérir et sont pratiquement incurables. Elles se cachent quelque part à l’intérieur et nous essayons de ne pas les voir, mais en fait, elles empêchent la construction de relations normales.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/01/2019

Qu’est-ce que Atsmouto ?

Question : Le Créateur existe-t-il à l’intérieur de nous ou en dehors de nous ? Vous dites qu’Il existe uniquement en nous. Qu’est-ce que Atsmouto ?

Réponse : Il n’y a rien qui existe « en dehors », « à l’intérieur », « sur le côté » ou « quelque part à l’extérieur ». Il existe simplement, et c’est tout.

Atsmouto est quelque chose que nous n’atteignons pas. Nous saisissons une sorte d’influence sur nous et nous l’appelons le Créateur parce qu’Il crée.

Je me nomme « création » parce qu’Il m’a créé. À côté du Créateur, qui m’a créé, il y a une essence plus supérieure, une essence intérieure de Lui. Elle s’appelle Atsmouto, c’est-à-dire qu’Il est par Lui-même sans aucune rapport avec moi.

Il est possible de décrire Atsmouto comme la partie intérieure de la force supérieure et Son attitude envers moi est Sa partie extérieure, appelée le Créateur. Et il y a moi qui perçoit cela.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 27/01/2019

La composante spirituelle spéciale

Il y a des gens qui ont même du mal à entendre que nous devons établir une connexion pour atteindre le Créateur. Le Créateur est tellement exalté et incompréhensible, Il se trouve dans une autre dimension que nous ne ressentons pas. Il n’entre pas dans le champ de notre esprit et de nos sensations. Nous ne pouvons pas assembler ce puzzle, l’image du Créateur, à partir des pensées et des sensations qui sont en nous afin que nous puissions Le ressentir et Le comprendre.

D’autre part cependant, ils affirment que cela se produit par le biais de simples actions corporelles dans notre monde. Nous ne comprenons pas le lien qui existe entre les deux : en quoi cela aidera-t-il si je souris aux autres et que je les traite bien ? Nous ne considérons pas cela comme un jeu sérieux, mais comme de l’hypocrisie. Nous sommes égoïstes par nature et avons déjà essayé de changer notre comportement extérieur sans changer l’essence intérieure.

Cependant, nous devrions comprendre ici qu’il existe une composante spirituelle spéciale appelée la Lumière qui ramène à la source, une force spéciale que nous pouvons attirer et qui changera notre nature. Par conséquent, même si nous ne voulons pas nous unir, nous rapprocher et nous soutenir les uns les autres, nous devons le faire pour nous rapprocher du Créateur. C’est un travail difficile et nous devons nous convaincre de sa nécessité pour que, même en agissant contre notre désir, en simulant et en jouant, nous éveillions la Lumière qui ramène vers le bien.

Plus notre effort est artificiel et non naturel, et nous le produisons néanmoins, plus il éveille la Lumière. D’où le paradoxe que les personnes qui ne peuvent supporter aucune union avec les autres et n’acceptent pas ce principe, à travers leurs plus petits efforts pour s’unir, elles éveillent une grande Lumière qui corrige (1).

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Du Point dans le Cœur à une Dizaine » (Préparation de la Convention en Amérique Latine 2019), le 28/04/2019

(1) : à 14 minutes et 52 secondes

Le monde dans 15 ans

Question : Comment voyez-vous le développement futur du monde d’ici 15 ans ? Qu’est-ce qui arrivera ? Quel est le rôle d’Israël à cet égard ?

Réponse : La voie souhaitable du développement est la prise de conscience du peuple israélien, ensemble avec nos groupes dans le monde, et de la prétendue humanité progressiste, selon laquelle l’important est de s’unir et de montrer au monde un exemple d’unité.

Lorsque nous parvenons à nous unir au moins un peu, alors la Lumière supérieure passe à travers nous et elle se fait sentir à tous les niveaux de l’humanité. Les gens auront la sensation que la vie réelle et la possibilité de progresser vers la prochaine étape de développement, de sortir vers un nouveau niveau d’existence, se trouve dans l’unité.

Tout en étant dans ce monde physique, nous allons également commencer à pénétrer la matière supérieure, une existence supérieure, dans ces zones où notre cerveau n’agit pas, mais où sont les commandes qui le contrôle.

J’espère vraiment que nous allons commencer à le ressentir dans les années à venir. C’est à notre porte, mais cela dépend de nous de notre faculté de savoir  adapter cette connaissance et ces sensations.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/01/2019

Pour que l’amer devienne douceur

Question : Qu’est-ce qui détermine si le goût de l’illusion matérielle sera amer ou sucré ? Pouvez-vous le contrôler ?

Réponse : Il ne peut être contrôlé qu’en reconnaissant que cela vient d’en haut, du Créateur, et par conséquent toute amertume devient douceur.

Bien qu’en réalité, il n’y ait rien de doux dans l’univers entier. C’est le mal, c’est l’amertume absolue, le sel absolu, le poivre, l’aigreur. Cependant, lorsque vous commencez à relier ces sensations au Créateur, elles s’imprègnent de douceur.

Les mêmes états amers, salés, aigres et autres états similaires sont imprégnés de la douceur du Créateur et deviennent incroyablement savoureux ! Il n’y a pas d’autre douceur comme cela.

La douceur du monde supérieur se compose de deux opposés qui se complètent mutuellement. C’est comme dans notre monde : disons qu’il y ait quelque chose de sucré-salé. Par exemple, du cognac ou de la vodka est ajouté à du chocolat. Sans cela, c’est impossible, cela ne fonctionnera pas. Il doit y avoir quelque chose comme ceci ou vous ne sentirez pas le goût.

Question : Ou la douceur de gagner un Oscar ou le prix Nobel dans notre monde ?

Réponse : Non, ce sont des types de douceur complètement différents qui s’ajoutent parce que les gens souffrent. Après tout, ils investissent toujours des efforts.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 20/01/19

Le travail spirituel des femmes

Question : Les femmes devraient-elles bien connaître la Préface à la Sagesse de la Kabbale (Pticha) ? Devrait-il en être autant que les hommes ou y a-t-il une certaine facilité pour les femmes ?

Réponse : Techniquement, les femmes n’ont pas à étudier Pticha comme les hommes, mais il est conseillé de connaître ses bases. Le fait que nous étudions les premiers paragraphes depuis un certain temps est une bonne chose. Il faut bien l’apprendre et l’examiner minutieusement en nous-même, le traverser. Les femmes aussi en ont besoin.

La Kabbale n’exige pas que les femmes se connectent au même niveau que les hommes, mais elles devraient avoir une compréhension générale de l’auto-annulation.

L’interconnexion des femmes est un gros problème. Mais elles doivent s’élever au-dessus d’elles-mêmes, car lorsque l’on s’élève au-dessus de soi, sans rien souhaiter, en pleine annulation de soi, cela est équivalent d’être dans la Lumière de Hassadim. C’est un état initial fondamental de l’action altruiste dans la Kabbale et les femmes doivent l’exécuter. Il n’y a pas de monde spirituel sans cela, pas d’union au Créateur ou quoi que ce soit d’autre.

On est obligé de s’élever au-dessus de soi malgré les problèmes que le Créateur éveille en chacun de nous : paresse, manque d’importance, mécontentement vis-à-vis de quelque chose, peu importe ce que c’est. Mais nous devons nous élever au-dessus de cela.

L’union aux autres convient davantage aux hommes qu’aux femmes. Il suffit aux femmes de s’élever au-dessus d’elles-mêmes et, ce faisant, elles commencent déjà le travail spirituel.

Par conséquent, elles n’ont pas besoin de la dizaine autant que les hommes. Les femmes doivent s’y rassembler uniquement pour s’annuler. Mais elles ne sont pas tenues d’être unies dans un seul cœur, comme le doivent les hommes. Ce sont différents niveaux de nature égoïste. Si elles s’annulent simplement, elles atteindront un niveau similaire à celui des hommes.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Approchez-vous du monde supérieur

Question : Si le désir de recevoir est notre essence, alors quelle est la qualité du don sans réserve et comment peut-elle être séparée du désir de recevoir ?

Réponse : Nous n’avons qu’un seul attribut : recevoir, prendre plaisir, tout ressentir en vous-même, dans votre égoïsme. Nous ne pouvons même pas imaginer ce que c’est que de ne pas ressentir dans notre attribut. Comment cela se peut-il ? Où est-ce que je ressens ?

Par conséquent, une qualité complètement nouvelle, un sentiment, une sensation, opposée à notre nature, est en train de se construire au-dessus de nous, et elle peut être construite uniquement avec l’aide de la Lumière supérieure. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour attirer la Lumière, la diriger d’une manière ou d’une autre vers nous-mêmes, nous en approcher. C’est ce que nous faisons.

Si j’essaie d’expérimenter moi-même directement la Lumière supérieure, alors j’échouerai. Cela sera du mysticisme, je ferai face à la diffamation, aux mœurs et coutumes, peut-être même à la religion. Si je veux vraiment commencer à ressentir le monde supérieur, cela nécessite donc une force supérieure. J’ai besoin de m’adresser clairement au Créateur et d’exiger de Lui, et cela n’est possible que si nous nous tournons ensemble vers Lui.

Je peux étudier pendant de nombreuses années le Talmud Esser Sefirot (le Talmud des dix Sefirot) ou la Préface à la Sagesse de la Kabbale (Pticha), mais si je ne suis pas dirigé à travers le groupe vers le Créateur, j’échouerai.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Après l’obscurité vient l’aube

Question : Quels états, quels plaisirs terrestres et quelles souffrances avez-vous personnellement éprouvés avant d’avoir découvert le Créateur ?

Réponse : J’ai traversé beaucoup de choses. Vous aussi. C’est pareil pour tout le monde.

Question : Avez-vous ressenti le vide ou la dépression ?

Réponse : Comment ne peuvent-ils pas être ressentis si ce sont des états nécessaires avant même d’avoir reçu une quelconque connaissance ? Vous devez ressentir que vous manquez de cette connaissance, que vous ne comprenez pas quelque chose et que vous êtes dans un état de confusion.

C’est la même chose avec l’atteinte spirituelle. Avant de révéler quelque chose de spirituel, vous devez avoir la sensation que vous ne comprenez rien, que vous êtes dans une sorte de prostration. Il vous semble que vous ne réaliserez jamais ce que vous désirez et que toutes vos études sont absolument inutiles, sans but et stupides. Vous commencez à vous maudire, vous, moi et tout le monde.

Ensuite, cet état change. Un nouveau jour vient, une nouvelle lumière et tout se manifeste d’une manière nouvelle, uniquement à un niveau supérieur.

Chaque fois les ténèbres et la lumière tournent, nuit et jour, jusqu’à ce que vous accumuliez suffisamment d’impressions pour en faire une sensation constante : la connaissance.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 23/12/2018