Category Archives: Correction

À quoi ressemble le Créateur ?

Question : L’un des grands kabbalistes a-t-il jamais vu le Créateur avec sa propre vision intérieure ? À quoi ressemble-t-Il ? Peut-être que c’est idiot, mais je veux désespérément L’imaginer en quelque sorte. Si une goutte d’eau est l’analogue réduit d’un océan, alors il doit y avoir un analogue visible de la personnalité du Créateur.

Réponse : Premièrement, le Créateur n’a pas de personnalité. Deuxièmement, lorsque nous, sans comprendre, imaginons quelque chose, nous ne pouvons pas « pointer » quelque chose vers le Créateur. Le Créateur n’est rien d’autre que la qualité de la connexion, du don sans réserve et de l’amour. C’est quelque chose de non-objectif, sans volume ni image. C’est une qualité que nous pouvons identifier chez une personne qui la possède.

En d’autres termes, s’il y a la qualité du don sans réserve dans n’importe quelle mesure, force ou pouvoir en vous, alors on peut dire que le Créateur est incarné en vous et dans cette partie Il existe à l’intérieur de vous.

Question : Une personne peut-elle voir que le Créateur est incarné en elle ?

Réponse : Non, voir cela est impossible. Ce n’est que lorsqu’un individu atteint la qualité du don sans réserve et de l’amour qu’il peut, de l’intérieur de lui-même, ressentir avec sa vision intérieure combien le Créateur existe en lui et même le mesurer.

Le fait est que la sagesse de la Kabbale permet de mesurer les qualités, les sensations, les forces des désirs, les écrans, la distance et la proximité de la force de l’amour ou de la force du rejet, et ainsi de suite. En fin de compte, ils nous donnent tous l’image de la similitude de forme ou du mouvement vers l’unité avec le Créateur. Une personne peut ressentir à quel point elle est proche ou loin de comprendre le « Créateur ».

Question : Peut-on dire qu’il y a le Créateur et qu’il y a Ses qualités ?

Réponse : Non. Lorsque nous disons « Créateur », nous voulons dire des qualités. Sur le plan matériel, nous voyons uniquement des qualités ; il nous semble que ce sont des objets. En fait, ce sont toutes des forces.

Tout est composé de deux forces : la force de la réception et la force du don sans réserve. Leurs interactions créent toutes sortes de formes pour nous.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 21/01/2018

L’esprit et les sentiments

Question : Une personne peut-elle ne pas comprendre la Kabbale intellectuellement, mais seulement sentimentalement ?

Réponse : Notre esprit est un dérivé des sens. Le monde spirituel ne peut pas être compris par la raison, parce que le Créateur a créé un désir, c’est-à-dire des sensations, et lorsque nous commençons à changer nos désirs, l’esprit change avec eux. Par conséquent, nous nous tournons vers les sens : ils doivent être changés, et l’esprit changera respectivement.

L’esprit sert nos désirs égoïstes. En d’autres termes, il est égoïste.

Question : Qu’arrive-t-il à la raison, lorsque les intentions changent ? Est-ce qu’elle devient différente ?

Réponse : Lorsque les sensations changent pour l’amour et le don sans réserve, l’esprit change aussi. Il est clairement un serviteur des désirs.

Question : Les scientifiques ont établi qu’une personne utilise entre 3 et 5% du potentiel du cerveau. Si elle travaille pour le don sans réserve, utiliserait-elle les 97% restants ?

Réponse : Oui. Mais pour cela, il est encore nécessaire d’atteindre la qualité du don sans réserve.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 07/01/2018

Un cadeau d’en haut

Question : Puis-je dire que ma grande déception dans ma vie quotidienne est un cadeau pour m’aider à parvenir à la vérité du monde supérieur ?

Réponse : Certainement ! C’est vraiment un cadeau. Après tout, il y a encore beaucoup de gens qui recherchent la satisfaction dans des objectifs matériels.

En même temps, les kabbalistes ne disent nullement qu’une personne doit devenir un ermite, se limiter, mourir de faim et ainsi de suite. Au contraire, profitez de la vie ! Donnez au corps ce qu’il veut. L’essentiel est que cela n’interfère pas avec vous, ne prenne pas trop de temps et d’efforts et vous donne l’occasion d’étudier la nature supérieure.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 07/01/2018

Avons-nous besoin de pardonner ?

Question : On dit que le bonheur est dans le pardon. Qu’est-ce que le pardon dans la Kabbale ? Avons-nous besoin de pardonner et si oui, dans quelles situations ?

Réponse : Il n’y a pas de pardon dans la Kabbale. Si vous comprenez que quelque chose de mal est arrivé mais que vous pardonnez tout, alors vous remettez à plus tard la résolution du conflit, le recouvrant comme s’il n’existait pas.

Ainsi, vous rendez notre état encore plus critique. Par conséquent, le pardon ne parvient pas à résoudre les conflits. La prochaine fois, il « jaillira » avec encore plus de force. Le conflit est résolu seulement dans la ligne médiane.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Comment réussir ?

Question de Facebook : J’ai eu beaucoup de conseils différents sur comment réussir. Quel est votre conseil en tant que kabbaliste pour réussir ?

Réponse : D’abord, imaginez que vous avez du succès et que vous n’avez pas besoin de devenir quelqu’un.

Deuxièmement, le succès est soit éphémère soit parfait et éternel, et alors c’est le succès dans la connexion au Créateur, dans l’ascension au-dessus de notre monde. Si vous souhaitez ce genre de succès, la méthode de la Kabbale est à votre service.

Sur le chemin de sa réalisation, vous comprendrez qu’avancer est considéré comme réussir.

Extrait de KabTV, « L’Actualité » avec Michaël Laitman le 27/02/2018

La punition existe-t-elle dans la Kabbale ?

Question : La punition existe-t-elle dans la Kabbale ?

Réponse : Dans la Kabbale, contrairement à notre monde, tous les problèmes doivent être résolus dans la ligne médiane. La tumeur purulente doit être ouverte et traitée jusqu’à ce qu’elle devienne un organisme sain et normal.

Question : Mais dans notre monde, nous avons encore des tribunaux, des prisons, etc. ?

Réponse : Ils ne résolvent rien. Nous voyons comment la prison n’aide pas du tout. Les gens sont isolés de la société. Quelle est l’utilité ? Ce n’est pas une correction. Une prison devrait être un système de correction d’une personne. Cela ne devrait pas fonctionner sous la forme d’une punition.

Remarque : Le Baal HaSoulam écrit que la punition est un reproche de la société.

Mon commentaire : Oui, mais seulement si la société est prête à traiter un transgresseur d’une manière où il se sentirait comme un paria. Alors cela deviendra en effet sa correction.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Comment accomplir votre mission

Question : Comment puis-je découvrir ce que je dois faire pour accomplir ma mission ? Pourquoi est-ce difficile de le comprendre ?

Réponse : J’ai seulement besoin de travailler dans mon petit groupe, à l’intérieur d’un grand nombre de nos groupes, et de toujours penser à la façon dont nous nous entraidons pour devenir un système unique. Dans nos dizaines, nous acquérons graduellement la sensation du don sans réserve et de la réciprocité appelée « le Créateur ».

Dans cette sensation que je ressens existante dans la dizaine, je commencerai à me voir comme étant dans le monde supérieur. C’est ce à quoi nous devons parvenir.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Le bonheur pour un kabbaliste

Question : Qu’est-ce que le bonheur pour un kabbaliste ?

Réponse : Le bonheur pour un kabbaliste est une opportunité de remplir les autres et à travers eux, le Créateur. Cependant, par moi-même je ne peux pas donner sans réserve au Créateur ou recevoir de Lui, mais seulement à travers un tampon, qui est le groupe, et même mieux, l’ensemble de l’humanité.

Question : Quelle est la plus grande joie d’un kabbaliste ?

Réponse : Cela découle de l’action où il peut donner sans réserve au Créateur à travers le groupe, et découvrir le Créateur, voir comment l’un entre dans l’autre, comment le groupe devient un tampon entre lui et le Créateur, et comment tous ensemble, les trois d’entre eux, se rencontrent dans ce groupe, dans cette masse.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/12/2017

Mon chemin

Question : Est-il difficile d’être Michael Laitman ?

Réponse : Je ne sais pas. Je ne me suis jamais posé la question ni y est répondu. J’ai un devoir, et je dois le réaliser.

Remarque : Mais les gens vous connaissent, vous critiquent, vous aiment… peu importe…

Mon commentaire : Quant à savoir s’ils m’aiment plus ou me déteste plus, je trouve cela difficile à dire. Et travailler pour la postérité seulement pour être apprécié ensuite n’est pas non plus dans ma nature.

Je vais dire une seule chose. À l’âge de trente-cinq ans, j’étais un homme relativement riche qui pouvait se permettre de ne pas travailler et de vivre paisiblement quelque part sur une île ou au Canada. On pourrait préférer ce genre de vie, mais je ne pouvais pas me le permettre.

J’ai choisi le chemin avec beaucoup d’erreurs, de doutes et de tourments. Mais c’est mon chemin.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/12/2017

Les vauriens en moi

Question de Facebook : Où avez-vous eu l’idée qu’une personne ne voit dans les gens que ses propres défauts ? Dans les tueurs aussi ?

Réponse : Oui. Dans tout le monde et dans tout ce que nous nous voyons, notre réflexion. Pourquoi ? Parce que nous percevons tout dans le miroir de notre égoïsme. C’est ainsi que notre perception est structurée : nous ne pouvons pas voir ce qui n’est pas en nous. L’image du monde est dessinée à l’intérieur.

En fait, devant moi il y a la Lumière blanche, la propriété parfaite du don sans réserve et de l’amour. Et sur ce fond, je « dessine » mes propres propriétés. Par conséquent, tout ce qui est projeté sur l’écran de ma conscience vient entièrement de l’intérieur. Le mal extérieur que je vois est ma nature non corrigée.

Et à la fin, ayant corrigé tous les défauts en moi-même, je révélerai cette même Lumière blanche, l’amour originel. De cette façon, le Créateur nous conduit à Lui-même à travers une prise de conscience de la nature illusoire du monde extérieur tel qu’il nous apparaît aujourd’hui. C’est la psychologie kabbalistique.

Extrait de KabTV, « L’Actualité avec Michael Laitman » du 13/02/2018