Category Archives: Correction

La conscience est subjective

234Question: Comment pouvons-nous vérifier dans quelle mesure notre perception de la réalité est adéquate?

Réponse: Ce que notre conscience décide, nous l’acceptons comme la vérité et agissons en conséquence. Mais en même temps, nous nous fermons. Malheureusement, il n’y a peut-être pas d’autre issue. Dans notre monde réel, nous ne pouvons rien faire.

Le problème est que nous tournons dans cette dimension, dans ce paradigme, dans cette relation au monde qui nous entoure qui provient des connaissances que nous avons reçues depuis la naissance.

Si nous étions un peu différents, nous imaginerions que le monde serait différent, tout comme les abeilles, les serpents et autres animaux. Ils voient l’image du monde très différemment de nous: soit sous forme de taches de couleur, soit de goût, soit de chaleur, etc. Autrement dit, la conscience et son décodage par notre cerveau sont fortuits.

Nous vivons dans un monde conditionnel très limité, qui nous est représenté dans nos organes sensoriels physiques. Nous ne savons pas ce qui se passe à l’extérieur de nous parce que nos sens sont enfermés à l’intérieur. Mais comment pouvons-nous sortir de nos sensations subjectives du monde et imaginer en quelque sorte que le monde ne soit pas façonné par nos sens, mais qu’il existe vraiment?

Qu’est-ce qui existe objectivement? Y a-t-il quelque chose ou pas? C’est peut-être la question la plus importante. Et s’il y a une force objective en dehors de nous, comment se comporte-t-elle avec nous? Comment nous contrôle-t-elle? Comment nous organise-t-elle? Y a-t-il une conscience supérieure? Ces questions m’intéressent personnellement beaucoup.

De KabTV  » Ensemble sur l’essentiel « 9/2/18

Bonheur et souffrance, deux en un

207Question: Comment devons-nous nous réagir aux pensées et aux émotions négatives?

Réponse: Nous devrions essayer de nous élever au-dessus d’elles. Nous ne devons jamais les ignorer. Nous devons les utiliser de manière créative.

Dans notre monde, aucune invention scientifique ou technologique, encore moins une création, n’est possible sans problèmes, sans bouleversements. Rien de remarquable ne naîtrait dans notre monde s’il n’y avait pas de crises, de fortes épreuves intérieures, des séparations, de déceptions, de larmes, de drames et de tragédies.

Regardez de quoi regorgent les drames de Shakespeare, les romans de Tolstoï et d’autres chefs-d’œuvre littéraires. Tout découle uniquement de la lutte entre les contraires, des souffrances, etc.

C’est la même chose dans le monde spirituel, mais en même temps, il y a une merveilleuse transformation de ces états: ils se complètent, coexistent ensemble et ne s’annulent en aucune façon.

Ils sont connectés les uns aux autres dans une étreinte de bonheur et de souffrance, de larmes et de joie, et l’état intermédiaire est atteint, ce qui nous rapproche du Créateur.

Extrait des «Fondamentaux de la Kabbale» de KabTV 20/01/19

Le début et la fin du chemin spirituel

622.02Question: Le point de départ du chemin est-il la naissance et le point final la mort? Ou y a-t-il différents points de début et de fin dans la spiritualité?

Réponse: Le point de départ est le premier point original de votre chemin spirituel, et le point final est votre réparation finale complète, c’est le point final. Avec cela, vous entrez dans un état différent, dont la sagesse de la Kabbale ne nous parle pas.

La sagesse de la Kabbale ne nous parle que du chemin à partir du moment où une personne s’éveille à la correction jusqu’à ce qu’elle atteigne la réparation finale. Tout ce qui se passe avant cela est notre vie physique, et ce qui se passe après la fin de la correction n’est expliqué nulle part car il est absolu, et nous n’en parlons pas.

Bien qu’il n’y ait pas de secrets ici, nous ne pouvons pas simplement décrire cet état avec des mots et des symboles physiques. Notre langage ne peut pas transmettre cela parce que nos attributs n’existent pas dans le monde spirituel. Il n’y a pas d’expressions telles que «il manque quelque chose», «il y a quelque chose», «compléter quelque chose», «se débarrasser de quelque chose», etc.

Cela signifie que tous nos états sont construits sur le manque et la satisfaction, le besoin et la satisfaction, et puis il y a l’état absolu. Alors commence un état totalement différent de l’être créé dans lequel il est totalement intégré dans le Créateur.

Extrait des «Fondamentaux de la Kabbale» de KabTV 30/12/18

Ce à quoi vous devez penser à chaque minute

204Question: Un élève a écrit: « J’ai vu une vidéo sur YouTube » intitulée : Comment surmonter la honte? « Dites-moi, s’il vous plaît, que dois-je faire? À cause du coronavirus, j’ai perdu mon entreprise et je suis surendetté; je loue un appartement et j’ai un petit enfant. Comment ne pas perdre mon humanité? Avec le stress, la dépression, les crises de panique et l’insomnie, comment gérer une situation de vie passablement difficile? Vous avez décrit avec précision mon état d’esprit.

Réponse: Je vous conseille de tout mettre en veilleuse et d’agir absolument mécaniquement, rationnellement. Ce que la vie exige de moi aujourd’hui, je dois le faire, sans faire attention à ce qui va se passer après-demain et même, peut-être, demain. L’essentiel, c’est aujourd’hui! Comprenez-moi bien, et vous comprendrez alors comment notre monde vous apparaitra.

Nous ne devons pas penser à demain ou après-demain, nous ne devons pas faire de plans sur la comète. Nous devrions simplement réfléchir à la façon dont nous pouvons à chaque instant être utiles à nous-mêmes et à nos proches, et si nous avons la bonne compréhension du monde futur, le partager en quelque sorte avec les autres.

Restez aussi simple que possible, sans fabrications trop raisonnables et philosophiques,.

Et vous verrez un nouveau chemin, le long duquel vous pouvez marcher en toute sécurité, comme dans un parc, et personne ne vous dérangera. Et si vous êtes dérangé, plongez plus profondément dans cette voie. Vous verrez comment tout se résoudra et fera place à une vie plus simple. Et ainsi vous sortirez de tous ces problèmes.

L’essentiel est de vivre sans complication à notre époque, dans cette pandémie. Et cette attitude vous mènera aux pensées et aux actions les plus sages.

Tiré de « l’actualité avec Michaël Laitman » de KabTV 01/02/21

Qu’y a-t-il derrière les images de notre monde?

207Zohar pour tous, Exode, point 81: Il est écrit: «Il prit ces flèches et les abaissa jusqu’à ses narines. Du sang est sorti de ses narines, impliquant Dinim de couleur rouge. »

Question: Comment devrions-nous comprendre ces phrases: «flèches», «du sang est sorti de ses narines»?

Réponse: Beaucoup de termes du Livre du Zohar nous semblent étranges parce que derrière toutes les images du monde physique se trouvent des forces supérieures, et nous les nommons par les noms de notre monde.

Les kabbalistes ont pris le langage terrestre pour parler des forces supérieures, de leurs états, de leurs relations et de leurs combinaisons. Ils n’ont pas d’autre moyen de décrire le monde supérieur, parce qu’il n’y a pas de mots là-bas. Mais les forces en descendent vers notre monde et nous pouvons prendre des noms de notre monde pour décrire les forces et les propriétés du monde spirituel.

Par conséquent, il est dit allégoriquement «trois flèches», «narines», etc. Et immédiatement, il y a une transition vers une autre langue purement kabbalistique: HGT de Zeir Anpin. Ainsi, le livre du Zohar nous parle de tout dans un mélange parce qu’il veut vous faire sortir de ce monde afin que vous entriez dans la prochaine représentation, le monde spirituel.

C’est comme s’il plaçait devant vous deux écrans. Vous regardez automatiquement l’image qui représente des images de notre monde. Pourtant, en fait, vous devriez essayer à travers eux de pénétrer à l’intérieur et de voir la combinaison de deux forces, celle qui accorde (Israël) et celle qui reçoit (Rome), et dans quelle position elles se trouvent l’une avec l’autre.

Lorsqu’une personne les reconnaît correctement, elle devient la troisième force entre elles.

Extrait de «La force du livre du Zohar» de KabTV # 8

Conscience et subjectivité du monde

592.01Commentaire: Au sujet de la définition de la conscience, vous avez dit que c’est une image du champ d’information qui nous influence.

Ma réponse: Bien sûr, après tout, je suis un produit de ce domaine. Cela vient en premier, et je ne suis qu’un dérivé.

En gros, qui suis-je? Nous disons que tout ce qui existe dans mes sensations est ce que je ressens, et c’est pourquoi cela existe. Sans moi, il n’existerait pas car ce qui n’existe n’est que par rapport à moi. Il s’avère que le monde est absolument subjectif. Ainsi, nous parlons de nous-mêmes comme n’étant que conscience et rien de plus.

Question: Alors pouvons-nous dire que ma conscience travaille contre la conscience qui est représentée par le champ d’information?

Réponse: D’une certaine manière, oui parce que, à la fin, ce champ veut que nous utilisions la conscience qu’il créée en nous pour interagir correctement avec lui.

Tiré des «Rencontres avec la Kabbale» de KabTV, le 03/01/19

Sensations spirituelles

592.01Remarque: Ces dernières années, des scientifiques du monde entier ont activement étudié le phénomène des sensations spirituelles.

Du point de vue des neurosciences, il est lié à l’activité du lobe pariétal inférieur du cerveau. Tous les sous-groupes testés ont un signe similaire de cette sensation, lorsque dans la conscience d’une personne, la frontière entre sa personnalité et le reste du monde environnant est floue et qu’un sentiment de connexion avec quelque chose de beaucoup plus grand qu’elle-même apparaît.

Ma réponse: C’est exact. Sur le plan de notre psychologie matérielle, c’est exactement ce qui se passe.

Question: Comment pouvons-nous évoquer des sensations spirituelles, quelque chose qui est défini dans le monde matériel comme l’illumination?

Réponse: Les vraies sensations spirituelles ne dépendent pas d’efforts mentaux, physiques ou moraux. Ils ne dépendent que des interactions de la personne avec son entourage lorsque, par l’influence positive directe sur les autres, elle parvient à la révélation de l‘union avec la force supérieure de la gouvernance, mais seulement dans la mesure où elle est capable de s’élever au-dessus de son ego.

Question: Le cerveau est-il activé de quelque manière que ce soit?

Réponse: Non. Cela peut être une personne très simple ou un grand sage, peu importe.

D la «Kabbale Expresse» de KabTV le 16/02/21

Sortir de ce monde

622.01Question: Pour explorer la réalité spirituelle, avez-vous commencé à comprendre les processus physiques, leur signification et leurs sources, à un niveau complètement différent?

Réponse: Vous commencez à comprendre les sources kabbalistiques. J’ai aussi compris les sources physiques de cette façon, car j’ai un esprit sain. Je ne suis pas Einstein, bien sûr, mais j’ai mon bac et un doctorat et j’ai fait différentes recherches intéressantes au cours de mes études. Mais cela n’a rien à voir avec la sagesse de la Kabbale.

Lorsque vous commencez à étudier la sagesse de la Kabbale, un changement se produit en vous.

Lorsqu’elle étudie la science ordinaire, une personne atteint et absorbe différents faits qui s’accumulent simplement en elle. Mais quand on étudie la sagesse de la Kabbale, l’absorption de la connaissance kabbalistique change une personne.

Question: Cela signifie-t-il qu’une personne a une analyse différente, par exemple, sa perspective de l’histoire humaine pourrait-elle changer?

Réponse: Même le point de vue d’une personne ordinaire sur l’histoire humaine peut changer quand elle l’étudie. Mais dans la spiritualité, c’est la personne elle-même qui change. À partir de là, on commence à percevoir, ressentir et absorber tout ce qui existe en soi selon son nouveau niveau. Au lieu de la propriété de réception, il acquiert la propriété du don sans réserve.

Dans cette nouvelle propriété du don sans réserve, qui se manifeste de plus en plus en elle, elle commence à voir le monde d’une manière différente: de bout en bout, au-dessus du temps, de l’espace et du mouvement. Elle commence à regarder le monde précisément du point de vue d’une compacité toujours plus grande, de la dépendance mutuelle de tous les éléments de la création, jusqu’à ce qu’elle passe de la matière à sa qualité intérieure et sort de ce monde.

Extrait des «Fondamentaux de Kabbale» de KabTV 20/01/19

Chanter en chœur

583.01Même s’il me semble que tout ce qui m’arrive dépend de moi-même, de mes amis ou d’autres raisons aléatoires, en réalité tout vient du Créateur.

Si je le perçois de cette façon, cela signifie que je me tiens toujours devant le Créateur et non devant Pharaon ou toute autre force. C’est ce dont j’ai besoin: m’imaginer toujours debout devant le Créateur.

Alors ce que je devrais faire, c’est essayer de Le voir à travers toutes les choses qu’Il éveille en moi, pour comprendre que tout vient de la force supérieure, qu’il n’y a rien d’autre hormis Lui. En adoptant cette attitude face à tout ce qui se passe, je saurai déjà comment y répondre. Je dois me connecter autant que possible aux amis et me connecter au Créateur avec eux, jusqu’à ce que nous Le révélions entre nous. Alors le Créateur corrigera la connexion entre nous et Il la remplira.

C’est notre travail à chaque instant. Les états qui surgissent entre nous sur ce chemin peuvent être appelés l’Égypte, l’exil, la sortie d’Égypte, etc. Cependant, en substance, ce sont les dix amis, qui doivent constamment renforcer notre connexion, avancer de plus en plus afin de découvrir le Créateur dans l’union entre nous, la force supérieure, qui est la seule qui contrôle tout.

Cette force nous apparaît sous la forme de Pharaon, ou du Créateur, ou de divers méchants et justes. Cependant, c’est le Créateur qui joue avec nous tout le temps afin d’éveiller la dizaine et chacun de nous pour la connexion au-dessus de tous les changements qu’Il a provoqués en nous, surtout les perturbations.

Ensuite, nous commençons à comprendre le langage du Créateur, à reconnaître ce qu’Il attend de nous, comment Il s’adresse à nous, comment Il joue avec nous comme avec un instrument de musique. Nous ressentons les changements qu’Il fait en nous et comment Ses lumières se propagent à l’intérieur de nos connexions dans la dizaine, c’est-à-dire remplissent notre Partsouf.

En conséquence, nous pouvons répondre à son appel et lui répondre. Nous avons un langage commun, comme il est écrit: «Je suis pour mon bien-aimé, et mon bien-aimé est pour moi.» Le Créateur nous parle en changeant nos désirs spécifiques dans la dizaine, et nous voulons nous connecter au-dessus de tous les états; c’est notre réponse à Lui. De ce fait, nous obtenons une vraie chanson, Il nous parle, et nous Lui parlons, et nous chantons la chanson ensemble.

L’essentiel est d’imaginer que tout est à l’intérieur de la dizaine et ne pas s’en échapper, mais combiner tous les états ensembles, en un seul système: sept ans de satiété et sept ans de famine, Pharaon, le Créateur et Moïse. Ensuite, tout se mettra en place comme il se doit et facilement.

Extrait de la leçon quotidienne de la Kabbale 16/03/21, «Pessakh (Pâque)»

L’étrange processus de la naissance

239Question: Même si je ne comprends pas ce qui est écrit dans le livre du Zohar et que je le lis, serai-je capable de découvrir le degré au-dessus de moi? Cela semble étrange à une personne moderne.

Réponse: Oui, c’est étrange. Mais, néanmoins, c’est exactement la condition nécessaire pour y parvenir.

Tout est étrange dans notre monde. Qu’en est-il de l’accouchement? N’est-ce pas un processus étrange? Nous y sommes simplement habitués et nous pensons donc: « C’est comme ça. » Mais en fait, comment est-ce possible?

Prenez une créature prétendument d’un monde différent et montrez-lui ce que nous avons dans notre monde: beaucoup de phénomènes inconnus, incompréhensibles et étranges qui n’ont pas de développement clair de cause à effet. Nous nous sommes juste habitués au fait qu’une chose vienne après l’autre parce que c’est ainsi que nous l’avons découverte, comment nous l’avons apprise. C’est la même chose dans la spiritualité.

Le développement se fait toujours selon la loi de négation de la négation. Lorsqu’un degré supérieur naît, il naît comme opposé au précédent, par négation, par chute du degré précédent, malgré lui. C’est donc toujours étrange comme le processus de la naissance dans notre monde et c’est plus encore plus le cas dans le monde spirituel.

D’un autre côté, cela ne peut pas être différent parce que l’ascension au degré suivant est un changement dans tout le paradigme de l’existence, un changement dans toute la philosophie, la méthodologie et l’attitude envers le monde.

Par conséquent, s’élever au degré suivant signifie renaître complètement. Cela se produit uniquement sous l’influence de la lumière supérieure.

Tiré de «la force du livre du Zohar» de KabTV # 7