Category Archives: Cours quotidien de Kabbale

« Ceux qui me cherchent, me trouvent »

Laitman_705Une question que j’ai reçue: Que dois-je faire si je n’arrive pas à me concentrer au cours d’une leçon de Zohar, même pour 5 minutes? Je ne sais pas où chercher en moi-même pour tout cela. 

Ma réponse: Par tous les moyens, continuez à rechercher en vous-même toutes les propriétés décrites dans Le Livre du Zohar. Si on disait à un malade que ce texte comporte les informations sur la façon d’être en bonne santé, d’échapper aux difficultés, à la faillite, et d’autres problèmes, il voudrait «avaler» avidement le texte, en essayant d’absorber chaque mot. S’il avait peur et cherchait le salut dans le texte, il tenterait de le comprendre, même si le livre était écrit dans une langue étrangère.
Mais le manque de spiritualité ne nous effraye pas. Seul l’environnement peut amener ce désir en nous.
Donc, même si vous ne savez pas où chercher en vous, continuez à regarder de toute façon. Imaginez que vous entrez dans un endroit nouveau, sombre et inconnu et que vous ne pouvez pas voir quoi que ce soit. Vous avez une lampe de poche, et chaque fois que vous entendez quelque chose, vous pointez la lumière du flash, espérant trouver quelque chose.
En tant qu’adultes, nous étudions en remplissant notre intelligence. Mais les sensations ne se développent pas par l’intellect. Comme les nourrissons, cependant, nous avons évolué à travers l’écoute et l’observation, sans comprendre ce que nous avons vu ou entendu. C’est précisément pourquoi nous avons développé nos sentiments et notre esprit. On nous a raconté des histoires, on nous a montré des choses, mais nous ne les avons pas saisies. Les connexions entre les choses nous ont été expliquées, mais nous ne les avons pas prises. Cependant, précisément à cause de nos efforts pour comprendre, nous sommes passés d’un animal à un être humain.
C’est pourquoi en ce moment, quand je cherche à développer en moi-même de nouveaux sens et esprit, je lis Le Zohar sans comprendre à quoi « cela » se rapporte. Toutefois, mes efforts découvrent en moi de nouvelles capacités et finalement je commence à sentir et à comprendre quelque chose qui m’était caché avant.

Le Monde Supérieur est parmi nous. Nous avons seulement besoin de continuer à développer le fait d’être un homme dans ce monde pour devenir un « humain « du Monde Supérieur. Faites tous les efforts pour voir. C’est ainsi que vos sens se développent. Après avoir démarré la sensation, votre esprit va commencer à travailler ainsi.

Le Créateur reste proche des cœurs brisés

Laitman_177_05Le Zohar, Chapitre « VaYaera (Et le Seigneur apparut)» Point 510: « Et l’ange de Sa présence les a sauvé » Il est avec eux dans la peine, car il commence à dire « dans toutes les souffrances, il a souffert »… Lorsqu’Israël est en exil, la Shekhina est également en exil avec eux, comme il est écrit : « Et le Seigneur ton Dieu tournera ta captivité et aura pitié de toi ».Le Créateur peut rester ensemble avec la créature seulement aux moments de péril ou de l’exil. Sinon, l’orgueil, l’ego, et la grossièreté du désir de recevoir du plaisir les séparent.

Lorsque la créature est en danger, avec le sentiment de l’exil ou de l’amertume, il est capable de ressentir le Créateur et d’être plus près de Lui, comme il est dit: « Le Créateur reste proche des cœurs brisés. »Il n’y a pas d’autre moyen d’éveiller la créature, de l’approcher, et de rester ensemble, sauf pour les moments de trouble. Etre dans cet état, réveille la créature.
Toutefois, si la créature est prête à s’infliger à elle-même « la souffrance de l’amour », si elle souffre à cause de l’absence d’une connexion avec le Créateur, plutôt que des troubles de la terre, elle monte et devient capable d’atteindre les états avancés. Elle vit alors une vie pleine de bénédictions et de plaisir.

La sensation de manque et d’obscurité que la créature expérimente en étant séparée du Créateur ne disparaît pas, elle reste en elle. Cette sensation reste dans l’espace vide au-dessous et à l’intérieur d’elle, ainsi que dans tous le bien qui est au-dessus d’elle.

Ne pas avoir peur d’être dans la confusion

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Plus vous expliquer la structure des mondes spirituels, plus je me sens confus. Pourquoi cela? 

Ma réponse: Imaginez que je vais chez un médecin et que je lui parle de certains de mes symptômes externes. Il me demande de subir des tests médicaux, contrôle les résultats, et en discute avec un autre médecin. Quand ils parlent entre eux, je ne comprends rien, bien qu’ils parlent de moi, de mes sensations, et de ma santé. C’est parce que leur discussion à mon sujet se trouve à un niveau plus interne, complexe, sur ce qui se passe en fait à l’intérieur de moi.

Puis ils me donnent une pilule, son contenu est également inconnu pour moi. Je la prends, en ayant confiance en eux et à la pilule prescrite qui va m’aider. Bien sûr, ils m’ont embrouillé avec leur discussion technique médicale et je n’aurai pas du les écouter. Pourtant, dans notre monde la pilule fonctionnera indépendamment de notre compréhension de ce que dit le médecin.

Ici, pendant l’étude, je lis ce que ces « médecins » kabbalistiques ont écrit sur moi : un kabbaliste écrit à l’autre décrivant ce qui se passe en interne pour les âmes dans le système où les âmes doivent se corriger. Bien sûr, je ne comprends rien à ce sujet! Cependant, parce que je suis impliqué dans cette histoire et que je veux comprendre et le ressentir, je m’y connecte et me rapproche pour devenir comme eux.

Si je veux devenir « médecin « comme eux, j’utilise ma connexion avec eux et j’apprends. Si je me sens confus, mais que je veuille saisir l’essence, si je crois que le livre explique la correction de mon âme, je n’ai pas le choix. Je dois apprendre leur langue (Comme le latin utilisé dans le domaine médical) et puis je comprends ce dont ils parlent.

Les kabbalistes ont écrit ces livres pour leurs collègues kabbalistes. Ils parlent entre eux dans la langue qu’ils comprennent par ce que ce langage explique différents mondes et concepts spirituels. À ce stade, je ne comprends pas du tout ce qu’ils veulent dire.

Toutefois, si j’aspire à comprendre ce qu’ils m’apprennent, et que je m’efforce d’y vivre et de le ressentir, alors j’ouvre ces livres et j’essayer d’y entrer. Le niveau de mon intelligence n’a pas d’importance. Ce qui importe est mon désir d’entrer à l’intérieur de mes sentiments, plutôt que d’essayer de le comprendre avec mon esprit externe. Je dois demander la révélation.

Je dois voir ce dont ils parlent. Ils décrivent ce qu’ils voient et ressentent, et je dois vouloir sentir cela aussi. C’est pourquoi mon manque de compréhension, de vision et de ressenti va seulement me pousser à avancer.

L’acquisition d’un dictionnaire spirituel

Une question que j’ai reçue: Pourquoi est-il si important dans la Kabale de connaître la signification des termes? Quel est l’avantage de cela? Après tout, nous voyons que la personne a besoin d’étudier pendant une longue période afin de bien saisir le fait que les mots qui lui sont en apparence familiers ont un sens complètement différent. C’est très difficile pour un débutant. 

Ma réponse: Même en sachant que les significations sont complètement différentes des mots familiers, c’est toujours très important, car à travers cette transition nous passons du vocabulaire corporel au spirituel. En effet, les mots sont familiers: « le soleil, la lune, la Terre, l’homme, les parties du corps de l’homme, les animaux, bêtes, la famille, d’accouplement (Zivoug), le baiser, embrasser « – ce sont tous ces mots de ce monde (dans le désir de recevoir) que nous utilisons dans le monde spirituel (le désir de donner). Nous ajoutons une signification et une interprétation différentes de chaque mot.

Le Baal HaSoulam écrit dans Le Talmud des dix Sefirot  » Réflexion interne » que nous devons transiter vers des définitions et significations spirituelles des mots, pour qu’ils puissent être intégrés dans nos esprits comme dans une boîte, de sorte que nous comprenions le sens spirituel du mot au moment où nous l’entendons. En utilisant les mêmes mots que nous connaissons et en essayant de leur ajouter un sens différent, nous passons d’un écran qui dessine pour nous les images de ce monde à un écran illustrant le monde prochain, spirituel.

Nous n’avons pas d’autres mots pour exprimer le Monde Supérieur, le monde des forces et des actions. Mais parce que ces forces et les actions sont réalisées dans notre monde, nous appelons ces forces et ces actions (racines) par les noms de leurs conséquences (branches). Par conséquent, nous devons connaître leur signification spirituelle. Certes, cela est très difficile pour les débutants, jusqu’à ce qu’ils se libèrent du contenu ancien, corporel d’un mot et pour le remplir à nouveau.

Comme les gens changent, nous donnons un nouveau sens aux mots. Les mots «baiser», «pieds» ou «tête» d’un Partsouf resteront des termes physiologiques, mais ils auront le sens spirituel de leurs racines. Conformément à ce changement, vous serez vous aussi témoin des changements que vous subissez.

En fin de compte, toute la sagesse de la Kabbale est destinée à vous donner un dictionnaire spirituel pou remplacer celui qui est corporel. Quel est ce «dictionnaire»? Vous commencerez à interpréter les mots dans votre sentiment intérieur. Vous sentirez immédiatement et ainsi vous saisirez le mot différemment. Dans ces mots que vous avez vous-même fait la transition de la branche à la racine.

En continuant d’avancer et de changer à l’intérieur, et vous verrez à quel point vous changez le sens des mots. Ce changement est automatique. L’image spirituelle tout entière est beaucoup plus forte que la corporelle, et cela va déplacer le corporel et toutes ses définitions avec lui.

Briser le mur entre les mondes

Dr. Michael LaitmanIl y a longtemps (avant la destruction du Temple)la nation d’Israël était à un niveau spirituel, et les commandements étaient des actions spirituelles pour eux – les Tefillin n’était pas une boîte noire, mais la lumière d’un état d’exaltation, qui brille « au front » du Partsouf spirituel (dix Sefirot). Ce n’était pas une racine et une branche entre eux, ils étaient unis comme un seul ensemble. Ils ne vivaient pas dans deux mondes, mais dans une réalité commune. Par conséquent, la question de l’opportunité de pratiquer les commandements dans le matériel ne se posait pas pour eux, pour eux l’exécution interne et externe des commandements étaient des expressions de la même action.

 

Puis une « rupture et une chute » a eu lieu; nos sensations du monde spirituel furent cachées. Avec cette dissimulation, nous n’avons plus le sens ce qui se passe dans le monde spirituel. Nous sommes «coupés» de lui, et n’existons plus sur un degré spirituel « Tefillin » par exemple ou « Talit« (La lumière environnante, revêtue en Zeir Anpin du monde de Atsilout) et, par conséquent, ces commandements transforment des actions spirituelles en actions mécaniques appelées «traditions» ou «coutumes».

Un jour elles ont été de véritables actions spirituelles plutôt que de simples traditions telles qu’elles sont actuellement, Auparavant, je « mettais un Tefillin » dans les domaines spirituel et matériel. Ils étaient la même chose pour moi, la réalité était un tout. À la suite de notre développement égoïste, nous avons découvert notre  » brisure et chute », la destruction de l’âme commune. Maintenant le moment est venu de casser cette division alors pour qu’il y ait, une fois de plus, un seul monde entier

Toutes les personnes devraient -elles étudier ces traditions et ces coutumes? Non, nous avons juste besoin de briser cette division, et quand elle tombera, peu à peu avec notre correction, la réalité matérielle va commencer à disparaître. Si l’ensemble de l’humanité est corrigé, plutôt que juste la petite partie qui est sortie de Babylone et a été appelé la nation d’Israël, alors dans la mesure où le monde commence à être corrigé, il «perd» ses sensations de la forme matérielle. La couche inférieure, que vous corrigez pour le don sans réserve, devient spirituelle, et vous ne le percevrez plus matériellement. Il semble peu à peu disparaître de vos sensations, jusqu’à ce que le monde matériel disparaît entièrement, car il est imaginaire (Olam Amedoumé). Par conséquent, tout ce que la Kabale nous enseigne est comment briser « le mur de fer » (voir Introduction à l’étude des dix Sefirot, Point 1), qui nous sépare du monde spirituel.

Notre monde n’est qu’un couloir de la spiritualité

europe5Une question que j’ai reçue: Cette semaine a eu lieu le jour du Souvenir de l’Holocauste. La révélation spirituelle à travers le la science de la Kabbale peut-elle empêcher une autre catastrophe de se produire? 

Ma réponse: Le monde est confronté à d’énormes problèmes. Nous pensons cela, même si nous avons encore de bonnes vies. C’est comme la plaisanterie au sujet d’une personne qui en tombant d’un immeuble de dix étages, pendant ce temps alors qu’elle est encore en train de voler dans les airs, pense que tout est ok.

Tous les experts parlent de l’état périlleux du monde, même quand il s’agit de l’économie, qui semble florissante. Nous cuisons une bombe de forte puissance pour nous-mêmes dans tous les domaines de la vie, bien que son action soit retardée pour l’instant. La science de la Kabbale est révélée comme la solution générale à tous les problèmes du monde. Toutefois, ce n’est pas afin de débarrasser le monde de ces problèmes. Ces problèmes nous sont donnés précisément pour tourner le monde vers une nouvelle direction.

La science de la Kabbale n’est pas un remède contre les malheurs, de sorte qu’au lieu des malheurs vous vous sentiez bien. Au contraire, elle est destinée à élever l’homme vers une dimension différente.

Par conséquent, tant que les gens ne se sentent pas qu’ils ne devraient pas seulement se débarrasser de leurs troubles, mais aussi doivent atteindre une autre vie, celle qui est éternelle et parfaite, il restera difficile pour nous de diffuser la science de la Kabbale. Elle ne fournit pas une solution temporaire ou partielle, mais parle de toute votre vie, toute cette réalité que vous ressentez maintenant. Il vous dit que cette réalité est incorrecte, transitoire, et imaginaire, en vous exhortant à monter le plus vite possible de cette réalité à la vraie, la réalité éternelle. Votre existence actuelle se déroule dans des sens obscurcis, dans un état d’inconscience, comme un malade dans un état critique. Vous devez vous sauver vous-mêmes en vous élevant.

L’humanité ne se sent pas encore là, mais peu à peu, étape par étape, en vertu de la diffusion de la science de la Kabbale, l’opinion publique doit être amenée à réaliser que notre monde n’est qu’un couloir menant vers le monde supérieur, et nous avons à monter de ce monde vers la spiritualité. Ensuite, nous allons l’atteindre.

Pourquoi se précipiter hors d’Egypte?

cheatUne question que j’ai reçue: Je ne comprends pas, pourquoi l’exode d’Egypte a -t-il été si précipité? Il faut seulement 20 minutes pour faire lever le pain. Ne pouvaient- ils attendre autant de temps ? Pourquoi ont-ils dû se dépêcher si vite? 

Ma réponse: Se précipiter signifie que l’état suivant se révèle tout à coup, et non pas selon un ordre de degrés. Je ne peux pas le prévoir à l’avance ou l’attendre. Je ne peux pas utiliser mon état actuel pour savoir ce qui va se passer à la minute suivante. C’est ce qu’on appelle se précipiter ou se hâter.

L’exode d’Egypte est semblable à la naissance: il se développe en vertu d’une force extérieure. Celle du bas ne détermine rien du tout. Une personne fait des efforts, étudie, suit l’avis des kabbalistes pour diffuser la Kabbale et s’unir avec les amis, et grandit alors de façon désabusée sur la réalisation de la révélation du Monde Supérieur. 

Il est écrit que la rédemption et la liberté viennent tout à coup, quand on ne s’y attend pas du tout. (Ein Ben David Ba Be Ele Essekh Daat). Elle arrive quand les gens ne sont du tout prêts pour cela, dans une génération qui est complètement désabusée, quand une personne abandonne et lève les mains.

L’exode d’Egypte est la révélation de la lumière de GAR de Hokhma. Afin de sortir de l’Egypte, l’âme doit faire un saut de l’état de Katnout Aleph (Le premier état de petite taille) en vue d’atteindre Gadlout Bet (Le deuxième état grand). Elle doit sauter à travers les niveaux de Katnout Aleph, Gadlout Aleph, Katnout Bet, et Gadlout Bet. C’est ce qu’on appelle se précipiter. Vous sortez de votre état et alors vous voyez un monde nouveau.

Tout est relatif, même l’exil et la rédemption

L’exil et la rédemption sont des choses relatives, en fonction du lieu d’où on est tombé et vers où on est tombé. Je ne ressens que je suis en exil, détaché de la spiritualité, que si je ressens le monde spirituel et que si je ressens le fait que je sois déconnecté de lui. Toutefois, si je ne sens pas de quoi je suis déconnecté, alors cela ne peut pas s’appeler l’exil, car de quoi serais-je exilé ? 

En ce qui concerne la spiritualité, l’exil de Babylone était plus élevé que l’état de l’exode d’Egypte. Pourtant, c’est appelé un exil, car cela a causé des souffrances énormes.

Quand est-ce que je regrette d’être tombé du degré spirituel? Justement quand j’existe dans la spiritualité, autrement comment puis-je l’évaluer? Quand dois-je regretter d’être descendu de l’état où il y avait l’amour, le don, la connexion correcte, et la similitude du Créateur dans mon amour des autres? Quand puis-je dire que je suis tombé dans l’exil? C’est quand je possède déjà toutes ces qualités et que je vois qu’elles ne sont pas suffisantes, pas satisfaisantes.

La sensation de l’exil est un état très élevé car c’est quand je souffre de manquer des qualités de don et d’amour des autres.

Zivoug de Hakaa

Une question que j’ai reçue: Qu’y a-t-il derrière les termes de la Kabbale? Par exemple, qu’est-ce que Zivoug de Hakaa (S’accoupler en frappant )? Comment puis-je l’imaginer? 

Ma réponse: « S’accoupler en frappant », c’est quand deux opposés sont capables de s’unir et d’entrer l’un dans l’autre précisément en raison de la frappe. Au début, ils sont à l’opposé l’un à l’autre , mais chacun d’eux frappe sa propre nature. Bien qu’ils soient opposés en nature, chacun d’eux se frappe contre lui-même, suscitant une occasion de devenir comme dans le désir de s’unir. Ainsi, elles se confondent l’une avec l’autre.

 

Je suis opposé à vous dans toutes mes propriétés , pourtant je tiens à m’unir à vous. Ainsi je m’attaque à mes propres propriétés, pour les transformer pour être similaire à vous, et maintenant je peux m’unir avec vous. C’est ce qu’on appelle « s’accoupler en frappant » à un point tel que nous entrons l’un dans l’autre et que nous fusionnons au niveau de la compréhension profonde et du sentiment, en nous grandissant et en nous complétant l’un l’autre.

Découvrir le vrai sens de l’exil et de la rédemption

comfort.jpgQu’est-ce que l’exil d’Egypte? C’est la révélation de l’amour pour vous-même. En conséquence, l’exode d’Egypte, c’est quand vous êtes en mesure de ressentir l’amour de votre prochain pour la première fois.
Je ne peux « sortir d’Egypte » que si j’ai vraiment le désir d’acquérir l’amour des autres. Comme le Baal HaSoulam l’écrit dans l’article, « Pour Yehuda « , l’essence de la rédemption à venir doit être claire pendant qu’on est encore en exil. Vous devez comprendre ce que vous désirez. Que considérez-vous comme l’exil? De quoi êtes- vous exilés?

Si vous voyez que l’exil signifie que vous êtes esclaves de l’amour-propre, et que la rédemption, c’est quand vous faites l’acquisition de la force de l’amour pour les autres, de la capacité d’union pour devenir une seule âme de la manière dont c’était avant la brisure d’Adam, afin de révéler le Créateur à l’intérieur de l’unité, alors vous sentirez vraiment l’exil et vous serez prêts pour la rédemption. Et alors ça vient à vous!

Si vous avez préparé vos désirs, alors la Lumière qui ramène vers le bien vient à vous et vous entraîne hors de l’égoïsme. Tout dépend de votre désir de sortir de vos préoccupations égoïstes, vers la liberté. Tel est l’objet de l’exil, et c’est pourquoi nous ne sommes pas prêts pour la rédemption – car il ne s’agit que de cela. La spiritualité est le don sans réserve. Si nous le voulons, cela signifie que nous sommes prêts à être libérés.
Actuellement, nous prolongeons notre exil parce que nous ne les considérons pas comme exil et esclavage. Nous nous sentons bien en eux. Nous ne voulons que plus d’argent, de pouvoir, et d’autres sources d’épanouissement. Nous voulons être laissés seuls et qu’on ne nous dise rien sur l’amour du prochain. Nous ne voulons pas de cet amour!
L’enfer est l’incapacité à donner. Le Ciel et l’enfer sont très différents des notions des gens ordinaires à leur sujet. Les gens ne veulent ni l’un ni l’autre et ne se sentent pas non plus à l’intérieur de l’un ou de l’autre. Cela signifie qu’une personne n’est pas méchante ou juste, elle est tout simplement un animal qui n’est pas en exil.
Une personne qui est méchante sait qu’elle est quelqu’un d’égoïste et désire devenir juste, donnant sans réserve. Par conséquent, elle appelle son état non corrigée, « l’enfer. » Celui qui est juste a atteint la qualité du don sans réserve et de l’amour et estime qu’il est au paradis.