Category Archives: Créateur

Ouvrez-moi une seule fente

laitman_938.04Question : Le Baal HaSoulam a écrit : « Ouvrez-moi une seule fente dans la repentance, comme le chas d’une aiguille, et je vous ouvrirai des portes pour que les wagons et les charrettes entrent. » Est-ce que ce chas d’une aiguille est ce que nous devons ouvrir pour le Créateur dans notre cœur ?

Réponse : Oui.

Question : Qui peut ouvrir l’entrée ?

Réponse : Les amis.

Question : Que devrais-je faire pour qu’ils le fassent ?

Réponse : Simplement le vouloir.

Extrait du Congrès Mondial de la Kabbale en Moldavie, Leçon n°5, « Se Tourner vers le Créateur » du 07/09/2019

Le chemin vers la réalisation de l’objectif supérieur, partie n°1

laitman_962.6La base de la sagesse de la Kabbale

Le Baal HaSoulam, « De l’Essence de la Sagesse de la Kabbale » : « Cette sagesse n’est ni plus ni moins qu’une séquence de racines, qui découlent selon un système de causes et de conséquences, par des règles fixes et déterminées, entrelacées en un but unique et exalté décrit comme « la révélation de Sa divinité à Ses créatures dans ce monde ». »

La sagesse de la Kabbale dit qu’en étant dans notre monde, nous pouvons, avec l’aide d’une étude cohérente et de la découverte des lois de la nature, parvenir à l’atteinte du monde supérieur, la force supérieure, le Créateur. De plus, nous Le révélerons comme une loi supérieure absolue, claire, qui connecte toutes les parties de la création. En révélant le Créateur, nous atteindrons pleinement la création entière parce qu’Il inclut tout.

Tout est à l’intérieur de Lui, y compris nous. C’est juste que sur le chemin pour atteindre cette unité, cette force commune, le système commun, nous nous confondons dans diverses petites forces et connexions privées. Pourtant, en général, nous ne révélons que le Créateur parce qu’il n’y a rien hormis Lui.

Il est également écrit : « Il n’y a rien hormis Lui. » C’est la première condition pour déterminer quelle est la base de la sagesse de la Kabbale. C’est-à-dire que la sagesse de la Kabbale traite de la découverte du Créateur par une personne dans notre monde, qui dans ses recherches parcourt toute la chaîne de forces à partir d’elle vers le Créateur et ainsi, elle Le découvre progressivement.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 18/08/2019

Homme et femme, Partie n°11

627.2Apprendre à aimer

Remarque : Lorsque nous parlons d’un couple marié, le concept d’amour émerge. Cependant, du point de vue kabbalistique, l’amour est quelque chose de complètement différent.

Mon commentaire : Dans les relations humaines, l’amour est basé sur l’instinct, sur les hormones. Cependant, dans la Kabbale, les concessions mutuelles, l’attirance réciproque, l’entraide et la préoccupation sont appelés amour. En principe, l’amour est un état où vous ressentez les désirs de l’autre et les satisfaites.

Question : Cela signifie-t-il que je suis un outil pour satisfaire l’autre ?

Réponse : Oui. Dans ce cas, nous pouvons dire que vous l’aimez.

Remarque : Vous avez dit une fois que l’unité pour mesurer l’amour est l’unité du sacrifice.

Mon commentaire : Oui. C’est la mesure selon laquelle vous vous sacrifiez, c’est-à-dire votre diligence, vos efforts pour satisfaire l’autre.

Question : Si l’amour est construit sur des concessions mutuelles, alors qui devrait concéder ? Nous deux ? Si je fais des concessions, l’autre profitera de moi et vice versa. Comment établir une règle ici ?

Réponse : Dans ce cas, un contrat conjoint est établi entre deux parties extrêmement opposées qui concluent une alliance mutuelle et s’engagent à s’entraider pour découvrir le Créateur entre elles. Cela doit être enseigné, appris et maintenu.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 31/12/2018

Un pont d’amour par-dessus un abîme de haine

Arvout (solidarité) est une connexion spéciale, la connexion correcte entre les désirs brisés chez un seul homme avec un seul cœur. Il ne s’agit pas d’une seule personne, mais comme si c’était une seule personne, avec un seul désir. Une profonde différence demeure à l’intérieur entre les uns et les autres, l’opposition diamétrale et la haine ne disparaissent pas, mais sont recouvertes avec l’amour. Nous construisons un pont d’amour au-dessus de l’abîme de haine. La haine, combinée à l’amour, nous donne une compréhension et un sens de ce que l’on appelle le Créateur : un état spécial, une qualité unique qui résulte d’une combinaison d’opposés incompatibles.

Des deux extrêmes qui se renient naît une force qui n’est pas de ce monde, la Lumière qui ramène vers le bien, qui construit une connexion entre nous qui nous permet de comprendre ce qu’est le Créateur. À la suite de la confrontation des deux forces, l’amour et la haine, et leur union, une ligne médiane apparaît, appelée le Créateur. (1)

Arvout est la sensation du réseau partagé dans lequel nous nous trouvons. Au début, il nous semble qu’il n’y a pas de connexion entre nous. Mais ce système général émerge progressivement : les étapes spirituelles et les mondes. Bien que nous ne le ressentions pas maintenant, il existe et nous voulons le révéler. Tant que je suis inclus dans ce système général, je peux l’utiliser et me sentir en confiance.

Premièrement, je dois faire un effort pour attirer la Lumière et unir notre dizaine dans un Partsouf spirituel. La Lumière nous unit en une seule création, Malkhout. Avant cela, nous ne sommes pas une création parce que Malkhout est dix points connectés ensemble prêts à travailler ensemble. Ce n’est qu’ensemble qu’ils peuvent découvrir le Créateur.

Le réseau général est l’âme commune d’Adam HaRishon ; nous en faisons tous partie. Chaque personne est une particule dans ce désir commun. En fait, nous sommes tous connectés par la solidarité, fusionnés en une seule âme, remplie du Créateur.

Les scientifiques et les biologistes disent qu’il existe une connexion universelle dans la nature : toutes les plantes sont connectées les unes aux autres par un réseau souterrain invisible, tous les poissons dans l’océan et tous les oiseaux se ressentent. Nous commençons à révéler que le monde agit comme un système unique dans lequel nous sommes situés et au sein duquel nous respectons inconsciemment ses lois. Nous devons le rejoindre consciemment, par notre propre choix, en participant intentionnellement à son contrôle. Pour cela, il nous a été donné des qualités humaines spéciales : l’imagination, la pensée, le désir et la sensibilité.

L’ensemble de ce système est brisé, complètement mélangé, et il nous est révélé à son niveau le plus bas appelé « ce monde ». Nous devons commencer à désassembler et à connecter ce système ensemble ; ainsi nous atteindrons le niveau du Créateur, et Le construirons. (2)

Extrait de la 2ème partie de la leçon de Kabbale quotidienne, Les Écrits du Baal HaSoulam, « Arvout (solidarité) » du 08/12/2019

(1) : à 0 minute et 18 secondes
(2) : à 14 minutes

La méthode de correction, partie n°3

laitman_565.01Aime ton prochain

Question : Le but de la création est de devenir comme la force générale de la nature, le Créateur, en termes de propriétés. Sa propriété est de donner sans réserve.

Le Baal HaSoulam écrit dans son article « L’Amour du Créateur et l’Amour des Êtres Créés » que l’on ne peut pas simplement sauter par-dessus et acquérir la propriété du Créateur parce qu’on peut se duper soi-même.

Pour m’assurer que j’atteins effectivement cette propriété, une image de notre monde a été créée avec toutes sortes de créations : minérales, végétales, animales et surtout humaines. Je dois corriger mon attitude envers les gens.

Par conséquent, comme il est écrit dans toutes les sources originales, la loi fondamentale est « Aime ton prochain comme toi-même ». Qu’est-ce que cela signifie ? Chacun comprend cela à sa manière.

Réponse : « Aime ton prochain comme toi-même » est le but qu’une personne doit atteindre si l’on travaille sur sa correction. Cet objectif est très éloigné, mais au début il y a d’autres étapes préliminaires de correction.

« Aime ton prochain comme toi-même » signifie que, tout comme aujourd’hui, je m’aime moi-même et je me mets instinctivement, consciemment et inconsciemment au sommet du monde entier et ce n’est qu’à travers moi que je perçois ce monde, et ce n’est qu’à partir de moi que je regarde le monde, et seulement pour mon moi si précieux, je travaille et je fais tout, donc je dois me changer pour le monde entier, travailler pour l’amélioration du monde seulement, et ressentir de la douleur uniquement comme si c’était mon petit enfant bien-aimé.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 07/02/2019

Vivre dans une seule idée

Question : De quelle manière l’enseignant dépend-il de l’élève dans la transmission de la connaissance spirituelle ?

Réponse : De plusieurs façons. L’enseignant doit essayer d’ouvrir l’élève pour l’aider à s’accorder à une vague commune avec l’enseignant. Ils devraient essayer non seulement de se comprendre l’un l’autre, mais de vivre ensemble à travers une idée progressivement imprégnée de sensations communes.

Question : Que signifie devenir un élève d’un kabbaliste ?

Réponse : Devenir un élève d’un kabbaliste signifie vouloir la même sensation, la même compréhension et la même pensée que l’enseignant.

Question : Quelles règles un élève devrait-il respecter par rapport à un enseignant kabbaliste ?

Réponse : L’élève devrait essayer de s’attacher aux pensées de son professeur et essayer d’entrer en lui aussi profondément que possible. Rien d’autre n’est nécessaire. Pour ce faire, il existe des méthodes auxiliaires telles que l’aide à l’enseignant dans ses activités.

Même dans la science ordinaire, cela dépend beaucoup de la proximité d’un élève de son professeur. Dans la Kabbale, c’est d’autant plus vrai qu’un kabbaliste transmet à ses étudiants pas simplement des connaissances, comme un professeur à un étudiant, mais des sensations qui ne peuvent être ressenties par les sens et les qualités ordinaires. Par conséquent, une plus grande proximité est nécessaire ici, une connexion commune entre eux. Cependant, cela s’accomplit progressivement.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 27/10/2019

Géographie spirituelle, partie n°8

Le Temple : un lieu de connexion

Question : Pourquoi les kabbalistes ont-ils tant voyagé ? Pourquoi quittaient-ils leurs villes, errant pendant plusieurs années, puis revenaient ? Qu’est-ce que cela leur apportait ?

Réponse : Il y avait apparemment un tel commandement, une instruction selon laquelle le kabbaliste était obligé de quitter sa maison et de se promener sur les routes, de visiter d’autres lieux, de se familiariser avec la nature et les gens, et de voir la manifestation du Créateur en toute chose. Cela lui donnerait de l’énergie et élargirait sa conscience.

Question : Dans les temps anciens, y avait-il des temples dans de nombreuses villes ?

Réponse : Il n’y avait pas de temples mais simplement des maisons de prière. Il n’y avait qu’un seul Temple. C’était d’abord en Samarie, puis à Jérusalem sur le Mont du Temple.

Le Temple est un endroit spécial où chaque personne peut venir, juive et non-juive, et transmettre au Créateur ses espoirs, souhaits et demandes.

Question : Pourquoi était-il nécessaire de venir à un endroit précis ?

Réponse : C’est parce que toutes les conditions géographiques et spirituelles et les aspirations humaines y sont réunies en un seul point.

Question : Comme le dit la Kabbale, une personne est connectée au Créateur par son cœur. Le Créateur ressent-il mon cœur, mes désirs ?

Réponse : Naturellement, mais en plus, il y a aussi une similitude géographique avec le monde supérieur.

Question : Cela signifie-t-il qu’il y a quelque chose dans le fait que beaucoup de gens se réunissaient au même endroit ? Que faisaient-ils là-bas ? Ils ne pouvaient pas simplement sacrifier certains animaux.

Réponse : Le sacrifice est le reflet du désir d’une personne de cesser d’utiliser son égoïsme, d’arrêter de travailler avec son moi égoïste. Pour cette raison, elle veut le sacrifier.

En conséquence, les gens apportaient du sel, du pain, de la viande, du poisson et du vin au Temple. Tous ces produits correspondent à certains types de désir sur lesquels une personne fait une restriction. Les gens priaient, demandaient, rôtissaient de la viande, mangeaient.

Question : Est-ce que cela les connectait d’une manière ou d’une autre ?

Réponse : Oui, bien sûr. Le Temple est le lieu de la connexion. C’est de la plus haute importance.

Question : Cela signifie-t-il que lorsqu’une personne sacrifie son égoïsme dans l’intérêt de l’autre, elle lui montre des signes de respect et d’amour ?

Réponse : Imaginez qu’il y ait un restaurant spécial où vous pouvez venir, apporter votre nourriture ou votre argent, peu importe ce que vous avez, et vous mangez, chantez ensemble. C’est l’endroit de convivialité qui connecte tous les gens. C’est ainsi que le Temple fonctionnait toujours.

Les gens de toutes les nations pouvaient s’y connecter. L’entrée était ouverte à tous.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 28/01/2019

Le chemin pour atteindre le but supérieur, partie n°2

laitman_961.2L’enchaînement des forces supérieures vers notre monde

Question : Que signifie la séquence des racines qui arrive sous forme de cause et de conséquence ?

Réponse : Il y a deux états : primaire et secondaire, cause et conséquence. La création entière est créée par un tel processus de cause et de conséquence.

Nous voulons découvrir la création à partir de la racine la plus haute, qui est le Créateur. Il est la cause de tout et tout le reste est Sa conséquence, c’est-à-dire l’enchaînement progressif de toutes les lois, les qualités de notre monde, jusqu’à chacun de nous. Ceci est l’œuvre du Créateur, de la nature.

Le Créateur ou la nature est une seule et même chose, seule la « nature » est le sens plus large du mot, qui comprend tout.

Question : Que signifie le terme « enchaînement » ?

Réponse : Le Créateur est une qualité de don sans réserve, d’amour. C’est une qualité absolument bonne, absolument complète, d’où émanent toutes les forces, toutes les qualités de notre monde, afin que nous soyons tous sous Lui. Par conséquent, les forces représentent l’enchaînement venant de Lui (le Créateur) jusqu’à nous.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 18/08/2019

Dans l’esclavage de l’égoïsme

laitman_962.2Question : Si tout est prédéterminé, y compris le fait qu’en choisissant, nous souffrirons plus ou moins, alors pourquoi avons-nous besoin de la Kabbale ?

Réponse : La Kabbale est nécessaire pour nous élever au-dessus de notre égoïsme jusqu’à un état où nous n’obéirons à rien ni à personne.

L’égoïsme nous asservit, par conséquent la science que nous étudions est appelée « la science de la Kabbale », la science sur l’esclavage de notre égoïsme, et comment le fait d’en sortir nous donne une sensation de liberté.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 17/11/2019

La proximité entre l’enseignant et l’élève

115.06Question : Lorsque vous, en tant qu’étudiant du Rabash, avez découvert la déconnexion interne avec votre professeur, comment vous êtes-vous reconnecté à lui ?

Réponse : Cela arrive très souvent. Nous devons suivre cela et essayer de nous rapprocher littéralement à chaque minute. En principe, tout avancement est basé sur la proximité avec l’enseignant. C’est le seul moyen.

Question : Les nouveaux élèves veulent se rapprocher de l’enseignant dès que possible. Mais ils n’ont pas encore une compréhension du sujet. Dans quelle mesure est-il important de les restreindre et d’expliquer qu’ils doivent d’abord apprendre les bases de la Kabbale, et ensuite se précipiter pour se connecter à vous ?

Réponse : Sur quelle base allons-nous établir une connexion ? Ce n’est pas inutile. Cela revient au fait que nous avançons ensemble vers le but. Ils se soutiennent, je les soutiens, et c’est ainsi que nous progressons.

Au début, lorsqu’une personne commence son étude, elle ne sait même pas de quoi il s’agit, vers quoi elle se précipite, pourquoi elle a été amenée ici et ce qu’elle devrait désirer.

Par conséquent, je pense qu’il est bon que pendant les six premiers mois, nous nous réunissions une fois par semaine.

Lorsque j’ai commencé à étudier avec le Rabash, je suis venu à ses cours tous les soirs pendant deux heures. Ce n’est qu’après deux ou même trois ans qu’il m’a permis de me rapprocher de lui.

Je ne sais pas à quelle fréquence vous étudiez, mais si vous pouvez consacrer 10% de vos activités générales à être en contact avec moi, j’en serai très heureux.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 27/10/2019