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Le divorce babylonien

Dr. Michael LaitmanNous n’avons pas la moindre idée sur le futur ordre mondial, car nous sommes entrés dans un système de forces qui ne s’était jamais manifesté auparavant dans notre monde. Comme la nature, le Créateur, s’approche de nous, cela se profile de plus en plus clairement. Ainsi, nous devons commencer à révéler le monde supérieur, ce qui signifie le système de gouvernance par la force supérieure, la Lumière.

Comme cette force extérieure qui s’approche de nous, comme elle brille sur nous, sur notre société, et sur le monde de façon plus perceptible, plus intense, nous sentons l’opposé de cette force. Nous ne sentons pas la force elle-même, mais le sens de notre incapacité à nous établir, ne serait-ce qu’un peu.

Le monde est devenu imprévisible. Les gens s’engagent dans la divination et même croient aux miracles. Comment cela peut-il arriver à notre époque éclairée? Comment pouvons-nous soudainement commencer à y croire après le 20ème siècle? Chaque année, et parfois plusieurs fois par an, nous avons toutes sortes de dates apocalyptiques et d’autres événements apocalyptiques.

De plus, nous nous trouvons dans l’étreinte rigide de la nature qui génère de façon inattendue des crises, des tsunamis, des ouragans, des éruptions volcaniques, des incendies, des inondations, etc. Progressivement, tout sort de l’équilibre, hors de cet équilibre délicat dans lequel nous étions. C’est parce que nous arrivons à un tournant. Nous avons déjà traversé ce tournant à une plus petite échelle sociale  dans l’ancienne Babylone. La totalité de l’humanité y était concentrée, et même alors, elle découvrit qu’elle était une petite société fermée.

Aujourd’hui, même si nous sommes sept milliards, nous sommes une société fermée. Nous nous court-circuitons soudainement, nous nous  retrouvons dépendants les uns des autres. D’autre part, nous sommes comme des époux avant le divorce. Nous nous détestons les uns les autres, même si nous vivons encore dans le même appartement. Nous devrions déménager, nous ne pouvons pas être ensemble, mais des liens communs nous unissent. Il s’agit de la «colocation» dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui sur Terre.

Jadis, cela était devenu évident dans un petit territoire, en Mésopotamie il y a 3700 années. Puis, pour la première fois, les gens ont commencé à chercher ce qu’ils pouvaient faire à ce sujet. D’une part, ils étaient dans le même lieu et en interdépendance totale. D’autre part, ils se détestaient mutuellement et s’efforçaient d’être aussi loin que possible les uns des autres. Deux forces opposées, deux des tendances les plus difficiles ont déchiré la société. Alors, deux méthodes ont été suggérées.

La première méthode est la correction de leur nature. «Laissez-nous corriger l’égoïsme qui sépare, qui nous met des distances, et qui nous éloigne les uns des autres. Puis, nous allons gagner. Nous souhaitons devenir une entité unique dans un soutien mutuel. Nous aurons un pouvoir énorme, et nous pourrons vraiment  ériger une « tour vers le ciel, » la tour de l’amour mutuel, la coopération et l’unité, la force positive.

Ainsi, ils deviennent semblables à la nature parce que tout dans la nature est interconnecté. Tous ses niveaux -minéral, végétal, et animal, sont toujours en harmonie mutuelle, et seul l’humain avec son égoïsme se sent au-dessus de la nature, croyant qu’il peut faire ce qu’il veut. Toutefois, s’il comprend les lois de la nature et cherche à correspondre avec elles, dans une relation harmonieuse, alors il sentira l’ensemble de ses capacités et de sa puissance. Il comprendra et réalisera son but, son essence.

C’est ce qui a été suggéré par les adeptes de la correction humaine, mais, malheureusement, l’humanité (environ trois millions de personnes vivant entre le Tigre et l’Euphrate) ont choisi un chemin différent. Comme des époux après un mariage raté, ils ont décidé qu’il serait mieux pour eux de « déménager », diviser leur appartement commun, et rompre le contrat. Ainsi, les personnes se sont dispersées à travers le monde.

Beaucoup de sources anciennes racontent cette histoire. De ces temps, nous avons le livre sur la Kabbale appellé Le Livre de la Création. Nous l’avons dans nos archives en libre accès, en russe également.

Le livre s’appelle Le Grand Commentaire apparu après ces évènements. Il décrit également les événements qui sont arrivés dans l’ancienne Babylone et la façon dont les gens ne pouvaient pas résoudre le problème de l’unité. Pour le faire, ils ont dû travailler sur leur égoïsme, s’élever au-dessus au moyen d’une méthode spéciale, et qui nécessite beaucoup plus d’effort moral interne, que de simplement se séparer physiquement les uns des autres et faire ce que chacun veut, dans son coin.

Flavius ​​Josèphe décrit dans quels lieux les gens sont allés. Plus tard, toutes les croyances et les religions sont nées d’après leurs origines géographiques, toutes reposent sur l’égoïsme, tout ce que l’égoïsme soutient.

De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Pas une crise, mais une percée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous expliquer au public que l’ère de la consommation effrénée est terminée ?

 

Réponse: Une personne n’a pas besoin d’explication pour se sentir affamée, cependant, lorsque la crise frappe, seul le gouvernement peut lui fournir de la nourriture.

Question : Alors nous construisons un état de bien-être commun, n’est-ce pas?

Réponse : Certainement, car le travail d’un Etat est de fournir à tout le monde de la nourriture, un abri, des vêtements, la santé, etc. La nécessité vitale n’est pas une miche de pain et un verre d’eau par jour. Non, nous parlons d’une existence normale, mais pas plus que ça. Quant au reste, nous apprenons aux personnes à recevoir une satisfaction idéale, tirée d’une source différente, plutôt que de courir après les «bienfaits de la civilisation. »

De toute façon, cela arrive à son terme, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Le monde s’enfonce dans une crise, censée nous démontrer que nous ne pouvons pas consommer plus que nous n’en avons besoin. Vous pouvez souhaiter ne pas l’accepter, mais la nature va vous y forcer, que vous le vouliez ou non. Par ailleurs, nous ne pouvons pas expliquer au public, ce qu’il se passe et lui dire comment il doit agir, c’est-à-dire, comment construire un nouveau gouvernement, un nouveau monde intégral, à moins de les envoyer à l’école.

Comme nous l’enseignons aux petits enfants, nous apprendrons donc aux adultes les lois du fonctionnement du monde, dans lequel ils se trouvent maintenant. Après tout, si une personne ne comprend pas les mécanismes d’un monde entièrement intégral, elle ne pourra pas y survivre. Il n’y a pas de solution plus efficace et abordable pour transformer les gens que l’éducation planétaire.

Souhaitez-vous continuez à obtenir, ce dont vous avez besoin ? Alors, n’oubliez pas simplement pas que vous êtes censés venir en cours. Vous voulez des émeutes ? Elles ne résoudront pas vos problèmes.

Récemment, M. Amr Moussa, le candidat égyptien à la présidentielle, a admis qu’au lieu d’un nouveau commencement, la révolution a abouti à une crise plus profonde, qui ne semble pas être à sa fin. Il y avait dans ses paroles une douleur sincère, il ne s’attendait pas à une telle tournure des événements. Ce n’est pas de sa faute ou celle de Moubarak : Ils n’ont tout simplement pas considéré le processus dans son ensemble. Les gens pensaient que le nouveau gouvernement trouverait des fonds, mais l’argent seul est inutile.

Par conséquent, il n’y a pas d’autre moyen que de savoir combien faut-il de tailleurs, d’agriculteurs et d’autres travailleurs, pour garder un petit pour cent de la population dans les zones de production nécessaires, tandis que le reste de la population sera envoyé à école. Il n’y a pas d’alternative, c’est ainsi que cela doit fonctionner. C’est la seule solution, qui donnera aux gens les nécessités de base, pour qu’ils ne fassent pas d’émeutes et pour qu’ils comprennent qu’il n’y a aucun endroit où aller : c’est le nouveau monde et le système intégral dans lequel nous vivons

La vérité est que nous sommes entrés dans un nouveau territoire plutôt que dans une crise, nous devons opérer dans un format nouveau régi par des lois différentes. Et nous devons passer à travers ce goulot d’étranglement en vue d’atteindre la perfection.

De la 4e partiedu cours quotidien de Kabbale 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le monde est prêt à écouter

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale est une méthode parlant de la nécessité de s’unir les uns aux autres selon le plan de la nature, la seule force contrôlant tout l’univers, nous tous, toute la création. Depuis l’époque de l’ancienne Babylone, cette science fut cachée de l’humanité. La Kabbale établit seulement que cet enseignement sera transmis à travers un minuscule « canal » de maître à disciple, depuis des milliers d’années, de l’antique Babylone à l’époque actuelle, jusqu’à ce que notre monde devienne une Babylone moderne, ce qui signifie se transforme en un tout.

Cela signifie une interconnexion complète, indépendamment des frontières, des pays, des continents, des nations, des races, des groupes, et des religions qui ont émergé au cours de l’histoire. Notre interdépendance va devenir si forte, qu’elle va éliminer toutes ces barrières.

D’autre part, notre égoïsme demeurera et continuera à se développer. Pour cette raison, nous nous haïrons encore plus. Nous nous repousserons les uns les autres automatiquement, nous penserons qu’à nous-mêmes inconsciemment et instinctivement. Nous ne considérerons pas les autres et les utiliserons au maximum à notre profit. Telle sera notre nature pendant 3700 ans, comme le soutiennent les sources kabbalistiques.

Nous parviendrons à un énorme égoïsme, et cela sera naturel pour nous. Nous ne réaliserons même pas que cet égoïsme est spécial, mais seulement que ce n’est nous, et que telle est notre manière de vivre. Néanmoins, cet égoïsme, de concert avec notre complète et profonde connexion avec le lien que nous avons développé entre nous, finira par nous transformer à nouveau en Babylone.

En outre, lors de la dernière étape de développement, lorsque cette immense société égoïste deviendra mondiale, nous épuiserons quasiment toutes les ressources naturelles et les sources d’énergie : l’eau, les minéraux, les métaux, pétrole, charbon et gaz. Tout arrive à sa fin. Même si nous voulons développer notre potentiel égoïste, ce ne sera plus possible.

La société de consommation, qui s’est développée au cours du 20ème siècle, s’est épuisée, vidant la terre de toutes ses ressources, et, par conséquent, nous ne pouvons même plus physiquement continuer de cette manière. Nous avons atteint une telle confrontation avec l’autre et avec l’environnement, qu’il nous oblige à faire quelque chose.
Notre société deviendra différente- incontrôlable. Récemment, nous voyons les révolutions qui ont lieu dans différents pays, nous voyons comment la communication et la connexion entre les gens les exhortent à demander un changement social. Cependant, nous ne comprenons toujours pas comment ou pourquoi cela arrive : Aujourd’hui, c’est là, demain cela peut arriver ici ou ailleurs. Nous ne voyons pas où tout cela conduit.

Dans cet état de confusion, sans être capable de comprendre l’étape suivante, nous voyons que la science de la Kabbale est à nouveau révélée au monde. Je me souviens quand j’étudiais avec mon professeur, nous nous rendions souvent dans des endroits spéciaux, des lieux kabbalistiques et nous nous asseyions là ensemble, l’un en face de l’autre. Au cours de ces soirées et de ces nuits, il essayait de me dire que le temps viendrait où la Kabbale serait révélée.

Que signifie «révélée» ? « Révélée » signifie que ce n’est pas vous qui commencez à parler, mais quand des gens voulent écouter, commencent à venir. Cela ne dépend pas de vous, mais de celui qui veut l’entendre.

Nous voyons que ce temps est arrivé, car beaucoup de personnes issues de différents pays, sur divers continents, dans différentes langues, veulent entendre ce que la nature, le Créateur, exige de nous. Ils veulent savoir ce à quoi nous devrions ressembler, comment nous devons changer nous-mêmes, à quel niveau nous devons nous élever, comment entrer dans une dimension totalement différente, percevoir le niveau général de la nature, l’éternité et la perfection, et comment percevoir tout cela, ici et maintenant, sur cette terre. Il est dit dans la science de la Kabbale que ces personnes apparaîtront à la fin du 20ème siècle.

Je ne le croyais pas vraiment : je ne voyais pas ces conditions. Cependant, à la fin du siècle dernier, des milliers de personnes se sont intéressées à la Kabbale, inconsciemment, instinctivement percevant ce besoin urgent, grâce à leurs désirs, qui s’étaient développés et qui avaient atteint maturité. Dans l’étape suivante, une nouvelle dimension sera conçue dans ce désir égoïste enfin mûr.

De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention  de Moscou

Le bon stimulus

Dr. Michael LaitmanLa science de la Kabbale a une section intéressante sur la manière dont nous percevons l’univers, sur la façon dont l’homme atteint le monde dans lequel il vit. Pourquoi ressentons-nous le monde précisément de cette manière ? Notre monde est-il vraiment comme nous le percevons, ou est-il complètement différent ? En réalité, après avoir traversé nos cinq sens, il acquiert une forme spécifique dans notre perception. Nous observons précisément cette image, plutôt que d’avoir une perception directe et objective du monde réel.

Aujourd’hui, les scientifiques recherchent comment le monde est perçu par les papillons, les abeilles, les serpents et les chiens. Chaque créature le voit à sa manière, selon différentes gammes, à travers un schéma de couleur ou de parfum, etc. Chaque créature a son propre type d’orientation dans le monde et voit sa propre image, qui diffère de ce que les autres voient.

Alors, pourquoi cette image se manifeste précisément de cette manière à nos yeux ? Et à quoi ressemble-t-elle vraiment objectivement ? Peut-on même atteindre une réelle vision objective de la vision du monde ? C’est ce dont traite la section de la Kabbale appellée «perception de la réalité » .

Cependant, la partie la plus importante de la Kabbale n’est pas la descente de haut en bas du monde de l’infini à notre monde, mais ce qui arrive ensuite. La chose la plus importante pour nous est la Makhsom et le chemin d’élévation subséquent. C’est ce à quoi nous sommes aujourd’hui confrontés, ce que nous devons maintenant traverser. Nous devons passer par là, dans la pratique, non pas en théorie, et nous devons prendre ce chemin tous ensembles.

Nous devons mettre en œuvre cela aussi vite que possible pour que la force négative du développement n’exerce pas de pression sur nous par derrière, nous donnant un stimulus négatif. Dans la Rome antique, stimulus était un bâton pointu, servant à piquer les ânes pour qu’ils avancent. Ainsi, il est important que nous ne ressentions pas cette stimulation sur notre chair, mais que nous aspirions vers l’avant de nous-mêmes, avec l’aide de la force positive qui nous est donnée pour l’instant.

C’est essentiellement la raison pour laquelle nous sommes rassemblés ensembles. Nous pouvons nous unir et nous organiser, et nous pouvons commencer à nous ressentir mutuellement intérieurement, même sans contact physique. Sentir que par l’union avec l’autre, nous devenons semblables à la nature commune mondiale ! Alors, au sein de notre union, nous révélerons le domaine commun et aurons le sentiment que nous nous élevons légèrement plus haut. Ceci est réaliste et j’espère que vous le ferez et que je le fairai.
De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Nouvelles en direct: Treize minutes pour la chose la plus importante

Dr. Michael LaitmanLa crise qui a embrasé le monde était très évidente lors des récentes conventions, que nous avons organisées, y compris celle qui s’est tenue en Italie il y a trois semaines et surtout il y a une semaine à Madrid, en Espagne. Là, la crise est très visible. Les masses sont en plein désarroi, et le taux de chômage des jeunes est de 40%. Les choses ne font qu’empirer chaque jour. Il y a des manifestations et des protestations dans la rue, et plus encore.
 

J’ai délibérément marché dans les rues et parlé aux gens. Ils ne savent pas quoi faire et organisent des manifestations devant les bâtiments du gouvernement. Mais le gouvernement ne sait pas non plus que faire. Tout le monde est confus et personne n’est coupable. Et tout ça, parce que nous nous faisons face au défi de la nature.

Les places de travail ne peuvent pas être créées à partir d’un espace vide. Et pour quoi faire ? En faisant ainsi, nous épuiserions les ressources naturelles restantes encore plus rapidement, nous ruinerions le sol et polluerions l’environnement encore d’avantage. Nos ressources en eau et en air diminueraient encore plus vite. Alors, pourquoi devrions-nous stimuler une économie qui détériore ? Juste pour donner du travail aux gens ? Avec de telles conséquences, il est préférable de ne pas leur en donner !

En Espagne, je me suis présenté à la chaîne de télévision la plus populaire en « prime time ». Au lieu de parler pendant plusieurs minutes, tel que le programme le prévoyait, l’interview a duré treize minutes. Pouvez-vous imaginer – treize minutes durant les nouvelles du matin, sur les événements actuels les plus importants ! Ils ne pouvaient tout simplement pas mettre fin à l’entrevue.

Ma suggestion étais simple et se réduisait à un seul conseil pratique : Nous devons mettre les personnes à l’étude. Elles devraient recevoir des allocations de chômage (ce qui serait également la stratégie la plus efficace pour économiser de l’argent) et elles devraient apprendre dans quel genre de monde nous vivons, ce qui existe en face de nous, et quel genre de défi la nature nous lance.

Ce n’est pas le caprice de quelqu’un ou les intérêts d’un parti ou les chefs de gouvernement. Ce n’est autre que la nature, qui nous met au défi. Et le défi est pour nous de changer. Nous ne devons rien changer d’autre que nous-mêmes.

Nous devons devenir intégral et global, conformément à la crise actuelle. Après tout, la crise est la sensation de son manque de conformité avec la nature environnante. Par conséquent, si nous nous corrigions de cette façon, tout deviendrait équilibré et atteindrait l’harmonie. C’est ce que l’on devrait enseigner aux gens.

L’entrevue a reçu une réponse positive dans toute l’Espagne, ainsi qu’en Amérique latine et en Amérique du Nord, et c’est parce que c’est vraiment la seule façon raisonnable de sortir de la situation qui s’est formée. Et l’Espagne n’est pas seule. La Grèce, l’Islande, l’Italie et d’autres sont dans une situation similaire, et il y a beaucoup d’autres pays entrant peu à peu dans cette crise. Et en d’autres endroits, la crise arrive de façons différentes.

C’est ainsi que la nature nous place devant une tâche claire : Nous devons changer. Nous devons être solidaires avec la nature, comme l’est tout ce qu’elle contient – le niveau inanimé, végétal, et animal. L’homme ne doit pas penser qu’il est supérieur à la nature et qu’il peut faire ce qu’il souhaite. Sa tâche la plus importante est de devenir consciemment une partie intégrante du tout.

En devenant partie intégrante de la nature, il commence à comprendre ce qu’elle est, et découvre tout à coup de nouvelles profondeurs en elle : les mondes d’Assiya, de Bryia, de Yetsira, d’Atsilout, d’Adam Kadmon, et le monde de l’Infini. Il ne fait plus obstacle à la nature par son égoïsme, mais commence à sentir la nature comme transparente. Il comprend enfin et prend conscience des forces qui contrôlent tout, y compris lui-même.

C’est la tâche, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Par conséquent, si nous le voulons et si nous utilisons la force de l’aspiration vers l’avant qui existe chez de nombreuses personnes dans le monde, alors nous allons réellement aspirer à l’auto-correction, à la révélation du monde, à sortir de l’état de rêve, de l’inconscience. Puis, nous atteindrons l’égalité totale avec la nature, le niveau du Créateur.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/6/11

De la séparation à l’unité

Dr. Michael LaitmanLa société humaine est divisée en deux parties. Les personnes, dont le point dans le cœur s’est éveillé, et qui comprend une petite partie de l’humanité, c’est nous. Le reste de la population, qui n’a pas le point dans le cœur, mais un puissant désir égoïste se concentrant notamment en elle.

Deux forces, positives et négatives, agissent en nous. Nous avançons en créant un lien entre notre ego et le désir d’atteindre le monde spirituel, que nous développons à travers l’étude et les forces reçues de l’environnement. La connexion construite en combinant ces deux forces est appelée la ligne médiane.

Le reste de la population, comme la science de la Kabbale l’explique, se joindra progressivement à nous, sentant qu’il n’y a pas d’autre alternative : leur égoïsme, exigeant sans cesse satisfaction, va en souffrir. Au cours du développement humain, l’égoïsme de l’homme s’est constamment renforcé et travaillait dur pour se satsifaire autant que possible. Aujourd’hui, alors que l’ego de l’homme a perdu l’espoir d’obtenir satisfaction, il est confronté à une crise.

Cela encourage les gens à se rapprocher de nous, mais ils ne savent pas vers qui et comment ? Pour faciliter leur chemin, nous devons faire circuler la sagesse de la Kabbale et expliquer qu’il existe une méthode pour corriger la crise. Quand ils se joindront à nous, ensemble, nous commencerons alors à travailler sur la ligne médiane, et ainsi nous atteindrons le monde de l’Infini.

Quel résultat obtiendrons-nous ? Nous atteindrons l’éternité et la perfection. Nous nous éléverons au-dessus de notre réalité, au-dessus du point de la création de notre univers et de tout notre monde – vers la réalité supérieure.

Aujourd’hui, le point dans le cœur s’éveille chez beaucoup de personnes : elles sont déjà des millions. Et les personnes, dont le point dans le cœur n’a pas encore été révélé, ressentent la crise, en plus de l’égoïsme. Ils sentent qu’il leur manque la force positive, sans laquelle ils ne peuvent vivre. Ils savent qu’ils doivent corriger la crise, ils estiment que la solution se cache dans l’unité, mais ne comprennent pas comment la réaliser.

Dans un monde global et intégré, tout doit être unifiée ; ainsi que nous le montre la nature. Aujourd’hui, elle nous montre que nous devons atteindre le monde de l’infini, que nous sommes un tout. C’est précisément ce vers quoi la crise pointe secrètement et ce vers quoi elle nous oriente.

From Separation to Unity

Dans les personnes devant conduire l’humanité vers cet objectif, la crise révèle le point dans le cœur, une force positive, qu’elles peuvent obtenir dans un groupe et par l’étude. Avec son aide, elles peuvent se déplacer vers le monde de l’infini de façon indépendante. Et ceux, à qui la crise ne donne pas la force de s’unir, mais qui sentent qu’il leur manque cette force, vont progressivement obtenir des explications de ceux, qui ont le point dans le cœur éveillé, et ils se joindront à eux, pour ensemble viser le même objectif.

De la leçon 2, Convention en Espagne, 04/06/2011

Avancer par crainte de la mort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les personnes, qui ne ressentent aucun désir pour la spiritualité, peuvent-elles s’associer à notre message d’unité?

 

Réponse: Oui, c’est possible. Il y a beaucoup de sérieux écrits parlant de la nécessité de s’unir. les individus pensants comprennent que l’égoïsme détruit la race humaine, alors que l’humanité détruit la planète par leur égoïsme, c’est pourquoi nous devons passer de l’égoïsme à l’union et nous élever à l’altruisme. C’est alors seulement que nous apprendrons à nous entendre les uns avec les autres et que nous sauverons notre planète, la seule maison que nous avons. Après tout, nous ne pouvons pas changer « d’appartement. » De nombreux auteurs dans le monde décrivent cette image avec clarté et précision.

La question est de savoir comment faire cette transition ? Il est évident que l’humanité, poussée par un ego insatiable, est au bord de la guerre et fait face à un sombre avenir. La solution est pourtant évidente : être «de bons enfants», «se lier d’amitié l’un avec l’autre, » restreindre la consommation, et apprendre à distribuer les ressources correctement. Mais comment pouvons-nous aller du point A au point B, si la nature humaine est un désir de profiter ? Comment peut-on changer cela ? Comment pouvons-nous transformer ce désir en désir de donner ?

C’est une chose, que de parler d’instincts basiques, tels que l’amour maternel. Mais les gens ne le ressentent généralement pas ainsi ; l’amour n’apparaît que lorsqu’il arrive un problème, par nécessité. Par conséquent, nous devons essayer de leur ouvrir les yeux, pour qu’ils puissent voir à quel point la situation est grave et pour leur montrer cette seule condition spécifique : Le monde n’échappera à sa disparition qu’au moyen de l’union et de la participation mutuelle. Puis, n’ayant plus aucun choix, les gens l’accepteront.

Toutefois, la réalisation de cette transition exige que chaque instant, dans chaque détail, chaque minuscule particule, chaque miette de pain et gouttelette d’eau, la personne ressente clairement ceci : Si je ne partage pas avec les autres, je mourrai. Ceci devrait imprégner chaque sentiment, chaque action, et choix. Cela devrait être ainsi.

La raison de cela est unique : Dans son désir égoïste qui constamment recherche la satisfaction, une personne sentait qu’elle tomberait raide morte si elle succombait à son égoïsme. Si la situation était un peu différente et que la mort n’était pas instantanée, elle volerait. Telle est la nature de l’homme. Nous ne pouvons pas exiger de l’homme, ce qui est au-delà de son pouvoir, au-dessus de sa nature.

Ainsi, tout le monde devrait-il craindre cela ? C’est impossible. Dans son «Introduction au TES » Baal HaSoulam écrit que dans les temps anciens, les kabbalistes recourraient à l’adage, comme il est écrit : « vivez de pain et d’eau, dormez sur le sol, et travaillez dans la Torah. Si vous procédez ainsi, vous serez un homme heureux. « Il s’ensuit que, même sur le chemin des souffrances, vous devez disposer du pouvoir de la Torah. Sinon, vous vous sentirez constamment menacés par des malheurs : s’unir ou périr.

C’est pourquoi les kabbalistes expliquent que tout en subissant ces états douloureux, une personne doit «travail dans la Torah. » Après tout, vous devez encore attirer la lumière qui  ramène vers le bien. Si vous ne le faites pas, il n’y a pas de vie, et il n’y a pas de choix. Tout héros dans ce monde peut facilement être trompé. Nous vivons par des sensations égoïstes, et n’importe qui peut y répondre de la manière dont vous le souhaitez. Après tout, l’homme est un désir de recevoir, non un héros.

Par conséquent, nous devons leur fournir la solution. Les gens penseront qu’ils l’ont trouvé eux-mêmes, alors qu’en réalité, elle viendra de nous. Et plus vite on avancera, plus il sera facile pour nous de les empêcher d’être dupe.

Nous devons nous appuyer sur la logique et expliquer que nous utilisons la force intérieure de la nature, la puissance de l’unité, la force de vie, qui souffle la vie dans tout ce qui existe. Toutes nos définitions doivent être traduites de manière à être plus accessibles aux gens, pour qu’ils ne commencent pas à croire que nous parlons d’une force surnaturelle opérant au-delà de la nature des choses. Non, elle sous-tend la nature elle-même et existe pour nous aider.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/05/2011, «Préface de la Sagesse de la Kabbale »

Le besoin d’unité est propulsé au sommet

Dr. Michael LaitmanLe thème de notre Congrès est «l’union – l’avenir du monde. » Je suis très ému parce que, après de nombreuses années d’étude de la Kabbale, l’unité du monde et le besoin pour celle-ci commence enfin à se manifester.

Au cours des milliards d’années de développement de notre monde, ainsi que dans le processus de nombreux événements avant sa conception, tout a progressé précisément vers ce point-le point de réaliser le besoin d’unité. Cette idée ne fait que commencer à s’éveiller, à s’exprimer et à montrer sa nécessité. Et vous et moi sommes au centre de cette réalisation.

Tout a débuté lorsque la seule force de la nature, la force du don, ou le Créateur, ce qui est la même chose, a commencé à agir, en émanant, et en créant la matière. D’abord, il fit la matière spirituelle, c’est-à-dire le désir: le désir d’être rempli, le désir de se développer, le désir de se percevoir soi-même et tout autour.

Ce désir se développe sous l’influence de la force initiale, la force de la nature. Les phases de son développement sont appelées «les quatre phases de l’expansion de la lumière directe. »
Le seul but du développement de la création ou du désir, est de rendre la créature semblable à toute la nature, en la faisant parvenir à une harmonie complète, ou en d’autres termes, en la faisant atteindre l’équivalence avec le Créateur et l’union avec Lui, car l’union est atteinte grâce à l’équivalence de forme. La matière, c’est-à-dire un désir qui est opposé à la Lumière, opposé à l’attribut du don, doit passer par toutes les phases de son développement et doit réaliser que l’état optimal, est un état similaire à la lumière, similaire à la nature parfaite, un état d’harmonie et d’union avec elle.

Cependant,  afin de parvenir à cet état, il faut d’abord sentir que vous lui êtes totalement opposés, ce qui signifie que vous fassiez l’expérience d’avoir une qualité complètement opposée à la Lumière, l’expérience de l’égoïsme, de la cruauté, du désir de ne penser qu’à vous-même, de l’unique sensation de votre propre ego, de l’incapacité de sentir quelqu’un d’autre ou de penser à quelqu’un d’autre, si ce n’est pour votre propre intérêt, à moins qu’il ne vous apporte un avantage personnel, ou qu’il s’agisse d’utiliser les autres. C’est ainsi que les qualités les plus opposées à la lumière doivent être exprimées dans la création.

Dans notre monde, cette création est l’homme, qui passe par un très grand nombre de phases de développement tout au long de l’histoire jusqu’à ce qu’il atteigne la sensation, et surtout, la réalisation qu’il est complètement opposé à la force de la nature. Il s’agit d’un processus très long et difficile. Sur des centaines de milliers d’années nous avons progressé, et l’égoïsme a graduellement augmenter à l’intérieur de nous. Extérieurement, nous voyons comment l’homme s’est développé dans le domaine social, jusqu’à son état actuel. Dans l’ensemble, cet égoïsme, ce désir, nous a poussé sans cesse vers l’avant jusqu’à l’instant présent.

Et maintenant, finalement, nous commençons à être convaincus que cet égoïsme, cette nature que nous avons, est en fait notre ennemi, et notre seul ennemi. En nous séparant les uns des autres, il nous a littéralement privé de la possibilité d’exister normalement, même au niveau de ce monde matériel.

Nous sommes de plus en plus fermés, cruels, séparés, et effrayés, et nous prenons une position défensive, ce qui nous prive d’une vie normale et nous fait perdre le sens de l’existence. Et en effet : Pourquoi devons-nous vivre ? Dans le seul but de nous défendre et de nous protéger? Dans le seul but de nous fixer des limites et d’exister en elles pour un certain temps avec un certain niveau de confort et de sécurité ? Serait-ce là tout ?

Voilà comment l’homme par nature se sent devenir, dans ce monde, de plus en plus cruel avec le temps. Nous le faisons l’homme de cette façon. Notre égoïsme nous pousse à cela.

A la fin, tout cela s’exprime en une énorme crise. La crise se fait sentir plus dans certains pays, et moins dans d’autres, mais elle monte à la tête. Peu importe combien nous le cachons, nous ne pouvons rien faire contre elle. Elle s’exprime dans l’économie, dans la structure sociale, dans la diminution du rôle de la famille, et dans tous les problèmes qui surgissent dans notre société, tels que la crise de l’éducation, la drogue, le terrorisme, et ainsi de suite.

Dans tous les domaines d’activité de l’homme, celui-ci se heurte à de nombreuses crises, mais en fin de compte, il s’agit d’une crise due à notre opposition à la nature. Et naturellement, elle ne peut être corrigée qu’à la racine.

Nous ne pouvons pas la corriger autrement. Nous voyons comment les chefs de gouvernement s’y attellent, comment les autorités sont incapables de faire quoique ce soit, et même les tyrans,  utilisant l’argent et les armées à leur disposition, sont incapables de changer quoique ce soit. Le monde s’oriente sans repos vers une grande rupture. La force et la puissance essaient encore de tenir le monde dans les limites précédentes, mais ne sont plus en mesure de le faire.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Le récipient de connaissance

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «la paix» : Le prophète conditionne la paix dans le monde  à l’étendue de la connaissance de Dieu sur toute la terre.

Ainsi, la solution aux problèmes dans le monde est « la connaissance du Créateur. » Jusqu’à ce que le monde entier, du plus petit au plus grand, selon le niveau de révélation de leurs désirs, soit rempli de la connaissance du Créateur, il n’atteindra pas la perfection, la paix et la satisfaction. Jusque-là, il y aura toujours des forces qui agitent, secouent, et poussent le monde à être empli de la connaissance du Créateur, état où le Créateur comble sa création.

Nos yeux peuvent voir comment le malheureux patient se tord et se tortille de douleurs humaines insupportables. Après tout, l’humanité s’est déjà lancée à l’extrême droite, comme en Allemagne, ou à l’extrême gauche, comme en Russie, non seulement ces deux pays n’ont pas facilité leur situation, mais ils ont aggravé la maladie et l’agonie, et les voix s’élevèrent vers le ciel, comme nous le savons tous.

Ce que notre esprit suggère ne va pas nous aider à ce stade, car nous avons toujours dévié à droite ou à gauche. Parfois, nous nous trouvons sur la ligne médiane, mais en général seulement en nous déplaçant d’un extrême à l’autre. Par conséquent, nous passons d’un problème à l’autre, et tant que nous ne connaissons pas le Créateur, il n’y a pas moyen d’en sortir.

La «connaissance du Créateur » montre où nos désirs doivent être corrigés, pour qu’ils puissent devenir les récipients de la connaissance (Daat), c’est-à-dire pour qu’ils soient remplis de la Lumière de Hassadim (la Miséricorde) avec l’illumination de Hokhma (la Sagesse), comme les Sefirot de Hokhma (la «sagesse»), de Bina («compréhension»), et de Daat («connaissance»), HDB.

Question : Comment le monde sera-t-il rempli de la connaissance du Créateur?

Réponse : Les gens vont commencer à apprendre comment donner à chacun, tout en existant ensemble avec tout le monde dans un système global, intégral et analogue, où nous donnons l’un à l’autre, où nous sommes tous liés et intégrés les uns dans les autres, où le don mutuel et même l’amour règne.

Jusqu’à ce que nous nous unissions dans ce genre de système, où chacun ressent le désir collectif de tous et s’efforce de le satisfaire et de le servir, comme une cellule dans le corps, nous ne parviendrons pas à la perfection. Jusque-là, les malheurs ne cesseront d’augmenter et nous pousseront vers cette perfection.

C’est ce que nous appelons «la connaissance du Créateur »: Chacun de nous devient un récipient de connaissance. Zeir Anpin et Noukva montent vers Hokhma et Bina et reçoivent de ces derniers la satisfaction du désir qu’ils ont élevés. Par conséquent, ils sont considérés comme «le récipient de la connaissance. » Ils atteignent le niveau de « maturité » et, de concert avec le Partsouf parental d’Aba ve Ima, se transforment en HBD.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 30/05/2011, «la paix»

Offrir une solution au monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Des millions de personnes dans le monde entier souhaitent grandir spirituellement. Mais qu’en est-il du reste?

Réponse: Tout le monde souffre, tout le monde se sent mal. Regardez comment l’agitation se développe partout dans le monde. N’est-il pas évident que nous sommes sur le versant de l’adversité? Ce processus s’accélère à une vitesse remarquable. J’ai récemment reçu une lettre d’Espagne où les gens ordinaires sont confrontés à des problèmes graves. Le chômage est vertigineux.
C’est ainsi que le Créateur est en train de pousser et de tourner tout le monde à Lui faire face. Qu’ils le veuillent ou non, les gens commencent à se demander: «Que faisons-nous? ? Comment pouvons-nous sortir des difficultés ? » Tout d’abord, voici la clé pour éviter la crise : si une personne n’a rien à manger et pas d’argent pour payer le loyer, si il ou elle n’a pas les premières nécessités, les choses spirituelles ne l’intéresseront guère. Mais vous pouvez leur montrer quelle est la solution.
Lisez ce que les analystes écrivent, cherchez où vous voulez: aujourd’hui, personne n’a de solutions aux problèmes auxquels le monde est confronté. Au moins, c’est déjà bien évident. Ceux qui sont encore au pouvoir ainsi que les commentateurs politiques sont pleinement conscients que nous sommes arrivés dans une impasse. Personne n’a le courage de lever la main pour offrir une solution venant de lui. Il est effectivement bien évident que tout ce qu’il pourrait offrir est irréaliste et impraticable. Dans ce type de situation, c’est à nous de parler. Et nous devons nous dépêcher de le faire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »