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Ma rencontre avec Edouard Topol à New York

Cette semaine, j’ai rencontré l’écrivain et scénariste de film, Edouard Topol, avec qui je me suis déjà entretenu par le passé lors de téléconférences. Le sujet principal dont nous avons discuté lors de cette rencontre fut la crise globale et sa solution.

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Le gouvernement devrait intervenir en faveur des porteurs d’emprunts défaillants

banqueAux nouvelles : (http://www.rg.ru/2009/04/10/kredity.html) : Durant le mois dernier, le nombre de débiteurs d’emprunts poursuivis en justice [en Russie] a augmenté de 150%,  atteignant 730.000 personnes et totalisant une dette de 117 milliards de roubles. Cependant, ce nombre inclut seulement ces débiteurs qui ont été poursuivis par les banques devant les tribunaux. En réalité, le nombre de débiteurs est beaucoup plus élevé, et beaucoup d’entre eux sont des familles avec enfants.

Les banques ne veulent pas faire de compromis, depuis que les dettes massives peuvent les conduire à la fqillite, et que les problèmes du système bancaire représentent une véritable menace pour l’économie et la société.

Mon commentaire : Que pouvez-vous prendre d’une personne qui est ruinée ? Le gouvernement devrait intervenir en faveur des gens, et assumer les pertes, les retards de paiement, ou même négocier avec les banques. Il n’y a pas d’autre solution. Après tout, tout l’argent du trésor public provient des impôts payés par ces gens, ou de la vente des ressources naturelles du pays qui appartient au peuple !

La remontée du marché est comme le calme avant la tempête

criseUne question reçue : durant les deux dernières semaines, le NASDAQ est  monté de 20%, ce qui semble suggérer que la crise soit passée. Qu’en pensez-vous ?

Ma réponse : La bourse est un jeu. Elle peut bondir sans cause, ni base réaliste. Les escrocs à la pyramide ont-ils cessé de monter leurs combines ?  Alors que tout le monde pense qu’ils vont faire faillite, ils sont en fait, en train de dévorer les millions de dollars que les gouvernements leur donnent, et ils continuent d’échafauder leurs pyramides, mais d’une manière plus subtile cette fois.

Pour l’instant, l’égo célèbre sa victoire. Mais il n’y a pas eu de réelle guérison, ni de correction d’aucune sorte. L’égo continue comme avant, concoctant le prochain désastre. Ainsi, si vous pensez que tout est arrangé et revenu à la normale, vous êtes dans le pire état qui soit. C’est comme si vous n’arriviez pas à voir un ennemi qui vous assiège, se tenant prêt à attaquer.

Vous pouvez être sûr qu’à la fin, l’ego prendra le dessus et la situation sera même pire qu’avant. Mais pour l’instant, il semble que tout aille bien. Finalement, tout le monde a fait un bénéfice et personne n’a rien perdu.

Le fait est, qu’il n’y a rien pour contrôler l’égoïsme grandissant des gens. L’économie n’est  pas une science – elle suit simplement l’égoïsme de l’homme. Ainsi, toute l’économie est basée  sur le « moi qui te donne le moins que je peux tout en recevant le plus que je peux, et si possible, je te taxerai sans te payer ». Ainsi, l’économie apparaît plus comme un vol légal. Réfléchissez un peu ! Quel est l’accord existant entre nous ? Vous et moi échangeons des biens uniquement parce que je ne peux vous les prendre de force. Je dois vous donner quelque chose en retour parce que je n’ai pas le choix.

L’économie est le reflet de notre égoïsme, et notre égoïsme est toujours grandissant. Il n’est pas disposé à s’unir à quelqu’un, et il nous pousse à exploiter tout le monde. Alors quel possible contrôle peut-il y avoir ?

La manière de créer un contrôle de l’égoïsme dans les relations humaines, est d’observer deux règles :  » ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse « , suivi de :  » aime ton prochain comme toi-même « . Mais ce n’est certainement pas la direction que les économistes prennent actuellement, quand ils cherchent un moyen de contrôle ; c’est pourquoi ils ne le trouveront pas. Entre-temps, le prochain désastre sera beaucoup plus qualitatif. Il ne viendra pas forcément du système financier, de la bourse ou des banques ; il se peut qu’il vienne sous la forme d’épidémies, d’anomalies climatiques, etc..

Le fait que nous soyons en train de vivre un répit, même si nous n’avons rien corrigé, indique que le prochain désastre approche. Ce n’est pas une pause ou la fin du problème, mais cela  atteste de la vitesse du processus, ce qui veut dire que la deuxième vague de la crise n’est pas loin.

La crise amène une montée de violence

crimeAux infos ( traduit de Lenta.ru ) : Le  VCIOM ( Centre russe de recherche sur l’opinion publique ) rapporte que les russes sont préoccupés par la montée du crime. La plupart disent que la vie dans leurs quartiers est devenue plus dangereuse.

Mon commentaire : Cela fait penser à certains films d’Hollywood sur la civilisation future, où des gangs armés et des hors-la-loi traînent dans les cités détruites en cherchant de la nourriture ….

L’abc de la crise du crédit

criseMary, distilleuse clandestine bien connue dans une petite ville, décida de développer son entreprise et d’amener sa concurrente, Jane la distilleuse clandestine, à fermer.
Pour y parvenir, Mary commença à vendre à crédit de l’alcool illégal à ses clients de la ville.

Des buveurs commencèrent à venir de toute la ville et le volume des ventes monta en flèche, puisque après tout, c’était à crédit !

Mais Mary n’était pas une imbécile, elle garda les reçus de chaque vente comprenant le nom parfaitement légal du client, son numéro de permis de conduire ou de passeport, et l’échéance du paiement. Elle requit également de ses clients, de signer un accord contractuel.

Pour encore améliorer les choses, le neveu de Mary travaillait alors pour une banque. Dès qu’il entrevit la somme de transactions à venir, il fit immédiatement à Mary un prêt dans cette banque.

Mary fit ses provisions de sucre, et ses affaires décollèrent !

La banque n’eut aucun problème à lui accorder un emprunt, parce que le prêt était solidement garanti : si Mary ne pouvait rembourser, ses clients devraient payer.

Soudain, la banque eut encore une meilleure idée : elle tria les reçus selon leur échéance, émit des obligations, et les vendit à des étrangers.

Ainsi, la banque émit des obligations en alcool garanties par les reçus, et les injecta dans un flux de capitaux internationaux. D’heureux étrangers commencèrent à se vendre ces obligations, et leur prix monta. Personne ne savait ce que les obligations représentaient, mais puisqu’elles étaient garanties par la banque et que leur valeur continuait à monter, les gens voulaient les acquérir.

Ceci aurait continué, mais puisque les obligations étaient presque arrivées à terme, la banque se souvint qu’il était temps de récupérer l’argent, soit de Mary, soit de ses clients.

Évidemment, ses clients, les ivrognes, ne purent pas payer, et Mary dut déclarer faillite. Même le magasin qui fournisait Mary en sucre, dut fermer en raison de la baisse soudaine des ventes.

Le prix des obligations en alcool baissa de 95% à la bourse, et la banque eut besoin de mesures de secours immédiates aux dépens des non-buveurs.

La crise économique est réellement un manque de Lumière Supérieure

lumièreQuand une personne se sent esclave de son ego, ce sentiment est appelé  » l’exil « . L’exil, c’est quand on ressent de la pression dans sa vie, un peu comme les contractions de l’accouchement, qui surviennent pour passer de cette vie à la Vie Supérieure.
Aujourd’hui, quand on regarde tous les malheurs qui se déversent sur l’humanité, nous devrions comprendre que ce sentiment d’exil universel se propagera bientôt à travers le monde entier et s’exprimera dans chaque personne. Ceci arrivera progressivement, parce que cela touchera une masse énorme de gens, chacun à son niveau de développement personnel et sa propre mentalité. Les gens peuvent posséder tout ce qu’il est possible de désirer, mais lorsque le désir égoïste de recevoir du plaisir grandira en chaque personne, toutes commenceront à traverser une dépression horrible, l’obscurité et le mécontentement de la vie. En même temps, les coups qui nous frapperont deviendront de plus en plus qualitatifs.

Cependant, ces coups ne nous laisseront pas sans travail, ni nourriture. Au contraire, ils opéreront au niveau mental. La personne n’aura pas les moyens de se ressourcer, et se sentira constamment insatisfaite, au bord du désespoir.

Peut être nous semble-t-il, que tous les problèmes qui se déversent sur nous, ont lieu au niveau matériel. Mais plus tard, nous révélerons, qu’en réalité, ce sont des problèmes spirituels. Après tout, le but de la création est de faire avancer chacun vers la ressemblance avec le Créateur.

Si un  » point dans le cœur « , un désir de spiritualité ( de don sans réserve, à ne pas confondre avec d’autres définitions de la  » spiritualité  » ) ne s’est pas encore éveillé dans la personne, elle ne comprend tout ce qui se met en place, qu’à travers l’existence de son corps physique : la nourriture, la famille, l’état de la société, etc.. Par conséquent, elle est incapable de reconnaître que ce sont des problèmes spirituels.

Même, si le plaisir dont manque la personne est spirituel, elle est incapable de comprendre que c’est de cela dont elle manque. C’est seulement quand quelque chose de mauvais lui arrive dans sa vie matérielle, qu’elle commence à comprendre qu’elle se sent mal parce qu’elle manque de spiritualité. C’est de cette façon que l’égoïsme se développe graduellement en nous, au long de quatre étapes, où l’étape animée permet l’élévation à la spirituelle.

C’est pourquoi le monde entier est en état de crise économique. Pourquoi la crise est-elle en particulier économique ? Qu’est-ce que tout cela a à faire avec l’économie ? La réalité de cette question est, que c’est précisément le langage que nous comprenons tous. Mais dans les faits, il s’agit d’un manque de Lumière.

Un nombre record de 32,2 millions d’Américains ont recours aux bons alimentaires

infoAux infos ( de Reuters ) :  » Un américain sur 10 reçoit une aide de l’Etat américain pour acheter de la nourriture « . Les bons alimentaires, programme majeur de la lutte contre la faim aux USA, aident les gens pauvres à faire leurs achats de tous les jours. Le gouvernement a annoncé jeudi dernier, un nombre record de 32,2 millions de personnes ( soit un américain sur 10 au dernier décompte ) ayant reçu des bons alimentaires : le reflet de la récession, à présent est dans son 16ème mois.
Mon commentaire : nous sommes donc entrés dans les sept années de famine et nous découvrons maintenant que nous sommes esclaves de notre égoïsme qui nous a poussé dans cette crise. Mais même en le reconnaissant, nous ne savons pas quoi faire. D’ailleurs, lors de leur récent sommet, les membres du G20 ont bien démontré leur incapacité à agir.

Les chefs d’Etat du G20 sont comme des enfants qui essayent de construire une maison

criseDeux questions que j’ai reçues à propos du prochain sommet du G20 :

Question : Les chefs d’Etat du G20 devraient-ils aboutir à une sorte d’accord mutuel, qui aidera le monde à avancer ?

Ma réponse : Bien sûr ! La situation les poussera à une forme d’accord, mais de quelle sorte ?  Les pauvres garçons n’ont pas de solution ! Aucun d’entre eux n’a quelque chose à dire ! Obama  n’est même pas venu au dernier sommet, donnant pour excuse qu’il venait juste de prendre son poste.

Personne ne peut offrir de solution car personne n’a de plan ! S’ils avaient eu un plan, à présent, quelque chose aurait alors été publié, quelque chose aurait été fait. Mais ce n’est pas le cas ! Ils ne peuvent rien faire selon les conditions de la globalisation car ils n’ont pas la « colle » – la force de se connecter les uns aux autres. Même Gordon Brown et d’autres économistes importants, comprennent qu’il est nécessaire de s’unir, ne savent pas comment le faire.

Cette situation me fait penser à des enfants qui veulent construire une maison mais ne savent pas comment accomplir cette tâche. Ils crient : « Nous voulons construire une belle maison où tout le monde sera heureux ! » Tous sont assemblés sur l’aire de jeux, tout le monde est excité, mais ils ne savant pas quoi faire et donc, ils sont tous désemparés avec ce problème entre leurs mains.

Question : Que leur manque-t-il ? 

Ma réponse :  Il leur manque la connexion à la seule Force qui puisse créer l’unification. Cependant, comme ils sont en train d’acquérir une certaine compréhension des systèmes du monde, ils réaliseront au moins qu’ils n’ont pas la connexion, ni cette Force.

Ils sont littéralement comme des enfants qui veulent construire une maison. Et après ? Comment devraient-ils la construire ? Cela ils ne savent pas. Ils savent qu’une maison a des murs et un toit, mais ne savent pas comment l’assembler, car il n’y a pas de programme, de plan, ni de force. Pour accomplir cette tâche, ils ont besoin de comprendre la structure entière, mais ceci est quelque chose qu’ils n’ont pas non plus. Personne ne les envie et personne ne voudrait être à leur place pour l’instant.  
(De la leçon sur l’article du Baal HaSulam : « Un  Précepte  » du 8 mars 2009).

Les chefs d’état du G20 ont beaucoup à craindre

G20Question reçue : Bientôt se tiendra un nouveau sommet international du  » Groupe des 20  » (G20) , où les chefs d’état des pays les plus développés seront présents. Mais chacun d’entre eux cache un couteau dans sa poche…

Ma réponse : je ne crois pas qu’ils cachent des couteaux. Chacun d’entre eux fait face à tellement de problèmes dans son propre pays, qu’ils n’ont pas le temps de se confronter entre eux. Ils ont peur de leurs concitoyens et d’être détrônés. La peur d’un soulèvement interne est beaucoup plus grande que la peur de ses voisins. C’est pour cela, que cette fois-ci, ils viennent au sommet avec un sentiment différent.

Jusqu’à présent, chaque chef d’Etat était occupé à coordonner la vie de son propre pays, mais aujourd’hui, ils ont tout simplement peur pour eux-mêmes. Ils ressentent littéralement cette peur au niveau animé, et sont en train de se demander : «  Comment puis-je me préserver et résoudre ce problème ? »

De nombreux pays connaissent déjà des troubles publics, et ils ne peuvent rien faire pour les arrêter avec leur police ou leurs armées, car il s’agit de leurs propres citoyens. En plus de tous leurs autres problèmes, ils ont maintenant peur pour eux-mêmes et leurs propres vies, et c’est pourquoi, les participants au sommet y viennent dans un état d’esprit complètement différent. Ils sont déjà en train de penser à comment corriger la situation et résoudre le problème, même si ce n’est que pour leur bien.

(De la leçon sur l’article du  Baal HaSulam : « Un Précepte », le  08-03-2009)

Venir à bout de la Crise Financière : Changement de Stratégie ?

criseAux infos (du Parlement Européen) : « Focus sur le long terme; tout en s’attaquant dans l’immédiat, à la crise économique ».

Les membres du Parlement Européen et les parlementaires nationaux des 27 États-membres et des pays candidats ont entamé une réunion parlementaire commune de deux jours, pour discuter de « un Nouvel Accord pour la Reprise Economique Européenne ». Le Président de la  B.C.E. (Banque centrale européenne), Jean-Claude Trichet, a dit que les paquets de stimulus devraient viser à favoriser un ajustement structurel à plus long terme.

Mon commentaire : Ils commencent a comprendre qu’ils ne contrôlent pas la situation et qu’il n’y a aucun intérêt à essayer de planifier quoi que ce soit, à partir du moment où il n’y a aucun organisme de contrôle ! L’absence de terrain solide sous leurs pieds leur fera chercher des solutions, jusqu’à ce qu’ils découvrent que la crise est la cause d’une seule chose : le manque de relation parfaite, réciproque et bonne entre les individus.

Alors qu’ils continueront à chercher plus de réponses, ils réaliseront qu’il est nécessaire de trouver un moyen d’améliorer les relations entre tous les individus du monde. Tout ceci ne sera possible qu’en appliquant la méthode de la Kabbale – la science qui explique cette relation. Alors seulement, la Kabbale deviendra vraiment la science traîtant de nos vies.