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Les douleurs de l’accouchement

Dr. Michael LaitmanL’humanité connaît les douleurs de l’accouchement aujourd’hui. C’est la naissance d’un nouveau monde. Nous découvrons nous-mêmes ces conditions extérieures, tandis que rien ne change dans le monde lui-même. Il y a des gens dans le monde d’aujourd’hui qui se suicident à cause de la crise financière ou en raison de craintes et d’autres problèmes. Mais dans le même temps vous pouvez trouver des gens qui ne sont inquiets de rien et ne ressentent pas du tout  la crise.

Tout dépend de comment une personne découvre le monde, mais le monde lui-même n’a pas de forme propre. Ainsi on peut se détendre, penser que tout est bien, et attendre que le flux normal de la vie nous apporte de lui- même quelque part. Ou nous pouvons aussi nous amener à un état où nous sentirons que nous ne pouvons pas accepter de rester dans cet état plus longtemps et devons  finalement nous connecter et découvrir la spiritualité, qui ne se révèle que dans une connexion entre nous.

Tout dépend de la pression que nous créons nous-mêmes. Et puis la réalité habituelle détendue dans laquelle le reste de la population vit nous semblera comme les ténèbres de l’Egypte. Nous nous sentirons combien nos ennemis, les troupes de Pharaon, nous poussent  par derrière, et nous devons sauter dans la spiritualité, comme dans la mer Rouge.

Tout dépend de la façon dont une personne perçoit son propre état ​​et par cela ne se laisse aucun autre  choix que celui de se connecter avec les autres. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/10/2011, Ecrits du Rabash

Une compétition sans vainqueur

Dr. Michael LaitmanQuestion: En plus de tout le reste, nous devons établir un contact avec des économistes, mais ils sont guidés par des modèles informatiques spécifiques. Nous n’avons pas développé notre propre modèle économique. Sur quels axiomes devrait-il être fondé?

Réponse: Tout d’abord, nous devons accepter comme un fait que le modèle capitaliste des années 70-80 dernières années a fait faillite. Une course pour les biens et les services de consommation n’est plus possible pour plusieurs raisons: les ressources s’épuisent, l’environnement est pollué, et globalement, le système ne fonctionne plus. Nous voyons clairement maintenant que cela va contre le développement de la Nature. Il n’est pas réaliste de continuer à accroître la production et la consommation, au contraire, la tendance commute aux activités du marché baissier (se déplaçant vers la baisse).

Nous voulons toujours plus, mais cela ne fonctionne pas. La société humaine est naturellement en développement dans l’autre sens, vers l’unité, et absolument pas à l’endroit où un économiste égoïste voudrait nous conduire. Rien ne peut être fait: peu importe ce qu’ils pensent, tout se développe différemment.

En conséquence, nous nous trouvons dans une crise, même si en réalité, ce n’est pas une crise, mais une impasse. Notre propre chemin dans l’impasse de la pensée nous met dans une situation désespérée. Ainsi, nous devons ouvrir nos yeux et réaliser que la nature donne une orientation différente. Elle a son propre programme, et nos plans pour la contrer ne vont pas l’arrêter. Un enfant têtu est parfois autorisé à faire quelque chose de lui-même afin d’apprendre de ses erreurs et de se retrouver dans une impasse. Et l’humanité est dans la même situation aujourd’hui.

Ainsi, nous avons des preuves pour montrer que cela est soutenu par la Nature elle-même: nous sommes tenus d’être en équilibre avec elle, ce qui signifie que nous devons nous abaisser au niveau d’une économie équilibrée. Progressivement, nous avons à «descendre de l’arbre», et aller dans une direction complètement différente, pour construire un nouveau paradigme, et regarder la vie, nous-mêmes, l’institution familiale, l’emploi, et ainsi de suite, à travers ce prisme.

Tout d’abord, il n’est pas nécessaire que chacun travaille 8 à 10 heures par jour. En quoi cela est-il nécessaire ? Regardez ce qui se passe avec nos enfants. Il vaut mieux pour eux qu’ils restent avec leurs mères. Voilà comment cela a été pendant des siècles, et seulement  pendant les cent dernières années nous avons déplacé les populations rurales, hommes et femmes, dans les villes et les usines. Libérez le peuple de ce joug.

Ensuite les enfants recevront une bonne éducation soutenue par une la télévision et Internet « ajusté ». Enfin, les mères passeront du temps avec eux au lieu de les envoyer à la garderie à temps plein. Est-ce une bonne chose à faire que de laisser un bébé d’un ou deux mois hors de la maison du matin au soir? Où est la nécessité pour cela ? A quoi bon le faire? Qui est gagnant de cela? Des milliards de profits pour les riches, en plus d’augmenter leurs comptes bancaires, font du tort à tout le monde, et aussi cessent de leur faire plaisir à eux aussi.

Ainsi, nous avons à construire une nouvelle perception du monde, un nouveau regard sur la vie: Tout le monde travaille autant qu’il est nécessaire pour l’équilibre social, et non pour une « prospérité » imposée. La prospérité réelle reflète un épanouissement de nos relations, avec un sentiment de vie pleine, et non une compétition épuisante. Nous avons eu assez de concurrence les uns avec les autres pour des prix imaginaires qui fondent dans nos mains.

Il est nécessaire de manière consciente et réfléchie, avec l’aide de l’éducation, de faire descendre  « tout le monde pied à terre » et qu’ils posent  leurs pieds fermement  sur le sol après ce séjour prolongé avec la tête dans les nuages ​​des illusions. Sinon il y aura un crash, et nous ferons un apprentissage via les troubles et les souffrances. Ainsi il est préférable d’initier des changements grâce à l’éducation et de soulager les coups à travers desquels la société aura à passer.

Nous n’avons tout simplement pas d’autre choix. La nouvelle économie doit peu à peu nous  abaisser à un niveau de consommation équilibrée. 

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/10/2011, «Un commandement »

Les manifestants qui «occupent» trouvent des alliés dans les rangs des riches

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de Todaynews ): « Les manifestants qui « occupent Wall Street » – aussi connus comme les « 99% » – ont touché une corde sensible avec au moins quelques membres d’un public inattendu: l’Amérique riche et privilégiée.

« Unis sous la bannière  « Nous sommes le 1%: nous sommes avec les 99% », une bande d’entrepreneurs, des enfants des fonds de pension, des professionnels et des héritiers se sont mis sur le web pour partager leur horreur de la cupidité des entreprises et soutenir des changements du code des impôts qui les verraient payer une part plus importante de leur richesse considérable.

«Entre autres choses, ils affichent leurs histoires sur une page « Tumblr » créée par « La richesse pour le bien commun » et  « La ressource des génération », deux groupes qui se consacrent à travailler pour « une fiscalité juste et la répartition équitables des richesses ».

« Farhad A. Ebrahimi, 33 ans, qui partage sa richesse héritée par un organisme de bienfaisance qu’il a fondé, dit qu’il assiste à la manifestation des occupants de Boston  tous les jours. … A la protestation, il porte souvent un T-shirt fait maison qui se lit: «Je suis membre du 1 % et je soutiens entièrement les  99%» devant, et, «Taxez moi, je suis bon », dans le dos. »

Mon commentaire: Ainsi, nous nous rapprochons de la compréhension de la solution à la question du passage à une société d’égaux,  à la consommation raisonnable. Leurs fonds devraient être utilisés pour organiser une éducation commune, dans le monde entier, intégrale pour tous, en particulier pour les chômeurs, qui remplace leurs heures de travail, pour que leurs études soient considérées équivalentes au travail parce qu’il n’y aura pas d’autre travail dans le futur!

Espoirs perdus

Dr. Michael LaitmanNous avons constamment évolué, en développant, d’année en année, notre vie sociale, notre vie familiale, et notre bien être personnel. Nous pensions que nos enfants vivraient mieux que nous et qu’en fait la vie s’améliorait de plus en plus.
Aujourd’hui nous avons perdu cet espoir. Nous ne pouvons plus faire de plans sur l’avenir. Nous sommes entrés dans une une phase où l’humanité ne voit plus d’avenir, parce que la nature semble nous pousser par derrière et ne plus développer nos désirs égoïstes. Au contraire, ces désirs égoïstes, qui ont permis notre développement commencent maintenant à se refermer: Les désirs de chacun d’entre nous deviennent dépendants de tous les autres. C’est un gros problème, confirmé par un grand nombre de scientifiques.

Nous n’avions jamais ressenti que nous étions dans une garantie mutuelle, dans un «effet papillon». Nous n’avions pas le sentiment que le monde était global et intégral. Nous n’avions jamais pensé à ça. Nous pensions : «L’interconnexion est une bonne chose ! Je vends quelque chose à quelqu’un et celui-ci me vend quelque chose, et nous faisons ensemble ceci ou cela avec ceci ou cela. « En d’autres termes, je ressentais que je pouvais utiliser la mondialisation égoïstement, que je pouvais en tirer un profit pour moi-même. C’est bien que le monde soit devenu si petit, c’est bien que je puisse voler partout et tout faire … ».

Puis soudain, le monde devint différent ! Subitement, il devient clair que la mondialisation ne s’accorde pas avec mon égoïsme, qu’elle commence à exercer sur moi des pressions et des contraintes, si je n’interagis pas correctement avec elle. C’est ce qu’on appelle une crise.

Quel est le problème?! Qu’est-ce qui se passe ? Les personnes restent des personnes. L’argent, l’industrie, les biens, la nourriture, tout est pareil. Quelle est cette crise? Il s’agit de notre écart avec cette nouvelle loi, qui nous est désormais révélée.

Du discours sur une éducation globale 04/09/2011

Une science du futur

Dr. Michael LaitmanJusqu’à présent nous nous n’avions pas la science du futur. A l’avenir, nous devons être en accord avec la nature et en quelque sorte changer nous-mêmes, en devenant semblable à elle. Nous devons devenir globaux, intégrés, interconnectés et mutuellement bien intentionnés, nous devons comprendre que c’est la seule façon pour que les choses s’améliorent et deviennent plus faciles pour nous et, pour qu’ensemble, nous prenions la décision commune de partager les produits, les ressources naturelles, et les biens, c’est-à-dire, tout ce qui survient dans chaque état individuel.

Si nous étions capables d’imaginer une telle société humaine, une société, qui serait vraiment humaine, et non animale, comme aujourd’hui, alors bien sûr, nous pourrions vraiment atteindre un confort absolu et une union correcte avec la nature. Ainsi, nous recevrions tout de la nature de manière adéquate. Nous vivrions en harmonie et cesserions de gaspiller tant d’énergie et de ressources pour la défense et l’attaque. D’énormes ressources se libéreraient.

Le problème réside dans notre nature. Aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’environnement nous montre que nous devons être interconnectés par des forces bienfaisantes et par des liens entre nous, sinon nous serons dans une crise sans cesse croissante.

Par ailleurs, il s’agit d’une crise menaçante, parce que nous sommes sans cesse dans des guerres et des conflits, non pas entre nous, mais avec la nature. Pour cette raison, aujourd’hui, nous verrons la nature devenir de plus en plus hostile à travers ses manifestations écologiques, ses changements climatiques, dans divers problèmes de santé, des épidémies, etc. Cela se manifestera également par des problèmes intérieurs: l’éclatement de la cellule familiale, des problèmes avec les enfants, des problèmes avec la science, l’art, l’éducation et l’éducation, sans parler des problèmes internationaux et intergouvernementaux, qui pourraient nous conduire vers d’énormes souffrances.

Extrait du discours sur l’éducation globale 04/09/2011

Le secret pour éviter les catastrophes

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons dans les journaux les catastrophes qui surviennent, comme par exemple une personne tombant du cinquième étage d’un immeuble ou une explosion due au gaz au domicile d’une personne, nous n’apprenons rien sur les lois que les gens ne parviennent pas à suivre, mais sur leurs conséquences. Nous n’arrivons pas à comprendre quelles sont les causes de ces catastrophes.

Les scientifiques apprennent qu’une chute du cinquième étage se produit conformément à la loi de la gravité, et qu’en plus, la force d’impact au sol est suffisante pour tuer une personne. Lorsque vous mettez un objet inflammable à côté d’un réservoir de gaz, cela peut exploser, car il contient un certain gaz, un certain système, etc. En d’autres termes, en étudiant les lois, nous pouvons prévenir les catastrophes.

Alors qu’écrivent les journaux ? Ils traitent des conséquences de mon manque de connaissance sur les lois de la nature. Les gens ont besoin d’instruction, d’éducation. Alors tout ira bien. Non seulement j’arrêterai de sauter du cinquième étage, de toucher des fils électriques dénudés, ou de faire exploser des bonbonnes de gaz, mais je verrai comment je cause des ouragans, des tsunamis, etc. J’arrêterai de couper des arbres juste pour me faire des jouets totalement inutiles, et je cesserai de détruire les récifs de corail, qui sont essentiels pour la microflore de l’océan.

Si vous expliquez à tout le monde que nous devons être en équilibre avec la nature, au lieu d’aller contre ses lois, et que c’est la seule façon pour nous de gagner, vous deviendrez un moyen pratique d’éducation de masse.

Extrait du Discours sur la garantie mutuelle 25/09/2011

Des méthodes d’éducation des masses contre les médias de masse

Dr. Michael LaitmanLes médias sont un moyen de « lavage de cerveau», pour créer une personne absolument programmée. Des études psychologiques, sociologiques et psychiatriques confirment que les médias de masse influencent le comportement des gens. Ce ne sont pas des médias de masse, mais un moyen pour la « manipulation de masse ».

Ce que nous faisons est appelé un «moyen d’éducation des masses ». Education! Cela doit être capable de donner aux gens un sentiment de communauté et de dépendance. Nous comptons sur l’égoïsme sain normal, qui montrera aux gens qu’ils sont complètement dépendants de tout le monde. Par ailleurs, nous ne les induisons pas en erreur. Nous leur montrons simplement l’image réelle que l’égoïsme leur dissimule.

Si je dépends vraiment de toutes les autres personnes dans le monde, mais que je n’arrive pas à prendre cela en considération et n’ai aucun désir de le faire, c’est uniquement parce que mon égoïsme me trompe sur le but. Il est dans le chemin et me force à me sentir mal, ce qui me fait souffrir.

Un moyen d’éducation de masse soulève la sensibilité de ma dépendance envers les autres, et je commence à sentir que je dépends de tout le monde. Tout comme nous expliquons à un enfant avec qui il devrait et ne devrait pas jouer et ce qu’il devrait être, moi aussi je reçois cette influence, je deviens plus sensible à mes connexions avec les autres et commence à les construire selon un système entièrement différent.

Alors je vais être en mesure d’entrer dans un système financier et économique complètement différent et à surmonter la crise. Nous allons vraiment être en mesure de faciliter l’unification de l’Europe, au lieu d’être dans une situation où quelqu’un donne quelque chose à quelqu’un d’autre afin que ce dernier puisse survivre, mais à la fin, l’effondrement est inévitable.

J’ai besoin de sentir une plus grande dépendance de l’un à  l’autre, pas quelque chose de formel ou d’imaginaire, mais la dépendance réelle qui existe dans la nature et se manifeste à nous comme une connexion de plus en plus grande chaque jour. Il y a une grande différence entre la façon dont nous avons été connectés il y a une centaine d’années, cinquante, ou même il y a cinq ans. Nous sommes constamment en train d’évoluer vers une dépendance encore plus grande.

J’ai besoin de recevoir l’information nécessaire, une influence de tous les côtés, par tous mes sens, et effectivement au lieu d’information et d’influence,  cela doit être la sensation et la perception. Nous avons besoin d’augmenter notre sensibilité à la dépendance les uns des autres, et puis nous allons construire  des relations sociales complètement différentes.

 De la discussion sur la garantie mutuelle du 25/09/2011

Que faire des chômeurs?

Dr. Michael LaitmanL’interconnexion entre les gens est basée en premier sur l’atteinte d’une homéostasie commune, un équilibre. Quel genre d’équilibre? Chacun d’entre nous ne devrait pas consommer plus qu’il ne doit. Ensuite, la moitié du temps que vous passez actuellement au travail va se libérer. Vous ne ferez que le travail dont les gens ont vraiment besoin.

Par exemple, si vous produisez des réfrigérateurs ou des machines à laver, c’est quelque chose de nécessaire, bon et normal. Si, demain, nous inventons un autre système qui consomme moins d’énergie, nous allons remplacer le vieux modèle de réfrigérateur par un nouveau. En d’autres termes, tout doit être destiné  à l’économie d’énergie électrique et de matériaux.

Toutes ces choses peuvent seulement être calculées sur la base de l’équilibre. Nous éliminons de notre vie tout ce qui perturbe l’équilibre et ce qui est inutile. De cette façon, 50-60% des gens vont se retrouver au chômage, et ce qui est super ! Après tout, ils ne font rien de bon, et ils bénéficieront au reste de la population en ne travaillant pas.

Alors, comment vont-ils subvenir à leurs besoins?  Ce sera de la même manière que tout le monde. Nous ne procurerons que les choses dont chacun a besoin. Aujourd’hui nous achetons vingt fois plus que nous avons besoin. Dans le même temps, la moitié de l’humanité meurt de faim. De cette façon, nous allons procurer la quantité exacte dont chacun a besoin de sorte que personne n’ait faim.

Vous dites que cela n’est pas possible? Eh bien, ça l’est! Qu’aura chacun ? La moitié de sa journée de travail  se libérera. Alors, qu’est-ce qu’on va faire avec ce temps?Allons-nous finir par nous entretuer? Non, nous ne le ferons pas. Nous allons faire une chose très simple: nous allons étudier un moyen de créer un équilibre entre nous et la nature. C’est là que les méthodes de d’éducation des masses viendront entre nos mains. 

De la Conférence sur la garantie mutuelle du 25/09/2011

Le succès n’est pas dans la croissance de la richesse mais dans sa distribution

Dr. Michael LaitmanAvis: ( Professeur Tim Jackson , auteur de La prospérité sans la croissance – Economie pour une planète finie ): « Les chocs constants du système financier mondial au cours des dernières années, ont poussé le programme « Business Daily » de « BBC World Service » à  demander à des personnalités ce qu’elles pensaient de l’échec du capitalisme occidental.

«Cette montée en puissance extraordinaire de l’activité économique mondiale est sans précédent historique. Elle est totalement en contradiction avec l’assise des ressources finies et de l’écologie fragile dont nous dépendons pour survivre.

« La plupart du temps, nous évitons la dure réalité de ces chiffres. La croissance doit continuer, nous insistons. Les raisons de cette cécité collective sont assez faciles à trouver.

« Le capitalisme occidental est structurellement dépendant de la croissance pour sa stabilité. Lorsque la croissance vacille – comme elle l’a fait récemment – les politiciens paniquent .Les entreprises luttent pour survivre. Les gens perdent leurs emplois et parfois leurs maisons.

« La croissance du questionnement est réputée être l’acte de fous, d’idéalistes et de révolutionnaires.

« Pourtant, nous devons questionner. Le mythe de la croissance a échoué. Il a échoué pour les deux milliards de personnes qui vivent encore avec moins de 2 dollars par jour. Il a échoué pour les systèmes écologiques fragiles dont nous dépendons pour survivre. »

Mon commentaire: De plus en plus de matériaux sensibles au sujet de la fin de la croissance, au sujet des milliards de chômeurs, et de la réduction de la production vont encourager les gens à réfléchir à une nouvelle attitude envers la vie, la prospérité générale, et une autre satisfaction non matérielle. Après tout, par des calculs simples, nous voyons que la planète ne peut pas nous fournir.

Cela signifie que nous devrions avoir une vision sobre de l’économie future, de la consommation raisonnable. Alimentation, logement, sécurité sociale, éducation et pédagogie doivent être fournis à chacun en quantité raisonnable. La satisfaction de notre égoïsme au-delà des nécessités devrait  être transférée à d’autres domaines de contentement, culturel et spirituel, qui nécessitent peu de matériel et d’énergie. Réfléchissons et nous trouverons un moyen.

La crise affecte la santé de la nation

Aux nouvelles (Nouvelles quotidiennes latines des finances) : « Selon un rapport publié dans “The Lancet” , il existe en Grèce des indicateurs qui suggèrent que l’accès aux services de santé s’est aggravé, en particulier dans les groupes vulnérables. Mais elle a aussi augmenté le nombre de gens qui croient que leur santé est “mauvaise”.  Les raisons doivent encore être analysées, mais elles peuvent venir des coupes budgétaires, entre autres ».

« Une autre statistique inquiétante est l’augmentation du nombre de suicides, 17 % en 2009 comparativement à 2007, et des données non officielles soulèvent une augmentation à 25 % de 2009 à 2010.  D’autres données du Ministère Grec de la Santé parlent d’une augmentation de 40 % dans la première moitié de 2011, comparativement à la même période en 2010 ».

« Il a été également vu une augmentation du nombre d’infections par le virus du SIDA (VIH) à la fin 2010.  Des données récentes suggèrent que les nouvelles infections au VIH augmenteront de 52 % en 2011 (922 nouveaux cas par rapport à 605 en 2010).  La moitié de ces cas sont attribuables à l’infection parmi les utilisateurs de drogues intraveineuses, même s’il y a eu une augmentation de la prostitution ainsi que du nombre de femmes atteintes du VIH.  Selon l’Observatoire grec sur les drogues, la prévalence de la consommation d’héroïne a augmenté de 20 % en 2009 ».