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En quoi sommes-nous différents?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Sans parler de la science de la Kabbale dans notre diffusion, nous disons tout simplement aux gens que la garantie mutuelle leur fournira une bonne vie. Dans ce cas, en quoi sommes-nous différents des autres organisations qui font des promesses semblables ?

Réponse: C’est mauvais, si vous ne vous sentez pas la différence.

La personne moderne connaît une crise globale, intégrale. De cette façon, le Créateur lui montre qu’elle est connectée aux autres d’une mauvaise manière et qu’elle doit atteindre la garantie mutuelle. Il y a une méthode qui lui permettra de s’unir avec les autres correctement et de commencer à vivre une bonne vie. Cette méthode fonctionne en créant l’atmosphère appropriée, une «coquille» tirée de l’environnement, qui explique à une personne la façon de vivre ensemble et de mener une bonne vie saine et sûre.

Une personne entend et comprend qu’il n’y a pas d’autre solution. Et les autres entendent la même chose, donc c’est plus facile pour y arriver conjointement, de concert avec eux. Une personne apprend à s’unir aux autres de manière correcte, et dans le processus, elle attire la lumière qui la ramène vers le bien. C’est ce que font les enfants tout en jouant, devenant plus âgés et plus intelligents dans le processus.

Ainsi, quand une personne se trouve en mauvaise situation, elle utilise les autres pour attirer la lumière, et progressivement elle commence à valoriser la force du don. Elle la tient en haute estime, et celle-ci devient la plus grande valeur pour elle. Et soudain, elle commence à tant la respecter, que même quand tout se passe bien dans sa vie, elle n’abandonne pas le désir de donner, souhaitant l’adopter indépendamment de ses sensations. C’est parce qu’elle lui attribue la première importance.

Voilà comment une personne devient spirituelle, partant de l’intention égoïste, Lo Lishma vers l’intention altruiste, Lishma. Et il n’y a aucune chance pour que le 99% de la population atteigne la correction de toute autre manière. Pouvez-vous recommander autre chose que la Torah ?

Je pense que le problème est un malentendu élémentaire sur la façon de faire progresser AHP. Nous avons su corriger Galgalta Eynaim depuis l’époque de Babylone, mais pour corriger AHP, c’est le seul moyen dont nous disposons.
De la conférence de New York n ° 2, 12/09/11

Le peuple exige la justice sociale

Dr. Michael LaitmanLa justice sociale n’est possible que lorsque la garantie mutuelle est atteinte.

La Garantie mutuelle signifie que le principe, «Le bien-être de la société est au-dessus du bien-être personnel» devient la loi de la vie de chaque personne.

C’est seulement sur cette base que nous serons en mesure de fournir une vie respectable pour nous et nos enfants. Ce n’est que sur cette base qu’il est possible de remplir toutes les exigences sociales qui font avancer en sortant dans les rues aujourd’hui.

Ce n’est qu’en ressentant que nous sommes tous un seul peuple, une seule famille soudée où les intérêts de ceux de vos proches sont plus importants que les vôtres, que nous allons sauver notre nation, qui est la garantie de la vie de toute la nation juive.

Sinon, si nous ne répondons pas à l’appel de l’époque, alors les politiciens vont jouer leurs jeux, la télévision diffusera plus de feuilletons et de matches de football, la presse parlera d’un autre scandale sexuel, et la pluie lavera le sentiment d’unité que nous avons été incapables de préserver dans nos âmes.

La consommation n’est pas le problème

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons discuté du fait que la consommation excessive a conduit l’humanité à un état de trouble. Toutefois, certains économistes supposent que si nous commençions à consommer moins, cela aura aussi un effet négatif ….

Réponse: Chaque phase de développement a sa propre séquence spirituelle HaVaYaH. Elle comporte des phases de don et de réception, d’absence et une combinaison de différents facteurs d’interconnexion. Par conséquent, nous ne pouvons tirer un lien direct entre le niveau de consommation et la solution au problème.

Dans le passé nous avons pu améliorer la situation en distribuant les biens entre tous, car le désir égoïste était développé jusqu’à un certain niveau, où l’écart entre les couches de la population pouvait vraiment être amélioré de cette manière. Cependant, aujourd’hui, nous sommes passés à un niveau supérieur, et les méthodes adaptées à la phase précédente ne fonctionnent plus. L’accent s’est déplacé du désir de recevoir vers le désir de donner, et vous ne pouvez pas obtenir une réelle amélioration par le biais de simples «mains basses. » Vous devez comprendre qu’en distribuant des produits, vous tentez de bloquer le chemin de la crise et vous vous privez donc de la possibilité de remonter à ses causes, la force de don, le Créateur. Mais en attendant, nos problèmes sont déjà en train de suivre l’objectif de la nature.

De façon analogue, il est impossible d’agir de la même manière lors de la deuxième phase de l’expansion de la lumière directe, que dans la première phase. C’est parce que la deuxième phase est née de la première, précisément parce qu’il était temps de réaliser la cause première de la Lumière. Même quand la première phase est entièrement remplie par la lumière, ce n’était plus suffisant.
De même, une simple distribution aujourd’hui ne résoudra pas les problèmes. L’objectif de la création n’est pas d’assouvir nos désirs égoïstes ou de nous permettre de remplir notre ventre. C’est pourquoi nous découvrons la deuxième phase de développement : En donnant des biens aux pauvres, nous ne feront qu’accélérer l’effondrement.

Alors, que devons-nous faire ? Après tout, cela est contraire à toute logique. Auparavant l’égoïsme dirigeait la partie : plus nous recevions, mieux nous nous sentions. Mais maintenant, la consommation et la restriction, l’égoïsme et les concessions en faveur des faibles sont tout aussi destructeurs pour l’économie. Autrement dit, il ne nous reste pas de méthode efficace pour travailler avec le désir égoïste. Il s’est appauvri lui-même à la fois en recevant et en donnant.

C’est le début de la réalisation à deux faces du mal de l’égoïsme – la reconnaissance totale du fait qu’il ne peut pas être utilisé.

Alors, comment l’homme peut-il survivre ? Plusieurs millions de personnes dans le monde parviendront à se nourrir avec les fruits de la terre qu’ils cultivent. Et que feront les autres ? Nous ne pourrons pas maintenir les connexions précédentes, et d’ailleurs, nous ne pourrons pas échanger les biens et la production comme nous le faisions auparavant. Le monde commence à réduire sa circulation, à «geler».

Dans ces conditions, la seule chose qui puisse réellement aider l’humanité est une attitude claire sur ce qui se passe, la compréhension de la nécessité de changer la nature de nos liens. C’est la seule chose qui nous donnera de bons résultats.

Par conséquent, avant tout, les gens doivent étudier. Laissez tout le reste. Donnez à chacun la base minimum juste au-dessus du seuil de pauvreté, et utiliser le reste des efforts pour améliorer nos relations interpersonnelles.

« La distribution équitable » et « la justice sociale » sont de jolis mots, pour le bien desquels des dizaines de millions de personnes ont été tuées ou en ont tué d’autres. Des slogans comme ceux-ci n’aideront qu’à la condition que nous changions la conscience des gens. Et pour cela nous avons besoin d’éducation. Une personne a juste besoin des nécessités vitales et de la volonté d’écouter, et c’est tout.

Cependant, il n’apprendra pas « comment consommer correctement », mais comment se lier correctement aux autres. Tout le reste deviendra une conséquence naturelle. Lorsque le désir des gens aura changé, ils comprendront de leur propre gré comment gérer la vie. Par l’éducation, toutes les solutions pratiques deviendront évidentes.

Tout d’abord, une personne doit être éduquée et changée au moins légèrement. C’est la seule façon d’éviter les régimes nazi de différentes sortes, en construisant un environnement qui change les gens pour le mieux.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08.09.11, « La Nation »

Lorsque les malades ne sont pas prêts à être soignés

Dr. Michael LaitmanIl y a trois étapes devant nous. Tout d’abord, nous devons réaliser le mal de notre égoïsme (1). Le réaliser à un tel degré, afin que nous voulions dépasser l’égoïsme, pour atteindre la qualité de Bina (2). Et puis nous atteignons Keter (3), ce qui signifie que nous utilisons notre égoïsme en vue du don sans réserve.

La première étape est la période de préparation. Puis, nous nous élevons au degré de Bina, nous percevons déjà le monde spirituel et devenons inclus dans le monde d’Atsilout. Ensuite, nous commençons à sensibiliser l’ensemble de notre mal dans le monde d’Atsilout, le transformant en bien, en don sans réserve.

Nous sommes seulement en mesure de réaliser toutes ces étapes avec la puissance de la Lumière. Il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant (notre égoïsme), et j’ai créé la Torah, comme un épice car la Lumière en elle ramène vers le bien » Le problème est que l’humanité n’est pas consciente de la force destinée à corriger notre égoïsme, et c’est pourquoi les gens sont très confus et ne savent pas comment continuer.

Un moment critique qui sera suivie par une vague de problèmes aussi graves que les émeutes de masse, des révolutions et des guerres entre les nations et les pays est arrivé. La Kabbale avertit que la situation ne peut arriver au point d’une troisième et même d’’une quatrième guerre mondiale. La souffrance va continuer à augmenter jusqu’à ce que l’humanité trouve la méthode de correction, le remède qui ne peut venir que de la Lumière.

C’est pourquoi la méthode de la Kabbale a été révélée à des personnes à l’aube des temps, il y a 5771 ans, quand l’égoïsme avait juste commencé à apparaître chez l’homme. Il a continué à se développer progressivement jusqu’à notre époque, le stade où nous commençons à percevoir notre égoïsme comme le mal. Et maintenant, les quelques personnes qui ont développé cette méthode de correction pour nous peut être enfin présentée comme un remède.

Il faut expliquer à l’humanité comme un médecin qui explique la maladie à son patient, en lui disant quelle maladie il a, ce que le traitement sera, et comment retrouver la santé car il s’agit d’un traitement. Et si on se dépêche et présente au monde le remède, les gens n’auront pas besoin de le chercher sous la pression des problèmes et de la misère qui va les obliger à trouver cette solution de toute façon.

Après qu’une seule personne ait tué plus de soixante-dix personnes en Norvège, la télévision norvégienne a interdit la cruauté et la violence. Pourquoi sommes-nous seulement capables d’apprendre quand les choses comme cela arrivent? Pourquoi ne pouvons-nous pas faire la bonne chose à l’avance? Sommes-nous vraiment si désemparés? Pourquoi avons-nous créé un environnement si terrible pour nos enfants et les avons forcés à apprendre l’hostilité et la concurrence? Pourquoi les jeux des enfants ne leur apprennent qu’à tuer ou profiter, autant que possible? Pourquoi ne pas leur donner le message d’unité? Après tout, en réalité nous nous tuons nous mêmes; nous scions la branche, sur laquelle nous sommes assis.

Faut-il un scénario norvégien ou une situation similaire dans une proportion massive qui menace d’une guerre mondiale pour nous réveiller? Est-ce la seule façon pour nous de comprendre que c’est assez, que nous ne pouvons plus faire cela? Nous ne voyons toujours pas l’avancement réel. Les gens ne sont pas de plus en plus intelligents. Quels autres malheurs attendons-nous? Nous ne pouvons pas les attendre!

Nous avons besoin d’aller vers les gens maintenant, être patient et bon avec eux, comme si nous nous adressions à un patient qui ne comprend pas pourquoi il se sent malade encore. La douleur ne couvre que les yeux et les oreilles un peu plus. Nous avons besoin d’être doux et compréhensifs avec lui. Même s’il est contre, même si il nous maudit et ne veut rien entendre, nous avons encore besoin de continuer à essayer, à chercher des moyens de s’approcher de lui d’une manière aimante mais décisive et de lui expliquer qu’il n’y a pas d’autre solution.

Nous ne rejetons aucune des méthodes, nous ne rejetons rien. A la fin de la journée, nous ne nous opposons pas directement à l’égoïsme, et c’est pourquoi nous ne prévoyons pas l’écrasement de mouvement, d’approche, ou de parti. Il est impossible, et nous n’avons pas besoin de détruire ces structures égoïstes, de la même façon nous n’avons pas besoin de détruire l’ego en nous.

Nous avons seulement besoin de lutter pour l’unité au-dessus tous les désaccords. Et puis toutes les différentes formes égoïstes en nous et dans le monde extérieur, culturels et tous les autres différences se transforment en don sans réserve, en amour et en unité. Chacun apportera sa contribution à cette unité, non pas par la contrainte, mais doucement, d’une manière positive.

De la leçon 3, de la convention de l’Allemagne 06/08/2011

Personne ne nous aidera sauf nous!

Dr. Michael LaitmanDe nos jours, il n’y a pas grande différence entre travailler dans le groupe ou  dans  l’ensemble de l’humanité, entre le travail individuel ou  collectif, puisqu’ un réseau commun a été révélé. Dans le passé, des groupes de kabbalistes ont travaillé dans la clandestinité, séparés du reste du monde. Ils ne se montraient pas, car il était interdit de révéler la Kabbale et expliquer son but avant que le réseau réel de connexions communes ne devienne  révélé et que la nécessité d’une méthode de correction ne se fasse sentir.

C’est pourquoi les kabbalistes ont gardé le silence. Mais depuis le moment où ce réseau a commencé à se révéler, la situation est devenue cardinalement opposé, et nous devons divulguer cette sagesse.

Les kabbalistes ont prédit ceci même avant que ce réseau ne se révèle au monde. Il y a près d’une centaine d’années, le Baal HaSoulam a commencé à parler au  monde au sujet de la nécessité de révéler la sagesse de la Kabbale. Il pensait que le monde devrait se préparer à avancer pour la révélation des connexions qui éviteraient de traverser des guerres et les souffrances que nous avons connues au cours du siècle passé.

L’humanité a expérimenté plus de tueries et de souffrances au XXe siècle que dans toute l’histoire de l’humanité. Et bien sûr, il était possible de passer par toutes ces corrections dans une forme différente. Mais jusqu’ici, les corrections que le Supérieur effectuait, demeuraient en Lui, et nous ne les connaissions pas ni ne les voyions de nos propres yeux. Nous n’avons pas les moyens de voir les corrections que nous avons atteintes au prix de telles grandes souffrances.

Même si ce fut une correction, cependant sa forme n’était pas souhaitable car elle nous a couverts sous la pression d’En Haut et contre notre propre désir. Dans la Kabbale cette relation est appelée  « Akhor Be Akhor » (dos à dos). Mais nous devons arriver à un accord complet et  nous tourner «face à face » l’un avec l’autre (« Panim Be Panim »).

Après tout, d’une façon ou d’une autre, nous avons toujours avancé, mais cela arrive d’une manière indésirable. Mais maintenant, après que la Kabbale soit sortie à la lumière, l’humanité peut se préparer à la révélation du réseau qui nous relie à travers une  éducation intégrée, globale, et la garantie mutuelle, c’est-à-dire, à travers la connexion appropriée entre nous.

Et quand nous nous préparons pour cette révélation, nous allons l’accueillir comme quelque chose de bon, et nous la percevrons comme un champ commun béni par le Créateur, et non pas comme une vie pleine de dangers et de menaces. Tout ne dépend que de notre récipient, qui doit précéder la Lumière.

Vous aurez l’impression que ce domaine de connexions mutuelles est bénie par le Créateur parce que vous  voudrez vous-même le bénir ! Vous allez penser que chaque nouvelle révélation vous bénéficie car elle vous rapproche du don général sans réserve, de la garantie mutuelle!

Tout ce qui  arrive devait arriver. Nous n’avons commis  ni erreur, ni pris de mauvaises mesures-tout s’est passé selon le désir du Créateur qui s’est révélé de cette manière. Nous ne devons rien regretter du passé, même les événements les plus douloureux qui sont très difficiles à accepter: « Il n’y a rien hormis Lui »

Mais à partir d’aujourd’hui, nous avons besoin de voir que tout dépend de nous, et « personne ne nous aidera, sauf  nous! » 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 30/08/2011, Shamati # 110

 

Pourquoi les émeutiers sont si agressifs?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où les émeutiers et pillards en Angleterre et avant – en France, obtiennent une telle énorme force d’agression?

Réponse: Pour la première fois dans l’histoire, la jeune génération, avec la génération précédente – leurs parents, tous deux se rendre compte que la jeune génération aura une vie pire que les précédents. Et d’ailleurs, il est incertain qu’elle vivra totalement et pour combien de temps.

Les gens ont toujours cru que « nos enfants seront mieux lotis que nous. » Particulièrement depuis le milieu du 20e siècle, la génération suivante vit beaucoup mieux que la précédente. Mais cette tendance s’est terminée avec l’achèvement de la croissance de l’égoïsme et sa fermeture en un système intégral, auquel nous ne correspondons pas. Par conséquent, nous ne savons pas comment vivre à partir de là.

Un énorme sentiment d’incertitude a émergé, ce qui provoque des sentiments de peur et ensuite d’agression, et une volonté de ne faire aucune action juste vers la volonté. La solution au problème réside dans l’éducation, ce qui signifie une explication du fait que si nous devenons semblables à la nature, nous devenons omnipotents comme elle.

L’équivalence à la nature signifie amener notre unification égoïste involontaire, à une unification volontaire, altruiste,  mutuelle, jusqu’à atteindre l’amour universel. A l’intérieur de cet amour, nous révélons notre éternité et la perfection, qui sont présents dans la fondation même de la nature.

Des économies effectuées selon la formule d’équilibre

Dr. Michael LaitmanQuestion:  Nous voyons que l’humanité tente de fixer et d’améliorer les systèmes économiques du monde. Mais y a-t-il intérêt à changer quoique ce soit juste pour se convaincre que cela ne fonctionne pas et que nous avons besoin avant tout de changements intérieurs ?

Réponse : Nous révélons déjà le fait que notre système économique est imparfait. Mais nous essayons encore de le corriger en utilisant d’anciens outils, et en faisant cela, nous le ruinons encore plus. Peu à peu, les gens comprendront clairement qu’ils sont impuissants ici et que l’ancienne façon de penser n’est plus efficace. Le seul problème est que nous ne comprenons toujours pas où se procurer une nouvelle façon de penser.

Et de leur part, les kabbalistes ne savent toujours pas comment présenter à l’humanité cette nouvelle façon de penser et comment la transmettre pour que tout le monde travaille ensemble afin de créer de nouveaux systèmes. L’économie est le fondement de notre vie matérielle, de la production et du commerce, et de l’approvisionnement en biens. Dans le domaine matériel, il n’y a rien de plus important que l’économie, basée sur la réception du profit optimal dans tous les domaines, parce que c’est le programme de connexion entre nous, qui fonctionna jusqu’à nos jours, de manière entièrement égoïste,

C’est la simple formule économie qui doit être réalisée en tout lieu. De toute évidence, les gens essaient encore de voler ici et là, s’ils le peuvent, mais cette approche n’est plus conforme à la formule. Dans sa forme idéale, l’économie nous dit comment organiser les relations dans la société, pour que chacun reçoive un bénéfice optimal et maximal. C’est le rêve des économistes.

Cependant, maintenant nous avons besoin d’une formule complètement différente. Nous devons continuer à redéfinir le sens de «un niveau de vie nécessaire à une vie digne » et prendre soin de le fournir à chacun. Nous devons éduquer les personnes, pour que chacune aspire à atteindre ce niveau, certains l’atteignant d’en-bas (c’est à dire, ceux qui sont en-dessous de ce niveau) et les autres-descendant vers lui d’en haut.

Ce niveau nécessaire n’est pas le seuil minimal de pauvreté, mais bien plus élevé, un niveau supposant une vie normale. Certaines personnes s’élèvent vers lui, tandis que d’autres descendent à lui, mais ils le font de leur propre grè, ce qui doit être atteint par l’éducation. Tous les excédants devraient être distribués aux besoins généraux du gouvernement, qui peut inclure la défense ou autre chose.

Cependant, si nous parlons d’un monde qui se dirige totalement vers la correction et qui n’a pas besoin de dépenser de l’argent pour la défense, alors nous pouvons réduire énormément la production. Selon notre similitude avec la nature, nous devons atteindre l’état, où nous existons comme des organes d’un corps humain, dans lequel chaque personne reçoit seulement ce qu’il lui faut pour vivre dans l’intention de donner aux autres. Par conséquent, nous approcherons une vie, où la production et le commerce vont progressivement se restreindre jusqu’à atteindre un niveau choisi par nous, où tous nous nous retrouvons, et duquel nous ne croîtrons plus.

Nous aiderons ainsi la nature à se restaurer et n’épuiserons plus ses ultimes ressources. Nous laisserons quelque chose à nos enfants et nos petits-enfants. Nous utiliserons les ressources naturelles de manière à toujours être en équilibre, en harmonie et en cours avec la nature.

Ceci est notre responsabilité, et si nous ne le réalisons pas, la nature nous éduquera par de très rudes méthodes. Il n’y aura plus d’eau ou de pétrole autour de nous, et ni d’autres ressources. Dans quelques décennies, il ne nous restera strictement plus rien. Alors, tout ce que nous avons construit deviendra inutile et toute la production s’arrêtera, car il n’y aura plus rien à faire. Il n’y aura plus d’éclairage, de chauffage ou de réfrigération, rien. C’est parce que nous aurons gaspillé l’ensemble des ressources pour nous-mêmes, pour des choses inutiles, au-delà des nécessités. Et, parce que vos enfants n’auront plus rien pour survivre, il n’y aura personne d’autre à blâmer que vous-mêmes.

Toutefois, pour l’instant, nous essayons toujours d’extraire et de sucer de la terre, tout ce que l’on peut. Nous commençons même à creuser au milieu de l’océan afin d’en extraire du pétrole. Nous épuiserons tout, en atteignant même les pôles Nord et Sud. Mais ces ressources auront une fin, et alors nous comprendrons enfin ….

Cependant, j’espère que nous parviendrons néanmoins à développer une formule économique nouvelle, dont l’objectif n’est pas la satisfaction égoïste immédiate, mais la réalisation de l’équilibre. Nous devons réfléchir à ce que devrait être la nouvelle économie au sein d’une nation, qui existe parmi d’autres nations non encore corrigées. Puis, cette formule sera étendue au monde entier.

Je pense qu’il sera beaucoup plus facile d’appliquer cette formule que de vivre ce qui se passe aujourd’hui, car dans le fond, nous devons tout simplifier, atteindre l’équilibre, et rétablir la circulation normale. 

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  06.09.11, « La Nation »

La guerre de Gog et Magog: dans ou hors de l’âme ?

Dr. Michael LaitmanDans la situation complexe d’aujourd’hui en Israël et dans le monde, il devient clair pourquoi le Baal HaSoulam insiste pour que tout d’abord, nous devions nous asseoir sur le banc d’école et étudier. C’est ce dont nous avons besoin, sinon, nous ne serons pas en mesure de nous relier correctement à ce qui se passe.

Cela ne veut pas dire que je doive aimer mes ennemis comme «chacun aura à payer pour ses actes », mais je n’ai aucune raison de les haïr. Je ne sais qu’une chose: comment je peux me préparer pour l’unité et sous quelles formes. Seulement cela peut casser la haine-seulement par cette connexion, à l’intérieur de laquelle la force supérieure se révèle.

Si elle est révélée, nous allons guérir de toutes ces forces du mal. Nous n’avons tout simplement pas le choix. Le Créateur nous presse tellement car sinon, nous ne pourrons jamais arriver au point où la force spirituelle, la sainteté règne en nous. Sans cela, nous n’avons aucune chance de salut. J’espère que nous parviendrons à transmettre ceci à la nation, simultanément avec la pression qui est exercée sur nous comme de l’extérieur, en fait d’En-Haut, et que  nous serons en mesure de réaliser l’unité.

En fait, c’est ce qu’on appelle la guerre de Gog et Magog. Grâce à toutes les nations et en utilisant n’importe quelle instance et possibilité, le Créateur met la pression sur nous, et nous devons nous unir. C’est comme la sortie d’Egypte: la pression est de plus en  plus croissante, jusqu’à ce que nous n’ayons pas d’alternative, et que nous fuyions. Sinon, nous nevoulons pas laisser l’esclavage de notre égoïsme et nous serions disposés à y rester et y vivre à jamais.

Par conséquent, il n’y a pas moyen de sortir, nous devrons passer par toutes les «plaies d’Egypte» et la pression. Mieux nous les comprendrons, moins ces coups vont se matérialiser. Ils seront plus internes- avec de la compréhension, de l’attention, de la recherche et  un examen. Ils seront plus rapides, à un autre degré. Si le coup est ressenti dans la matière, il est plus dur et des milliards de fois plus long.

La différence entre les degrés est telle que le niveau de l’ensemble inanimé est équivalent à une plante! Essayez d’estimer cette proportion: un plateau de la balance contient tout l’inanimé de l’univers, et dans l’autre un brin d’herbe. Pouvez-vous imaginer quelle énorme différence cela représente, si nous nous élevons seulement d’ un degré dans notre examen et nos corrections, sans parler de nous élever de l’animal au degré parlant ! Et nous pouvons faire cela au lieu des coups qui nous attendent encore au niveau inanimé.

Imaginez combien de coups et de souffrances, nous aurons à traverser au niveau inanimé…. Par conséquent, tout notre travail est maintenant seulement de nous élever et de progresser plus vite. Pour ce faire, nous avons besoin de nous asseoir sur le banc d’école et d’apprendre à comprendre un peu ce qui se passe pour nous et pour le monde, et pourquoi. Nous devons expliquer cela à nous-mêmes et au monde entier. Nous n’avons pas d’autre arme, sauf des explications. Et la situation  nous y oblige tout simplement.

De la 5ème partie du  cours quotidien de Kabbale du 05/09/2011, « La Nation »

Le manque de confiance

Dr. Michael LaitmanLe système économique doit correspondre à l’état de la société. Jusqu’à présent, nous avons développé et modernisé le système égoïste, dans lequel chacun a gagné en fonction de ses forces et de ses capacités. Les matières premières, l’armée, la politique, la fraude, et ainsi de suite, tout a été connecté au réseau de liens égoïstes entre nous, et la formule de tout le monde était de maximiser les profits.

Toutefois, le bénéfice peut être différent. Par exemple, certains paient d’énormes sommes d’argent pour être respectés et craints. D’autres optent pour autre chose, et tout dépend du type de société. Mais finalement, tous les moyens deviennent une partie du réseau qui nous relie et qui détermine essentiellement tout.

En le rejoignant, nous le gâchons par notre égoïsme, la jalousie, la luxure, et la vanité en tant qu’individus ainsi que nations parce que le général et le particulier sont égaux. En conséquence, ce réseau, qui s’étend sur l’ensemble du monde, est imprégné par toutes sortes de désirs, trempé par la sueur de l’histoire des pays et des nations, et imprégnés de leurs religions et de leurs rêves d’avenir. …

Tout est tissé dans ce réseau, et par conséquent nous ne pouvons pas le comprendre. La réalité entière est empêtrée dans le réseau de nos relations corrompues égoïstes. Il y a trop de variables et de facteurs d’influence, et nous ne savons pas comment les décrire avec une seule formule: des centaines de pays, des présidents et premiers ministres, des armées, de l’argent, les ressources naturelles, les préférences religieuses et la mentalité, les réalisations passées, et les espoirs d’avenir …

Il est impossible de comprendre cet ensemble immense de données, et c’est pourquoi notre système économique est défini par cette mauvaise image que nous sommes capables de discerner à partir du réseau commun. Respectivement, celui qui est capable de le comprendre est capable de mieux prévoir et de gagner plus.

C’est ce qui s’est passé jusqu’ici. Conformément à la loi sur l’égalité du général et du  particulier, j’ai pu extrapoler mes qualités sur le pays et le monde entier car nous avons tous existé dans une nature égoïste. Dans une certaine mesure, je pourrais comprendre les principes de fonctionnement du pays et du monde, et en conséquence construire et coordonner les institutions gouvernementales du pouvoir et du contrôle.

Cependant, aujourd’hui, notre connexion est remplacée par un autre. Un nouveau programme a été installé et est constamment mis à jour pour sa dernière version. Il nous oblige à rechercher l’unité et plus de garantie mutuelle, et bien que cela ne se conforme pas à nos désirs, c’est l’état des choses aujourd’hui.

Nous, d’autre part, ne savons pas comment aborder ce réseau et nous perdons la capacité de communiquer avec les autres correctement. Le monde expérimente le manque de confiance: les banques ne font pas confiance aux fabricants, les gouvernements ne se font pas confiance mutuellement. Et cela est naturel. Avant, la connexion a été claire: «vous me donnez, je vous donne. » Nous nous comprenions les uns les autres dans notre égoïsme.

Cependant, la situation a changé. Nous ne nous sommes pas changés nous-mêmes, nous sommes toujours dans notre vieille nature, et en même temps, nous découvrons une nouvelle relation qui est totalement incompréhensible pour nous à partir de nos positions antérieures. Nous ne remarquons même pas sa nature altruiste.

C’est là que réside le problème, ce que les méthodes habituelles ne peuvent pas résoudre. La question est maintenant de savoir comment la société va progresser vers l’unité. Les raisons sont sans importance: soit l’économie, une menace pour la sécurité ou la nécessité d’apaisement social peut nous pousser vers elle. En tout cas,  c’est seulement dans le mouvement vers l’unité que la société va soudainement commencer à comprendre le monde: «Ah, c’est comme ça! Que peut-on faire maintenant? Que devrions-nous faire? »

Nous devons introduire l’éducation intégrale. Il n’y a pas d’autres solutions. Nous devons apprendre  à devenir clairs sur la façon de construire une nouvelle unité qui ne se fonde pas sur nos connexions précédentes et notre nature; comment changer notre nature un peu. Et même si je ne souhaite pas cela du tout, c’est la seule possibilité de s’adapter à la nature qui s’est révélée à nous, vers le réseau de relations altruistes. Seulement alors nous serons en mesure de mettre notre vie en ordre, sinon, nous perdrons complètement le chemin et irons à la faillite de toutes les manières possibles.

L’économie moderne est construite sur le principe du «donner et prendre», comme il est dit: «Allez gagner  des autres. » Que se passerait-il si les gens, les secteurs industriels, les pays et le monde entier n’étaient pas en mesure de distribuer les uns aux autres? Le monde va revenir à une agriculture de subsistance: je consomme ce que je produis. C’est une catastrophe, mais le monde pourrait en arriver là.

Et c’est pourquoi une éducation intégrale et la compréhension des relations mondiales sont si importantes aujourd’hui. Nous avons certainement besoin de trouver les bonnes formes de présentation pour expliquer cela au monde. 

De la cinquième partie du cours quotidien de Kabbale du 01/09/2011, « La Nation »

Le président biélorusse est pour la table ronde

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de  rt.com ): « Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a demandé à ses adversaires politiques, l’Union européenne et la Russie, de s’asseoir pour discuter en table ronde sur la situation actuelle dans son pays et son avenir.

« En tant que chef de l’état, je suggère que tous les gens lucides qui aiment leur pays, indépendamment de leur position politique, se réunissent à la table ronde, se regardent dans les yeux, et évaluent ce que chacun de nous peut réellement faire pour améliorer la situation dans le pays, a déclaré le président du Biélorussie lors d’une réunion avec les responsables, ajoutant que «notre objectif est l’unité» et que l’avenir doit être décidé par un dialogue plutôt que sur les barricades. »

Mon commentaire: La clé est de commencer correctement, puis de maintenir le cap: à discuter ouvertement sur ​​la base des lois véritables de la nature, qui dictent la nécessité de parvenir au consentement et à la garantie mutuelle. Dès que nous avancerons au moins un peu dans cette direction, le pays et la société vont prospérer en fonction de la similitude avec  la nature.