Category Archives: Egoïsme

Honte corporelle et honte spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre la honte spirituelle et la honte que nous ressentons dans notre vie quotidienne?

Réponse: la honte corporelle est la honte égoïste car je ne veux pas que mon orgueil soit blessé. La honte spirituelle se produit après la restriction, quand je ne m’inquiète pas à propos de moi-même et n’ai plus honte maintenant de mes qualités naturelles. Je m’inquiète à propos de quelque chose qui est totalement différent.

Je dois ressentir de la honte! En fait, je cherche ma croissance spirituelle car elle me donne de grands pouvoirs. Si vous aviez honte maintenant, imaginez comment vous deviendriez enthousiaste, et quels pouvoirs elle donnerait pour se déplacer. Vous ne seriez pas assis calmement et somnoleriez dans votre siège comme vous le faites maintenant. Vous commenceriez à bouger jusqu’à ce que cette honte disparaisse. Vous continueriez de vous soucier de cette honte pendant une semaine avant de finalement vous calmer.

Vous seriez prêt à faire n’importe quoi pour neutraliser la raison de la honte et ne vous calmeriez pas jusqu’à ce que tout revienne de la façon dont c’était auparavant. Si une certaine personne vous fait honte, vous feriez n’importe quoi pour vous venger. Certaines personnes sont plus colériques et d’autres moins, mais tout le monde éprouve les mêmes émotions plus ou moins.

La question est de savoir si je serai en mesure d’atteindre un état qui ne me concerne pas personnellement, mais dans lequel je ressentirais la honte parce que je ne contribue pas à la société, n’y participe pas, et n’ajoute pas ce que je dois ajouter, voire plus. C’est la seule chose dont j’ai honte.

Si nous disons à quelqu’un: « N’avez-vous pas honte de vous-même? » C’est comme si on lui montrait qu’elle est inconsidérée des autres. C’est le point où je commence ma correction.

Donc, mes qualités personnelles sont totalement hors de propos, car elles font partie de ma personne animale. Avez-vous même vu un animal qui a honte de quoi que ce soit? Avez-vous déjà rencontré un chat qui rougit parce qu’il a volé un peu de crème et s’est fait prendre?

Un animal n’a rien à se reprocher. Mais l’être humain en nous, que nous commençons à construire éprouve la honte. La honte est liée à lui, à la personne qui s’inquiète de savoir si elle donne aux autres, ajoute au bénéfice des autres et remplit son devoir dans le système général.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/03/13, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Une épreuve difficile de plaisir

Dr. Michael LaitmanTout au long de l’histoire, le développement humain s’est produit avec une personne ayant peur de jouir pour elle-même. Elle avait peur non seulement de profiter de la Lumière mais aussi de perturber la restriction. La brisure  ne s’est produite qu’une seule fois, et elle peut s’en abstenir car elle craint et doute si oui ou non elle peut résister à des plaisirs qui vont lui être révélées par le don sans réserve au Créateur.

Après tout, le sentiment de sa similitude avec le Créateur apporte beaucoup de plaisir. Et c’est encore un plus grand plaisir de sentir comment le Créateur vous aime, comment vous êtes réunis en un seul. C’est comme le plaisir que connaît un bébé à proximité de sa mère, combien sa mère jouit de lui, et lui d’elle, et de donner du plaisir l’un à l’autre.

Une personne ressent une grande crainte parce que des plaisirs immenses lui sont révélés: NRNHY de NRNHY au lieu de Nefesh de Nefesh. Il s’agit d’une Lumière immense qui est révélée par le sentiment qu’elle donne quelque chose au Maître, car NRNHYest né du don sans réserve au Créateur qui se révèle à une personne. Et c’est là que tout le travail est concentré.

Le travail spirituel n’est pas sur le repas qui est disposé sur la table du Roi, mais le sentiment du Maître, ma ressemblance avec Lui, c’est avec cette jouissance. En essayant d’être comme le Maître, je deviens comme Lui en quelque chose. J’aime non seulement le fait que je Lui apporte du plaisir, Son amour pour moi et mon amour pour Lui, mais je commence à apprécier cette position même, mon statut.

Cela révèle une énorme Lumière et le plaisir qui n’existait pas auparavant dans l’être créé dans ses décisions, ses sentiments et réactions. Et c’est pourquoi je dois d’abord me doter des récipients, ce qui est appelé « la crainte. » Sinon, je ne serais pas en mesure d’aborder aucune action correctement, et tout ce qui est révélé disparaîtra immédiatement sans aucune utilisation. Ce serait comme si je versais du vin dans des sacs, et il est immédiatement filtré, versé par terre, ou comme si je mettais de la farine dans des barils seulement pour que ça pourrisse. Rien ne peut être fait, tout doit correspondre totalement à l’autre, tous les contenus doivent être stockés dans son conteneur spécifique.

C’est pourquoi une personne craint qu’elle va commencer à profiter de la grandeur du Créateur, de Son amour et de la réciprocité qu’elle se sent dans les deux HaVaYaH unis: HaVaYaH de la lumière directe et HaVaYaH de la lumière réfléchie habillés l’un dans l’autre. La Lumière qui est révélée en eux n’a jamais existé dans la réalité. Si une personne se prépare pour cette épreuve, alors elle sera en mesure de révéler le statut du Créateur correctement et résister dans le don sans réserve.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/03/13, Shamati N°38

La Lumière du septième jour

Dr. Michael LaitmanAlors le peuple se reposa le septième jour. Et la maison d’Israël donna pour nom à celle-ci Manne, et il était comme la graine de coriandre, blanche, et le goût de celui-ci était celui d’un gâteau au miel. (La Torah, Exode, « Beshalach», 16 :30-16 :31)

Samedi (le jour du Shabbat) est un état spécial lorsque, au cours des six derniers jours (états), nous corrigeons notre désir égoïste et approchons de sa réalisation sous la forme corrigée. Au total, il y a cinq niveaux de l’égoïsme que nous devons corriger. Le sixième jour se déroule leur assemblage mutuel, le mélange et la combinaison en un seul. Et alors, nous recevons la lumière sur ce désir uni et corrigé. Cette lumière est le Samedi.

Mais je ne corrige pas mes propriétés égoïstes moi-même, c’est à la Lumière de les corriger. Il y a une lumière qui vient corriger en moi les propriétés de la première journée, puis de la deuxième, troisième, quatrième et cinquième. Le sixième jour, une lumière particulière descend qui unit tout cela ensemble, et le résultat est un désir altruiste commun unique, la propriété commune du don sans réserve, dans laquelle je reçois la réalisation du septième jour. Autrement dit, au cours des six jours la purification du récipient a lieu et dans celui-ci la Lumière peut entrer par la suite. Cette Lumière, le remplissage du récipient pur, est la représentation du septième jour.

Question: Pourquoi est-ce appelée “Manne”?

Réponse: Parce qu’elle se déplace toujours sous notre désir constant vers le haut pour recevoir la Lumière de la correction et la Lumière de l’a satisfaction.

Question: Et pourquoi dit-on que sa saveur est celle d’un « gâteau au miel”?

Réponse: Il s’agit d’une allégorie quelque peu incertaine. Cela ne signifie pas du miel, mais plutôt l’égoïsme adouci par la correction qui commence à travailler sur le don sans réserve et que représente ce repas. Mais parfois, elle est appelée « taureau », et parfois une « baleine » (Léviathan), etc. Nous parlons ici des racines spirituelles qui apparaissent dans notre monde de cette façon.

Du programme de KabTV “Secrets du livre éternel” du 04/02/13

Une personne inoccupée n’est pas un être humain

Dr. Michael LaitmanLa crise mondiale laisse de plus en plus de personnes sans emploi. Ce n’est pas seulement pour des raisons économiques. Les conséquences de la consommation deviennent évidentes: combien de nouveaux produits peuvent apparaître sur le marché? Combien devons-nous en acheter plus? Il y a une fin à tout, y compris la consommation. Les désirs changent et les gens ne veulent pas tout ce qu’il y a en plus.

Dans la phase suivante de notre évolution, l’humanité passera à un travail spirituel. Tout ce dont nous avons besoin corporellement sera facilement assuré par la technologie moderne, les scientifiques, les ingénieurs, et une petite quantité de services aux gens, qui, de par leur nature, se feront un plaisir de traiter de telles choses. Mais la plupart des gens doivent faire des efforts intérieurs et cela deviendra leur « occupation » au prochain niveau de l’humanité. Au prochain niveau spirituel les personnes se connecteront, pour être incorporées dans d’autres, et notre monde fictif va progressivement « s’évaporer » et disparaîtra comme un nuage, par temps clair, jusqu’à ce que nous nous retrouvions dans une réalité de vrais sentiments. Il s’agit de notre évolution et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet.

Ainsi, le monde devra être réorganisé. Nous ne devons pas ignorer les chômeurs. Il existe déjà quelques études qui montrent combien il est dangereux qu’une personne n’ait rien à faire. Cela conduit à des conflits dans la famille et au divorce ; nous perdons notre humanité, et nous perdons les incitations et les engagements pour des choses qui doivent être faites. Quand une personne n’a pas à faire d’efforts, elle devient inférieure à un animal.

Les animaux sont en train de faire quelque chose du matin au soir: à la recherche de nourriture, d’un compagnon, d’un endroit pour habiter, et de prendre soin de leur progéniture. Ils utilisent le « temps des loisirs » à des jeux utiles par lesquels ils établissent de bonnes connexions dans le troupeau, etc. Avez-vous déjà vu une fourmi ne rien faire comme un fan de football couché sur le canapé avec une bouteille de bière et une cigarette ?

Aujourd’hui, une personne doit aller sur un gros travail spirituel, pour établir la connexion mutuelle générale, et réorganiser la société, et pourtant, dans le même temps, nous ne faisons rien, préférant les réflexions oisives.

Cette chute terrible va nous coûter très cher. Elle apportera une lourde sensation d’amertume et une personne perdra son esprit et ira à la folie. L’absence d’obligations lui empêche d’agir et la laisse vide, empoisonnant sa conscience. En outre, elle perd ses compétences professionnelles et les compétences nécessaires pour communiquer avec d’autres personnes. C’est comme si tout en elle coule, disparaît, et elle se transforme en un « fantôme », un « zombie », et non pas un être humain.

C’est ce qui va arriver aux gens qui restent inactifs si nous ne commençons pas à traiter avec eux d’une manière organisée. Le monde moderne croit en la démocratie et des élections libres, mais que pouvons-nous attendre des électeurs? Peuvent-ils être rationnels et voir les choses correctement dans cette situation? Finalement, cela forcera les gouvernements à apporter des modifications…

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 14/03/13, L’étude des dix Sefirot


Un cri du fond du puits

Dr. Michael LaitmanUne personne ne peut sortir de son ego de par elle-même. Seul le groupe peut venir en aide en lançant une bouée de sauvetage à ceux qui veulent y adhérer. Le groupe est externe à une personne, alors quand elle veut sortir d’elle-même, elle leur crie: « Sauvez-moi, je suis tombé dans un puits profond! Jetez-moi une corde que je puisse l’attacher autour de moi et puis me sortir d’ici!  »

Seul le groupe peut offrir une telle aide à une personne qui a besoin d’aide, en voulant être avec tout le monde. La corde est une invitation à se connecter avec les amis, avec leur amour. Si une personne essaie de s’accrocher à cette invitation et essaie d’être en équivalence de forme avec eux, alors les amis commencent à la tirer. Elle doit surmonter son ego de plus en plus, de sa propre part, ce qui signifie qu’elle monte du puits vers les amis.

Chaque fois plus de nouveaux problèmes et interruptions qui la retiennent s’accumuleront sur la corde, mais elle va les surmonter et s’accrochera plus fermement à la corde, et elle grimpera jusqu’au moment où elle sortira du puits.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/13, Shamati n°36

 

Ne pas enlever le clou qui maintient la totalité de la création

Dr. Michael LaitmanN’oubliez pas que notre Kli (récipient, désir) est en dehors de nous. C’est une honte de perdre du temps à se soucier de nous-mêmes, sur ce qui se passe dans vos frontières intérieures, puisque c’est un mensonge et existe seulement en raison de la vigueur de la brisure, la force de notre ego qui crée cette image pour nous.

Bien sûr, il est possible de vivre dans cette illusion pendant encore quelques milliers de réincarnations. Mais il est souhaitable, si vous avez atteint une incarnation dans laquelle vous commencez à enfin entendre la vérité que votre « je » n’est pas vous, mais c’est votre imagination, que vous vous éleviez au-dessus, et qu’on vous a donné l’occasion de faire de votre mieux pour le faire.

Si vous continuez à penser au sein de votre cercle, alors, non seulement vous ne vous approchez pas de la vérité, mais aussi vous causez de grands dommages à d’autres. C’est comme si vous perciez un trou dans le fond de la barque commune. De cette façon vous blessez les autres et tous ces dégâts sont enregistrés dans votre compte.

Nous ne pouvons pas calculer exactement ce dommage. C’est comme si je prenais un clou spécifique pour ma maison et qu’ensuite tout d’un coup je découvre que c’est ce clou précis qui manquait dans la réalisation pour la construction d’un grand et beau bateau dans lequel des milliers de personnes étaient censées naviguer. Et bien sûr, les dommages que j’ai causés ne sont pas estimés par un petit clou, mais par les milliers de personnes qui ont été endommagées par ma mauvaise conduite.

Cependant, je ne comprends pas. Quelle chose de terrible ai-je fait? Je n’ai rien fait de mal à personne! Comment pouvais-je savoir que ce clou était essentiel pour eux? Mais mon manque de connaissance n’efface pas la faute de ma part, et le tribunal n’en tiendra pas compte. Le jugement est très simple: les dégâts ont été causés au système général. Comme il est dit: « La loi a été donnée et ne peut être transgressée. »

Il est possible de présenter des excuses que vous ne saviez pas et qu’ils ne vous l’ont pas dit, mais ce compte n’a pas été disposé selon nos calculs, mais seulement en fonction du préjudice causé à la société. Qu’est-ce ce qui vous a été révélé ou non, si vous saviez ou non, ne sont pas pris en compte. Il ne faut pas oublier que le jugement est sans pitié.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 03/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Un « choc des civilisations »

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (de MIT Technology Review ): « Le modèle global de communication par courrier électronique reflète les lignes de fracture culturelles pensées pour déterminer de futurs conflits, disent les scientifiques en sciences sociales.

« En 1992, le scientifique politologue Samuel Hartington d’Harvard a suggéré que les conflits futurs seraient entraînés en grande partie par les différences culturelles. Il a ensuite tracé un nouvel ordre mondial dans lequel les peuples du monde seraient divisés en neuf civilisations culturellement distinctes. …

 

« Bogdan State à l’université de Stanford en Californie et quelques amis … ont analysé une base de données mondiale des e-mails, ainsi que leurs localisations, envoyés par plus de 10 millions de personnes dans l’espace d’une année. State et compagnie ont dit que le modèle des liens entre ces personnes reflète clairement les civilisations tracées par Huntington. En d’autres termes, la façon dont nous envoyons des e-mails est un reflet de la maille des civilisations qui est un important facteur des conflits futurs. …

« Ce résultat apporte la preuve d’une division du monde en blocs de civilisations suivants la théorie de Huntington », disent State et ses amis.

Mais il y a d’autres modèles aussi. ‘Les résultats (sans surprise) soutiennent l’idée que les décisions géographie, de transport et d’administration sont toutes déterminantes et importantes pour la communication entre les pays: la distance diminue la densité, comme le font les visas, tandis que les vols directs l’augmente’, affirment les chercheurs.

Et il y a des résultats surprenants aussi bien. Par exemple, une frontière commune entre deux pays réduit en fait la densité de la communication entre eux, peut-être en raison des tensions accrues. ‘Ces résultats curieux soulèvent la question de problèmes potentiels avec l’intégration européenne, ainsi que de la hausse du risque de conflit entre les pays partageant des frontières, ce qui peut conduire à moins de communication’, disent State et ses amis. »

Mon commentaire: l’égoïsme mondial et personnel ne cessent de croître et de devenir interdépendants, ce qui accentue encore les contradictions. Il est impossible de s’isoler. Nous ne pouvons que suivre la tendance, indiquée par la nature, c’est-à-dire, s’unir. Cela n’est possible que par le changement de l’être humain, par notre rééducation. Un procédé de correction de notre nature égoïste est offert: l’éducation intégrale et l’éducation des enfants.

 

Dans la prison de son propre égoïsme

Dr. Michael LaitmanÀ mesure qu’on avance, une personne commence à sentir que tout ce qui est spirituel est en dehors de son corps, dans tout ce qui l’entoure dans la nature, aux niveaux minéral, végétal, et animé, chez les humains. C’est ce que le monde est, la zone que nous devons apprendre à traiter avec soin et amour comme un grand trésor, de façon à ce que le monde, qui est en dehors de notre corps, devienne très important pour nous.

Le sentiment de l’existence dans le corps physiologique se produit seulement dans notre imagination grâce à une combinaison de forces qui agissent sur nous. C’est pourquoi nous sentons comme si nous vivions dans le corps matériel, et, si une personne a une aspiration de vivre en dehors de son corps, dans tout ce qui l’entoure, cela est déjà le besoin de ressentir l’âme.

Ayant commencé à travailler sur ce sujet, une personne voit qu’elle doit concentrer tout son travail sur l’environnement correct, parce que c’est de là qu’elle peut obtenir de l’aide et du soutien. Un tel environnement est le groupe, en tant que représentants du monde extérieur, ceux qui peuvent me répondre, me séduire, et m’aider à sortir de moi-même.

Alors, je considère le groupe comme mon sauveur, qui me jette une corde pour me sortir comme d’un puits. Je ne m’associe pas avec mon corps et souhaite me sortir de là, donc je prends la corde. Le groupe, les amis qui sont en dehors de moi, m’aident à rompre d’avec mon corps.

Ainsi, en travaillant ensemble, nous nous aidons à tour de rôle à monter et sortir de nous mêmes. Après tout, seulement à l’extérieur de sa peau, en dehors de ses intérêts égoïstes, une personne commence à sentir que le groupe n’est pas un rassemblement de certaines personnes, mais la sainte Shekhina dans laquelle s’habille Le Créateur.

Le corps se compose de Klipat Noga, la partie qui me donne la liberté de choix, et la « peau de serpent », l’égoïsme le plus puissant qui me tire en arrière, de sorte qu’en essayant de sortir, je suis en mesure d’appliquer un effort suffisant orienté correctement.

Grâce à mon désir de sortir de mon égoïsme (l’amour de soi-même et toutes les pensées dans mon prore intérêt), de mon effort de sortir de moi-même et penser au groupe et au monde, j’éveille la force qui vient du groupe, du professeur, et du Créateur, ce qui me libère de cette prison. Tout cela est dû au travail mutuel, en réciprocité, dans le groupe, avec le professeur et les livres, et grâce à l’étude et la diffusion, qui sont tous les moyens dans lesquels la force du Créateur s’habille et m’aide à sortir de moi-même

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 13/03/13, Shamati N° 36

Comme de la pâte dans les mains d’un boulanger

Dr. Michael LaitmanNous passons constamment par des états opposés puisque fondamentalement, il y a un désir de recevoir avec son attitude, sa compréhension et son sentiment complètement égoïstes. Le désir du Créateur, cependant, est un désir de donner, et il est à l’opposé de notre désir.

Nous ne savons pas ce que cet attribut opposé signifie pour nous, nous ne le connaissons pas. Nous sentons seulement comment il fonctionne sur nous, même si nous ne savons pas ce qu’il est ni qui il est. Nous devons encore clarifier ce point. C’est pourquoi ce monde a été créé dans lequel au lieu du Créateur, nous sommes entourés par des formes et des créatures différentes qui nous influencent apparemment en dehors de Lui.

Nous devons faire preuve de compréhension à leur égard, ce n’est pas eux qui opèrent sur nous, mais plutôt la force supérieure qui est derrière tout cela se tournant vers nous par des personnes différentes ou par le biais de différents événements de la vie. Je dois accepter ces actions et ces influences comme essentielles, afin de me mouler, comme de la pâte, et pour créer la forme correcte qui est prête à être cuite.

Si j’accepte ces choses et essaye de trouver les compétences nécessaires pour faire face à l’œuvre du Créateur sur moi, je commence à Le connaître à travers ce travail, et à percevoir Ses mains qui me serrent comme une pâte.

Ainsi je passe par deux phases: d’abord, je suis d’accord et je suis prêt à ce qu’Il effectuer tous les travaux nécessaires sur moi. Je ressens la forte pression de ses mains sur moi, comme sur un morceau de pâte, jusqu’à ce qu’il me moule correctement, sous la forme de don, le niveau de Bina, «donner pour donner. »

Je suis prêt à tout, tant que le Créateur me forme dans Sa forme. Il est très difficile pour moi, car comme Il travaille sur moi, Il applique une pression forte. Ensuite, je veux aller plus loin, même à l’état de recevoir pour donner sans réserve, afin de monter et de m’élever comme avec de la levure. Cela signifie que le désir de recevoir participe déjà à ce mouvement et aspire à la forme que le Créateur lui façonne à l’intérieur. Ainsi, nous atteignons une équivalence de forme avec le Créateur. Pour donner afin de donner sans réserve s’appelle «Matsa»,et recevoir afin de donner sans réserve s’appelle « Hametz » (nourriture levée au levain), le vrai pain que dans sa forme corrigée rejoint la forme du Créateur qui est imprimée dans l’être créé.

Mais d’abord, tout notre travail est d’accepter toutes les formes qui viennent à nous qui impriment la marque de l’attribut du don en nous et de les accepter comme souhaitables. Pour ce faire, nous devons utiliser l’aide de l’environnement autant que nous le pouvons, et tous les moyens qui nous ont été donnés afin de nous préparer pour la réception du don sans réserve du Créateur, Son travail sur une personne.

Une personnepense qu’ellefait cela, mais si elle n’utilise pas le soutien externe qui est destiné spécialement pour cela, alors ce n’est qu’une illusion qu’ielle progresse vers l’acceptation des formes supérieures, mais en fait elle est pas encore prête à devenir un embryon spirituel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 11/03/13, Shamati N° 15

Dans l’étreinte de la liberté

Dr. Michael LaitmanEn  élevant à Bina, une personne (Malkhout) annule elle-même avant tout l’égoïsme qui se révèle en elle. Ibour (gestation) est un état terrible pour le désir de recevoir. Imaginez que vous retourniez dans l’utérus: Il ne peut pas exister un état plus terrible pour vous, vous n’avez pas d’air, de lumière et aucune liberté de mouvement. Vous êtes coincé dans un confinement étroit, comme dans un étau étreignant tous vos sens, de sorte que vous ne pouvez pas vous déplacer à l’intérieur de votre conscience ou à l’extérieur.

Pénétrer dans l’utérus spirituel est un sentiment terrible, la claustrophobie spirituelle … mais vous préférez cet état, parce que si vous êtes dedans, dans Bina, dans l’attribut du don, alors vous n’avez besoin de rien! Vous acceptez le sombre confinement solitaire comme la bonne terre promise, comme le ciel. La condition pour entrer dans le Ibour spirituel est de changer votre appréciation de Malkhout à Bina et de commencer à la valeur de l’attribut du don.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/03/13, L’étude des dix Sefirot