Category Archives: Egoïsme

Il faut révéler la bonté

Dr. Michael LaitmanLa lumière supérieure conduit une personne à travers de nombreuses montées et descentes, lui donnant constamment la sensation que seul le Créateur peut l’aider. Après tout, Il est celui qui m’a envoyé tous les problèmes pour finalement m’enseigner à prier pour le salut.
Le salut est la révélation du Créateur, je prie précisément  pour vivre sous sa puissance unique, qui est la seule chose existante. Je ne veux pas me tromper plus longtemps ou ressentir toute autre force. Bien que je comprenne que toutes les forces viennent de lui, je veux juste être contrôlé par cette force unique- la force du don et l’amour du prochain.

Je tiens à révéler le Créateur, parce que c’est la vérité! Tous mes autres états sont des mensonges. Ce n’est qu’alors que la prière et le cri naissent dans une personne, ce à quoi la force supérieure l’amène. Cette force a toujours joué avec elle, la trompant pour augmenter sa confiance en elle, lui créant des difficultés, afin qu’elle devienne plus forte.

Voilà comment une personne arrive à une prière et révèle le Créateur. Maintenant, elle ne recherche pas le Créateur, afin de se débarrasser de toutes ses détresses et quêtes, mais veut être sous la puissance du « il n’y a rien hormis Lui. » Ce qui signifie sortir de l’esclavage de Pharaon et  devenir l’esclave du Créateur.

 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/4/11, Shamati # 1

Quatre cents ans à la montagne de la haine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Toutes nos intentions vont-elles directement dans la bouche du Pharaon, pour le nourrir?

Réponse: Tout dépend des intentions. Pharaon est une force spéciale, l’ego qui se dévoile par opposition à la Lumière. C’est une réserve d’égoïsme, le désir de recevoir, que nous devons construire.

Dans la sagesse de la Kabbale, il n’y a pas de «Pharaon» sans «Israël», c’est-à-dire il n’y a pas d’acharnement du Créateur à l’égard de l’homme, qui s’efforce de s’unir avec les autres et à atteindre l’attribut de don. Ainsi, dans la mesure de son aspiration vers l’attribut du don, une personne construit Pharaon, cultive en lui-même ses désirs (Kelim), d’où plus tard, il fuira et qu’il corrigera par la suite, recevant ainsi une récompense.

Tout le travail en Egypte est d’organiser Pharaon et de le faire grandir, de le rendre puissant et riche, c’est-à-dire  accroître notre ego en partant du minuscule point de notre égoïsme naturel jusqu’au statut du Créateur. Après tout, qu’est-ce que tout cet égoïsme nous donne? Il nous donne les désirs de nourriture, de sexe, d’argent, de célébrité et de connaissance, un petit ego de notre monde, un ego corporel, qui n’a rien à voir avec la spiritualité. Cet ego terrestre n’a même pas besoin de correction.

En commençant à travailler sur notre union, nous découvrons le ressentiment, la séparation, l’indifférence à notre union. Essentiellement, c’est la révélation du mal, mais seulement si une personne le voit comme tel. Après tout, elle peut dire qu’elle ne peut pas s’unir avec les autres et que ce travail n’est pas pour elle, avant même de l’entreprendre. Et certaines commencent, mais s’affaiblissent, tombent, et «meurent en terre d’Egypte. »

Mais il y a des personnes qui le supportent, en comprenant qu’il n’y a pas d’autre choix. Elles ne cessent de faire des efforts, encore et encore, bien qu’elles voient qu’elles continuent de perdre. Et elles essaient, autant que possible, de s’unir avec les amis, de renforcer le groupe, et en dépit de leurs efforts, elles voient que rien ne fonctionne. Au contraire, elles éprouvent le désir de critiquer les amis et de les éloigner tous d’elles. Et une fois de plus, elles surmontent ce flash d’égoïsme.

Ainsi, à chaque fois, tout ce qu’une personne a obtenu, tous ses efforts sont consommés par son ego, Pharaon, qui grandit et se réjouit. Une personne construit elle-même en son sein tous ces attributs, mais par ses propres efforts. Ensuite, elle arrive à l’état où elle ne supporte plus son ego. Et c’est à ce moment qu’elle reçoit tous les récipients de Pharaon (Kelim), tous les désirs.

En d’autres termes, l’exil égyptien commence seulement avec les efforts de la personne vers l’union avec les amis. En fait, que méritent Israël après leur fuite d’Egypte, d’où le Créateur les libère? Ils méritent l’union au Mont Sinaï (la montagne de la haine), tous comme «un homme dans un seul cœur, ne serait-ce que pour un instant, jusqu’à ce qu’ils sculptent le «veau d’or » et tombent encore une fois. Mais ces chutes sont d’une autre nature maintenant, dans l’or qu’ils ont transporté d’Egypte, dans les « récipients égyptiens» emportés avec eux, afin de les séparer d’eux et de les corriger.

Mais encore, que veulent-ils pendant toutes ces années d’exil? Ils voulaient créer l’union entre eux qu’ils ont finalement atteint au Mont Sinaï. Et sans ces efforts incessant en vue de résister au Mont-Sinaï, les «400 ans d’exil égyptien » ne seraient pas passés pour vous.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 21/04/2011, Le Livre du Zohar

Le sens de la foi en-dessous de la raison

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre la foi au-dessus de la raison et en- dessous de la raison?
Réponse: Si vous vous annulez devant le professeur parce que vous avez décidé dans votre esprit qu’il le faut pour atteindre la spiritualité, c’est ce qu’on appelle la foi en-dessous de la raison. Après tout, votre esprit approuve cette sorte d’auto-annulation: Vous pensez que l’enseignant est grand, et qu’avec son aide vous serez couronné de succès.

Vous avez besoin de sentir la puissance de votre ego au maximum, tout le Pharaon qui existe en vous. Vous avez besoin de sentir ces deux points, le pharaon et le Créateur, ce qui signifie que vous devez sentir dans quelle mesure vous voulez rester dans votre ego, critiquant les amis, vous-mêmes et tout votre environnement, garder toutes les possibilités de calculs logiques et la puissance de votre esprit vif et rationnel.

C’est alors seulement que vous serez en mesure de décider qu’en dépit de tout cela, il peut être intéressant pour vous de vous abaisser, car votre esprit voit qu’autrement, vous ne pourrez pas atteindre la spiritualité. C’est ce qu’on appelle la foi en-dessous de la raison. Ou vous pouvez choisir la foi au-dessus de la raison. Comment cela fonctionne-t-il? Comment pouvez-vous aller à l’encontre de votre esprit, quel calcul devez-vous faire pour vous permettra de vous élever au-dessus de votre intelligence?
Cela s’applique non seulement à votre attitude à l’égard de l’enseignant, mais aussi envers les amis et le Créateur. Après tout, vous vous reliez à quelque chose qui est en dehors de vous. L’enseignant donne la direction, vous vous annulez devant que le groupe, et vos amis font de même. Votre but est de vous unir comme les roues dentées, dont vous dépendez et eux de vous. Si vous travaillez au sein du groupe pour mener à bien l’instruction de l’enseignant, vous mériterez la révélation du Créateur, la force générale de l’attribut du don.
Vous vous annulez devant le professeur de façon à accepter ses conseils. Vous vous annulez devant le groupe de façon à réaliser ce conseil dans la pratique, afin qu’ensemble, avec eux et en leur sein, vous puissiez révéler le Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/04/2011, Shamati n°59

Pharaon sortant de l’ombre

Dr. Michael LaitmanDans notre monde, la seule chose que nous savons faire, est recevoir. Par conséquent, sans la science de la Kabbale le monde glisse vers une totale auto-destruction. Si ce n’est pour les notions de Créateur et de la création tirées de la Kabbale, si ce n’est pour l’opportunité d’attirer la Lumière supérieure, la force qui nous corrige, s’il n’y avait que ce monde en face de nous, que la terre tournant dans l’espace cosmique et nous à sa surface entraînés par notre nature, alors nous exterminerions la vie sur terre dans les prochaines décennies. Ceci est confirmé par la recherche scientifique, en qui nous pouvons certainement avoir confiance. Les ressources de la terre sont limitées, et après avoir tout mangé, on mourra de faim.

Dans notre monde, il n’y a pas de solution à ce processus. Nous sommes délibérément conduit à un état irréversible dans lequel il ne nous reste aucun moyen de salut. L’objectif de cela est de nous révéler notre Pharaon, notre égoïsme, qui nous détruit et ne nous permet pas de faire quelque chose. À la suite de ce processus, l’humanité tout entière doit ressentir un besoin pour le Créateur.

La recherche montre qu’au cours des prochaines années, le monde fera face à un manque cruel d’eau fraîche et d’autres ressources nécessaires. Théoriquement, d’ici la fin de ce siècle nous aurons fini les restes et auront beaucoup de chances de mourir. Et il n’y a pas de solution. Les meilleurs cerveaux du monde ne peuvent la trouver. Mais ils sont si intelligents qu’ils peuvent voir une impasse sans sortie.

Et en effet, comment peut-on en sortir? Nous n’avons pas le moyen de restreindre nos mauvais penchants. Vous ne pouvez pas conseiller aux gens de consommer moins, parce que vous n’avez pas d’autre choix. Si tout le monde commence à recevoir le salaire minimum et pas plus que ça, alors dès demain  plus personne ne sera en mesure de faire un seul geste. Et à quoi cela servirait-il? C’est exactement ce qui s’est passé en Russie après la révolution. Si la motivation venait à disparaître, alors le monde serait gelé. Même si vous donnez des médailles pour  dévouement au travail, cela ne servirait à rien.

Je dois ressentir que l’autre personne est plus faible que moi en quelque sorte, que j’ai gagné plus ou que j’ai atteint quelque chose de plus. Si je n’ai pas ce sentiment, alors quelle indemnisation pouvez-vous me proposer? Si mon voisin reçoit 5000 euros, alors il me faut au moins recevoir 5001. Mais une personne ne peut pas vivre, si tout le monde est égal.

C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes confrontés à un problème qui n’a pas de solution dans notre monde. Nous sommes incapables de parvenir à un équilibre avec la nature. A la longue, tout le monde finira par comprendre ce qu’est un monde global et intégral et ce qu’est l’homéostasie. Il existe beaucoup de films et de recherches sur ce sujet, traitant tous de la façon dont nous devons pratiquer la modération. Le seul problème est que nous sommes incapables de nous retenir.

Pharaon sort de l’ombre dans notre propre intérieur, entravant toutes les tentatives de dompter notre appétit. Bientôt cela atteindra la surface: Les hommes vont se regarder, vont voir comment ils sont impuissants, vont se voir marcher vers la mort sans pouvoir s’arrêter. Le Baal HaSoulam décrit cela à travers une allégorie: L’ange de la mort vous apporte une goutte de poison sur la pointe d’une épée et vous ouvrez votre bouche pour l’avaler et vous mourez. Vous ne parvenez pas à vous dépasser, alors vous attendez cette dernière goutte.

C’est pourquoi la diffusion de la science de la Kabbale est nécessaire. Un groupe exemplaire, capable de montrer la vraie solution au monde, est nécessaire. Ce groupe doit devenir «une lumière pour les nations » et d’en haut, il doit déverser sur elles l’esprit spirituel et sa sensation. Sinon, le monde n’a aucune chance.

De même, il n’y a aucune chance dans notre cas particulier. La différence est que nous-mêmes, nous voulons sentir cet état sans issue, car nous savons qu’après cela, la Lumière supérieure nous sera révélée, étant une nouvelle force, la force du don qui nous entraînera à un niveau différent. Et nous devons faire la même chose pour le monde, même si les gens sont incapables d’y aspirer à l’avance.

Qu’avez-vous entre les mains? Un bâton ou un serpent?

Dr. Michael LaitmanShamati #59, « au sujet du bâton et du Serpent »: « Et Moïse répondit, et dit:« Mais vois, ils ne me croiront pas, « etc » Et le Seigneur lui dit: «Qu’as-tu dans la main ? Et il dit: «Un bâton et Il dit:« Jette-le par terre … et il deviendra un serpent, et Moïse s’enfuit devant lui»(Exode 4).
Nous devons comprendre qu’il n’y a pas plus de deux degrés, soit la Kedousha (sainteté) ou Sitra Akhra (l’autre côté). Il n’y a pas d’état intermédiaire, mais le même bâton lui-même devient un serpent, s’il est jeté à terre.

… Tel est le sens de la question, « Qu’as-tu dans la main? » La main signifie la réalisation, selon les paroles « , et une main atteint. »  Un bâton (Maté en hébreu) ​​signifie que toutes les réalisations d’un homme sont construites sur un discernement d’importance inférieure [Mata en hébreu], qui est la foi au-dessus de la raison. C’est parce que la foi est regardée comme ayant une moindre importance, et comme inférieure.

Il y a une seul discernement très fin, fait en permanence, et qu’une personne doit faire pour avancer sur le chemin de la correction de l’âme. Il est appelé « le bâton et le serpent. » Vous pouvez vérifier vous-mêmes de cette façon: Si j’ai un fort désir de faire quelque chose et s’il est clair que c’est dans mon propre intérêt, et que je me rends compte que mon égoïsme s’exprime ainsi, brûlant à l’intérieur de moi, alors au moment exact ou je comprends cela, je dois essayer de m’élever au-dessus de cela.

Même si j’ai une énorme envie intérieure de juger mon ami, pour décider si je dois m’approcher de lui ou m’en écarter, alors par-dessus tout, je dois faire un effort et élever toute ma haine, toute ma répulsion, ma déception et ce que j’attends des autres- des amis, des enseignants, et du Créateur, et je dois avancer avec la foi au-dessus de la raison.

Je dois plutôt comprendre que précisément les conditions que j’ai reçues sont le « bâton », qu’il me faut ramasser et tenir dans mes mains. Alors, il deviendra un symbole de ma foi et m’aidera à avancer.

Cependant, si je jette le bâton à terre en fonction de mon désir («terre» – Aretz, est «désir» – Ratzon), alors il se transformera en serpent.

Je dois faire ce discernement pour sentir ces deux points à l’intérieur de moi, qui sont constamment présents et se contredisent l’un l’autre. Mon ego est brûlant et veut juger tout le monde – les amis, les enseignants, et le Créateur. Et ses plaintes et sa colère sont tout à fait justifiées. Il est sincèrement indigné intérieurement contre chacun d’eux. Mais par-dessus cela je travaille à les aimer, à les justifier, et à leur donner de tout mon cœur la foi au-dessus de la raison.

Quand je ressens ces deux points, cela signifie que je me suis équilibré correctement dans mon état actuel. Ces points sont les pavés construisant mon chemin vers le but de la création.
Sur ce chemin, je vois que je suis sans cesse dépassé par de nouveaux calculs et la critique, par les nouveaux désaccords entre moi et l’environnement, et cela se produit, afin de me faire croire encore une fois que j’ai raison et qu’ils ont tort. Ce travail commence tout de suite, dès que le groupe s’est organisé.

Soit les individus avanceront par la foi au-dessus de la raison, soit ils vont se noyer dans ces désaccords et marcher ensemble avec le serpent, jetant leur bâton à terre, c’est-à-dire, au lieu de marcher sur le chemin de la foi au-dessus de la raison, ils iront à l’intérieur de la raison par la foi ou au-dessous d’elle. Alors la seule chose à faire sera d’attendre qu’ils se réveillent, et cela pourrait prendre une énorme quantité de temps – en fait, personne ne sait quand cela arrivera. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/04/11, Shamati

La première innovation

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, « La première innovation»: Tous les innovations commencent seulement une fois que l’homme est sorti de son amour-propre. Par conséquent, la Torah ne peut être enseignée aux idolâtres. Quand une personne est en Egypte, ielle ne peut pas être juive parce qu’elle est l’esclave de Pharaon, roi d’Egypte. Et tant qu’elle est l’esclave de Pharaon, elle ne peut pas être un esclave du Créateur.

Il est écrit à ce sujet, « Les fils d’Israël sont à Moi», ce sont mes esclaves et non des esclaves d’esclaves. Quand une personne se sert elle-même, elle ne peut pas être l’esclave du Créateur, car il est impossible de servir deux rois en même temps. Ce n’est qu’après être sorti de l’Egypte, c’est-à-dire de l’égoïsme, qu’elle peut être le serviteur du Créateur. Et ainsi, elle peut recevoir la Torah. Il s’ensuit que la première innovation est la sortie d’Egypte.
Une personne qui est à l’intérieur de son désir égoïste est appelée un «non-Juif. » Une personne qui s’élève au-dessus de son désir égoïste, ce qui signifie qui vient d’Egypte, est appelé un « Juif » (Yehoudi) parce qu’il atteint l’unité (Ikhoud) avec la lumière, le Créateur.

Il est possible d’étudier la Torah, c’est-à-dire la manière de donner sans réserve, qu’en s’élevant, qu’en sortant de l’Egypte. C’est pourquoi il est écrit que la Torah ne peut être enseignée aux idolâtres, où «ne peut pas» signifie «il est impossible. » C’est parce que tant que vous restez dans le désir égoïste, vous ne comprenez rien de la spiritualité et vous n’avez pas la moindre chance d’y parvenir. Dans vos désirs et vos pensées, vous ne pouvez pas vous agripper au bout d’un quelconque fil venant du monde spirituel.

Vous avez besoin d’aide, et ce n’est qu’en l’utilisant correctement, que vous parviendrez à atteindre ce que vous désirez. Par conséquent, toutes les innovations et les changements spirituels ne sont possibles qu’après la sortie d’Egypte, c’est-à-dire l’égoïsme. Jusque-là, il est impossible de comprendre quoi que ce soit. Jusque-là nous sommes dans l’obscurité totale et ne pouvons avancer que les yeux fermés selon les conseils des kabbalistes.

Il ne nous reste plus qu’à comprendre combien notre monde est opposé au monde spirituel. Afin de sortir de l’obscurité à la lumière, faire un tour de 180 degrés ne nous aidera pas. C’est parce que nos ténèbres sont les ténèbres de l’Egypte, qui n’est pas dirigée vers la Lumière. Ce n’est que progressivement, en faisant les bonnes actions, que nous pouvons atteindre le désir correct. Bien qu’elles soient encore aussi égoïstes, grâce à l’influence de la Lumière, nous pouvons alors sortir de l’Égypte et entrer dans l’intention altruiste de Lishma.

Cela parle d’états, qui sont absolument séparés les uns des autres. Une personne qui est dans le monde inférieur, c’est-à-dire à l’état égoïste, dans l’intention «en faveur de la réception » est incapable de comprendre les plans et actions de ceux qui sont motivés par le don. On n’a aucun contact avec l’autre. Ce sont des programmes totalement différents qui ne se s’entrecoupent d’aucune façon.

Pa rapport au monde spirituel, notre monde n’existe pas. Il ne s’exprime que dans l’imagination d’une personne à titre de réalité imaginaire préliminaire, nécessaire pour entrer dans la réalité spirituelle, qui est la seule existante. Tout ce que nous voyons et imaginons ici est semblable à la vision d’une personne inconsciente.

Par conséquent, toutes les innovations, réalisations, et vrais calculs commencent avec la sortie d’Egypte.

Au commencement de faits glorieux

Dr. Michael Laitman La tendance se manifestant aujourd’hui était claire pour les kabbalistes, des dizaines, des centaines, des milliers d’années auparavant. Ils ont parlé de notre époque, ayant calculé précisément son cadre en se basant sur les lois générales de la nature.

Tout au long de l’histoire, nous nous sommes développés sous l’influence de la force qui nous poussait vers l’avant. Comme notre ego augmentait sans cesse, nous sommes passés d’un processus à l’autre, de formation en formation, dans la société, la vie familiale, l’éducation, la culture, etc.

Nous avancions au moyen de la force négative et donc seuls les kabbalistes ont pu calculer combien de temps l’humanité mettrait pour « toucher le fond», ou en d’autre termes, pour atteindre la nécessité de s’élever à un nouveau niveau et, au lieu de se développer par l’égoïsme, avancer avec l’aide d’une autre force: la force de l’unité universelle.

Le calcul indiqua la fin du 20ème siècle, l’année 1995. Depuis ce temps, nous devrons révéler pour nous-mêmes la méthode de correction de l’homme, qui sait s’unir avec les autres en un seul tout, absolument, globalement, et intégralement.

 

Certes, aujourd’hui, nous sommes juste au début de ce chemin. Il faut donc le poursuivre. Cependant, nous, qui avons reçu un cadeau du ciel « le point dans le cœur, » l’aspiration à l’élévation, devons nous tourner vers le monde entier avec une explication sur ce qui se passe. Par cela, nous réalisons notre prédestination, assurant l’impulsion reçue, et nous conduisons l’humanité vers l’ascension vers un nouvel état, un nouveau degré.

C’est un degré très spécial. Le corps, dont les parties sont désassemblées et même opposées les unes aux autres, se sent malade. Mais si elles commencent à s’unir dans l’harmonie et dans l’inter-connexion, alors au lieu de ressentir la maladie, le corps sentira, la vie d’un niveau supérieur. C’est ainsi que nous, avec notre corps animal, nous sentons le degré de l’homme. Le corps est un animal, mais il y a quelque chose dans un être humain, qui le ramène à un degré plus élevé.

Et maintenant, en s’unissant les uns aux autres dans l’harmonie, nous acquérons la sensation d’une vie plus élevée que notre vie actuelle. C’ est notre vie spirituelle.

Certes, nous devons travailler cela dans le groupe. C’est notre  première responsabilité. En outre, il est de notre devoir d’amener le monde entier à cela, afin d’atténuer les terribles souffrances que nous pouvons provoquer  au moyen de la force négative, qui nous pousse avec un «bâton». En effet, nous voyons déjà que les malheurs de l’humanité sont de plus en plus inattendus et dangereux.

Pourquoi dois-je grandir?

Dr. Michael LaitmanJe suis dans un réseau de forces qui m’influencent. Leur somme totale est la nature. Alors, quel est son objectif? Que veut-elle de moi? Où me conduit-elle?

 Il est clair pour moi que mon développement se déroule dans un but précis. Je suis convaincu de cela en voyant l’exemple donné par les autres parties de la nature. Ainsi, un petit fruit aigre se développe en une grande, juteuse pomme sucrée.

Tout comme les niveaux végétal et animal de la nature se développent, je me développe, en passant par des états opposés qui sont bons et mauvais. Il est impossible d’avancer d’un seul côté. Je les alterne, faisant un pas à gauche, puis un pas à droite, encore et encore. Je révèle constament un manque qui correspond à la satisfaction future.

C’est quand je fais un calcul: Où ce processus me conduit-il? Où la nature me dirige-t-elle? Alors, je vois qu’elle m’oblige à subir le développement social. Au cours de plusieurs millénaires, l’humanité a développé de plus en plus la société, et au sein de celle-ci, elle dut développer des liens entre nous.

Nous avons révélé le mal, notre égoïsme, notre haine les uns des autres, et par conséquent, nous commençons à comprendre la nécessité de nous unir. Dans un monde moderne et global, cela devient clair.

Dans quel but? L’utilité est que je vais entrer dans le prochain niveau de mon développement, le niveau de la nature commune de l’univers. J’atteindrai la bonté absolue et acquerrai l’équivalence de forme avec la nature parfaite.

Par conséquent, je ne prends pas en compte les états intermédiaires que je traverse en chemin. Si je garde à l’esprit le but et pense constamment à lui, alors je me sens bien même maintenant. La chose la plus importante est de «flotter» au-dessus de toutes les sensations présentes, à la fois bonnes et mauvaises.

Le calcul exactement opposé

Dr. Michael LaitmanEn recherchant la nature, nous étudions de nombreux phénomènes qui ont lieu en face de nous et à l’intérieur de nous. Afin de les amener à un dénominateur commun, on peut dire que toutes les espèces et toutes les parties de la nature prennent soin de leur propre existence. Et plus quelque chose prend soin de soi, plus son niveau de développement est élevé. C’est ainsi que le niveau végétal de la nature vient du niveau minéral et le niveau animé provient du végétal, et l’homme est arrivé au niveau animé de la nature.Nous comprenons grâce à la science de la Kabbale que cela ne se produit pas par soi -même, mais par les moyens des Reshimot, les « gènes du développement » qui se sont successivement réalisés l’un après l’autre dans le cadre du modèle fixé initialement.

Tout cela existe à l’intérieur de l’aspiration à un bénéfice pour soi. Le programme a inculqué dans tous les lieux des éléments de la nature une tâche qui nous attend: que dois-je faire pour me sentir bien? qu’il s’agisse de la réalisation du mal, du progrès conscient vers le bien, de la force, de la vitesse, de la connexion, du sentiment ou de l’esprit: selon son potentiel, toutes les espèces aspirent à la bonté et à se détacher du mal. C’est notre nature.

Aux niveaux minéral, végétal et animé cette nature est une « voie à sens unique» qui nous pousse à agir directement pour notre propre bénéfice. Mais sur le plan humain il y a en plus une action spéciale. L’homme est capable de ressentir autrui, et, par conséquent, il est prêt à donner quelque chose à son prochain dans l’espoir de recevoir plus tard une récompense et du plaisir. Nous avons appris différentes manières d’utiliser autrui qui n’existent pas aux niveaux inférieurs.

 

Aux niveaux minéral, végétal et animé il y a seulement la réception. Mais l’homme sait aussi donner à autrui afin de recevoir des avantages à des fins personnelles. En outre, l’interaction avec autrui, veut dire qu’elle lui apporte un bénéfice beaucoup plus important qu’une réception ordinaire. Sinon, il est tout simplement incapable de recevoir quoi que ce soit directement. Mais d’une façon ou d’une autre, dans les deux cas, il agit c’est dans son propre intérêt.

En principe, la réception directe est une méthode de primates pour l’homme. Lorsqu’un enfant grandit, il reçoit l’éducation par laquelle nous lui apprenons à interagir avec le monde, et généralement cela signifie apprendre à utiliser autrui d’une manière qui évite d’être blessé et qui lui permette de recevoir un bénéfice pour lui-même à la fin. C’est l’éducation humaine. Si les choses sont comme elles sont, il est préférable de prendre son prochain en compte. Après tout, souvent nous voulons simplement prendre, conquérir, et voler sans laisser de trace.

C’est ainsi qu’est notre monde, et c’est pourquoi nous ne percevons que ce que nous recevons à l’intérieur de nous. Notre désir est limité et finalement il nous amène à des sentiments de vide et de désespoir.

Mais il y a aussi une autre possibilité, opposée- le don sans réserve où la tendance est loin de moi, vers le haut, vers le prochain, ainsi que loin de moi-même, envers moi-même vers le bas, puis vers le haut vers le voisin. Dans le premier cas je donne pour l’amour du don sans réserve( Bina, Hafetz Hessed ), et dans le second cas je reçois pour le bien du don sans réserve (le degré d’amour). C’est ce qu’on appelle un calcul exactement opposé et il n’existe que dans un être humain.

Ainsi, nous avons deux possibilités: réception avec don sans réserve auxiliaire ou don sans réserve avec réception auxiliaire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/11 sur l’éducation globale

Devons-nous rechercher le mal en nous-mêmes?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Découvrir le mauvais penchant en nous, est-ce la chose la plus importante? 

Réponse: Nous ne devrions pas essayer de révéler notre mauvais penchant et ce n’est pas important d’expérimenter des états. La plus importante et la seule action possible que nous pouvons effectuer est d’attirer la Lumière Supérieure.

La Lumière me conduira à travers toutes les étapes qui me sont actuellement inconnues : je vais révéler mon mauvais penchant, le corriger, puis le satisfaire. Seule la Lumière peut m’aider dans cette voie. Je dois aspirer vers la Lumière Supérieure qui agit sur moi. La forme et l’enchaînement de ces actions ne sont en aucun cas de mon ressort.
Je ne devrais pas penser à la Lumière qui révèle mon mauvais penchant, car je ne sais pas ce qu’elle est censée révéler. Et même si il est écrit dans les livres à ce sujet, je ne comprends pas encore ce que le « mauvais penchant » est vraiment. Ce n’est pas la peine de consacrer votre attention et votre concentration loin de l’essence: attirer la Lumière.

Sinon, nous commençons la recherche de ce mauvais penchant en nous et commençons à penser que chaque qualité négative que nous possédons est le mauvais penchant. Mais croyez-moi, nous ne l’avons pas encore découvert.

Le mauvais penchant est un ange. Autrement dit, lorsque nous mettons en évidence le mal, nous découvrons que le Créateur est caché en son sein, et que ce mauvais penchant vient de Lui. C’est pourquoi, afin de révéler le Créateur, nous devons penser à l’unité au lieu de la haine! Et tandis que j’aspire à l’unité, je découvre que le mauvais penchant est ce qui vient en travers.

J’aspire toujours vers l’unité, tandis que la Lumière Supérieure agit sur ​​moi et au final me révèle qui je suis. Je dois passer par toutes les étapes: 0,1, 2, 3, et au stade 4 (Behina Dalet), je ressens toujours que j’ai franchi une certaine étape et reçu une nouvelle compréhension. Et puis, une fois de plus je passe par toutes les étapes, et à ​la quatrième étape une nouvelle compréhension est révélée.

Ceci, cependant, ne change pas mon attitude envers le passé, le présent ou l’avenir. J’aspire toujours à l’unité sans penser à autre chose. Et cela ne me fait rien si je suis dans un état bon ou mauvais.

Je suis très bien avec ce qui se révèle à moi. Rien ne peut m’empêcher d’aller de l’avant: ni le bien ni le mal, ni aucune théorie philosophique que je conjure dans ma tête, ce qui ne fait que me perturber, me faisant croire que je comprends ce qui se passe. Toute mon attention doit se concentrer sur l’unité seulement. Alors je peux être sûr que je suis en train d’attirer la Lumière Environnante.

Lorsque vous commencez à trop intellectualiser et à décider pour vous-même ce qu’il faut faire, vous perdez instantanément la Lumière Environnante. Vous devez seulement aspirer vers la Lumière qui est entière et absolue. Il est écrit que nous devons être prêts à accepter la garantie mutuelle comme un seul homme dans un seul cœur. Nous devons penser seulement à cela.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/2011 sur le thème de «J’ai créé le mauvais penchant, et J’ai créé la Torah comme une épice »