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La crise n’est pas économique, mais idéologique

каббалист Михаэль ЛайтманOpinion (D.Stiglits, professeur d’économie à l’Université de  Colombia, lauréat du prix Nobel) :  pour le moment les solutions  de la crise sont l’économie et la privatisation, qui  ont échoué en Asie de l’Est, en Amérique latine et  en Europe (l’Irlande, la Lettonie, la Grèce).

Il y a une alternative : la stratégie de la croissance économique soutenue par l’Union européenne et le Fond Monétaire International. En outre les marchés financiers et les économistes sont assurés que ce mode d’économie engendre la confiance et amène à la croissance économique.

Cependant, l’économie influence négativement  la croissance économique, lance la baisse.  Si le retour à la croissance économique échoue ce sera la catastrophe économique. Malheureusement, le monde continue à avancer dans cette direction.

Commentaire : le Monde continue à avancer dans cette direction parce que la stimulation artificielle de la croissance n’a pas de sens, comme l’économie d’ailleurs. On ne peut pas « stimuler la croissance » artificiellement – ça épuise les ressources, l’écologie, mène vers la hausse de l’écart entre les riches et les pauvres. On ne peut pas promettre du travail à tout le monde – on aura encore moins de travail. Résister à la tendance est insensé. Il faut  comprendre la tendance et c’est pour cela qu’apparaît la troisième direction :

La solution est la suivante. Il faut  amener la société vers un nouveau système de liaison interne :

1. La consommation raisonnable – la distribution, la garantie pour chacun dans ses besoins matériels.

2. L’éducation constante et obligatoire  et la formation de chacun à la vision globale intégrale du monde, comme l’école pour les enfants, la formation continue, en apprenant chacun à exister dans un nouveau monde intégral, globalement lié.

3. L’éducation pour que chacun puisse ressentir de   nouveaux niveaux de compréhension et de sensation du monde.

Le temps est-il mécanique ou vivant?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des Dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses pour le sens des mots”: Question 16: Quel est le temps? Il s’agit d’une certaine somme de Behinot (phases) qui découlent d’autres et sont mêlées les unes aux autres par un ordre de cause et de conséquence, comme les jours, mois et années.

Il n’y a pas de temps. C’est seulement une sensation de changements qui nous donnent l’expérience de l’écoulement du temps. Dans la spiritualité, il est évident, alors que dans la matérialité, il est camouflé. C’est pourquoi de nombreux phénomènes, les effets et les transformations se entremêlés dans le monde corporel et ne semblent pas être directement liée à la spiritualité, ce qui signifie qu’ils ne dépendent pas de notre efforts et de  notre avancement.

Ainsi, dans le monde corporel, le temps n’est pas vivant et s’écoule «mécaniquement», séparé de nos transformations intérieures. Toutefois, dans le monde spirituel, le temps est une sensation interne des changements que la personne traverse.

Par conséquent, le temps corporel et spirituel a des significations complètement différentes. Le Temps spirituel peut circuler plus vite ou plus lentement, se rétracter ou s’étendre, en fonction du nombre de changements qui se produisent au sein d’une personne. Dans le monde matériel, le temps dépend du point où nous sommes. Si nous avons déménagé dans une autre dimension, nous faisons l’expérience d’un temps différent là-bas.

De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 20/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Finir le travail d’Abraham

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, nous terminons ce qu’Abraham avait commencé quand il a enseigné aux fils de ses concubines différentes pratiques spirituelles qui précèdent le véritable travail spirituel pour le bien du don sans réserve. Il leur a instillé les fondements des systèmes de croyance et les a envoyés vers des terres de l’Est. Plus tard, le même travail d’Abraham s’est matérialisé à travers le peuple d’Israël qui, après la destruction du Temple, est tombé du niveau spirituel et ce fait a donné lieu à des religions.

Ainsi, les croyances, qui  sont nées aux temps d’Abraham, et les religions, qui sont apparues au moment de la destruction du Temple, représentent essentiellement les étapes de l’intégration de la méthode d’Israël dans les nations du monde. Le judaïsme, le christianisme et l’islam entre autres, ont fait progresser l’humanité vers la compréhension de la piété. Les gens seraient restés de complets barbares sans eux.

À notre époque, après des milliers d’années d’évolution, il est difficile pour nous d’imaginer une personne qui n’a pas médité du tout à ce sujet et sur les mondes à venir, le Créateur, ou le bien et le mal. S’il n’y avait pas de religions, nous n’aurions pas la culture, l’éducation, et une société humaine dans sa compréhension moderne.

Nous ne sommes tout simplement pas conscients du rôle que les religions ont joué dans la promotion de l’humanité. Les universités sont apparues grâce aux religions. Dans le désir de répandre les religions, les gens ont découvert de nouveaux continents, se sont installés sur de nouvelles terres, et ils aspiraient à quelque chose dans le futur.

De cette façon, le message spirituel est devenu une partie de l’égoïsme de notre monde et il a atteint des gens qui n’avaient aucun lien avec le Créateur et aucun désir pour lui  par absence de point dans le cœur. Cependant, maintenant ils ont une certaine impulsion, une appartenance et une peur devant le monde futur, une punition possible, et quelque chose au-dessus de cette vie.

Ils ont un sentiment de quelque chose de plus grand et prévoient certaines choses. Et même si les images corporelles apparaissent dans leur imagination, même si c’est encore de l’idolâtrie, quelque chose proche de l’être humain commence à se développer hors de l’ «animal supérieur ». Ils ont déjà pensé à des choses dont  les animaux ne se soucient pas.
Auparavant, les gens n’avaient pas pensé au-delà d’un cycle fermé de revenu,  nourriture, reproduction et  mort. Nous ne sommes tout simplement pas conscients de la contribution de la religion dans la culture humaine et de l’art.
Cependant, aujourd’hui, notre développement est à sa fin, et la crise mondiale, en saisissant l’humanité tout entière, en est le signe. La religion n’est pas le problème: nous ne pouvons tout simplement plus suivre le maintien d’une société égoïste qui vit selon les lois de l’amour de soi.

Notre égoïsme nous a amené à sa composante spirituelle. L’argent est devenu une « valeur spirituelle »  pour les personnes et les a forcés à faire des bulles impensables dans l’économie en vendant de l’air à un autre, sous la forme d’entreprises virtuelles.

Cela nous a amené à la nécessité d’un changement. Nous sommes confrontés à un véritable travail spirituel pour le bien du don sans réserve.

Du cours quotidien de Kabbale du 13/05/2011, Ramchal : « L’article de la Sagesse »

La force de l’extérieur

Dr. Michael LaitmanNotre développement peut être divisé en deux parties:
1. Toutes les phases inévitables quand les gens sont capables de se calmer avec la vie et les actions dans les limites de notre monde.
2. La phase où  une personne comprend qu’aucun des moyens à sa disposition n’est plus  efficace et qu’elle doit atteindre la racine.
Puis tout ce qui est externe est relégué au second plan, comme il est écrit: «Le Créateur ne se soucie pas de la façon dont vous égorgez une animal – sous la gorge ou la nuque ». En d’autres termes, il n’existe aucune action dans notre monde à travers laquelle on peut vraiment atteindre le Créateur. Par conséquent, nous devons trouver un nouveau moyen complètement différent – la  Lumière qui ramène au Bien. Grâce  à cette force, nous commençons à nous développer.
Il y a une délimitation très claire ici:
– Soit nous sommes dans notre monde et nous utilisons ses attributs, car notre désir est seulement ici, et nous désirons recevoir ce que ce monde a à offrir, et en supplément , nous  espérons quelque chose de plus après la mort;
– Ou nous voulons révéler un nouveau moyen dans cette vie qui n’est pas présent dans notre monde -la Lumière qui ramène vers le Bien , une nouvelle force spéciale qui nous ouvre et commence à mettre en lumière des désirs et des accomplissements complètement nouveaux en nous, qui sont complètement différents de tout ce que nous savions à ce jour.

Je vis comme une personne dans notre monde- avec une famille, un emploi et des relations sociales, avec toutes mes connaissances et mes sentiments, mais cette personne n’est en aucune façon liée avecce qui se forme à l’intérieur de moi sous l’influence de la Lumière qui ramène vers le Bien. Cela développe l’âme à l’intérieur de moi, la part venant d’en haut, du Créateur,  l’image Divine que j’atteins et  que je construis à  l’intérieur de moi, en  participant au processus avec la Lumière. Dans ce cas, ce qui a précédé, est appelé  «le niveau animé», alors que la nouvelle partie est appelée «humain» (Adam) car elle est similaire (Domeh) au Créateur.

C’est pourquoi des actions extérieures n’ont pas d’importance. Une seule chose peut m’aider –  attirer la Lumière qui ramène vers le Bien. Il n’y a aucune autre force qui peut me faire élever du niveau animé au degré humain. La seule chose nécessaire est ici une force de l’extérieur, et la méthode Kabbalistique entière vise uniquement à cela.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  06/07/11, Matan Torah

La Révolution de la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible d’expliquer la méthode kabbalistique en utilisant des termes scientifiques modernes ?

Réponse: Pouvez-vous expliquer la transformation mathématique de Fourier à une vache? Ce sont des degrés différents. Une personne qui ne possède pas un «sixième sens», un point dans le cœur, ne peut pas comprendre de quoi  vous parlez. Elle n’a pas besoin de cela, et par conséquent, il est inutile de lui en parler. Par conséquent, dans notre large diffusion, nous devons nous conformer aux désirs des masses plutôt qu’à ceux des étudiants de la Kabbale.

Tout au long de toutes les générations, le monde n’a pas compris les kabbalistes. Et le monde a raison: à leur  niveau les gens en sont  encore incapables.  Il est dit dans les Psaumes, «Vous sauvez les humains et les animaux … »- mais quand? Aujourd’hui, vous ne pouvez pas expliquer aux gens l’intention altruiste, Lishma. Il est même difficile de parler avec eux de la perception de la réalité. C’est fascinant et provocateur, mais ils ne comprennent pas ou ne saisissent pas l’essence car ils ne le  peuvent tout simplement pas.

 Pour qu’une personne puisse être vraiment en mesure d’entendre les mots au sujet de la correction de ses désirs, elle a besoin d’un niveau supplémentaire de  désir. Mais jusque-là, nous ne pouvons accélérer son développement en utilisant des moyens externes. D’une façon ou d’une autre, tant qu’elle ne sent pas la piqûre dans son cœur, elle ne comprendra pas vos explications.

Voilà comment le monde est construit. Les gens sont à des niveaux de développement différents, et même à la fin de la correction, les niveaux minéral, végétal, animal et humain resteront. Pourtant, il est écrit: «Tout le monde me connaitra depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au  plus grand d’entre eux», c’est-à-dire chaque personne selon  son niveau.

Le temps viendra où nous allons voir comment les gens commenceront à saisir nos mots: certains à travers des termes scientifiques, d’autres dans le langage du sentiment, et d’autres encore en vertu d’actions simples, qui sont suffisant pour qu’une personne rejoigne l’unité. Certains ont besoin d’atteindre et de ressentir l’adhésion, d’y participer activement, alors que pour d’autres cela est inutile. Tout est déterminé par son désir.

Nous ne devrions pas supposer que tout le monde va recevoir le même degré de désir pour le don sans réserve  et la révélation du Créateur. Cependant, chaque personne recevra la pleine mesure en conformité avec ses propres récipients, et sera remplie grâce à l’inter-inclusion commune.

C’est pourquoi  jusqu’à ce jour  les kabbalistes ont dissimulé leurs connaissances. Mais maintenant, cette connaissance peut être révélée, bien que chaque personne n’entende juste qu’une infime partie de celle-ci. Néanmoins, comme un tout, la Lumière a déjà commencé à fonctionner dans une grande masse de la volonté commune. C’est la révolution qui se passe dans le monde d’aujourd’hui. La crise moderne est essentiellement l’inter-inclusion entre des désirs.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale  du 05/07/11, Shamati

Reprendre conscience

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale ne se dévoile pas par elle-mais parce que nous la découvrons dans notre développement. Il est spécifié que, selon la structure de l’univers, nous devons atteindre notre point de départ à nouveau.

Initialement, un seul désir a été créé, et ce premier état est appelé le monde de l’Infini. Dans cet état, le désir et la Lumière qui crée le désir existent dans une similitude absolue, la fusion et la complémentarité mutuelle. Ici, le désir est rempli par la Lumière, mais c’est uniquement dans l’état conçu de la future créature. Elle ne sent toujours rien.

Ainsi, au début, elle doit devenir opposée au Créateur, opposée à la Lumière. Pour se détacher complètement de la source, la créature passe par cinq étapes de développement appelés mondes. Ainsi, de cette descente le désir survient, c’est son éloignement cohérent depuis son état originel.

Le premier monde est appelé Adam Kadmon. Adam est le prototype d’un être humain à venir. Puis vient le monde d’Atsilout, le monde de la création, suivie par Briya, le monde de l’émanation, Yetsira, le monde de la formation, et Assiya, le monde de l’action. Ce sont les cinq mondes, cinq descentes consécutives, l’épaississement, la dissimulation, et le départ de la Lumière de la volonté qui l’emplit. Chaque état suivant est comme le monde de l’Infini, sauf que la lumière existe dans une forme plus cachée.

Même maintenant, nous sommes dans le monde de l’Infini, car il n’y a rien d’autre. C’est seulement que cet état nous est caché derrière de nombreux écrans intérieurs. Nous devant les ouvrir, les décoller, puis, progressivement, nous commençons à ressentir la vraie forme.

Ceci est similaire à l’état d’une personne qui git inconsciente. Ceci est notre 2ème état, ici, dans ce monde. Nous sommes dans la dissimulation complète ici, comme si nous avions perdu connaisasnce et que nous existions dans une sorte de fluctuations internes, en imaginant des choses.

Si nous nous exerçons d’une façon particulière et nous retrouvons la conscience, nous nous élèverons à notre état initial. C’est ce qu’on appelle le troisième état. C’est aussi le monde de l’Infini. On y accède en gravissant exactement les mêmes étapes des mondes, par lesquels nous sommes passés lors de notre descente lorsque nous avons perdu le sentiment de perfection, la présence complète de la Lumière. Progressivement, en gravissant les mêmes marches, nous connaîtrons le niveau, le passage de notre état inconscient à un état conscient.

La première sortie de l’état inconscient vers la conscience est appelée la barrière, Makhsom. La chose la plus importante pour nous est de traverser cette Makhsom, pour sortir de l’état de détachement complet de la perception de la nature toute entière.

Ensuite, nous sentirons la nature uniquement sous la forme de notre monde et ne la percevons qu’à travers les désirs spirituels. Nous fairons l’expérience du monde tout en étant dans un état totalement déconnecté, sans utiliser les outils que nous avons à notre entière disposition.

Nous ressentons à travers nos cinq organes des sens: l’odorat, le toucher, la vue, l’ouïe, le goût. Ainsi, le sentiment de soi passe par notre corps animé. Puis, à l’intérieur, une image spécifique apparaît dans notre esprit. A l’arrière de notre cerveau, nous avons une sorte d’«écran» sur lequel tout ce que nous percevons est projeté. Tout ceci s’ajoute en une seule image du monde.


Ce n’est pas ce que nous voyons lors de la sortie de l’état d’inconscience. Dès que nous avons franchi la Makhsom, nous commençons à ressentir des états complètement différents. Nous commençons à sentir la Lumière à l’intérieur. Notre désir reçoit le plaisir de l’atteinte, la connaissance sur le monde réel, et ensuite un tableau précis est tracé l’intérieur de nous.

Ainsi, le plan du Créateur, l’intention originelle de la Lumière, est de créer le désir (la Lumière est primordiale, le désir est secondaire) afin que ce désir, ce qui signifie que  la créature devient égale à la Lumière, en état, en puissance et en sensations. Naturellement, cet état est au-dessus de notre monde, c’est au delà du temps, de l’espace, du mouvement, et surtout de la division de la vie, la naissance et la mort. Il est au-dessus de tout cela.

En découvrant ce nouveau sentiment intérieur, nous nous ressentirons existant éternellement, comme toute la nature. Nous cesserons de nous identifier comme un «animal» qui existe dans ce monde. Il disparaît de notre perception comme la plus petite de nos sensations.

Ainsi reprenant conscience, une personne peut en quelque sorte imaginer et se rappeler ce qui lui est arrivé. Cette sensation reste quelque part, mais elle est si petite, si insignifiante, si faible en puissance qu’elle est réprimée par la conscience de l’existence dans un monde nouveau, infini, éternel et parfait. Il s’agit de la Makhsom que nous devons traverser.

 De la 1ère leçon de la convention de Moscou du 10/6/11

Ne pas tirer de conclusions hâtives

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «La paix dans le monde »: Quand un élément nous apparaît mauvais et dangereux, ce n’est qu’un auto-témoignage de cet élément, c’est qu’il est encore en phase de transition, dans le processus de son développement. Par conséquent, nous ne pouvons pas décider que c’est mauvais et il n’est pas sage pour nous de lui accorder un défaut.Ce passage parle de gens réfléchis et non pas de ceux qui, comme les animaux, ne savent pas où ils vivent, pourquoi et dans quel but. Contrairement à ces derniers, les personnes qui souhaitent se découvrir elles-mêmes et la nature viennent à la conclusion que nous vivons dans le monde qui évolue, en commençant par le Big Bang jusqu’à ce jour. Les niveaux du minéral, du végétal, de l’animal, et de l’être parlant se développent progressivement, des formes les plus simples aux plus complexes.

Par conséquent, nous ne pouvons pas faire une estimation absolue de toute chose, de toute créature, acte, ou événement puisque nous ne pouvons pas voir à la fin ce qui va sortir de là. Ce n’est que lorsque le fruit mûrit complètement sur l’arbre que nous pouvons comprendre que cette pomme juteuse et sucrée est prête à nous ravir.

Ensuite, nous verrons pourquoi elle a dû subir toutes les étapes précédentes et comment elle devrait être utilisé. On ne peut apprendre que par l’observation de toutes les formes intermédiaires, en,parvenant à la phase finale, en voyant la forme finale, et en trouvant comment l’appliquer. Si, toutefois, nous n’avons pas atteint la fin de notre développement, même aux niveaux minéral, végétal, ou animé, nous ne pouvons pas dire que nous savons déjà ce qui se passe. Après tout, tout est pesé et évalué exclusivement par le résultat final.

Tout est appris de l’expérience. Un sage ne se faufile pas dans l’avenir, mais fait plutôt des conclusions fondées sur le chemin qu’il a parcouru. Par conséquent, il est dit: « Le sage est celui qui a l’expérience ». Donc, il n’y a rien de mal ou de bien dans le monde, tout est nécessaire.

Tout a sa place, son temps, sa raison, et a besoin d’exister, et seulement à la fin nous apprenons que tout devait être de la façon dont c’était. C’est seulement à la ligne d’arrivée que nous pouvons conclure au sujet de quoi que ce soit.

Cela s’applique à toutes les parties de la réalité et encore plus à nous-mêmes. Ce n’est que dans la dernière étape de l’évolution que l’on peut tirer des conclusions et exprimer des opinions sur nous-mêmes: Qui et qu’est-ce que nous sommes, pourquoi et dans quel but.

Dans le même temps, de toutes ces clarifications, nous acquérons de l’expérience et apprenons de nos erreurs. Nous comprenons finalement que rien dans la nature ne devrait être supprimé car nous ne comprenons pas les raisons de tous les phénomènes. Auparavant, l’homme a voulu transformer la nature, la « plier » pour l’adapter à lui-même, ce qui ne conduit qu’au pire.

Nous devrions être en interférence avec la nature aussi peu que possible et la traiter avec un soin extrême. En d’autres termes, nous devrions limiter notre égoïsme et utiliser la nature exclusivement en tant que de besoin, comme les animaux. Après tout, dans ce monde, dans notre corps, nous sommes semblables à eux. Et donc, nous ne pouvons pas prendre de la nature plus que notre corps a besoin. Ensuite, nous allons y évoluer correctement, sans lui nuire.

Dans la « Préface du Livre, Panim Meirot ouMasbirot », le Baal HaSoulam explique que même les sages non-kabbalistes, comme Platon et Aristote, avaient l’habitude d’avertir de ne pas transmettre des connaissances scientifiques aux masses. Ils craignaient que les gens commencent à développer des technologies pour obtenir de la nature plus qu’il n’était nécessaire à leurs corps de sorte qu’ils épuiseraient la Terre.

Par conséquent, nous devons être en harmonie avec la nature afin de nous développer correctement dans son environnement .

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/05/2011 «La Paix dans le Monde »

La transition vers le monde global

Dr. Michael LaitmanAprès des millénaires de dissimulation, la science de la Kabbale ne fait que commencer à être révélée. Nous voyons comment, dans notre monde moderne, tout change si rapidement qu’il est impossible de suivre. Mais le problème n’est même pas la vitesse de développement, mais plutôt le fait qu’un développement complètement différent, qualitatif a commencé.Dans le passé, nous nous sommes développés dans notre désir égoïste qui a augmenté constamment, devenant de plus en plus grand, et il était clair pour nous que l’avenir apporterait les mêmes choses qu’avant, seulement sur une plus grande échelle. Maintenant, cependant, nous avons fait notre chemin dans une situation où le développement n’est pas simplement en se multipliant et en s’accélérant, mais en devenant global.

Dans le passé, chaque partie du système se développait de manière indépendante, et c’est pourquoi nous avons en quelque sorte fait face à chacune de ses parties. Pourtant, le développement du système global commun où toutes les pièces sont reliées entre elles se déroule absolument différemment. Et à cause de notre nature, nous sommes incapables de faire face à ces problèmes puisque nous sommes égoïstes et individualistes à l’intérieur. Nous n’avons pas une approche et une perception globales. Par conséquent, nous ne pouvons pas travailler avec le système intégré.

Ces deux types de systèmes existent également en matière de technologie: numérique / analogique et discrète. La différence entre elles est vaste. Au début de ma vie professionnelle, j’ai étudié les différents systèmes du corps humain et j’ai vu combien ils sont différents. Une partie du système fonctionne discrètement et fermé à l’intérieur, mais après, quand toutes les parties s’unissent, elles travaillent intégralement par un principe analogue.

Nous savons comment faire des recherches et créer des systèmes analogiques. C’est le principe selon lequel tous nos appareils sont structurés et tous les systèmes sont construits. Mais nous sommes incapables de faire face aux systèmes intégrés. Nous ne les comprenons pas parce que leur début et leur fin sont reliés en un seul tout, et un tel système ne fonctionne pas de manière séquentielle, du début à la fin, mais tout cela fonctionne simultanément.

Pour compléter toutes les autres sciences existantes que l’étude isole, les systèmes discrets, la science de la Kabbale travaille avec les systèmes globaux et intégrés. C’est exactement pourquoi cela se révèle maintenant pour que nous trouvions comment nous pouvons survivre dans ce monde global qui nous est révélé.

De ma conférence à Paris le 2/1/11

125 accomplissements de la perfection

Dr. Michael LaitmanNous vivons dans l’une et la seule réalité créée par le Créateur, mais nous ne le révélons que dans la mesure où nous lui correspondons et que nous lui sommes semblables dans nos propriétés. La réalité elle-même est constante et invariable, et elle est appelée dans le monde de l’Infini.Pendant ce temps, nous existons dans le désir de profiter, la propriété opposée au monde de l’infini: l’intention de recevoir au lieu de donner sans réserve. Nous pouvons nous corriger en effectuant des corrections consécutives, l’une après l’autre dans le temps, 125 fois. Chacune de nos corrections se traduit en nous dans une nouvelle réalisation, et c’est de cette façon que nous avançons.

Il s’agit d’un avancement pas à pas qui respecte la loi de l’équivalence de la forme, et il n’y a pas de place ici pour un compromis: Nous sommes situés dans un système qui fonctionne comme un organisme vivant. Si vous lui correspondez, vous recevez en conséquence, et sinon, vous recevrez en fonction de ce manque de correspondance. Vous interagissez constamment avec la nature à la mesure de la similitude et de la puissance des forces avec lesquelles vous vous en rapprochez.

Si rien ne changeait en nous, nous souhaiterions toujours rester dans le même état. Mais puisque les Reshimot (gènes d’information, de données) grandissent toujours et changent en nous constamment, nous sommes de plus en plus opposés à la nature et différents d’elle. C’est exactement ce que nous sentons, en tant qu’accumulation et manifestation de différents désirs inassouvis et de problèmes.

C’est ainsi que nous ressentons les forces qui font pression sur nous de plus en plus fortement, venant du côté du mal. Ces forces vont inévitablement nous obliger à nous déplacer vers le bien, c’est-à-dire à chercher comment parvenir à la similitude avec la nature.

Lorsque le point dans le cœur s’exprime

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si seulement le «désir» a été créé, alors qu’est-ce que l’intention? Est-ce aussi un type de désir ?

Réponse: Non, ce n’est pas cela. L’intention nous vient du Créateur. Chaque personne a un point dans le cœur, « la partie du Créateur donnée d’En Haut ».

La vérité est que nous sommes le résultat de la brisure. Avant nous, il y avait un système de l’Infini (Ein Sof), où tout le désir et la lumière ne font qu’un. Puis nous avons connu le système de la brisure des Kelim (récipients).

Qu’est-ce que cela nous a donné ? Maintenant que nous sommes ici dans le monde matériel, nous avons toujours le désir, mais au lieu de la Lumière, il n’y a que des étincelles. Notre désir est brisé et agit uniquement dans l’intention égoïste de recevoir. Au cours de l’histoire, de génération en génération, de vie en vie, il s’est développé aux niveaux minéral, végétal et animal.

Enfin, au cours de l’un de ses cycles de vie, il atteint le stade final quand un point, une étincelle de Lumière, donnée d’En Haut par le Créateur, se dégage d’une personne. « Et qu’en est-il de moi? » demande-t-elle lorsqu’elle se réveille à la vie, et c’est alors que l’homme ressent un conflit intérieur.

Au niveau animal, de tels conflits internes ne se posent pas parce qu’à ce moment-là nous nous sommes développés par les pulsions instinctives et urgentes. Nous voulions utiliser les autres à l’extrême et réussir dans tout ce que nous faisions.

Toutes les personnes, jeunes et vieilles, s’efforcent de tirer le maximum de ce monde. Elles n’existent que dans un seul désir: la volonté de recevoir du plaisir. Pensant que cela vaut la peine de vivre pour cela, elles ne se posent pas de questions sur quelque chose de plus. Après, les questions grandissent à l’intérieur, du sol fertile intérieur, et jusque là nous sommes de simples mammifères. Nous voyons les questions existentielles à travers le prisme de notre esprit et de croyances diverses.

Cela continue jusqu’à ce l’homme désespère du désir, jusqu’à ce que son point dans le cœur se déploie, ce qui caractérise notre génération. Ainsi, le point dans le cœur est le début de l’âme. C’est ce qui déclenche le développement humain.