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Le beau commencement de la nouvelle année

Dr. Michael LaitmanLa correction des désirs brisés se déroule, étape par étape, grâce à l’action de la Mère Supérieure (Ima ilaa), Bina du monde d’Atsilout. Un système très compliqué y travaille, et il permet à l’abondance, à terme, d’atteindre les âmes. Cependant, derrière tout cela, il s’agit de la Lumière de Hokhma revêtue de la Lumière de Bina, qui corrige les désirs, les âmes fragmentées.

Quand nous prions, voulant atteindre la Lumière de AB-SAG, ce qui signifie la Lumière de Hokhma habillée dans la Lumière de Bina, nous glorifions sa beauté («beauté» en araméen est « Shoufra »). C’est pourquoi il est de tradition de souffler dans une corne spéciale appelée un Shofar à la célébration du Nouvel An.

Ce faisant, nous louons et proclamons la gouvernance du Créateur, à savoir la suprématie de la force qui nous contrôle et qui nous conduit, la Lumière de Hokhma habillée dans la Lumière de Bina, ceci est appelé beau. La Lumière de Hokhma (la sagesse, la beauté) se manifeste en nous à la mesure de notre aspiration à acquérir la propriété du don sans réserve (Bina). C’est considéré comme le commencement de l’homme (Adam), celui qui s’efforce de devenir semblable (Domé) au Créateur.

Ceci explique pourquoi un Shofar symbolise la nouvelle année: il glorifie le règne de la force supérieure; c’est notre demande pour que vienne la Lumière d’AB-SAG, pour nous corriger, nous remplir et nous élever par l’échelle de la correction vers le Roi supérieur. Toutes les corrections que nous prévoyons d’arriver dans la nouvelle année sont regroupées en un jour appelé la «tête de l’année» (Roch Hachana) car potentiellement il contient déjà la tendance que nous souhaitons mettre en œuvre dans la pratique au cours de l’année à venir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, 16/09/2012 , Écrits du Rabash

Une nouvelle année, un nouveau départ

Dr. Michael LaitmanA la différence d’avec notre monde corporel, il n’y a pas de temps, ni de lieu ni de mouvement dans le monde spirituel, mais seulement des ascensions et des descentes dans les attributs de la réception ou du don sans réserve. C’est l’échelle sur laquelle nous avançons tout le temps. Nos états sont mesurés uniquement en ce qui concerne les « mondes » spirituels, les Partsoufim et les Sefirot qui continuent de haut en bas à travers 125 degrés .

Sauf pour nos montées et nos descentes, il y a aussi le mouvement des degrés eux-mêmes qui peuvent se déplacer en même temps que nous. Si je suis dans un certain monde, par exemple, dans une certaine perception de la réalité et qu’il y a soudainement une « mise à niveau »: je pense que cela devient plus clair, que c’est plus éclairant, je reçois plus de pouvoirs, de compréhension et de discernements. Tout cela n’est pas considéré comme mon fait, mais c’est une sorte d’ « exercice »que je dois traverser afin qu’il me montre quelque chose.

C’est comme un petit enfant qui est pris dans les bras et ressent tout à coup qu’il est grand: de nouveaux horizons s’ouvrent devant lui, il peut atteindre des choses qu’il ne pouvait atteindre auparavant. Puis il commence à diriger la personne qui le porte là où il veut être porté et vers quelles portes ouvrir. Des comportements similaires viennent d’En Haut et se révèlent dans notre monde. Par conséquent, il y a différentes ascensions:

  • · Soit nous gravissons les échelons grâce à nos efforts
  • · Ou bien l’échelle se déplace vers le haut et vers le bas.

Ces mouvements sont représentés à nous comme des moments particuliers ou des états particuliers. Dans l’ensemble, chaque état ​​est particulier et ne se répète pas, il n’y a pas un moment qui soit semblable au suivant. Il faut dire que ce n’est pas par hasard si le peuple a divisé le temps comme ça. Manifestement, les jours et les nuits correspondent au cadran solaire et le mois est déterminé par le calendrier lunaire. Mais comment a-t-on décidé de la division du jour en 12 heures pour le jour et 12 heures pour la nuit? La sagesse de la Kabbale explique ce cycle de 24 heures réparties en minutes et en secondes comme le résultat des relations mutuelles entre Zeir Anpin et Malkhout.

Dans l’ensemble, il s’agit d’une multiplicité d’influences différentes sur l’être créé, ce qui signifie sur Malkhout, d’En Haut. C’est de là que proviennent les idées d’une année de jachère et du Yovel (le Jubilé, la 50e année). En plus il y a des états spéciaux appelés «temps» ou «fêtes». Ils ne sont pas reliés à des phénomènes au niveau minéral, mais sont contrôlés par un programme spécial. Le fait est qu’il y a des racines spéciales qui doivent être révélées et réalisées spécialement pour nous et pas seulement dans le monde ou par certaines coutumes. Ces états nous «éclairent » en nous préparant de telle sorte que dans le futur nous allons véritablement les recevoir et les accomplir.

Aujourd’hui, nous recevons de leur part des illuminations faibles, mais en fait ce sont les degrés. Dans le monde spirituel une personne monte les degrés de « Dimanche », « Lundi », « Mardi », « Mercredi », « Jeudi », « Vendredi », et « le jour du Shabbat. » Elle doit sentir ces états séquentiels, l’un après l’autre. Une journée spirituelle peut durer quelques secondes ou elle peut persister pendant plusieurs semaines. Cela ne fait aucune différence car le temps corporel n’a rien à voir avec le temps spirituel.

Ainsi, les « fêtes » sont les états, les «exemples», les niveaux auxquels une personne s’élève. Dans l’ensemble, elles sont dans l’ascension et sont comblées par un éveil d’En Haut par un certain éclairage qui ajoute quelque chose à une personne qui a une perception spirituelle. Ces ajouts sont appelés«Rosh Hashana» (la nouvelle année), «Yom Kippour», etc.

Pour chaque ascension reçue d’En Haut, un type particulier de travail est bien sûr requis en-dessous, par la créature. C’est parce qu’elle veut utiliser cette ascension dans le but de se corriger et de réaliser l’apport supplémentaire qui l’a touchée à un nouveau niveau. C’est la même chose le jour du Shabbat quand un éveil d’En Haut nécessite un travail particulier de notre part. Ce n’est pas un moment de repos, mais plutôt toute une journée bien remplie dans laquelle il y a plus de prières et d’autres coutumes. Lorsque le Supérieur invite l’être créé à monter à un niveau supérieur, le travail lors de l’ascension oblige l’inférieur à effectuer de nombreuses actions.

La première fête est Rosh Hashana, qui symbolise un nouveau départ. Je veux être un être humain, Adam, pour ressembler au Créateur. C’est la raison du processus spirituel par lequel je veux passer. Ainsi, Rosh Hashana est appelé le jour de la Création de l’homme, c’est le jour où l’homme a été créé.

Dans la mqtérialité ceci est également reflété d’une manière spéciale: il y a 5773 ans vivait un homme appelé Adam et ce jour-là il a découvert la spiritualité, il a découvert le Créateur. Pour la première fois dans l’histoire, l’une des créatures à deux pattes a découvert qu’il existait un monde spirituel et la force supérieure. Il fut le premier à ressembler au Créateur et nous l’appelons le «premier homme».

Dans l’article « L’enseignement de la Kabbale et de son essence », le Baal HaSoulam dit, Adam HaRishon a été le premier à recevoir une séquence de connaissances suffisantes lui permettant de comprendre et de réussir à optimiser tout ce qu’il a vu et atteint par ses propres yeux. Et cette compréhension est appelée la « sagesse de la vérité ».

Depuis ce jour-là, quand l’homme s’est identifié avec le Créateur et accomplit son nom, ce qui lui a été donné « par hasard » par ses parents, nous comptons nos années. Cela signifie que même notre calendrier est d’abord basé sur la révélation du Créateur à la créature.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale ,14/09/12 , les coutumes de Rosh Hashana

Les jours de crainte avant la nouvelle année

Dr. Michael LaitmanUne fois qu’une personne est éveillée à la spiritualité, le reste de son ascension dépend du manque. C’est la seule chose qu’elle est tenue de faire- avoir un manque appelé la prière, MAN.

Cela n’est possible que quand une personne est reconnaissante d’avoir reçu un tel désir. Alors elle augmente l’importance de l’objectif par elle-même, l’importance du prochain niveau. En outre, il est possible, si au-dessus de tout cela, elle développe également un autre manque en elle, ne pas s’élever pour son propre intérêt, mais dans le but d’apporter le contentement au Créateur. C’est comme le fameux exemple de l’invité qui veut faire plaisir à l’hôte.

Ainsi, elle se prépare à recevoir de l’aide d’en haut qui fera de son désir, le désir juste. Même si une personne ne comprend pas à quel point notre considération est bien égoïste, elle ne fait aucune différence et pour le moment, c’est suffisant. Plus tard, elle verra que sa considération n’est pas pure. C’est pourquoi le temps de préparation est appelé Lo Lishma (pas en Son nom).

Il s’agit d’une considération naturelle égoïste et il est impossible de passer au-dessus de notre ego d’un seul coup. Il s’ouvre progressivement dans la mesure où nous pouvons faire un effort et travailler contre lui-contre des choses que nous trouvons agréables, par rapport à nos habitudes, et dans la mesure où nous sommes prêts à passer sur notre orgueil, afin de communiquer avec les autres.

Tout cela n’est pas simple, mais si une personne fait toujours attention à cela, elle avance. Notre problème est que tout le monde essaie de s’échapper et de se cacher dans son coin, de se cacher derrière l’étudiant, derrière le désir de connaître ce qui est écrit, ce qui n’a rien à voir avec le progrès spirituel et la correction intérieure. Une personne remplit son esprit de faits taris et néglige le travail dans le cœur.

Le travail dans le cœur fonctionne contre le cœur, afin de transformer le «cœur de pierre» en «cœur de chair. » Mais nous oublions où notre effort principal doit être. Tout le monde trouve une place confortable et pense qu’il a trouvé le chemin. De cette façon, il descend encore plus de Lo Lishma, puisque Lo Lishma, est quand en dépit d’être dans mon ego je continue à faire des efforts pour m’élever au-dessus.

Où est le travail quotidien de se connecter avec les autres, de reconnaître, de passer au-dessus de moi, d’annuler mon «moi», d’accepter l’importance de l’avis du groupe, de devenir l’esclave de la mission? Puis-je m’examiner moi-même et voir dans quel état je suis? C’est ce qu’on appelle Lo Lishma.

Tout le travail de Moïse en Égypte est un exemple de travailler dans Lo Lishma. Il veut échapper à l’esclavage, mais il a peur parce qu’il comprend qu’il est sous la domination de Pharaon, de son ego, et il ne sait pas comment lui parler. Il atteint un état tel, que le Créateur Lui-même le prend et l’amène à Pharaon et l’aide dans tout ce qu’il fait.

Le Créateur Lui-même se bat contre le Pharaon. Il dit: «Venez au Pharaon! » Mais dans l’intervalle, une personne a peur. Elle sait que l’ego la contrôle totalement et comme elle est faible quand elle le confronte. Elle est dans un dilemme constant: D’une part, elle est prête, et d’autre part elle ne l’est pas. Si elle pouvait au moins demander au Créateur de passer avant elle, juste pour se cacher derrière Lui et donc debout devant le Pharaon, mais elle ne veut pas y aller et elle n’a pas le courage de transformer non seulement son ego, mais aussi à ses propres attributs, appelés «la nation d’Israël. »

Mais en étant dans un système qui la lie à Pharaon, au Créateur, et à la nation, elle doit clarifier toutes ces connexions. Elle ne peut pas se cacher derrière une théorie ou un travail qui n’est qu’un moyen. Il est très important de clarifier ce que signifie Lo Lishma.

Quand une personne entre dans l’état de Lishma (en son Nom), les choses deviennent plus claires et plus décisives. Nous ne pouvons pas dire que cela devient plus facile, mais on profite de l’expérience. Dans l’intervalle, cependant, pendant le temps de préparation, une personne s’échappe dans un coin, prête à rester là jusqu’à son dernier jour. C’est un grand problème si le groupe ne l’encourage pas et ne la guide pas. Elle doit sentir qu’elle est inférieure à eux afin d’entendre ce qu’ils disent.

Le sentiment d’impuissance, d’une part, et la nécessité d’avancer d’autre part est un état appelé Yamim Norai’im (les Jours terribles). Une personne est dans un état d’angoisse car elle a peur de ne pas être en mesure de répondre au désir du Créateur, de ne pas être en mesure de Lui permettre de se révéler à tous les êtres créés, de ne pas être en mesure de se sacrifier pour l’union du Créateur vers les créatures.

Tout cela évoque la peur en elle. Elle veut vraiment accomplir ce stade, dans la pratique, de sorte que cela sera appelé le début d’une nouvelle année pour elle.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale 14/09/12

Le sacrifice de la Pâque

Dr. Michael LaitmanPourquoi  ne nous était-il pas suffisant de recevoir une page de texte venant de nos professeurs, des kabbalistes, des grands sages, qui ont découvert l’ensemble du système supérieur et de la force supérieure qui nous relient à eux? Au lieu de cela ils ont écrit de nombreux articles sur différents états, sur les jours fériés, et sur ​​tous les niveaux de la réalisation du Créateur. Après tout, il n’y a rien, sauf la réalisation de la force supérieure en étudiant les changements qui se produisent dans le système supérieur.

Les kabbalistes ont décrit tous ces états, parce que nous devons tirer la Lumière qui ramène vers le bien, par tous les moyens possibles, dans toutes les directions, à tous les niveaux, même si nous n’en sommes pas encore là.

Aujourd’hui nous lisons au sujet de ces états au moment qui correspond à leurs branches corporelles, le temps spécial qui est relié à la Pâque: nous avons lu sur l’exode à partir de l’exil d’Egypte et au sujet du sacrifice de Pâque, ce qui signifie la manière de se rapprocher (de la même racine hébraïque korban et Karov), et de transcender la Makhsom (barrière).Par ailleurs, nous le faisons ensemble dans le groupe, et cela symbolise l’essence même de l’exode d’Egypte, de la transition de la séparation à la connexion.

Nous sentons la séparation comme étant asservie à notre désir de recevoir, comme la séparation et l’éclatement. La connexion ressemble à la liberté, à la rédemption, au miracle désiré! Si nous lisons les articles avec cette intention et que nous voulons attirer la Lumière qui ramène vers le bien, cela va venir.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/04/2012, Le Zohar

La pyramide économique

Dr. Michael LaitmanAu cours des plaies d’Egypte, le Seigneur dit à Moïse : « Va vers Pharaon, car j’ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour que je puisse leur montrer mes signes » (Exode 10:1). Grâce aux coups que reçoit notre égoïsme, le Créateur se développe entre nous. Il se révèle sur ces «indications», ces signes, lorsque nous découvrons dans notre désir égoïste comment tout est contrôlé, dépendant, et sans pouvoir. Oui, l’égoïsme règne sur nous, mais en fait, c’est stupide. Sa faiblesse physique et morale nous est révélée.

Autrefois, l’égoïsme nous a fait avancer, nous a aidés à construire notre vie. Mais à la fin, il s’avère qu’en l’utilisant, nous obtenons des résultats négatifs clairement visibles. Et même si la masse ne veut rien savoir à cause de son étroitesse d’esprit, il suffit de regarder les actes de l’humanité, pour s’apercevoir que celle-ci se détruit vraiment elle-même et détruit la nature.

Si nous observions un tel développement des événements sur une autre planète, nous conclurions que ses habitants ne sont pas des êtres sensibles. Il semble que quelque malheur leur ait ôté tout esprit, et qu’ils aient commencé à couper la branche sur laquelle ils sont assis, pour bloquer le canal qui les nourrit.

Encore vingt à trente ans de plus, et l’humanité restera sans rien. Nous avons créé un monde terrible, une pyramide de gain sans fin, qui génère des bénéfices en ajoutant de plus en plus de nouvelles personnes. Une fois cette croissance épuisée, tout s’écroule. Cependant, tant que la poche est encore pleine, l’homme continue de jouer.

L’économie mondiale est construite par les Américains sur le principe de la pyramide, le principe d’enrichir son sommet au détriment d’une production et consommation croissante. Mais voici le crash : Il n’y a plus de place pour le développement, et ainsi rien d’autre ne peut arriver, que l’effondrement de la pyramide. Une société de consommation basée sur le pouvoir d’achat a pris fin. On ne peut plus écouler la production, on ne peut impliquer plus personne ; la Terre est ronde et pas si grande. C’est intéressant de voir comment des parallèles sont apparues entre notre pyramide et l’ancienne Egypte, le pays des pyramides.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/04/12, Écrits du Rabash

L’Egypte aux yeux d’un esclave et à ceux d’un homme libre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne peut compter 400 ans (niveaux) de son séjour en exil si l’Egypte est dans l’obscurité totale?

Réponse: Il est impossible de compter cela, et c’est pourquoi l’évasion a lieu tout d’un coup, à la hâte. Une personne ne sait pas quand elle  sortira de l’exil. Supposons que les 400 ans de l’exil vont finir aujourd’hui à 13:30, mais vous ne pouvez pas le savoir. Ne voyez-vous pas que, selon l’histoire, la fuite est soudaine? On vous dit que ce que vous devez emporter avec vous: les éléments qui composent votre récipient spirituel afin que plus tard, vous soyez en mesure de vous élever au-dessus.

Selon l’histoire, après que nous soyons sortis d’Egypte, nous n’avons rien laissé derrière. Je prends tout l’or, tous les moutons et les bovins, tous les biens, et je laisse derrière moi un pays vide et détruit. Je détruis jusqu’au sol du pays, jadis florissant, grand et prospère avec de belles villes, et je pars.

Bien sûr, je pars pour une vie meilleure, et il n’y a rien à perdre. Il n’y a aucune raison de rester en Egypte, où il n’y a même pas d’eau à boire parce que tout s’est tourné en sang, et tout est mort.

C’est ainsi qu’une personne voit le monde matériel qu’elle laisse. En fait, les beaux palais sont toujours là et ce sont donc toutes les bonnes choses, tout est en plein essor, mais, à mes yeux, cela ressemble à une terre détruite dans l’obscurité. Voilà comment cela est perçu dans mes nouveaux discernements qui m’obligent à manquer de respect envers tout le luxe et à le voir comme un simple déchet et à vouloir y échapper.

Cependant, si je regardais tout à travers les yeux d’un esclave, je verrais la terre riche et je penserais qu’il n’y a pas besoin d’évasion. Après tout, la terre d’Egypte est entourée par un désert.

Mais, soudain, je décide que d’y séjourner est la pire chose, et qu’il n’y a rien de pire que cela. Ce n’est pas seulement un désert, mais un lieu de destruction si épouvantable et de d’humiliation. Tout est dans les yeux du spectateur.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2012, Etude des dix Sefirot 

Le point d’appui

Dr. Michael LaitmanL’environnement est un outil d’autocorrection, et l’autocorrection est le moyen pour la correction du monde. C’est parce que une personne qui se change un peu,  change le monde entier.

Archimède a dit: «Donne-moi un point d’appui et un levier assez long, et je soulèverai le monde. » Tout le problème est ce point, le point d’appui.

Vous pouvez « déplacer » la terre si vous avez le point correct et sûr pour s’appuyer dessus. Même si la partie gauche du levier  a juste un mètre de long, si le côté droit a, disons, des millions de mètres de long, même si vous utilisez la force d’un seul gramme, vous  transformerez le monde.

Vous devez être un héros dans la qualité, pas en quantité. Tout concerne combien vous préférez la spiritualité  au-dessus de la matérialité, ce qui signifie plus d’internalité au-dessus de l’externalité. Cela signifie que vous choisissez le point d’appui. Si vous voyez la spiritualité comme plus importante que la matérialité, alors peu importe combien la terre « pèse », vous disposez d’un levier qui peut la  faire tourner. C’est le «mécanicien céleste».

De la 4e partie du cours de Kabbale quotidien du 19/04/2012 sur le Jour commémoratif de l’Holocauste

L’amertume insupportable de l’esclavage

Dr. Michael LaitmanShamati, article 159: Cela signifie que si Israël sont sous la domination d’une certaine nation, cette nation a le contrôle et ils ne peuvent pas se retirer de leur domination. Ainsi, ils ont goûté une saveur suffisante dans ce travail et ne pouvaient pas être rachetés.

Alors qu’est-ce qu’a fait Créateur? « Le roi d’Egypte mourut », ce qui signifie qu’ils avaient perdu cette servitude. Ainsi, ils ne pouvaient plus travailler ….

Est-il bon que Pharaon soit mort? Après tout, il a rapprocher les enfants d’Israël de la sainteté en les forçant à répondre à deux discernements en leur sein. D’une part, ils ont eu des marmites pleine de viande, mais d’autre part, ils étaient esclaves.

Si nous ne pensons pas à la spiritualité, alors on oublie l’esclavage et on ne ressent pas que nous sommes esclaves. Vous travaillez pour votre ego et vous faire de bons profits. L’esclavage commence lorsque, malgré les marmites remplies de viande, vous ressentez que vous n’avez pas la spiritualité parce que vous n’avez pas atteint la connexion et l’amour, la possibilité de quitter l’égo.

L’esclavage ne se fait sentir que lorsque vous avez deux points de discernements: au niveau corporel tout est très bien, mais sur le plan spirituel, il n’y a rien et il n’y aura plus rien. Dans ce cas, cela est appelé « esclavage », la domination de la matière sur l’esprit. Le Créateur ne nous entend que lorsque nous nous connectons parmi nous et  que nous commençons à séparer la matérialité de la spiritualité, et de voir que nous devons rechercher le point spirituel dans la connexion entre nous.

C’est pourquoi nous sommes appelés «les enfants d’Israël» et «frères assis ensemble », ceux qui se sentent comme des esclaves en Egypte qui n’ont pas la puissance pour atteindre la connexion. Au début, tout semblait possible, tout était bon et merveilleux. Puis les ennuis ont commencé et nous le voyons dans divers groupes. Il s’agit de la deuxième étape de l’esclavage en Egypte, où les enfants d’Israël gémissent à cause  du travail acharné. Ils ne peuvent pas se connecter, mais au lieu de s’échapper, ils continuent à travailler sur la connexion.

Si malgré cela une personne ne quitte pas le groupe, mais continue de frapper sur ce seul point, en essayant de réaliser une connexion, alors finalement elle se désespère et pleure parce qu’elle ne peut pas y arriver. Si nous sommes connectés, nous recevons un récipient pour découvrir le Créateur, mais nous ne pouvons pas la créer par nous-mêmes parce qu’une personne ne peut réaliser des actions spirituelles par elle-même.

Puis nous gémissons sur ce travail, ce qui signifie que nous comprenons que nous avons besoin de l’aide de la force supérieure. C’est seulement Elle qui peut nous corriger et nous relier. Ce gémissement est déjà un salut, la grande révélation que «il n’y a rien hormis Lui», et que Lui seul peut nous relier. Nous avons atteint le désir de nous connecter à notre travail lorsque nous comprenons que c’est la seule chose dont nous avons besoin sans aucune condition alléchantes corporelles, peu importe ce qu’elles pourraient être.

De la 1 erepartie du cours quotidien de Kabbale du 08 /04/2012

Le roi d’Egypte est mort !

Dr. Michael LaitmanShamati, article 159: Et il arriva dans le cadre de ces nombreux jours que le roi d’Egypte mourut … (Exode). La grandeur de l’ego, toute la bonne vie corporelle, le désir d’une personne à se sentir mieux dans la vie – tout tombe, s’effondre, et meurt. Alors, que peut faire une personne ? C’est ce que l’humanité dans son ensemble et chaque individu sont en train de traverser actuellement. Nous ne pouvons pas fonctionner selon l’ego ordinaire pour les causes ordinaires corporelles.

 

Et alors, les enfants d’Israël gémissaient en raison de la servitude, ce sont ceux qui aspirent à la spiritualité, même s’ils ne savent pas encore ce que c’est, et ceux qui sont déjà près d’elle, qui en quelque sorte, comprennent que la spiritualité symbolise le désir de donner et l’amour, sans égard à leurs intérêts personnels. Ainsi, elles commencent à s’examiner et à voir qu’elles ne peuvent continuer sur ce chemin.

C’est une pyramide comportant ceux qui ne peuvent tout simplement pas être des consommateurs et qui ne peuvent pas servir leur ego à travers ceux qui ont déjà clarifié que la spiritualité symbolise le désir de donner au lieu de l’amour-propre. Tout le monde y trouve sa place et tout le monde « soupire » à cause de cet esclavage égoïste, dans leur propre point.

Il y a ceux chez dont le «point dans le cœur » s’est éveillé, et il y a ceux qui tout simplement souffrent sans savoir pourquoi. Tous soupirent sous le fardeau de leur propre situation, ne sachant pas comment se satisfaire.

Et leurs cris en raison de l’esclavage monta vers Dieu – ils ne se contentent pas de pleurer, c’est à cause du travail acharné : des tentatives futiles pour combler leur ego ou de ceux qui sont plus avancés, mais n’arrivent toujours pas à quitter leurs vieilles habitudes et à prendre sur eux-mêmes la charge du travail de Dieu et qui n’arrivent toujours pas à commencer à travailler dans le don et l’amour des autres.

Mais malgré tout, « Et Dieu entendit leurs gémissements. » Le Créateur entend tous ceux qui répondent à ce que le Créateur fait avec eux. Le système est construit de telle façon que la partie supérieure prend soin de chacun, en fonction du niveau de la personne, mais la partie supérieure prend surtout soin des personnes qui comprennent et doivent se diriger pratiquement vers le désir de donner et l’amour dans le groupe, « en prenant la peine de s’asseoir ensemble », au milieu de celles qui aspirent au Créateur.

Elles souffraient tant qu’elles ne pouvaient pas le supporter plus longtemps. Alors les personnes ont tant supplié par leur prière, que leur cri monta vers Dieu ; elles étaient épuisées par ce travail. Mais aussi, nous voyons qu’elles disaient : « qu’avions-nous eu … quand nous étions assis autour des marmites, quand nous avions mangé du pain à satiété. » Et elles ont aussi dit, « Nous nous souvenons des poissons que nous avions l’habitude de manger en Egypte pour rien … « ce qui signifie qu’apparemment avant tout allait bien.

Une personne a deux points en même temps : l’un est corporel et l’autre est en apparence spirituel. Ainsi, elle se trouve entre les deux et plus ils sont éloignés l’un de l’autre, plus elle a d’espace, et plus elle connaît sa place et sait ce qu’elle fait.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/04/12, Shamati N°159

Un bon salaire contre un dur labeur en Egypte

Dr. Michael LaitmanEn Egypte, nous avions beaucoup d’avantages matériels, tout, sauf une chose : le désir de donner sans aucun calcul dans notre propre intérêt, appelé le travail spirituel dans le désert. L’homme ne fait pas d’effort pour cela, et il est impossible de lutter pour le désir de donner au-dessus d’un ego sans cesse croissant. On doit constamment lutter contre l’ego, alors que l’on se connecte de plus en plus avec les autres, jusqu’à ce qu’on devienne tous un seul tout.

« . Le fait est que, en effet, ils étaient très friands du travail en Egypte » C’était une merveilleuse société de consommation : Vous travailliez, gagniez, et réussissiez. Tout était à vous, tout était clair, selon l’ordre, les lois de la démocratie.

Comme il est dit : « … » Mais ils se mélangèrent avec les nations et apprirent leur travail. « C’est-à-dire, tout fut dirigé uniquement par le désir de recevoir à tous les niveaux, pour toutes les requêtes. « Cela signifie que si Israël est sous la domination d’une certaine nation … » en d’autres termes, si le point dans le cœur, la direction vers l’attribut du don, l’étincelle spirituelle, est sous la domination de l’ego d’une personne, alors le désir de spiritualité ne fait qu’aider l’ego à se développer dans d’autres directions. Et il n’y a aucun moyen de se libérer de cet esclavage, car une personne voit qu’elle peut même profiter de son aspiration à la spiritualité.

Ainsi, ces différentes organisations altruistes et pratiques mystiques, tout ce qui est un peu au-dessus du simple ego et qui peut combler une personne, voient le jour. Ces gens-là sentent qu’ils sont satisfaits, parfaits, et élevés, et il leur semble qu’ils ne manquent de rien. C’est un signe que le point dans le cœur est sous la domination du Pharaon, et c’est pourquoi tout cela semble si bon : l’altruisme, le mysticisme, ou le New Age. Ces gens ne souffrent pas et ne veulent que rendre les autres comme eux.

Alors qu’Israël (ceux qui aspirent au Créateur) souffre, travaille dur, et se bat contre les problèmes. Après tout, une personne travaille contre son ego qui se renforce tout le temps. Ainsi, d’une part, elle a tous les avantages matériels, un «plat plein de viande», comme c’était le cas en Égypte, et dans la spiritualité il n’y a rien : un désert, une terre sèche, seulement la foi. Et ainsi une personne est constamment tiraillée entre ces deux points, en essayant de décider ce qu’elle doit faire.

Il semble qu’en sortant d’Egypte, nous nous séparons d’elle totalement. Mais dans la spiritualité, il n’en est pas ainsi parce que quand vous tombez, c’est comme si vous y retourniez. Bien sûr, ce n’est pas le même état, car il s’agit d’un nouveau degré, et ainsi les ennuis commencent déjà dans le désert : les serpents, les scorpions, les querelles, toutes sortes de problèmes, et les maladies. Les montées et descentes viennent l’une après l’autre et sont combinées en une seule personne.

De la 1ère partie du cours quotidien de la Kabbale 08/04/2012, Shamati N°159