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Vers l’Egypte en tant que groupe, de l’Egypte en tant que nation

To Egypt As A Group, From Egypt As A NationLors de la préparation pour la correction, l’ordre du travail intérieur se présente comme suit : En voulant me connecter aux amis, je me force et fais de grands efforts. En réponse, la Lumière, la force qui m’aide à me connecter, brille sur moi. Finalement, je parviens à me connecter et immédiatement l’AHP du degré supérieur, dont le désir de recevoir est encore plus faible et plus épais que le mien, se révèle. En conséquence, je sens que je suis dans un état d’exil encore plus grand.

 

Ainsi, il s’avère que plus je cherche à atteindre la bonté, le don, plus je m’enfonce dans le mal. Toutefois, cette immersion dans le mal se compose de deux parties : D’une part, je me souviens encore de la connexion qui fut atteinte, la proximité avec mes amis, et d’autre part, je révèle maintenant un nouveau désir corrompu encore pire qu’avant.  

Ainsi, pendant la période d’exil, je ne croîs pas de manière linéaire, mais étape par étape. En atteignant la connexion, je tombe, et non par d’un degré, mais de deux. C’est parce qu’au début je me suis élevé vers l’union (+), puis je suis tombé au détachement (-), et maintenant je ressens une double descente (x2). Ensuite, tout se répète encore et encore : je m’élève et tombe encore plus bas.

Je tombe toujours non pas au niveau précédent de l’ego, mais à partir du niveau vers lequel je m’étais élevé. Par conséquent, à cause de chaque montée, la prochaine descente est deux fois pire. Lorsque je m’élève, je monte dans le don, et quand je tombe, je descends dans la réception et dans la crasse.

Ainsi, une personne développe ses récipients en construisant le bien selon mal, et grâce à cela, elle avance durant les 400 années d’exil.


L’exil commence quand nous nous approchons de l’union dans le groupe. Il se termine lorsque, après avoir donné toutes nos forces à l’union, nous atteignons un point où nous ne pouvons pas nous connecter.
Au cours de ce processus, nous nous unissons et devenons le peuple d’Israël. Ce n’est pas le même petit groupe qui descendit un jour en Egypte en raison de conflits internes, comme le conflit de Joseph et de ses frères, par exemple. Une nation unie sort de l’Egypte, mais il est encore impossible d’atteindre la Bienfaisance par cette union. Dans l’état actuel, la forme de l’unité se révèle comme le contrôle du désir de recevoir. La fuite, la sortie de l’ego ne se produit que grâce à notre dernier effort.

En spiritualité, nous marchons aussi sur « deux jambes » : de l’union à la séparation, puis de la séparation à l’union. Le Pharaon se développe, face à lui Moïse se développe aussi, et le Créateur se révèle …. Tous ces discernements deviennent de plus en plus grands, et nous n’y échappons pas, mais nous poursuivre notre travail.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 05/04/2012, Écrits du Rabash

Le saut dans la « Mer Rouge »

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que signifie devoir sauter dans la «mer Rouge» pour échapper à «Pharaon ?”

Réponse : Il s’agit d’un état de désespoir quand Pharaon, votre ego, vous pousse par derrière. Il ne vous lâche pas, il veut vous avalez, vous mangez, et vous ressentez que vivre ainsi est pire que la mort.

Lorsque les tours jumelles à New York brûlaient, des personnes ont sauté du 50eme étage. C’était insensé, mais une personne ne peut tout simplement pas rester en proie aux flammes. Se trouver même une seconde loin du feu lui paraissait meilleur, et donc elle sauta.

Une personne ressent la même chose en s’enfuyant d’Egypte. Vous ne pouvez pas rester dans cette situation une seconde de plus, et vous êtes prêt à sauter dans la mer, peu importe où, pour vous, c’est votre seul secours. Lorsque vous arrivez à cet état, la mer s’ouvre.

Vous surmontez le point de division, le point de rupture, et il n’y a pas de retour. Vous avez déjà pris la décision et en ce faisant, vous avez totalement tué, coupé, et rompu le lien avec votre ego.

Question : Est-ce l’ego a atteint aujourd’hui cet état, que vous ne puissiez le surmonter que dans un groupe ?

Réponse : Oui, c’est un point collectif dans le groupe décrit comme Nachshon avoir sauté à l’eau en premier.

C’est le point de «Moïse», qui est le centre du groupe, mais qui change son rôle à chaque fois, selon l’attribut qui y est révélé à chaque instant.

Donc, le point de Nachshon se révèle dans le groupe, quand tout le groupe est convaincu que l’unité, la proximité, et le soutien mutuel, est la chose la plus importante pour lui.

En même temps, être dans l’obscurité ne dérange pas les personnes. Ce qui est important pour elles est de se rapprocher, même si elles meurent ensemble. C’est plus important que de rester seul dans son ego et d’y exister d’une manière bestiale très confortablement. Cela est notre seul libre arbitre.

Puis la mer se divise, ce qui veut simplement dire que vous découvrez le niveau suivant, signifiant le saut dans la «mer Rouge».

C’est la fin de la période où vous avez vécu sous le contrôle de votre ego. A partir de ce moment, vous n’y retournerez plus.

Vous ne revenez jamais au niveau précédent. Si vous pensez que vous êtes dans une situation pire, c’est uniquement parce que vous avez reçu le niveau suivant, qui n’est pas encore corrigé.

De KabTV de « fondements de la société intégrale » 01/04/12

Si vous ne le désirez pas, vous ne trouverez rien

Dr. Michael LaitmanRabash, Shlavei HaSoulam (Les marches de l’échelle), 1985, article 15 : « Et plus on l’accablait »: » Et la coquille de l’Egypte, est la coquille général, où les étincelles de Sainteté sont tombées, que le Peuple d’Israël, qui était en Egypte, a dû corriger. Alors, la douleur et la souffrance doit d’abord être telle, qu’il ne puisse pas quitter leur contrôle, comme il est dit « et les enfants d’Israël se plaignaient encore du travail, alors ils crièrent, et de leur travail leur cri monta vers le Seigneur, alors le Seigneur entendit leur soupir.

Il doit y avoir un sentiment d’exil, une telle souffrance et douleur qu’«il vaille mieux mourir que vivre », si je n’arrivais pas à sortir de l’Egypte, si je ne réalisais pas ce que je veux. Mon désir doit être aussi grand. Sinon, il n’y a pas de récipient, il n’y a pas de place pour la révélation de ce que nous recherchons.

En même temps, mes pleurs doivent être forts, non seulement en quantité mais aussi en qualité. Je dois savoir ce que je demande dans l’exil, ce que je veux découvrir, ce qui m’arrive.

L’exil est donc la préparation la plus sérieuse au salut. En exil, je clarifie les choses, en précisant exactement ce que je veux et de quelle manière. C’est la raison pour laquelle l’exil ne peut pas être inférieur à 400 ans, selon les quatre phases que nous traversons lorsque nous construisons notre récipient. Ce n’est qu’à la fin de ce processus que l’on pourra sortir de l’exil et vraiment recevoir ce que nous avons préparé. La Lumière Supérieure n’a pas de forme, et maintenant encore, elle remplit tout, mais nous ne la sentons pas. Nous devons acquérir les quatre phases, un récipient entier, puis la lumière nous sera révélée.

Il ne s’agit donc pas de 400 ans, mais en réalité des quatre phases entières de la construction de notre récipient. Les formes que nous y développons dépendent totalement de chacun de nous. Bien sûr, nous recevons la poussée initiale d’En-Haut, comme il est écrit : «Le Créateur met la main d’une personne sur le bon destin et lui dit, prend-le. » Mais plus tard, le sort d’une personne est dans ses propres mains.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/04/12, Écrits du Rabash

La fin de l’esclavage en Egypte est proche

Dr. Michael LaitmanNous approchons de la sortie de l’exil que lorsque nous commençons à comprendre que nous sommes en exil. L’«exil» symbolise ma perception de tout ce que je reçois dans mon désir de recevoir comme sans valeur et sans importance. Tout ce qui est dans mon ego appartient à «Pharaon», et je ne suis autorisé à recevoir que ce qui est nécessaire.

Cela ne signifie pas que je doive me limiter de tous les côtés, comme un moine vivant dans le désert. Je ne considère tout simplement pas les choses matérielles comme étant très importantes, et les accepte seulement comme nécessaire à mon existence. Toute ma vie est consacrée à l’atteinte de l’amour pour le Créateur, l’attribut général du don, à travers la connexion aux autres.

Si une personne a un tel besoin intérieur et est incluse dans le groupe, elle commence à se diriger correctement, c’est-à-dire à haïr tout ce qu’elle reçoit dans son ego, essayant d’être satisfaite par l’essentiel. En même temps, Pharaon la corrompt avec des pots de vin et lui donne tout. Cela signifie qu’elle construit de magnifiques villes pour son ego, Pithom et Ramsès.

Elle sent que par rapport à l’intention de « désirer donner », qu’elle veut avoir dans ses pensées et son cœur, elle est en exil, parce qu’elle n’a pas la force de donner. Alors, elle sent qu’elle s’est plainte auprès du Créateur, pour ne pas l’avoir aidée à sortir de l’exil, ce qui signifie qu’Il ne la laisse pas être le donneur.

Mais dans l’intervalle, le désir d’une personne est très faible et elle doit traverser 400 ans d’exil. Cela signifie qu’elle doit élever son désir jusqu’à ce qu’elle veuille vraiment donner.

Tout notre travail dans l’exil en Egypte se fait dans un groupe où tout le monde devient plus fort et reçoit des autres la grandeur du but, le pure désire de donner, ainsi que l’inexistence et l’insignifiance de son état prédéfini, dans lequel il est impossible d’atteindre un désir mutuel de donner. D’un point de vue spirituel, cela est très mauvais.

Ainsi, une personne commence à percevoir correctement le terme «exil» : l’exil se réfère au désire de donner, à la capacité à donner, et c’est pourquoi elle sent vraiment qu’elle est en exil en Egypte. Jusqu’à ce qu’elle atteigne l’état où elle ne peut pas en supporter davantage. Alors viennent les «dix plaies d’Egypte ».

Une «plaie» ou coup symbolise le fait que vous recevez différentes bonnes choses corporelles, mais que vous ne recevez rien dans la spiritualité, et une personne ressent cela comme un coup.

Elle sent le durcissement du cœur, et les désirs corporels continuent à croître. Elle n’a pas le choix. Elle comprend que le désir égoïste continuera à augmenter et à la troubler en la distrayant et en attirant son attention vers divers objectifs corporels, vers une vision différente du groupe, de sorte qu’elle surmonte l’ego corporel grâce au contact avec les amis. Ce n’est que par eux, qu’elle pourra apprendre à apprécier d’avantage le chemin et le but de la création, la grandeur du Créateur, et la bassesse d’une satisfaction égoïste.

Nous ne pouvons recevoir toutes ces valeurs que de la société, de l’environnement. Alors, malgré les difficultés et les interruptions, la personne adhère encore au groupe au-dessus de ses sentiments et de son esprit, parce que ce n’est qu’en lui qu’elle trouve protection et salut. Elle comprend qu’autrement elle est perdue. Elle comprend cela que lorsqu’elle regarde au-dessus de son désir égoïste, parce que du point de vue de l’ego, la situation pourrait sembler merveilleuse, offrir des connaissances et d’autres avantages.

Quand elle interprète toute la situation correctement, elle découvre qu’elle s’oppose à Pharaon. Cette situation découle de plusieurs raisons, des attributs, et des tentatives qu’elle a accumulés pendant 400 ans d’exil en Egypte: les quatre phases qu’elle a traversées dans chacun de ses désirs de recevoir quand elle a élevé le désir de donner au-dessus du désire de recevoir, ce qu’on appelle « la foi au-dessus de la raison.  »

La traversée de ces quatre phases est appelée «le moment de la préparation. » Et quand elle arrive au bout, une forte résistance à l’ego se révèle, appelé les dix plaies d’Egypte, l’obscurité. Ce sont les clarifications et révélations finales qui aident vraiment une personne à quitter l’esclavage de son ego.

Grâce aux 10 plaies, le personne devient plus forte et s’échappe enfin dans l’obscurité, de nuit, elle les sent dans son désir de recevoir, avec un seul point pour la conduire, appelé «Moïse». Ainsi, elle élève son ego et réalise la rédemption.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 05/04/12, Shamati

Le printemps de la liberté

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le prochain samedi est traditionnellement appelé la Grand Samedi (Shabbat HaGadol) car il conduit à la fête de la libération, la Pâque. Qu’est ce qui rend le travail spirituel qui est effectué ce samedi si spécial?

Réponse: Ce samedi est appelé «grand» parce que la Lumière supplémentaire est présente en lui. Dans le travail spirituel, ce Samedi Saint ne vient pas à une personne en fonction d’un calendrier sur un mur, mais peut survenir à tout moment de l’année.

Néanmoins, il existe un lien entre la branche matériel et sa racine spirituelle, et le prochain samedi est en quelque sorte unique. La Lumière supplémentaire au cours de ce Grand-samedi, est capable de réveiller une personne pour quitter l’exil auquel le jour férié de la Pâque est dédié. Ce moment là tout entier est spécial et est très favorable au travail intérieur.

Cette influence apparaît au niveau inanimé, mais nous devons néanmoins répondre à ce genre d’influence aussi. Il se fait sentir dans tous les aspects de la vie. Même la nature se réveille, c’est le printemps!
De la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale 30/03/2012, Shamati N ° 190

Les graines de Lumière sont semées maintenant

Dr. Michael LaitmanLa Fête de Pessach (Pâque) commence demain. Nous devons comprendre ce que c’est. Tout d’abord, « Pessach » est l’état le plus important. Nous nous souvenons de cet exode d’Égypte dans toutes les corrections suivantes. Pourquoi? Parce que c’est le fondement, à partir duquel l’échelle des degrés spirituels commence.

Deuxièmement, Pessach est la naissance spirituelle d’un être humain.

Troisièmement, nous parlons d’obscurité, dans laquelle nous construisons la base préparatoire pour nos corrections, car nous n’avons rien d’autre à corriger, sauf ce qui est décrit dans « l’Égypte. » Ces années de préparation, d’une part, sont utiles, car elles révèlent nos désirs corrompus; d’autre part, elles sont difficiles parce que l’exil est une chose désagréable.

Cependant, en réalité, tout dépend de la façon dont nous acceptons ce qui se passe, en essayant vraiment d’appréhender, de comprendre et de reconnaître cet état, de combien nous sommes conscients de sa nécessité dans le groupe, et de combien nous pouvons nous sentir l’épanouissement en elle.

De même, le Moyen Age fut une période sombre de l’histoire, qui a été caractérisé par la confusion, la brutalité humaine, la cruauté de l’inquisition, l’agression religieuse, et les mœurs bestiales. Toutefois, en approfondissant, nous voyons qu’il est devenu la préparation de l’explosion de la Renaissance, pour le développement de la science et d’autres réalisations ultérieures.

Jusqu’à la fin du Moyen Age, l’humanité était l’obtention de grands récipients, de grands désirs. Puis, une explosion culturelle a eu lieu, et le siècle des Lumières a commencé au cours duquel nous avons utilisé ce que nous avions préparé avant. Maintenant, nous approchons d’un résultat logique – la crise de tous les désirs qui ont été épuisés et il n’y a rien d’autre à faire dans notre monde.

Si nous établissons des parallèles avec la spiritualité, la préparation actuelle nous permet d’atteindre la fin de la correction et d’utiliser correctement nos désirs. Après tout, nous révélons notre mal pendant la période de l’exil égyptien. C’est pourquoi tous les autres corrections sont appelés la «mémoire» de l’exode d’Égypte.

Dans ce cas, le mal se révèle à nous que dans les relations entre les amis. Par conséquent, si nous percevons correctement les problèmes qui se posent entre nous, nous nous préparons pour l’ascension. Nous devons demander la correction à partir de ces états, mais à condition que nous voulions nous unir, que nous ressentions le besoin pour cela, que nous voyions que nous ne pouvons rien, et malgré tout continuer à avancer. Moins nous réussissons, plus nous insistons.

Nous avons besoin de révéler le don sans réserve à savoir de cette pression mutuelle entre nous. Même si, au lieu de celui-ci, nous révélons la réception contraire, le mal, qui se manifeste au-dessus du bien, nous ne reculons pas, nous ne lâchons pas, et nous ne désespérons pas. Nous allons à la fin, jusqu’à ce que l’état dont il est dit dans la Torah: «et les enfants d’Israël gémissaient du travail» (Exode 2:23)

Ce ne sera pas seulement gémir; nous aurons vraiment l’impression que nous sommes impuissants pour faire quoique ce soit. C’est lorsqu’une personne lève les mains vers le Créateur et s’unit à la prière collective.

Ainsi, nous devrions respecter la période actuelle. Nous ne pouvons pas en sortir tant que nous préparons le désir de nouvelles corrections. Il est impossible de recevoir la révélation du ciel, si nous n’insistons pas, forçant la force supérieure à nous révéler notre mal.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 05/04/12, Les Écrits du Rabash

La fuite vers l’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: La fête de Pâque est pour bientôt. Sur quoi devrions-nous nous concentrer maintenant? Comment pouvons-nous utiliser ce temps pour l’unité?

Réponse: Pâque est un moment très spécial lorsque je découvre que je suis en exil. C’est le début de l’esclavage égyptien. Jusqu’à ce que je ressente que je suis en exil, je ne suis pas encore en Egypte, je ne suis pas encore esclave de Pharaon. Pour le dire autrement, si je ne m’efforce pas  pour l’unité, je n’ai pas encore commencé le processus. Mais quand je suis attiré par l’unité, et que je sens que je ne peux pas m’unir parce que mon ego m’arrête et bloque le chemin, l’ego se révèle à moi comme Pharaon. Il me contrôle et ne me laisse pas atteindre l’unité pour découvrir le Créateur.

L’exil c’es  de ne pas ressentir le Créateur ; je sens qu’Il me manque. Alors je continue  à me diriger vers l’unité, et l’ego, Pharaon, apparaît comme de plus en plus difficile. Finalement, je ne sais pas quoi faire, je ne vois pas d’issue, et alors le point appelé «Moïse» se révèle en moi. Il commence à me tirer, vers l’inconnu, alors que je suis confus et ne sais pas de quelle façon ce point est différent de Pharaon. Ainsi, Moïse grandit dans le palais de Pharaon, dans l’égo, que ce soit à mes yeux en se séparant  de Pharaon ou en fusionnant avec lui. Il aspire droit au Créateur, mais se nourrit de l’amour-propre.

Et ainsi j’avance: je veux construire un récipient, mais à la place je construis des « villes pauvres», Pithom et Ramsés. Chaque fois que je veux être proche des autres, m’unir, de nouveaux problèmes se posent: les différends et la séparation, le détachement et l’indifférence. L’ego détient le pouvoir et ne me laisse pas libre, ne me laisse pas faire n’importe quoi. Peu importe combien je m’efforce durement de faire le lien, cela n’existe pas. Mes efforts sont en faveur de « Pharaon » et dans le but de nuire à «Israël».

Et ainsi j’arrive aux dix plaies d’Egypte, je souffre parce que mon désir égoïste ne me laisse pas m’unir avec les amis. En réponse à toutes mes tentatives, cela convoque une grande souffrance en moi et tire dans des directions différentes. Cela donne à ma « bête » tout ce qu’elle veut, mais bloque la voie de l’unité parce que sinon je vais sortir d’Egypte.

Alors Moïse va à Pharaon: «Laisse partir mon peuple ». Nous essayons de nous unir encore plus et voulons échapper au contrôle de Pharaon. C’est déjà une véritable révélation. Alors, que pouvons-nous faire? Après tout, le Créateur durcit sans cesse mon cœur.

Ainsi je passe par les dix plaies, jusqu’à ce que j’arrive à me détacher totalement  de mon ego. Dans l’obscurité, je m’échappe vers l’unité, vers la montagne de la haine (Sinaï) qui se révèle à moi et vers la garantie mutuelle qui sont les moyens essentiels pour lutter contre l’ego. Je ne supprime pas la haine, je ne l’annule pas, mais plutôt je construis la garantie mutuelle autour d’elle. Après tout, cette haine est une acquisition inestimable: grâce à la garantie mutuelle, je serai en mesure de transformer cette montagne de haine vers le sommet de la sainteté, la montagne du Seigneur.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement de nous. Le monde entier commence ce processus en découvrant que l’ego destructeur qui  le contrôle, menace d’effacer toute l’humanité de la surface de la terre …. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 02/04/2012, «Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Célébrer la victoire de l’intention

Dr. Michael LaitmanRabash, article « Pourim »: Il est dit qu’à la fin de la correction, toutes les fêtes seront annulées sauf le Livre d’Esther, car il n’y a jamais eu un aussi grand miracle que ce jour-là. Ni le samedi, ni les autres jours  spéciaux, une telle grande Lumière n’a été révélée, mais seulement pendant les jours de Pourim. Et c’est pourquoi Pourim a un grand avantage sur tous les autres jours.

En effet, avant la fin de la correction, il est impossible de corriger toutes les étincelles des récipients brisés, mais seulement 288 des étincelles sur 320 afin de les connecter pour le don sans réserve. Et cela est précisé graduellement, mais il reste 32 étincelles de toutes les étincelles, qui ne peuvent pas être clarifiées.

Et c’est ce qu’on appelle le «cœur de pierre ( Lev HaEven ) » Et ce n’est que lorsque toutes les 288 étincelles seront clarifiées complètement, que le cœur de pierre sera corrigé, comme il est dit: «  Et je vais enlever le cœur de pierre de votre chair, et je vais vous donner le cœur de chair, et puis la mort disparaîtra à tout jamais, et tout le mal sera corrigé en bonté, et l’obscurité brillera comme la lumière. »

Il s’ensuit que la lumière de Pourim correspond à la fin de la correction et ne se révèle que par miracle. Et pour cette raison, tous les jours fériés seront annulés, sauf Pourim, qui appartient à la fin de la correction, quand tout le mal sera corrigé, et il n’y aura pas de différence entre le damné Haman et le béni Mordechai, et Haman aussi sera corrigé vers la bonté.

Haman est l’ego qui se manifeste quand nous nous élevons de l’exil et atteignons le niveau appelé «donner sans réserve  en vue de donner sans réserve» qui caractérise Mordechai le juste. Le juste symbolise l’attribut de Bina ( Hafetz Hessed) à partir duquel  nous nous élevons encore plus  haut  et nous effaçons totalement  toute la mémoire d’Amalek en atteignant le niveau de « recevoir  dans le but de donner sans réserve » . C’est déjà le degré suivant.

Lorsque Mordechai, l’intention «de donner sans réserve en vue de donner sans réserve », le point dans le cœur, se manifeste chez une personne, elle commence à se battre en elle avec le désir de recevoir . Haman est le petit-fils d’Amalek, ce qui signifie qu’il est derrière Amalek de deux degrés. Lorsque Haman est corrigée par Mordechai, il se rapproche de Amalek d’un degré et devient son fils.

Haman et Amalek sont les forces égoïstes, les Klipot (coquilles). Haman est révélé au début de notre chemin, et nous devons l’amener à la correction, à « donner sans réserve en vue de donner sans réserve », ce qui est appelé Mordechai. Ainsi nous nous élevons d’un degré, au niveau du fils. Puis nous arrivons à Amalek lui-même, la coquille qui se dresse à l’opposé de l’intention de « recevoir  en vue de donner sans réserve ». Cela correspond à l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Amalek symbolise l’intention égoïste, tout le grand désir de recevoir avec l’intention pour soi-même, qu’une personne découvre et corrige progressivement. Haman est la partie d’Amalek qui se révèle en entrant dans la spiritualité, l’attribut de Bina . Alors beaucoup d’autres méchants décrits dans la Torah sont révélés, et ils sont tous les descendants d’Amalek. Nous devons seulement détruire la descendance d’Amalek, «pour effacer la mémoire d’Amalek », parce que c’est l’intention égoïste.

Bien sûr, il ne s’agit pas de personnes ou d’actions, mais seulement  des  intentions. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/03/2012, Écrits du  Rabash

Chérir chaque goutte de Lumière

Dr. Michael LaitmanPeu importe combien d’efforts met en avant une personne et quel discernement ou quelles actions  elle accomplit, elle a un nombre infini de possibilités de faire une erreur si elle ne s’en tient pas à la source authentique qui passe la Lumière jusqu’à elle.

Elle ne saura même pas qu’elle fait une erreur. Quel que soit son échelon, cette personne sera comme « un homme qui se perd dans le champ » ou «un âne égaré dans le champ » (le désir de recevoir du plaisir). Il faut avoir une grande admiration pour la grandeur de la source de la Lumière. C’est seulement  avec son aide que nous pouvons discerner notre état, et déterminer la bonne direction, et  nous orienter.

La Lumière organise et met tout cela pour nous, alors que nous ne savons pas à quel barreau nous sommes. Dans le monde spirituel nous avançons toujours d’un état à un autre sans comprendre où nous sommes  réellement.  C’est parce que nous nous élevons toujours de la volonté de recevoir du plaisir au désir du don sans réserve. Nous changeons notre intention, et, par conséquent, nous ne pouvons jamais savoir ce qui est  devant nous, même le plus petit degré.

Ce progrès n’est possible que par la foi au-dessus de la raison. Seule la Lumière peut vous prendre si vous la saisissez et que vous remplissiez les conditions qui vous sont données. C’est l’essence même de tout notre travail (élever MAN, la prière) quand nous préparons toutes les conditions, tous nos souhaits et aptitudes, afin par la suite de remettre tout à la Lumière supérieure avec une confiance totale qu’Il fera tout.

Cela nécessite beaucoup d’efforts de notre part, mais à la fin tout cela est l’œuvre de la Lumière et par conséquent, c’est appelé le travail du Créateur.

C’est pourquoi il est nécessaire de traiter le Livre du Zohar avec autant de respect que possibles.  Bien que certainement ce ne sera jamais suffisant, car une personne est incapable d’apprécier réellement ce rayonnement supérieure appelée Zohar. Cependant, essayez de valoriser chaque mot, comme si vous receviez  de lui une portion supplémentaire de remède, une goutte de plus de perfusion, qui verse en vous l’élixir de vie.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/03/2012, Écrits du Rabash, « Pourim »

D’une graine sèche à un arbre fruitier

каббалист Михаэль ЛайтманUne personne passe par différentes étapes dans son développement spirituel. Au début, tandis qu’elle est au niveau minéral, une personne n’est pas capable d’une action indépendante, elle ne comprend pas où elle est ; par conséquent, elle s’inclut dans le groupe et commence à effectuer son développement.

Quelques années passent jusqu’à ce qu’une personne se rende compte que sa participation active est requise. Il y a du travail pour elle et elle a besoin d’être active. Elle doit toujours clarifier dans quelle direction  elle se dirige. A partir de ce moment-là, elle avance du niveau minéral au niveau végétal. Elle commence à grandir  comme résultat de prendre soin d’elle-même, de la connexion avec d’autres, de suivre les conseils de l’enseignant, et d’accorder une attention particulière à sa trajectoire.

Elle se soumet à l’influence de l’environnement parce qu’elle se rend compte qu’un groupe n’est pas seulement un rassemblement de personnes, mais qu’il possède une force intérieure unique, dont elle a besoin pour se développer. Elle devient une «plante» et le groupe devient son «sol», dont elle puise la force pour se développer et de plus se comprendre elle -même dans le groupe. Elle se rend compte que seul un arbre adulte peut produire des fruits et que l’arbre ne peut croître que si une personne s’inclut dans le groupe.

En grandissant, elle souhaite recevoir les fruits, qui sont la connexion, l’amour, et la révélation de la force du don sans réserve mutuel, où le Créateur se révèle. Pour le moment tout est sur le plan végétal.

Puis il y a le niveau animal. C’est à ce moment qu’une personne peut influencer les choses et prend partiellement sur  elle de s’occuper de la connexion entre tout le monde. Elle n’est plus un «arbre» ​​qui est collé au sol et qui est passif par rapport à la personne qui prend soin de lui.

Le niveau humain dans un être humain est l’endroit où l’on prend soin de l’arbre. Mais le niveau animal au sein d’un humain est plus qu’un arbre, car il s’efforce aussi de croître et de participer activement à l’ensemble du système. Une personne voit les défauts généraux et tente de les corriger. Elle voit non seulement la façon de se corriger et de s’inclure elle-même passivement dans le système, mais aussi voit comment aider les autres; ainsi, elle entre dans les connexions générales et les corrections. Cela peut être attribué au niveau animal.

Le niveau humain est là où l’on adhère au Créateur en tant que résultat de ses actions. Ainsi, il s’avère que la base de notre développement est de prendre soin de l’«arbre»

Il suffit principalement de diviser votre vie en matériel et spirituel. Vous devez donner à la matérialité ce qui est nécessaire, ni plus ni moins, et donner le reste à votre travail spirituel sans aucune limite.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/02/2012, Écrits du Rabash