Category Archives: Garantie mutuelle

Un pont d’amour par-dessus un abîme de haine

Arvout (solidarité) est une connexion spéciale, la connexion correcte entre les désirs brisés chez un seul homme avec un seul cœur. Il ne s’agit pas d’une seule personne, mais comme si c’était une seule personne, avec un seul désir. Une profonde différence demeure à l’intérieur entre les uns et les autres, l’opposition diamétrale et la haine ne disparaissent pas, mais sont recouvertes avec l’amour. Nous construisons un pont d’amour au-dessus de l’abîme de haine. La haine, combinée à l’amour, nous donne une compréhension et un sens de ce que l’on appelle le Créateur : un état spécial, une qualité unique qui résulte d’une combinaison d’opposés incompatibles.

Des deux extrêmes qui se renient naît une force qui n’est pas de ce monde, la Lumière qui ramène vers le bien, qui construit une connexion entre nous qui nous permet de comprendre ce qu’est le Créateur. À la suite de la confrontation des deux forces, l’amour et la haine, et leur union, une ligne médiane apparaît, appelée le Créateur. (1)

Arvout est la sensation du réseau partagé dans lequel nous nous trouvons. Au début, il nous semble qu’il n’y a pas de connexion entre nous. Mais ce système général émerge progressivement : les étapes spirituelles et les mondes. Bien que nous ne le ressentions pas maintenant, il existe et nous voulons le révéler. Tant que je suis inclus dans ce système général, je peux l’utiliser et me sentir en confiance.

Premièrement, je dois faire un effort pour attirer la Lumière et unir notre dizaine dans un Partsouf spirituel. La Lumière nous unit en une seule création, Malkhout. Avant cela, nous ne sommes pas une création parce que Malkhout est dix points connectés ensemble prêts à travailler ensemble. Ce n’est qu’ensemble qu’ils peuvent découvrir le Créateur.

Le réseau général est l’âme commune d’Adam HaRishon ; nous en faisons tous partie. Chaque personne est une particule dans ce désir commun. En fait, nous sommes tous connectés par la solidarité, fusionnés en une seule âme, remplie du Créateur.

Les scientifiques et les biologistes disent qu’il existe une connexion universelle dans la nature : toutes les plantes sont connectées les unes aux autres par un réseau souterrain invisible, tous les poissons dans l’océan et tous les oiseaux se ressentent. Nous commençons à révéler que le monde agit comme un système unique dans lequel nous sommes situés et au sein duquel nous respectons inconsciemment ses lois. Nous devons le rejoindre consciemment, par notre propre choix, en participant intentionnellement à son contrôle. Pour cela, il nous a été donné des qualités humaines spéciales : l’imagination, la pensée, le désir et la sensibilité.

L’ensemble de ce système est brisé, complètement mélangé, et il nous est révélé à son niveau le plus bas appelé « ce monde ». Nous devons commencer à désassembler et à connecter ce système ensemble ; ainsi nous atteindrons le niveau du Créateur, et Le construirons. (2)

Extrait de la 2ème partie de la leçon de Kabbale quotidienne, Les Écrits du Baal HaSoulam, « Arvout (solidarité) » du 08/12/2019

(1) : à 0 minute et 18 secondes
(2) : à 14 minutes

« Activer » la solidarité

Question : Devrions-nous cultiver en permanence l’importance du principe « Il n’y a rien hormis Lui » ?

Réponse : Si les amis dans le groupe réfléchissent à la manière dont aucun d’entre eux ne devrait oublier de voir le Créateur en tant que cause fondamentale de leur état, alors vous vous aiderez vraiment.

Cette étape s’appelle la solidarité ; cela commence par le fait que nous souhaitons simplement et mécaniquement nous aider mutuellement à nous maintenir dans la pensée que « Il n’y a rien hormis Lui ». En même temps, chacun de nous pense à l’autre.

Lorsque nous pensons tous ensemble aux uns et aux autres, nous « activons » la solidarité et cela fonctionne. Dans ce cas, chaque membre du groupe se souvient plus souvent que le Créateur est la source de ses pensées et de ses sensations, et il commence à se former, à s »unir en un seul réseau.

En aidant constamment les amis à se rappeler que nous sommes mutuellement inclus et connectés au Créateur, nous essayons d’identifier le Créateur comme étant notre source commune. Chacun de nous devient alors connecté avec les autres de telle manière que le signal du Créateur passe à travers chacun d’entre eux vers tous les autres. C’est un autre niveau de connexion.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 11/02/2019

L’importance des amis

Question : Le seul salut pour une personne engagée dans le travail spirituel est-il les amis ?

Réponse : Il y a deux approches ici. Premièrement, je me sauve moi-même afin de les sauver. En effet, grâce à eux, je peux me sortir du flot de l’égoïsme pour me donner à eux. Deuxièmement, je ne peux pas me sauver moi-même, mais eux, ils le peuvent.

Dans les deux cas, l’importance des amis est purement altruiste. Ceci constitue une solidarité. Si c’est le cas, la prière est obtenue pour tous.

Question : Je demande donc à mes amis de me sauver pour que je puisse les sauver plus tard ? C’est-à-dire que je n’ai pas besoin de ma vie…

Réponse : Dans votre propre intérêt, vous ne le feriez pas. Ceci s’appelle au-dessus de la vie et au-dessus de la mort ; c’est derrière l’écran. Lorsque nous nous annulons et avançons vers la connexion, le calcul purement individuel n’existe plus, à la fois psychologiquement et spirituellement.

Question : De ce fait, sans l’aide des amis, je ne peux pas être dans la bonne intention et prier pour eux ? Est-ce que je reçois de la force d’eux afin de leur donner encore plus de force ?

Réponse : Oui. Tout le travail est seulement dans un groupe d’amis. Vous comprenez qu’ils sont vous. C’est votre « moi » spirituel, votre véritable réalisation.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 06/06/2018

Trouver le centre du groupe

Le Rabash, « L’Amour des Amis – 2 » : Par conséquent, la base principale sur laquelle la construction de la sainteté peut être érigée est la règle de « Aime ton prochain ». Par cela, on peut acquérir le besoin de donner sans réserve du contentement au Créateur. Après cela, il peut y avoir de la peur, c’est-à-dire la peur de ne pas être en mesure de plaire au Créateur. Lorsqu’on passe la porte de la peur, on peut parvenir à la foi, car la foi est le récipient pour instiller la Divinité, comme il est expliqué à plusieurs endroits.

Question : Pourquoi la peur est-elle un commandement mais la foi et l’amour du prochain ne le sont pas ?

Réponse : La peur est un réveil d’en bas, qui est extrêmement nécessaire. La foi en elle-même est la qualité du don sans réserve. Cependant, je ne me concentrerais pas sur ces trois conditions. Le plus important est de trouver le centre du groupe.

Le centre du groupe est le point où tout le monde s’annule. C’est une définition d’un embryon, son attachement au Partsouf supérieur. En d’autres termes, il existe un degré supérieur au-dessus de vous et vous devez trouver le centre du groupe à partir duquel vous vous élevez. À travers ce centre, vous recevez la Lumière qui vient à vous comme par capillarité.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 12/04/2018

Les catastrophes naturelles mondiales : Tout mais pas l’indifférence

Mon nouvel article publié sur le site unitingeurope

Quelques semaines après le séisme meurtrier qui a frappé l’île des Célèbes, en Indonésie, et après que l’énorme tsunami en ait détruit une grande partie, les dimensions de la catastrophe sont de plus en plus claires. Plus de 1500 personnes ont été tuées et des milliers sont encore portées disparues.

Il semblerait que plus le nombre de morts est élevé, plus l’indifférence dans le monde est grande. Le monde entier s’est mobilisé pour fournir de l’aide, mais en dépit des efforts humanitaires internationaux, les dirigeants indonésiens ont demandé aux ONG de quitter le pays ne voulant qu’elles accèdent aux sites ravagés.

Les ouragans Florence et Michaël qui ont frappé les côtes des Etats-Unis ont fait au total quatorze victimes, les inondations meurtrières à Majorque (12) et dans le Var (2) et le dernier glissement de terrain en Ouganda a fait trente-un morts.

Le monde connait de plus en plus de catastrophes naturelles et en dépit des différents sommets qui tirent la sonnette d’alarme, les médias préfèrent s’occuper de politique comme le remaniement ministériel imminent ou les difficultés du Brexit.

La vie humaine aurait-elle perdu toute sa valeur ?

Ce serait une erreur de penser que l’influence de l’Indonésie est inexistante. Nous vivons dans un monde global intégré, et les diverses catastrophes qui nous ont frappés ces dernières décennies illustrent l’interdépendance qui caractérise le système global dans lequel nous vivons.

Au premier abord, les nations s’associent à des organisations internationales dont le but déclaré est l’intérêt général, mais dans la pratique, elles ne font que promouvoir leurs intérêts personnels. L’Organisation mondiale du commerce, l’OTAN, le G8, l’OCDE, l’ONU, l’UE et même Internet ne sont que quelques exemples des réseaux que nous avons créés, et pourtant, tout cela n’est que de la poudre aux yeux.

Nous n’avons pas conscience du fait que nous nous trouvons tous sur un même bateau sur une mer déchaînée – que la tempête arrive et qu’elle risque de nous faire chavirer ensemble. La compétition entre nous, poussée par un égoïsme effréné, nous empêche de sentir que nous formons une grande famille.

Cependant, la nature ne connaît pas les frontières internationales, ne fait pas de distinction entre les riches et les pauvres, et n’oublie personne. La nature nous montre à quel point nous sommes tous vulnérables. En fin de compte, le système de la nature nous forcera à reconnaître notre interdépendance et nous apprendra qu’il faut revenir à l’équilibre.

Il est essentiel de le comprendre car nous verrons que nous ne faisons qu’un et qu’il n’y a pas de différence entre Indonésiens, Américains, Européens et Africains, entre pays développés et pays en voie de développement. Nous vivons sur la même planète, et aux yeux de la nature, nous sommes tous égaux. Personne n’est plus important qu’un autre.

Plutôt que d’ignorer cette réalité et d’attendre avec anxiété la prochaine catastrophe, nous pouvons consciemment nous élever à un niveau supérieur de connexion humaine grâce à l’éducation. Lorsque nous commencerons à le faire, notre préoccupation pour l’humanité tout entière grandira et s’élargira, nous trouverons alors les moyens pour vivre tous ensemble en paix et en harmonie.

Vous êtes responsable du monde entier

Le Baal HaSoulam : « Nos sages ont dit : « Tout Israël est responsable les uns des autres. » Cela semble totalement injuste, car est-il possible que si quelqu’un pèche ou commette un péché qui contrarie son Créateur, et que vous ne le connaissiez pas, le Créateur recouvrera-t-il sa dette ? Il est écrit (Deutéronome, 24:16) : « Les pères ne seront pas mis à mort pour leurs enfants… tout homme sera mis à mort pour son propre péché. » Donc comment peuvent-ils dire que vous êtes responsable des péchés même d’un étranger, que vous ne connaissez pas ni sa provenance ? »

Dans la mesure où nous gravissons les marches de la correction, selon notre développement spirituel nous sommes responsables des autres.

Question : Le Baal HaSoulam souligne que nous sommes responsables de tout le monde, sans les connaître, les voir ou être avec eux. Comment cela se peut-il ?

Réponse : Il ne s’agit pas de personnes. Il s’agit du système : vous en êtes responsable car vous pouvez apporter la Lumière supérieure dessus, ce qui le réparera. A votre niveau, vous devez le faire.

C’est à vous ! Le monde entier est votre Kli, votre récipient, votre âme. Et c’est pourquoi vous êtes responsable du monde entier.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 15/03/2018

Pas un troupeau, mais un groupe

Question de Facebook : Tous vos conseils sont de se démarquer de tout le monde. C’est très difficile. Rester « dans le troupeau » rend la vie beaucoup plus facile. Peut-être que c’est un troupeau mais il prend soin de moi, sinon je suis seul.

Réponse : Je crois que l’on devrait se distinguer par le fait que l’on aide tout le monde et qu’on se sent responsable de tout le monde. Vous ne vous cachez pas en eux, mais les conduisez, les poussez en avant, les tenez dans vos bras.

Lorsque chaque personne « dans le troupeau » ressent une telle responsabilité, alors la qualité de la garantie mutuelle apparaît et la gouvernance supérieure est révélée à l’intérieur.

Vous ressentez vos amis, vous voyez qu’ils sont comme vous. A savoir, c’est aussi « le troupeau », le groupe, mais déjà au prochain niveau.

Extrait de KabTV, « L’Actualité avec Michael Laitman » du 01/05/2018

Qu’est-ce que Bnei Baruch ?

Question : Qu’est-ce que Bnei Baruch (Fils de Baruch) ?

Réponse : Bnei Baruch sont les personnes qui utilisent la méthode de mon professeur, le grand kabbaliste Rav Baruch Shalom HaLevi Ashlag. Elles réalisent cette méthode sur elles-mêmes et ressentent ou essaient de ressentir que c’est lui qui les guide.

Question : Qu’est-ce que Bnei Baruch aujourd’hui ?

Réponse : Bnei Baruch est un groupe de personnes dispersées dans le monde entier, avec des langues différentes, avec diverses prédispositions et mentalités naturelles, qui étudient les œuvres du Baal HaSoulam et du Rabash, et essayent de les réaliser.

Question : Pourquoi Bnei Baruch est-elle une organisation internationale ?

Réponse : Le Baal HaSoulam a écrit à ce sujet dans son article principal : « L’Arvout » (La Garantie Mutuelle/solidarité). La réalisation principale de la Kabbale doit se produire dans le monde entier, pas seulement dans la nation d’Israël. Le peuple d’Israël n’est qu’un conduit. En principe, toute la Torah est donnée dans le but d’amener le monde entier, toute cette création brisée, au Créateur.

Question : Quel est le but de Bnei Baruch ?

Réponse : L’objectif du groupe Bnei Baruch est de révéler en eux-mêmes et de montrer au monde entier un exemple d’union de tous en un seul ensemble où le Créateur sera révélé.

Une prière pour les autres aide tout le monde

Mon cœur se brise lorsque je vois que je suis incapable de réaliser une seule action spirituelle de don sans réserve par mes propres forces. Je comprends que je n’ai aucune connexion à la spiritualité et que je ne suis pas prêt à m’unir avec les amis. En d’autres termes, je me sens comme un simple animal ou même plus bas que cela.

Et à partir de cet état j’ai besoin de me réveiller. Si avant cela nous avions fait un accord de garantie mutuelle pour agir ensemble au sein du groupe, cela m’aiderait. Alors je ressens que je ne suis pas seul et qu’il ne s’agit pas de personnes, mais de la connexion mutuelle des désirs, des intentions, des pensées et des efforts ; alors sur la base de tout cela, je peux agir.

Il nous manque la sensation d’un Kli commun. Ce n’est pas que je me suis soudainement effondré indépendamment des autres, mais notre connexion existe. Ceci ne m’affecte pas parce que maintenant je suis dans une descente et déconnecté, mais cela touche encore les autres, et ils me sauvent.

En raison de cet acte où chacun est sauvé d’une descente de cette manière, il se transforme en une Sefira principale, Malkhout, ajoutant son désir aux neuf Sefirot supérieures. De cette façon, un Kli capable de s’adresser au Créateur apparaît.

Qu’est-ce que cela signifie que les amis lui jettent une corde et le tirent hors de la rivière ? Ils se tournent vers le Créateur avec une supplication pour lui parce qu’il est incapable de le faire lui-même. Chacun prie pour l’autre, et ainsi ils tous sont sauvés.

Si toutefois, depuis votre cœur brisé, vous vous adressez au Créateur en l’implorant pour vous-même, alors Il ne vous écoutera pas. (1)

Extrait de la 3ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, Volume 3, Article 877 « Trois Prières » du 21/03/2018

(1) à 23 minutes et 45 secondes

La prière que le Créateur entend

Une personne ne se tourne pas automatiquement vers le Créateur dès qu’elle ressent qu’elle ne peut pas s’en sortir. Elle tombe simplement dans le désespoir, soit elle dormira ou soit elle pleurera d’impuissance.

Si seulement il y a des amis proches qui ne sont pas dans une descente et ni désespérés comme elle, alors leur soutien, ainsi que son état désespéré, formeront en elle une demande correcte au Créateur.

C’est le seul moyen possible. Une personne seule ne se tournera jamais vers le Créateur, ni dans un bon ni dans un mauvais état. Elle peut remercier ou maudire le Créateur, mais ce ne sera pas une prière.

Une vraie prière doit consister en dix Sefirot en tant que récipient spirituel : les neuf Sefirot supérieures et Malkhout. Par conséquent, elle doit être impressionnée par neuf amis et attacher sa Malkhout vide, souffrante et sombre à eux, et ainsi un appel vers le Créateur naîtra en cela.

Une prière est un récipient spirituel dans lequel HaVaYaH [Nom sacré, ndt], les dix Sefirot, doivent agir. De ce fait, une personne ne peut pas prier seule ou pour elle-même ; c’est simplement impossible.

La vraie prière, que le Créateur entend, peut surgir uniquement lorsque quelqu’un est inclus dans le groupe et reçoit des amis leurs intentions, leurs impressions et leur soutien. Alors avec son manque et avec ce qu’il reçoit des neuf premières Sefirot des amis, de leur soutien et de leurs propriétés, il peut se tourner vers le Créateur.

Après tout, on ne peut pas utiliser seulement son mauvais état. Mais si quelqu’un se connecte à ses amis, alors sa prière n’est plus une mauvaise sensation. Le Créateur ne nous fait pas de mal, mais nous donne l’occasion de nous unir avec des amis et avec Lui. Par conséquent, la prière ne peut être qu’à l’intérieur du groupe et à propos du groupe.

C’est ici que nous avons besoin de l’Arvout, la solidarité. Si nous y parvenons, alors tout ira bien.

Extrait de la 3ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, Volume 3, Article 877, « Trois Prières » du 21/03/2018