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Quand le soleil ne quitte pas le Zénith

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les enquêtes montrent que 80 pour cent de l’humanité croit  en une  puissance supérieure qui contrôle tout. Pourquoi ne pas expliquer aux gens de quel genre de pouvoir il s’agit et ce qu’il  veut? C’est beaucoup plus intéressant que les appels à l’amour.
 

Réponse: Nous n’avons rien à expliquer. La force supérieure est la nature, la loi, une force aussi rigide  que la force de  la gravité. Celui  qui est Bon et fait le Bien, est absolu et immuable.

Si cette force est invariable, elle est comme inexistante. L’absence de changement semble l’annuler. C’est comme vivre sous le soleil, toujours coincé au zénith. Il est inutile d’en tenir compte s’il  est et sera toujours là. Il est seulement, et c’est tout.

Dans notre vie, nous faisons des calculs basés sur ce qui doit changer, sur les progrès dont nous dépendons. C’est une autre affaire, si nous parlons de quelque chose de permanent et indestructible dont nous dépendons en permanence à un point tel que cela ne peut pas être appelé dépendance.
C’est ce que le «Créateur» est. Et c’est pourquoi il est si difficile d’expliquer cela aux gens. En réalité, nous ne prions pas pour Lui mais pour nous. Nous cherchons comment changer, et Il est toujours immuable. Bien sûr, je vais changer si je le désire, et pour ce faire, je n’ai pas besoin de le prendre en compte. Il est Bon et fait le Bien, et à côté de Lui, je suis comme un enfant gâté à qui  les parents  donnent l’amour absolu, tandis qu’il fait tout ce qui lui plaît et devient hors de contrôle, sachant que rien de mauvais ne  va lui arriver.

Ainsi, notre problème est de savoir comment expliquer aux gens que le Créateur est comme un mur solide et existe tout simplement. Vous pouvez sauter en face de lui, agiter vos bras, ce sont vos affaires, et le mur  vous domine toujours.

Une personne peut à peine imaginer que: «Alors, à  qui  ai-je  affaire? Cela signifie qu’il n’y a personne à  qui demander. » Comment pouvons-nous expliquer à ceux qui croient en la puissance supérieure qu’il n’y a  aucun sens  à  prier le Créateur « changeant » qui ferait mieux aujourd’hui qu’hier. Cela veut-il  dire que, hier, il m’a fait du mal?

En réalité, nous avons affaire à  Celui qui est Bon et fait du Bien aux méchants et aux justes. Mais pour une personne, cela signifie que peu importe s’il est bon ou mauvais, le résultat sera le même.

Une personne ordinaire est  sans cesse sujette à changements. Tout le temps, elle  se compare avec le monde, en  essayant  de calculer les résultats des changements internes et externes. Elle  ne comprend pas ce qu’est la Force universelle, générale, grande,  immuable. Cela échappe à nos organes sensoriels, car ils sont «accordés» aux changements plutôt qu’à un état statique. Je ne vois rien de ce qui ne change pas, ne disparaît pas de ma vue.
C’est pourquoi nous ne pouvons pas expliquer aux gens ce qu’est le «Créateur». Parfois, je dis que le «Créateur» est la nature, qu’Il est immuable, et il n’y a personne vers qui  prier, que la prière est un auto-jugement. En réponse, ils sont prêts à me mettre en pièces. C’est le problème: nous nous jugeons, alors que d’autres demandent  au Créateur de changer: «. J’ai jeté un peu dans  Votre tirelire, maintenant, sauvez moi des ennuis ».
En parlant du Créateur  comme  de la loi inflexible de la nature, nous refusons  à une personne la possibilité de se tourner vers Lui. Une personne ne voit  pas qu’elle doit changer. Une nouvelle forte « dose » de développement est nécessaire afin que la personne commence à se comporter différemment.
Quoi que nous  disions, y compris sur  la crise, nous avons essentiellement à expliquer aux gens le chemin de la souffrance: «Sinon, ce seront des ennuis, et  ce  n’est pas la peine. Nous allons changer ». Ce n’est pas un mensonge, mais pas la vérité non plus.
Nous devrions dire quelque chose d’autre à une personne qui vient à la sagesse de la Kabbale désireuse d’atteindre le but de la création: «Il faut être au dessus. Peu importe si c’est  bon ou mauvais, vous devez vous élever par la foi au-dessus de la raison. Vous ne devriez pas faire vos actions en fonction de la souffrance ou du  plaisir. Ce n’est pas le don sans réserve. La foi au-dessus de la raison signifie que vous  vous élevez au-dessus de la récompense. Ou bien voulez-vous travailler pour échapper au mal et réaliser  le bien dans le futur? Vous attendez-vous à  une indemnisation? Voulez-vous atteindre le but de la création pour vous-même au lieu de donner du plaisir au Créateur? »

D’autre part, à qui  sommes-nous censés plaire si le Créateur est la loi? C’est un moment délicat dans nos explications.

Du cours quotidien de  Kabbale  du 17/06/2011, « le Shofar du Messie »

Inverser le temps

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-il possible de revenir en arrière dans le temps ? Puis je retomber dans mes états antérieurs ?

Réponse : Bien sûr ! Après tout, le temps est défini comme une chaine de gènes informationnels (Reshimot). Vous pouvez voyager le long de cette chaine du début à la fin selon vos désirs. Si vous possédez un écran anti égoïste et donc la capacité d’exister à n’importe quel degré altruistement, vous pouvez choisir n’importe quel Reshimo et le vivre.

Evidemment, personne ne voudrait redescendre d’un état avancé, supérieur. Cela n’aurait aucun sens à moins que ce ne soit que temporaire, le temps d’aider les autres, c’est-à-dire retourner en arrière pour établir une connexion avec eux.

Cependant, je n’exécuterai ce retour, que grâce au Partsouf appelé cheveux (Searot). C’est à dire que je reste dans mon état avancé et que je fais une sorte de copie de moi, plus petite, par laquelle je peux communiquer avec ceux qui sont sous moi

En revanche, personne ne peut descendre sans une raison valable car cela va à l’encontre du but de la création. Comment cela serait-il possible pour un individu spirituel de faire une telle chose ?

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale du 20/06/2011, TES.

Qu’est-ce qu’un brillant et fin désir?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et des réponses pour le sens des mots »: Point 15. Est-ce que Zakh. Behina Aleph (première phase) de la volonté de recevoir est définie comme plus fine (Zakh) que les trois Behinot (phases) qui la suivent.

«Fin» et «rugueux» sont définis par rapport à la volonté de recevoir. Dans la phase de la racine, Keter, il n’y a pas d’épaisseur (Aviout) au désir de plaisir de  tout, mais seulement la volonté de  donner sans réserve est donnée, insufflée par le Créateur dans chaque créature. Par conséquent, la première phase (Aleph) est le début de la créature, son désir de plaisir, et il est plus lumineux et plus fin que les trois autres phases qui suivent.

C’est parce qu’il n’a pas encore connu de nombreuses impressions  venant de l’influence du Créateur, la Lumière, ce qui rend plus brillant. La Lumière ne s’est pas encore développée à la profondeur du désir adaptée à son utilisation. C’est encore le début, l’embryon de la volonté, et en ce sens, il est plus proche de la Lumière.

Il n’a encore aucune action indépendante ni de réaction propre. Cependant, quand il commence à réagir à la fin de la première phase, il provoque l’émergence de la deuxième phase, Bet.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 20/06/2011, Talmud Esser Sefirot

 

La formule des désirs concensuelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Créateur n’a-t-il pas créé la volonté de profiter du don sans réserve tout de suite? Pourquoi n’a-t-Il pas seulement créé le don sans réserve sans la réception? Pourquoi devons-nous révéler cette propriété du don sans réserve nous-mêmes, en exerçant notre libre arbitre? Pourquoi avons-nous besoin de cette attitude « double » envers la créature où la matière elle-même, la volonté de profiter, est égoïste et mauvaise, et la forme qu’elle doit acquérir est bonne ?

Réponse: Si je traite ces deux formes opposées correctement, c’est grâce à elles que je dispose d’une attitude correcte envers l’Hôte. L’attitude correcte ne peut pas apparaître si je n’ai pas de contraste l’une envers l’autre, ce qui signifie le désir de donner sans réserve que je peux développer en moi-même contre le désir de recevoir qui est incorporé en moi dans la forme négative opposée au don sans réserve.

Ainsi, je remercie la qualité négative comme la qualité positive, pour le mauvais état comme pour le bon. Après tout, la forme négative est nécessaires et correcte, et ensemble, elles se combinent en une seule forme et mènent au but.

Nous voyons dans le monde corporel que les atomes sont construits avec une combinaison de deux charges opposées, le moins et le plus, et avec des particules neutres. Ainsi, les connexions se produisent entre différents éléments opposés.

Ensuite, les atomes se combinent dans différentes structures, les molécules et les cristaux. Les éléments chimiques deviennent connectés en fonction de leur valence, c’est à dire le nombre d’électrons (les particules négatives) en orbite qui sont libres d’établir une connexion.

Toute vie est basée sur l’union et la séparation, la connexion à toutes sortes de formes. Toutes ces manifestations sont le désir de plaisir. Si une molécule possède deux électrons qui sont libres d’établir une connexion avec d’autres, ceci indique sa capacité à se connecter. Nous parlons toujours de désir que nous mesurons soit par le nombre d’électrons libres ou selon des forces ou d’autres qualités, telles que les forces d’attraction et de répulsion.

En conséquence, il s’agit toujours du désir. Les lumières jaunes et vertes, des sons différents, l’eau et le ciel sont différentes sortes de désirs. Nous sommes à l’intérieur de ce désir. Seul le désir a été créé.

Toutefois, dans ce désir, j’ai une sensation de moi et du monde extérieur: les niveaux inanimé, végétal, animal, et parlant, ou en termes de qualités spirituelles: « racine, âme, corps, vêtements, palais», qui sont aussi des désirs. Je dois tous les unir et les gérer afin que je puisse, avec leur aide, donner sans réserve.

L’image entière de la réalité, les milliards de personnes, l’univers et les mondes spirituels révélés dans le lien entre nous sont des formes du désir. Je ne peux pas faire autre chose que révéler de plus en plus de ce qui est à l’intérieur de ce système, cette sphère. Cela se révèle à moi en fonction de combien je suis capable de donner sans réserve avec l’aide de toutes ces formes de désir.

Nous vivons dans nos sensations, et c’est pourquoi nous ne comprenons pas ce qu’est désir lui-même. Plutôt, nous comprenons: «Je sens, je veux ». Le désir n’existe pas séparément, mais seulement comme je le ressens. Le désir perçu est déjà le « Moi ».

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/06/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Jouez avec la lumière infinie

Dr. Michael LaitmanTout ce qui se produit après les quatre phases de développement de la Lumière dans la volonté de recevoir n’est rien d’autre que la réaction de la créature découvrant le Créateur. La création tout entière en dehors de Malchout du monde de l’Infini est ses impressions de ce qu’elle trouve à l’intérieur d’elle-même, qui est considéré comme les mondes, le développement de haut en bas, la brisure, et le retour de bas en haut.

Tout se déroule uniquement à l’intérieur de Malchout, et au-delà, il n’y a rien d’autre. La réalité tout entière est faite d’émotions et de sentiments, la réponse de Malchout, jusqu’à ce qu’elle atteigne la clarificationn définitive, la «fin de la correction. »

La pointe de la lettre « Youd« , contenant la substance active, l’extrait de force du Créateur, est l’endroit où Son action se termine, il en résulte que : la  matière, la forme revêtue dans la matière, la forme abstraite, et l’essence. Sans compter que celle du haut, la force créatrice, ne travaille pas davantage sur la créature. Son travail était terminé une fois qu’Il grava Son nom en elle.

Quant à l’inférieur il doit trouver son Nom avec l’aide de tous les autres noms, ce qui représente ses expériences et ses impressions. Dès que je sens que j’existe en tant que conséquence de l’acte de la force supérieure, ce que j’éprouve est le nom du Créateur.

C’est pourquoi Il a tant de noms. La Torah toute entière est le nom sacré du Créateur, même Pharaon et les autres méchants, comme Bilam et Balak. Il n’y a rien d’autre, sauf pour la forme et l’expérience de la Lumière ensemble depuis que la Lumière a marqué la substance avec elle. Quand tout cela se révélé, ce sera la « fin de la correction. »

C’est pourquoi dans le monde de l’Infini, où « Lui et Son Nom est un, « la Lumière marque le désir dans sa forme toute entière, et c’est tout ce qu’Il peut donner à Malkhout. Plus loin, Malkhout travaille sur ses propres formes avec la Lumière qu’elle a maintenant.

Elle se dissimule pour ne pas ressentir le Créateur, puis disparaît de Lui, se connecte avec Lui, et crée toutes les combinaisons possibles avec Lui considéré comme Partsoufim. Cependant, tout cela est un jeu qu’elle joue à l’aide de l’écran, le jeu avec la Lumière infinie qu’il la remplit.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 31/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Le programme supérieur anticipe vos contributions

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si le Créateur a un certain programme pour notre développement, pourquoi devrions-nous interférer ce programme et essayer de le contourner?

Réponse: Il y a un programme naturel de l’évolution propre à la nature. La Nature a intégré un moteur qui fait tourner et se dérouler tout le développement, pendant que nous, docilement le suivons pendant des centaines de milliers d’années et de ce fait nous évoluons. Et il existe donc depuis toute l’histoire de l’humanité sur la terre.

Mais dans le même temps, le programme stipule que l’homme atteint progressivement un état où il commence à participer à ses travaux lui-même. La force sous-jacente à la nature continue d’influencer et de développer le désir. Et à l’intérieur du désir, elle cultive aussi le point qui provient de la racine de l’âme. A un certain moment, outre la volonté de recevoir du plaisir, nous commençons à entendre la voix du point dans le cœur. Le temps vient où il se fait connaître et demande à l’homme de l’actualiser.

La réalisation de ce point se produit à travers le désir. Par conséquent, l’homme se sent divisé en deux et se retrouve devant un choix: suivre son ego, qui est son désir corporel (pour des choses comme la nourriture, le sexe, famille, richesse, pouvoir et savoir), ou de continuer à  élever ce point spirituel et obtenir les réponses aux questions: Qui suis-je? Où ai-je commencé? Où est la force supérieure? Quelle est cette vie? Quel est le but de l’existence?

Le point dans le cœur commence à poser ces questions et nous plonge dans la confusion. Puis, il ou elle trouve en quelque sorte la sagesse de la Kabbale, qui est programmé ainsi! La vie n’est pas un hasard, tout ce qui se passe dans ce monde est issu du monde supérieur. Que vous choisissez la deuxième voie ou non, obtenir toutes les chances de l’avoir actualisé, ce qui est soumis «également au même programme de création. »

Aujourd’hui, vous venez étudier non par votre propre volonté. C’est juste qu’il y avait des forces travaillant en vous et qui vous ont fait prendre conscience  que vous deviez venir. Votre liberté ne commence que là où vous êtes clairement face à un choix: s’intégrer à un groupe kabbalistique ou non, et même au niveau le plus profond de vous, êtes-vous prêt à sacrifier votre ego afin que vous puissiez devenir une partie essentielle du groupe ou non.

Le choix se situe seulement entre deux désirs: l’un destiné à soi-même et l’autre dirigé vers l’extérieur. C’est là que vous devez vraiment choisir. Le désir visant soi-même est AHP (la partie inférieure du Partsouf). Le désir tourné vers l’extérieur est Galgalta ve Eynaim, la partie supérieure du Partsouf. Et entre elles, il se trouve une zone considérée comme « L’écorce (Klipa) de la Lumière (Noga), » où vous semblez faire ce choix. Pourtant, de nouvelles questions se posent: Sur quoi basez-vous votre choix, et comment êtes-vous manipulé par le Supérieur afin que vous puissiez prendre cette décision et non une autre?

Le même programme nous dicte de diffuser la Kabbale dans le monde entier. Sans elle, il n’y aura pas de correction, car le monde ne suit que le programme naturel de développement, tout comme tous les autres niveaux de la nature. Nous avons besoin d’utiliser correctement ces niveaux, ce qui signifie que nous devons utiliser en pensée, en action, et en intention, le reste de l’humanité, ainsi que le niveau animé, le niveau végétal, ou encore les niveaux de la nature, afin de les adjoindre à nous-mêmes et ensemble, comme une création, monter du niveau de ce monde vers le monde supérieur.
De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 27/05/2011, « Introduction générale au livre Panim Meirot ouMasbirot »

L’orgueil de l’homme se renversera

Dr. Michael LaitmanQuestion: Récemment, vous avez dit à plusieurs reprises que le groupe pour une personne est comme une matrice pour l’embryon, et que l’on doit s’annuler devant le groupe afin de coller aux parois de cette matrice. Qu’est-ce que cela signifie?
Réponse: « Trois jours de fixation des spermatozoïdes dans l’utérus » signifie qu’une personne s’attache à son environnement: l’enseignant, le groupe, et les livres. Ces trois composantes portent une certaine idée, la source et la force aux quelles la personne se connecte. Elle renonce d’elle-même aux lignes droite et gauche et, en les employant toutes deux à la fois, les forces de droite et de gauche, elle construit la ligne médiane et de ce fait fusionne avec elle.
La ligne droite est la ligne du don sans réserve, le long de laquelle on se déplace « les yeux bandés ». A la ligne de gauche, on attache la grossièreté épaisse de son désir égoïste (Aviout), tandis qu’on veut de soi-même s’attacher à la ligne droite. Et la ligne médiane entre en jeu quand on acquiert un certain niveau de connexion permanente avec son environnement et qu’on ne tombe pas en dessous.
Et peu importe ce que pourrait bien se produire, on n’a plus les pensées et les désirs qui nous déconnectent complètement du don sans réserve, de «il n’y a rien hormis Lui», du «Bien qui fait le Bien ». Cela signifie que l’on s’est attaché à l’intérieur du «ventre» – son environnement.
C’est le moment le plus complexe. Et la clé de l’accomplissement réussi de cet acte est de s’abaisser soi-même devant l’environnement. Il est écrit: «L’orgueil de l’homme le conduira en-bas ».
Question: Que veut dire «s’annuler soi-même» ?
Réponse: S’abaisser soi-même signifie que sans aller à votre façon, vous essayez d’entendre et d’absorber autant que possible de ce que dit l’enseignant et d’exalter les amis, de vous ouvrir pour recevoir de leur part la grandeur de l’objectif . Ceci accélère considérablement la croissance spirituelle.
Et si l’on réussit (ce qui n’est pas aussi simple que ça), c’est comme si on arrivait finalement sur une route droite, en raccourcissant ainsi son voyage. Cela permet d’économiser littéralement des années de travail.
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Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, Écrits du Rabash

La véritable immortalité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une fois qu’une personne s’élève au-dessus de tous ses intérêts matériels et se connecte avec la nature supérieure, le Créateur, la mort physique n’a plus de sens pour elle, n’est-ce pas ?

Réponse: C’est vrai. Quand j’ai interrogé mon professeur à ce sujet au tout début de mon chemin, il a dit qu’un homme qui étudie la Kabbale doit atteindre un état ​​où il commence à traiter la vie de son corps matériel comme une chemise: c’est comme s’il enlevait une chemise sale à la fin de la journée et la jetait dans le panier à linge et le lendemain il en met une nouvelle. Notre corps est exactement comme ça.

Ce sont des choses réelles. Elles découlent de l’étude du «Soi », quand je sors de la perception de ma vie à l’intérieur de mes désirs corporels. À l’heure actuelle, nous vivons pour notre corps matériel! Mais si je quitte cette sensation et que je me connecte au-dessus d’elle avec la réalité supérieure, je commence tout de suite à sentir le flot de la vie éternelle.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

L’ABC du nouveau monde

Nous entrons dans un nouveau monde qui abandonne le luxe pour se  limiter  à la consommation rationnelle, aux besoins réguliers d’une personne. Nous ne serons pas en mesure de produire des machines à laver qui  tombent en panne  dans les trois ans, alors qu’aujourd’hui cela  est fait volontairement de sorte qu’au lieu de la garder, on devrait en  acheter une nouvelle.
Nous devons passer à un nouvel état de l’existence. C’est ce que les gouvernements du monde doivent comprendre. Mais comment vont-ils garder leurs nations pacifiées? Comment vont-ils les  éduquer et leur expliquer tous les faits ?
C’est pourquoi nous devons préparer un ensemble de ressources éducatives qui tient  sur une base solide et  démontre ceci  avec une clarté absolue que nous offrirons à tous. Il n’y a pas d’autre choix: nous devons étudier le nouveau monde.
Vous n’aurez pas à aller au travail. Vous irez à l’école au lieu, mais pas pour le plaisir d’apprendre. Vous étudierez la façon de recevoir un réel plaisir  de la vie. Cela en vaut-il la peine ? Vous ne serez pas en mesure de continuer à travailler de toute façon, personne n’a plus besoin de vous. La Grande Dépression a été une part  du développement, une baisse intermédiaire dans le processus cyclique, mais aujourd’hui, tout cela a changé. Nous sommes à court de ressources. Nous sommes arrivés à l’aube d’une nouvelle phase. Beaucoup  de choses ont été écrites  à ce sujet.
Par conséquent, notre travail consiste à informer le public que l’ancienne époque est venue à sa fin. Il n’y a pas  d’emplois et il n’y  en aura pas plus. Comment les gens vont-ils  gagner leur vie alors? Eh bien, faisons seulement les biens dont  nous avons besoin et juste assez pour tout le monde, tout en apprenant à les distribuer correctement et  la façon  de vivre dans le nouveau monde.
Nous devons leur parler de  l’évolution de l’homme et de l’histoire, de la croissance de l’égoïsme à son stade final, le stade de l’intégration et les lois par lesquelles le système  intégral fonctionne, l’interconnexion de toutes ses parties, et comment la réciprocité et la connexion réelle  se déroulent en elle. C’est notre seule option car c’est ce que  la nature nous oblige à faire.
Nous sommes censés arriver à un état de consommation équilibrée, comme les animaux qui prélèvent de la nature que ce dont ils ont besoin pour se  subvenir.  Ils le font instinctivement, sans calcul, alors que nous devons structurer notre relation avec la nature  consciemment  , raisonnablement , grâce à l’apprentissage, en nous restreignant , et en  apprivoisant  notre mauvais penchant, tout simplement parce que nous comprenons que nous ne pouvons pas nous  permettre de faire autrement.
Pourtant, comment allons-nous satisfaire notre ego, quand l’homme veut consommer le monde et qu’il lui  est demandé d’être heureux avec de la nourriture et un abri? « Est-ce tout? Que suis-je, un ours dans une grotte, un oiseau dans une cage? » Certainement pas, vous recevrez  une satisfaction encore plus importante  que  celle vous aviez souhaité avant, sans  jamais l’avoir obtenue. Cela  peut être fait. Voyons comment y arriver ».
Ainsi, nous obligeons  le public à apprendre, nous les conduisons vers cela. Personne ne voudra le faire unilatéralement, tout le monde cherchera la gratification immédiate. Donc, nous devons  préparer un ensemble de ressources pédagogiques et un système d’éducation publique. Cela va commencer lentement. À l’heure actuelle, nous ne pouvons pas ouvertement en informer le monde, mais il est temps de concevoir et diffuser des documents sur ce qui cause une crise. Ce sera faire la lumière sur la solution. Après tout, il n’y a rien là-bas. Qu’on le veuille ou non, vous aurez à faire ce que vous avez à faire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  31/05/2011, «la Paix»

Un réseau qui enveloppe tout l’univers

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que ça veut dire que chacun des neuf étudiants de Rabbi Shimon représentait une Sefira distincte ? Peut-il y avoir de tels kabbalistes qui existent aussi dans notre temps ?

Réponse: Les dix kabbalistes qui ont permis d’écrire Le livre du Zohar sont les dix principales Sefirot. Chacun d’entre eux, par la réalisation de la racine de son âme, a compris qu’il appartient à l’une de leurs dix principales Sefirot, puis leur union intérieure a produit une force si énorme qu’ils purent révéler entièrement la Lumière supérieure et l’ont fait  » éclabousser » sur nous. C’est pourquoi ce livre est appelé « Le Zohar, » d’après le nom de la Lumière qui brille dans la partie supérieure du monde de Atsilout (GAR de Atsilout).

Je ne pense pas que nous ayons besoin aujourd’hui de kabbalistes de si haute stature. Ils ont déjà tout révélé, ont mis en lumière l’ensemble du système des âmes, et puis tous les autres kabbalistes ont rejoint le même système. Cela a engendré un réseau entièrement corrigé d’âmes à l’intérieur du système commun des âmes, qui ne sont pas encore corrigées.

Maintenant, si nous voulons nous corriger, il suffit pour nous de lire Le Livre du Zohar et autant que nous le pouvons, de toutes nos forces, pour essayer de rejoindre ses auteurs, leurs âmes, ainsi que les kabbalistes qui les suivirent. Ils sont devenus la partie corrigée dans le système commun des âmes, et si l’on veut se joindre à eux, nous serons alors en mesure d’utiliser toutes les Lumières et les forces qui opèrent dans leur unification mutuelle. C’est ainsi que nous serons en mesure d’utiliser la lumière du Livre du Zohar.

Pour l’essentiel, nous avons déjà tout reçu ! Il existe déjà un système de correction des âmes à l’intérieur du système qui ne s’est toujours pas corrigé. Nous avons le livre à notre disposition et toute la science de la Kabbale en général, que nous étudions par la méthode du Baal HaSoulam. C’est suffisant pour nous!

Il est clair qu’il y aura encore de nouvelles révélations, tout nous sera plus expliqué, et nous comprendrons mieux ce qui est écrit dans ce livre. Mais d’en haut nous avons déjà reçu tout afin de compléter notre correction.

La Kabbale est étudiée dans un groupe. Et chaque personne dans le monde qui sent qu’il doit corriger son âme et aspire à révéler pourquoi il existe, l’endroit où se trouve la racine de sa vie et sa raison, finira par trouver sa voie dans le même réseau – dans un de nos groupes. Là, il va commencer à révéler ce que nous faisons et comment mettre en évidence la racine de l’âme, comment mettre en évidence le système spirituel dans lequel nous vivons, mais nous sommes là dans un état inconscient pour l’instant. Alors, comment pouvons-nous arriver à réaliser ce système?

Quand nous venons au groupe et commençons à étudier, alors nous voyons d’abord des gens en face de nous. Puis ensuite, après avoir étudié pendant un certain temps, nous commençons à comprendre que ce ne sont pas des gens, mais un réseau interne de connexion qui nous unit.

Pour l’instant ce système est dysfonctionnel, mais nous essayons de révéler une certaine connexion en lui, en recherchant une force qui pourrait nous corriger, faire de nous une personne avec un cœur, nous amener à l’amour du prochain, de la garantie mutuelle, et de l’unification mutuelle.

Cette aspiration mutuelle les uns envers les autres afin de révéler la connexion entre nous dans l’unité des cœurs nous amène à la sensation de ce réseau. Nous ressentons qu’il existe. Nous commençons soudainement à sentir qu’il est présent. Et puis, à l’intérieur de ce système de connexion, nous nous voyons nous-mêmes et tous les grands kabbalistes qui entrent dans ce réseau en tant que ses éléments corrigés qui le soutiennent, en conduisant la Lumière à l’intérieur de ce système, en le nourrissant par la Lumière de l’unification, par l’amour, et la participation mutuelle entre tous ses éléments.

Cela ne dépend pas de la manière dont nous nous asseyons ensemble : physiquement ou virtuellement. La chose la plus importante est que nous nous sentions ensemble et que nous souhaitions faire partie du même système, pour rejoindre les kabbalistes. Et si nous lisons le Livre du Zohar, nous retirons la nourriture, la force, la compréhension, et la sensation spirituelle de ces âmes, à partir de ce réseau corrigé, tout comme les enfants tirent des adultes. Cela nous permet de faire partie de ce système nous-mêmes et d’atteindre la mutualité, la connexion, et des concessions, en nous annulant et en nous unissant avec tout le monde.
Dans le programme sur Lag Ba Omer du 17/05/2011