Category Archives: Kabbale

Sur les épaules des grands kabbalistes

laitman_940Question : Reste-t-il quoi que ce soit du grand travail des kabbalistes à travers l’histoire ?

Réponse :
Bien sûr ! Nous nous tenons sur leurs épaules, et par conséquent nous semblons être tellement forts et intelligents. Mais nous n’avons rien qui nous appartienne ! Tout ce que nous avons reçu vient des kabbalistes du passé, et maintenant nous pouvons ajouter aux fondements qu’ils ont posés.

Cela se fera de deux façons : d’abord et avant tout, il devrait y avoir une large diffusion de la méthode de l’unité parmi les gens vivant en Israël et parmi les Juifs du monde entier.

D’autre part, la pression extérieure venant d’Europe, d’Amérique, de Russie et de tous les autres pays sous la forme de différents boycotts va augmenter.

Finalement, la pression externe et la diffusion interne expliquant pourquoi cela arrive et comment nous pouvons changer les choses vont influencer les gens et ils comprendront que la seule façon d’accomplir quelque chose est de nous corriger par nous-mêmes.

La seule façon de nous protéger est de nous développer et d’apporter les attributs de la connexion, l’amour et le don sans réserve au monde. Nous devons découvrir tout sur nous-mêmes et entre nous, et ce faisant des vagues d’unité et d’amour se diffuseront de nous vers toutes les nations du monde.

De KabTV, « La Dernière Génération » du 14/06/15

Pour quoi vivons-nous ?

laitman_202_0Question : Vous expliquez que la sagesse de la Kabbale donne la réponse à la question : « Pour quoi est-ce qu’une personne vit ? » Je ne comprends toujours pas quelle est la réponse à cette question. Pour quoi vivons-nous ?

Réponse :
Nous vivons afin que nous puissions répondre à la question : « Pour quoi vivons-nous ? » Après tout, lorsque nous répondons à cette question nous atteignons le but de la vie, son sens.

Question :
Quel est le but de la vie ?

Réponse :
Le but de la vie est d’atteindre la racine, la force supérieure. Dès que vous l’atteignez, vous révélez la nouvelle voie de développement. Vous commencez à devenir davantage semblable à cette force supérieure. Ensuite, vous accédez à vous-même et à la réalité environnante d’une manière complètement différente. Vous l’atteignez à l’intérieur de nouveaux sens. Vous révélez un monde supérieur.

Puis notre monde corporel devient seulement un moyen pour vous. Mais la chose la plus importante pour vous est d’atteindre la force supérieure dans toute sa plénitude, pour devenir semblable à elle dans le but d’être identique à cette force. Tel est le but de la vie.

Du Programme de la Radio Israélienne 103FM, le 21/06/15

Ce monde imaginaire

laitman_433_02Question : Récemment, je vous ai entendu parler d’une réalité imaginaire dans laquelle nous existons. Mais je vous entends, vous me parlez. Et je suis en train d’essayer de comprendre : qu’est-ce qui est imaginaire ici ? Si cela est imaginaire, alors qu’est-ce qui existe vraiment ?

Réponse :
C’est juste. Ce qui nous apparaît comme la réalité que nous percevons maintenant est appelé une réalité imaginaire, car elle existe seulement dans notre imagination.

Il nous semble que nous sommes à l’intérieur d’une réalité, alors qu’en fait cette réalité est en nous. C’est tout le contraire ! Ceci se révèle aux kabbalistes dès qu’ils commencent à entrer dans la perception du monde spirituel. Actuellement, nous ne sommes pas tous d’accord avec eux. Mais c’est ce que nous disent les kabbalistes.

Celui qui commence à ressentir le monde supérieur comprend que la réalité que nous percevons maintenant est imaginaire. Elle existe dans nos cinq sens qui nous dépeignent un tableau imaginaire où nous sommes dans un monde immense et où tout nous entoure. En substance, tout est en nous.

Les physiciens modernes dans leurs dernières découvertes disent que nous sommes dans une réalité inventée, dans un certain programme informatique, et nous ne pouvons pas dire que le monde que nous ressentons existe objectivement. Il existe dans notre perception, dans nos sens.

Du Programme de la Radio Israélienne 103FM, le 21/06/15

La Kabbale : la science de l’avenir

laitman_214Quoi que nous fassions dans notre monde, nous découvrons que tout est motivé par nos forces égoïstes internes, et il n’y a aucun moyen de nous élever au-dessus de cela.

Tout développement, même s’il peut sembler romantique, moral et agréable, conduit toujours à l’effondrement, à la mort, à nos inventions de toutes sortes d’instruments et de mécanismes qui créent des situations qui conduisent inévitablement à l’oppression et à la mort.

D’une part, la science nous intéresse : nous aimons le savoir. Nous avons un grand besoin d’exposer les secrets de la nature. Mais d’autre part, nous devons comprendre clairement que cette aspiration nous mène à la souffrance, qui finira par nous mener à la conclusion que nous avons besoin d’éducation éthique. Ensuite, nous commencerons à découvrir la nature d’une manière absolument différente car nous aspirons à trouver la caractéristique de la connexion mutuelle en elle.

Ce sera une science totalement différente, une science qui ne ressemble pas à la science de notre monde qui provient seulement d’une compréhension égoïste de la nature. Après tout, lorsque nous avons une vue altruiste du monde, nous commençons à voir ses relations mutuelles et ses soutiens réciproques.

Nous verrons des lois absolument différentes prévaloir dans le monde à différents niveaux et nous pénétrerons dans les liens profonds qui connectent toutes les parties de la nature ensemble. Nous ne commencerons pas par aller de la séparation vers une petite connexion ; nous allons plutôt découvrir une image de la connexion mutuelle totale. Et cela sera la science de notre monde, appelée la science de la Kabbale.

A chaque niveau, mécanique, physique, zoologique, biologique, etc., seule la Kabbale révèle le lien commun unique de toute la création et du Créateur qui existe à l’intérieur de cette connexion. Le besoin humain le plus réel est d’atteindre l’harmonie avec la création toute entière. Cela nous engloutira et nous comblera si bien que ce sera notre récompense. Rien ne peut être meilleur que cela.

À l’heure actuelle, cela est dissimulé aux gens mais ce sera progressivement révélé, et nous verrons que toutes les forces se mêlent ensemble harmonieusement. C’est spécifiquement l’harmonie de l’acceptation mutuelle qui remplit l’âme.

De KabTV, « Conversations avec Michael Laitman » du 27/05/15

Le vin est la Lumière de la Sagesse Supérieure

laitman_276_01La Torah, « Nombres », 6:1-6:3 : Le Seigneur parla ainsi à Moïse : « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : Si un homme ou une femme fait expressément vœu d’être abstème, voulant s’abstenir en l’honneur du Seigneur, il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante, ne boira ni vinaigre de vin, ni vinaigre de liqueur, ni une infusion quelconque de raisins, et ne mangera point de raisins frais ni secs.

Question : Pourquoi les raisins sont-ils mentionnés aux côtés des boissons alcoolisées dans la Torah ?

Réponse :
A cette époque, les raisins n’étaient jamais utilisés comme nourriture. Les gens essayaient de stocker la nourriture pour une journée, une semaine, voire des années à venir.

Cela explique pourquoi le vin ainsi que l’huile d’olive, la farine et d’autres produits qui peuvent être stockés pendant une longue période, étaient particulièrement précieux et pourquoi les raisins ont été utilisés uniquement pour faire du vin.

Les raisins appartiennent à un niveau très élevé, le niveau de Hokhma. Pourquoi y a-t-il une cérémonie spéciale de dégustation de vin et de prononciation de bénédictions pour le vin ? La raison en est que selon la Kabbale, le vin représente la Lumière Supérieure, la Lumière de la Sagesse, la Lumière de Hokhma, et pas seulement parce que c’est un produit utile comme ils le pensent de nos jours.

Le vin tue les bactéries qui vivent en lui parce que la Lumière Supérieure traite, corrige et remplit tous nos désirs complètement. Peu importe combien de saleté se trouve sur les raisins, pendant le processus de fermentation toutes les saletés se transforment en sédiments et le vin reste propre.

La collecte des raisins et la fabrication du vin n’est pas un processus facile. La Kabbale décrit chaque nuance de cette procédure : le type de raisin, le diamètre de chaque raisin étant proportionnel à sa surface externe, le mois durant lequel le raisin est recueilli, et de quel côté de la montagne par rapport à Jérusalem il pousse, etc…

Habituellement, les kabbalistes vendangent les raisins avant le lever du soleil parce que la force formidable (Amtakat a-Dinim) qui est présente dans le vin « dor;qnt » au lever du soleil. C’est comme si les raisins dormaient et se réveillaient en même temps.

Dans ce monde, il n’y a pas d’objets ou d’événements qui n’ont pas de racines dans le monde supérieur. Tout est gouverné par une seule force. Chaque personne sur Terre effectue son travail inconsciemment et involontairement. Voilà comment le monde s’active.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 21/01/15

La Sagesse de l’existence du peuple Juif

laitman_232_06Le système créé par notre père Abraham s’est constamment développé au-dessus de l’égoïsme croissant en chacun de ses élèves. Ils étaient appelés Hébreux (Ivrim), du mot « Ever« , « par-dessus » (passer).

Un Hébreu est celui qui franchit la frontière de l’égoïsme, de la haine, du rejet mutuel, et qui entre dans la connexion altruiste la plus élevée avec des gens qui se sont élevés au-dessus de leurs egos.

C’est ce qu’Abraham a enseigné à ses disciples. Il leur a expliqué comment s’élever au-dessus de l’ego et l’utiliser pour continuer à monter, car c’est seulement grâce à l’ego sans cesse croissant que nous pouvons construire notre état au-dessus de lui et ainsi grimper étape par étape, jusqu’à ce que nous commencions à ressentir les forces altruistes cachées de la nature.

La force égoïste est en nous, tandis que nous avons besoin de découvrir et de développer la force altruiste à l’intérieur de nous. Puis nous commençons à travailler en les équilibrant l’une avec l’autre. Lorsque nous cultivons l’altruisme avec l’ego croissant, nous avançons constamment, comme sur deux jambes, puis nous pouvons explorer l’étendue environnante.

Ainsi est née la sagesse de la Kabbale, racontant l’histoire de l’ordre mondial, basé sur l’interaction de deux forces opposées. Une personne utilisant ces deux forces devient la troisième ligne. C’est la sagesse du peuple Juif. De telles techniques ne se trouvent chez personne d’autre.

A suivre…

De KabTV, « A Propos de Notre Vie » du 04/06/15

La Lumière venant des profondeurs du puits

laitman_424_02Comme il est écrit dans Le Livre du Zohar : Quand un Cohen se leva ci-dessous, il étendit ses mains, toutes les Sefirot sacrées au-dessus se sont éveillées et corrigées pour être bénies et recevoir la Lumière de la profondeur du puits de Bina qui descend constamment jusqu’à elles. Et les bénédictions ne cessent pas ; elles descendent et se transforment en sources pour tous les mondes.

Un Cohen (Prêtre) est la partie supérieure de la structure spirituelle appelée un Partsouf. Lorsqu’il se lève et étend ses mains, sa bénédiction descend d’en haut jusqu’à Malkhout. De cette façon, elle est éveillée ci-dessous, et ensuite toutes les caractéristiques de Malkhout montent de bas en haut avec le don sans réserve et l’amour. Elles montent vers les mondes supérieurs.

Toutes les Sefirot de Bina à Malkhout sont appelées un « puits ». Plus Malkhout est connectée à Bina, plus ce puits est vivant et ruisselant. Sinon, c’est juste un puits sans eau. Si le puits est rempli d’eau, mais qu’il est recouvert d’une pierre, cela signifie que vous devez remplir des conditions particulières pour l’ouvrir et y puiser de l’eau.

Dans la Torah, la rencontre des patriarches avec leurs futures épouses arrivait presque toujours à côté d’un puits. Si la femme acceptait l’eau des mains de l’homme, cela signifiait qu’elle était appropriée pour lui parce que l’eau est la connexion entre Malkhout et Bina. De cette façon, au moyen des eaux supérieure et inférieure, l’interaction mutuelle eut lieu entre eux.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 28/01/15

La souffrance pour toute l’humanité

laitman_293L’article « La Dernière Génération » est intéressant car le Baal HaSoulam ne parle pas à ses élèves ni aux kabbalistes contemporains, mais aux gens ordinaires. Il se tourne vers eux d’un point de vue pragmatique et il compare l’humanité toute entière aux passagers qui sont dans un train qui fonce vers un pont, mais à la place d’un pont, il y a une pente glissante, et ainsi il nous donne des conseils sur ce que nous devrions faire pour ne pas dégringoler sur cette pente glissante.

En même temps, nous pouvons sentir à quel point il est concerné par l’humanité parce qu’il voit que finalement elle pourrait être anéantie. Il nous dit qu’il y a un plan de la création qui doit être rempli quoi qu’il arrive. Mais avant que cela amène les gens au meilleur état possible, ils seront placés sur le chemin de terribles souffrances. Ainsi, le Baal HaSoulam nous raconte comment l’humanité peut être épargnée de ces afflictions.

L’article « La Dernière Génération » a été compilé à partir de diverses notes d’un grand travail, qu’il avait l’intention d’écrire, mais il réalisa alors que cette mission n’était pas pour sa génération. Ce ne fut pas facile pour lui, évidemment. Nous ne pouvons pas imaginer le monde intérieur d’un homme qui ressent que toutes les personnes dans le monde sont comme ses propres enfants, et même plus proche que cela parce qu’il les aime spirituellement et il comprend ce qui les attend. L’amour corporel est égoïste, tandis que l’amour spirituel est libre de l’amour-propre et est donc des milliards de fois plus fort.

De KabTV, « A propos de Notre Vie » du 18/05/15

Lorsque nous serons tous heureux

Question : Quel genre d’unité le peuple d’Israël doit-il atteindre pour ressentir des changements positifs ?

Réponse :
La sagesse de la Kabbale offre une méthode unique d’unification dans un cercle, dans lequel chacun essaie de comprendre l’autre et s’annule face à lui. Dans ce cercle, tous sont absolument égaux et chacun est inclus dans tous. Dans le cercle, nous avons une discussion selon des lois uniques, et de cette façon nous effectuons des exercices qui nous aident à nous unir, à nous abaisser et à élever les autres. C’est une méthode très simple qui permet, dans un délai de dix minutes de travail dans le cercle, de ressentir comment en son centre une force unificatrice unique est éveillée. Des discussions dans des cercles de ce genre sont actuellement organisées partout en Israël. Leur but est de montrer à une personne que si nous nous unissons selon des lois particulières, nous découvrons la bonne force qui est cachée dans la nature, le pouvoir de l’unité et de l’amour.

La personne est construite sur l’égoïsme seul, sur la force du mal, sur le désir de recevoir du plaisir au détriment des autres, de se préoccuper uniquement d’elle-même. Dans le désir de recevoir du plaisir lui-même il n’y a rien de mal ; ce qui est mauvais c’est qu’il agit tout en causant du tort aux autres et qu’il nous rend ennemis. Mais si nous découvrons la bonne force de la nature, alors il nous apprendra comment il est vraiment possible d’avoir du plaisir mais non au détriment des autres. Il s’agit de vrai plaisir. Ainsi, entre nous il n’y aura pas de concurrence, de lutte ou de guerres ; une telle unité apparaîtra plutôt dans laquelle il y aura de la bonté pour chaque personne. Et plus notre unité sera forte, plus chacun se sentira mieux.

C’est une méthode très pratique et simple. Elle nous invite à être heureux, alors que nous le refusons. Mais dès le moment où nous sommes d’accord et commençons à travailler sur notre unité, le monde entier alors ressent de bons changements immédiatement, car nous sommes tous connectés dans le monde entier en un seul réseau invisible. La bonne force que l’on découvre dans les cercles de ce genre partout dans le pays va commencer à développer et à nourrir le réseau qui nous connecte à de l’énergie positive, et chacun ressentira cela. Tout l’anti-sémitisme et l’attitude négative envers Israël disparaîtront très rapidement.

Du Programme de la Radio Israélienne 103FM, le 31/05/15

Interdit = Impossible

Dr. Michael LaitmanQuestion : J’ai regardé votre cours du lundi 24 mai 2015 sur l’article « Le meneur d’Âne », qui à mon humble avis était merveilleux. J’ai compris de vos paroles que dans la sagesse de la Kabbale, il est interdit d’atteindre son « moi » dans un état de Malkhout. En rapport à cela, un certain nombre de questions se posent pour moi :

1) Est-ce à dire que le but de la sagesse de la Kabbale est pour moi d’atteindre mon « moi », comme il se trouve dans Bina (et qu’il se pourrait même que le « soi » de chaque personne existe dans Olam Ein Sof), et de ne pas corriger le désir de recevoir en désir de donner sans réserve ? De ce fait, se pourrait-il que la correction des désirs n’est pas le but, mais plutôt un moyen d’atteindre mon « moi » (le Créateur) ?

2) Dans ce contexte, y a-t-il dans la sagesse de la Kabbale une interdiction d’atteindre mon « moi » (une réalisation du désir d’atteindre mon « moi ») dans un état de Malkhout (se trouvant soi-même tout en étant dans notre monde de désirs de recevoir) ?

3) Est-il possible de violer cette interdiction, et y a-t-il un autre chemin (non Kabbalistique) connu pour une personne afin d’atteindre son « soi » ?

4) Qu’arriverait-il à une personne qui, en dépit de l’interdiction, atteindrait son « soi » alors qu’elle est dans notre monde ?

Réponse :
Dans la Kabbale rien n’est interdit ! Lorsque le mot « interdit » ou « prohibé » est utilisé, cela signifie que c’est impossible, et ainsi cela ne vaut pas la peine d’investir le moindre effort. Mais en général, tout est permis, seulement d’une manière différente. Allez donc de la façon dont on vous a appris et vous y parviendrez !