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L’interaction correcte avec les forces spirituelles

Question : Dans notre monde, un enfant ne peut pas faire de bonnes actions, mais il peut acquérir des connaissances. Ces choses sont-elles inséparables dans la spiritualité ?

Réponse : Il y a beaucoup de phénomènes étranges dans notre monde. L’un d’entre eux est que nous pouvons recevoir de la force sans connaissance. Un enfant peut attraper quelque chose, faire quelque chose, se blesser et faire du mal aux autres.

C’est impossible dans le monde spirituel. Vous pouvez détecter, voir et trouver une connexion avec des forces et des objets spirituels uniquement dans la mesure où vous interagissez correctement avec eux. Vous voyez comment les influencer et les conséquences de votre impact sur eux.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 16/06/2019

Entrez dans la sensation de l’âme commune

Ce qui signifie que chaque personne d’Israël est assurée d’atteindre finalement toutes les merveilleuses atteintes que le Créateur a conçues dans la Pensée de la Création afin de réjouir chaque créature. Et celui qui n’en a pas été récompensé dans cette vie, le sera dans la prochaine, et ainsi de suite, jusqu’à être récompensé de compléter Sa pensée qu’Il a conçue pour lui.

Et tant que l’homme n’a pas atteint la perfection, toutes ces mêmes Lumières, qui lui sont destinées, sont considérées comme des Lumières Environnantes (Orot Mekifim). Ce qui signifie qu’elles sont prêtes pour lui, mais elles attendent que l’homme purifie son Kli (récipient) de réception, et c’est alors que ces Lumières se revêtiront dans ces récipients adéquats. (Le Baal HaSoulam, « Introduction au Talmud des Dix Séfirot, Point 155 »)

Une personne devrait essayer de développer la qualité du don sans réserve, la qualité de la connexion entre les parties brisées de la création commune, de l’âme commune, pour les connecter ensemble et y participer le plus possible. C’est l’atteinte de la condition « aime ton prochain comme toi-même ».

Dans la mesure où elle se rapproche ou même réalise la condition « aime ton prochain », l’énergie intérieure brille sur elle, le soi-disant amour, la connexion entre les parties brisées.

Cela attire ces parties les unes vers les autres et les aide à former un seul tout, une seule âme, déjà à un nouveau niveau, car l’égoïsme est entré entre elles avec son « moins » et le « plus » est devenu supérieur au « moins » ; c’est-à-dire qu’il a augmenté en raison du « moins ».

Par conséquent, une personne reçoit une âme nouvelle et immense, la qualité du don sans réserve, la qualité de l’atteinte appelée le monde supérieur.

Question : Tandis que dans le corps physique, une personne entre comme dans la sensation de cette âme commune. Va-t-on continuer à y vivre une fois le corps mort ?

Réponse : L’un n’a rien à voir avec l’autre. Notre corps animal est nécessaire pour pouvoir commencer à entrer dans cette âme, à la ressentir et commencer à la construire.

Question : Cela signifie-t-il qu’à travers notre corps, nous établissons comme un premier contact avec d’autres personnes, et ensuite tout se passe au niveau sensoriel ?

Réponse : Oui, et complètement en dehors des corps.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 11/12/2018

Invitation à la naissance spirituelle

Lorsqu’une personne peut aller les yeux fermés jusqu’au bout, on parle alors d’embryon spirituel. L’embryon, par définition, est le plus petit degré de Malkhout, limité dans ses capacités, et cela signifie colère et jugement car une personne doit rester les yeux fermés au-dessus de la raison malgré ses connaissances et ses sentiments, surmonter le dépit, sa colère et ses problèmes. Il est difficile de s’annuler devant le supérieur afin que le supérieur puisse faire de vous ce qu’Il veut. C’est ce que l’on appelle la conception (Ibour), l’état le plus petit et le plus restreint.

Cela signifie que tout commence à partir de zéro, avec l’annulation complète de ces désirs et qualités dans lesquels nous existons. Ensuite, le Créateur ajoute de plus en plus de qualités égoïstes et nous nous annulons avec succès devant Son autorité afin qu’Il fasse de nous ce qu’Il veut et non ce que nous voulons. Ces états s’appellent la naissance de l’âme.

Je m’annule moi-même dans ce que je considère comme égoïste en moi (mon « je ») et accepte du Créateur ce qu’Il fait de manière altruiste à l’intérieur de moi (Son « Je »). Il y a une double brisure ici : premièrement, lorsque je m’annule complètement et deuxièmement, quand au lieu de mes qualités, j’accepte les qualités du Créateur. Comment pouvons-nous imaginer cela dans le groupe ? Je vous invite à la fécondation spirituelle. (1)

Extrait du Congrès en Moldavie, « Premier Jour », « Être prêt à être influencé par la société », Leçon n°2, le 06/09/2019

(1) : à 1 heure 23 minutes et 33 secondes

Les intentions d’une personne sont ce qu’elle est

Remarque : Le sujet de l’étude de la sagesse de la Kabbale est la partie la plus interne d’une personne, l’intention. Aucune autre science n’explore cela.

Par exemple, la psychologie n’explore que les sentiments, les émotions, toutes sortes de réactions d’une personne et les désirs.

Mon commentaire : De plus, la psychologie explore également l’intention, mais ce n’est pas une science car dans notre monde, il n’existe aucune possibilité claire de mesurer et de comparer les paramètres psychologiques d’une personne.

La Kabbale, cependant, en tant que science des intentions, nous fournit un outil pour une approche complètement différente. Habituellement, nous évaluons une personne en fonction de ses actions et de leurs résultats, tandis que la Kabbale évalue quelqu’un en fonction de ses intentions. C’est la différence. Après tout, dans notre monde, je peux accomplir de mauvaises actions avec de bonnes intentions et vice versa. Les mauvaises intentions peuvent parfois provoquer de bonnes actions.

En général, la révélation des intentions d’une personne revêt une importance primordiale. Après tout, nos intentions sont ce que nous sommes et nos actions et nos désirs ne dépendent pas de nous, mais surgissent progressivement en nous au cours de notre développement physique.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 13/12/2018

Il n’y a pas de pécheurs dans notre monde, seulement des gens paresseux

Question : La révélation du mal et des crimes d’amour, sont-ils des actions et des états simultanés ou consécutifs ?

Réponse : Je ne vois aucun défaut du tout. S’il vous plaît, rappelez-vous et essayez de comprendre : il n’y a pas de défauts, pas de ruptures, pas de collisions et pas d’accidents de la route que ce soit.

Ce qui a existé à l’origine est révélé, rien de nouveau n’apparaît. Par conséquent, il n’y a pas de division et de séparation entre nous. Chaque fois, un plus grand degré de corruption de notre Kli (récipient) est révélé. Il a été brisé au tout début par un seul acte, appelé le péché d’Adam. Maintenant, tout cela nous est révélé.

Par conséquent, nous devons accueillir chaque horrible incident comme une bénédiction. Maintenant, on vous donne du travail : corrigez-le et rapprochez-vous de la spiritualité, et après cela, un pas de plus. Après quelques pas, vous commencerez à ressentir que le monde s’ouvre de plus en plus à vous et que la force du Créateur y est à l’intérieur.

Vous ne devriez pas regarder le monde comme si vous le brisiez. Nous ne faisons rien de mal du tout. Il n’y a pas de pécheurs dans notre monde, il n’y a que des personnes paresseuses. Nous ne brisons ni ne corrompons le monde en aucune façon.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/02/2019

Comment développer le point dans le cœur ?

Question : Un kabbaliste explore-t-il le monde, non pas avec les cinq sens habituels, mais avec un nouvel instrument appelé l’écran (Massakh) ?

Réponse : Oui. C’est une qualité anti-égoïste que nous développons en nous-mêmes en étudiant la Kabbale.

Dans chaque personne, il existe un embryon de la qualité du don sans réserve et de l’amour pour les autres, mais il ne s’agit que d’un embryon, ce qui s’appelle un petit point dans le cœur qui existe dans son cœur égoïste.

La sagesse de la Kabbale explique comment développer ce point, comme une graine plantée dans le sol qui commence à pousser.

Nous explorons les sciences matérielles subjectivement. La sagesse de la Kabbale, cependant, nous dit comment nous pouvons planter notre graine altruiste dans l’égoïsme, et grâce à une connexion correcte entre nous, elle se développera et nous donnera une nouvelle force altruiste.

Par conséquent, avec l’aide de la Kabbale ou de l’écran (un organe sensoriel supplémentaire), nous pouvons explorer la vraie réalité, que notre égoïsme ne perturbe pas.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 13/12/2018

Avancer efficacement

Question : Quelle attitude devrions-nous adopter vis-à-vis du passé, du présent et de l’avenir pour progresser plus efficacement dans la Kabbale et dans la vie ?

Réponse : D’un côté, c’est très simple, mais de l’autre, c’est difficile. C’est juste que je dois imaginer toute l’humanité, le monde entier, comme une seule entité, une seule construction, contrôlée uniquement par une force supérieure bonne. Je veux avoir ma propre relation avec cette force, m’identifier à elle, lui appartenir et y entrer. Dès que j’essaierai de m’adapter à la force supérieure, c’est-à-dire de me mettre dans un état de fusion avec le Créateur, je commencerai immédiatement à ressentir toute l’humanité comme un seul mécanisme unique.

En général, tout le monde dit que c’est probablement vrai, alors que d’autres ne parlent que de cela. Que peuvent-ils faire d’autre ? Mais je saurai, verrai, ressentirai, découvrirai, comprendrai et aussi réaliserai ceci à travers mes actions.

La sagesse de la Kabbale nous donne les outils pour intervenir correctement dans la nature à travers notre participation. Dans la mesure où je peux correctement interagir avec une nature supérieure, éternelle, parfaite et bonne, en communication absolue avec toutes ses parties, je vais la découvrir, la comprendre et la ressentir, voir son intention, le système et la formule par laquelle elle fonctionne.

Question : Comment se rapproche-t-on de l’avenir dont vous parlez ?

Réponse : Vous avez un groupe pour cela. Si ce n’est pas le cas, vous devez créer un groupe dans lequel les gens aimeraient atteindre un état où ils forment un unique tout, et le réaliseraient.

Cela ne signifie pas que vous devriez être physiquement connecté les uns aux autres. Vous devez simplement vous soutenir mutuellement dans votre mouvement vers un objectif commun, vous inquiéter de la vie spirituelle de chacun, car dans un tel groupe la vie spirituelle de chacun dépend des autres.

Par conséquent, si nous nous relions les uns aux autres de manière pleinement impliquée, où chacun est prêt à être là pour l’autre, nous commencerons alors à ressentir la manifestation d’une force positive, le Créateur, à l’intérieur de nous. Je souhaite que vous le ressentiez.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019

Voler vers un bel avenir

Question : Comment la Lumière décide-t-elle qui est digne de traverser la Makhsom (barrière) ?

Réponse : La Lumière opère sur nous simultanément et, en fonction de notre force, de notre pureté et de notre ressemblance avec la Lumière, nous aspirons au but de notre propre manière individuelle, à différentes vitesses.

Essayez d’être le plus près possible de la Lumière dans vos qualités et vous commencerez littéralement à voler, comme dans les airs, vers ce bel avenir.

Question : Un kabbaliste, avec la force de son écran et de sa pensée, peut-il voyager dans le temps : en arrière, en avant, comme dans une machine à remonter le temps ?

Réponse : Voyager dans le temps signifie avoir un écran. Oui, c’est possible. Mais encore une fois, pour quoi faire ? Il ne peut y avoir rien d’égoïste ; ce n’est pas comme une sorte de voyage corporel : je veux voler au-dessus des nuages.

Je parle ici de décoller avec la force de ma volonté, une tension interne énorme, en me rapprochant des qualités supérieures du don sans réserve et de l’amour, vers une plus grande diffusion universelle. De cette façon, je peux voler. Ce sont tous des efforts très sérieux.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019

La foi dans le monde futur rend-elle la vie plus facile ?

Question : Si tout le monde disait que l’âme est la chose la plus importante et que le corps n’est rien, les gens auraient probablement une attitude différente face à la mort ?

Réponse : Il n’y a pas de doute.

Question : Pourquoi ne le font-ils pas ?

Réponse : Premièrement, parce que personne dans la population en général ne ressent cela, et deuxièmement, cela est anti-égoïste. Après tout, si c’est dirigé contre l’égoïsme, alors qui veut s’y opposer ?

Ici, il est nécessaire de penser, de faire des efforts, d’agir d’une manière ou d’une autre, d’organiser quelque chose. Que vais-je en tirer ? Rien dans ce monde : pas de nourriture, pas de sexe, pas de famille, pas de gloire, pas de connaissance.

Question : Il est probablement plus facile pour une personne de vivre avec ce que les religions pensent à propos de l’existence d’un monde futur. Mais à quel point l’espoir qu’il y ait quelque chose quelque part améliore-t-il psychologiquement la vie d’une personne ?

Réponse : Aujourd’hui, pour améliorer psychologiquement la vie d’une personne, il n’est pas nécessaire d’être religieux.

Nous voyons les religions s’estomper progressivement. Récemment, de nombreuses personnes non religieuses sont apparues qui méprisent les différentes croyances populaires, car les religions ne répondent pas spécifiquement à nos questions.

Si une personne a besoin de transformer un peu cette vie, elle a Hollywood, Internet ou autre chose. C’est suffisant pour elle. Elle se créera n’importe quel monde illusoire.

Qu’y a-t-il après la mort ? Personne ne le sait. Par conséquent, une personne ne croit plus en cela. Son ego a dépassé ces récits et ne peut plus croire, encore moins sacrifier son temps et son intelligence.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 11/12/2018

L’évolution des désirs, partie n°11

L’Obstacle à l’Unité

Le Baal HaSoulam, « Matan Torah » (Le Don de la Torah), Point 12 : « Un âne sauvage sera transformé en homme » (Job 11:12), car quand on sort du sein de la Création, on est dans la crasse et la bassesse, c’est-à-dire une multitude d’amour de soi qui s’imprime en lui, dont chaque mouvement tourne uniquement autour de lui-même, sans une once de don sans réserve aux autres.

Question : À l’origine, la personne est née égoïste. Si je comprends bien, dans la Kabbale, c’est la perception égocentrique qui doit être corrigée ?

Réponse : C’est un égoïsme spécifique. Cela nécessite une correction.

Il ne s’agit pas de l’égoïsme animal lorsque tout le monde veut instinctivement prendre une certaine posture, faire un calcul pour qu’il se porte bien. C’est un égoïsme naturel, il n’est pas nécessaire de le combattre.

Nos désirs naturels (la nourriture, le sexe, la famille, etc.) ne sont pas du tout considérés comme égoïstes. Les gens pensent simplement que c’est de l’égoïsme et que vous devriez le combattre. Non, c’est faux. Nous avons besoin uniquement de lutter contre l’égoïsme qui empêche notre unité, d’être ensemble avec les autres dans une relation d’amitié, de connexion et d’amour.

Par conséquent, les forces d’opposition qui apparaissent lorsqu’une personne tente d’interagir avec d’autres personnes constituent le véritable égoïsme.

Question : Avoir du plaisir au détriment des autres, utiliser quelqu’un, est-ce aussi de l’égoïsme ?

Réponse : Naturellement, parce que ce sont aussi les forces qui nous empêchent de nous unir aux autres.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 03/12/2018