Category Archives: Libre choix

Comme dans le vide

125Commentaire : Dans la Kabbale, contrairement aux autres méthodes, une personne a constamment le choix. Dans d’autres endroits, elle entre dans un environnement qui la restreint. Et ici, elle est libre de partir même après cinq ans.

Ma Réponse : Dans le processus d’application de la Kabbale, une personne est toujours repoussée par l’étude, et elle doit se renforcer à nouveau et chercher le but à chaque minute.

Il disparaît constamment parce que chaque minute est pour elle un point sur le chemin qui n’a pas sa propre direction, et elle doit à nouveau chercher un vecteur à chaque étape pour ne pas faire demi-tour. Pour se déplacer toujours en ligne droite, elle doit trouver une direction à chaque point de celle-ci.

Elle construit son propre chemin. Il n’y a pas de chemin tout tracé ! Comme dans l’espace, qu’on y soit à l’envers, à l’horizontale ou à la verticale, peu importe comment, on n’a pas de repères, il faut les vérifier et les choisir soi-même à chaque fois. Et à chaque minute ! On ne peut pas prendre pied, s’appuyer sur une bordure et marcher le long de celle-ci. Il n’y a rien à mesurer !

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La différence entre la Kabbale et les autres méthodes » du 08/09/2012

Uniquement d’après le désir

945Commentaire : Vous dites que l’information de la Lumière est dans une autre dimension. En principe, vous travaillez avec l’information de la Lumière et l’information qui est compréhensible pour les étudiants. Mais à travers cette information, vous transmettez encore une couche qu’une personne ne comprend peut-être même pas.

Ma Réponse : Cela se produit dans la mesure où l’étudiant s’annule devant moi. Cela ne veut pas dire qu’il devient mon esclave, qu’il me sert, qu’il me fait des cadeaux, etc. Je repousse de telles personnes et ne leur permets pas de faire quoi que ce soit de ce genre.

Mais si une personne est intérieurement d’accord et veut absorber cette technique, accepter cette idée, ces changements et cette transformation pour que tout cela se manifeste en elle, alors elle reçoit à travers moi. Cela ne dépend que d’elle.

Cela ne dépend pas de moi. C’est comme les parents avec de jeunes enfants, que peuvent-ils faire si l’enfant ne veut pas ?

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La contrainte dans la Kabbale » du 09/06/2012

L’exil de la spiritualité

236.02Lorsque nous discutons du sujet de la Pâque, nous n’étudions pas les détails de la fête en fonction du calendrier grégorien, mais plutôt le chemin spirituel et la progression vers la réparation finale. Ce chemin n’est pas court et comporte de nombreuses étapes. La toute première étape consiste à commencer à vous relier correctement à votre désir de recevoir, à votre nature, afin de comprendre pourquoi cet état est appelé exil ou Égypte.

Tous ceux qui veulent venir en terre d’Israël, s’élever aux degrés spirituels supérieurs, doivent d’abord passer par l’exil d’Égypte. Nous étudions la spiritualité dans un état d’exil, c’est-à-dire lorsque nous sommes loin de la spiritualité.

L’exil nous enseigne, nous éduque et nous reformate dans la forme correcte. Lorsque nous nous rendrons compte que c’est absolument nécessaire, nous pourrons alors sortir de l’exil pour arriver à la rédemption. La rédemption est impossible sans un exil préalable.

Quel est cet exil ? Il ne s’agit pas de problèmes physiques, de souffrances dues à la faim, à la soif ou à un travail pénible. L’exil devrait être représenté comme un exil de la spiritualité. Mais nous ne savons pas encore ce qu’est la spiritualité ! Or, c’est précisément au moment où nous sommes en état d’exil que nous commençons à ressentir ce que devrait être la spiritualité, où elle existe, pourquoi nous en sommes loin et ce qui nous manque.

C’est de cette manière que nous commençons progressivement à recevoir des Kelim (Récipients), des désirs de spiritualité. Lorsque ces désirs atteignent leur pleine mesure, nous sortons de l’état d’exil. Il nous devient vraiment insupportable, et nous ne pouvons pas y rester.

Extrait de la première partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, « Pessakh (Pâque) » du 05/03/2023

Il n’y a pas de liberté sans amour et pas d’amour sans liberté

559Question : Vous dites que les transitions d’une étape à l’autre sont des adaptations pour recevoir la force du don sans réserve afin qu’elle ne nous fasse pas ressentir l’enfer. Cette période de préparation nous donne-t-elle la capacité de résister à la Lumière supérieure qui peut sembler terrible à une personne non préparée ?

Réponse : Oui, bien sûr. Elle semble terrible parce que c’est la Lumière du don sans réserve, la Lumière de l’amour. Elle est très difficile à supporter.

Ne fuiriez-vous pas devant trop d’amour, même s’il est égoïste ? Il est très difficile de le supporter. Il prend possession de vous, vous met sous pression, vous oblige, et vous n’êtes pas en mesure de vous contenter d’être « sous lui » comme on dit. Il étouffe, il conquiert, il vous prive de votre liberté. Nous préférons la liberté à l’amour. Pourquoi avons-nous besoin d’un amour qui nous prive de notre liberté ?

Au contraire, dans la spiritualité il n’y a pas de liberté sans amour et pas d’amour sans liberté. Après tout, en vous connectant à tout le monde dans l’amour commun, l’interconnexion, la solidarité et la complémentarité, vous gagnez une liberté illimitée dans cette nouvelle connexion.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Toute souffrance a un but » du 11/02/2012

Il n’y a pas d’autre moyen

222Commentaire : Tout le travail spirituel des hommes se fait dans les « sept années de famine » lorsque la Lumière lui est retirée et qu’il doit avancer de manière autonome.

Ma Réponse : Pendant les sept années de famine, notre égoïsme ne reçoit aucun encouragement. Une personne doit s’élever au-dessus de son ego et essayer de continuer à travailler non pas en s’appuyant sur l’énergie égoïste, mais en développant la grandeur du but à l’intérieur de d’elle.

Comme il s’agit d’une ascension de notre monde vers le monde opposé, vers le monde du don sans réserve et de l’amour, cet état est très difficile. Habituellement, à ce stade, de nombreux étudiants ne peuvent pas le supporter et partent.

Question : Et qu’en est-il de la réussite de ceux qui restent ? Est-ce de la chance ou autre chose ?

Réponse : Bien sûr, la chance existe toujours. Mais nous ne pouvons pas la prendre en compte. Nous ne savons pas ce que signifie la chance. Nous ne savons qu’une chose : avec l’aide du groupe, le rapprochement avec les amis, les bonnes études, la diffusion, lorsqu’une personne travaille activement dans la bonne direction, tout lui réussit. Elle avance avec enthousiasme et se rend compte qu’il n’y a pas d’autre moyen.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Sept ans d’abondance et les sept ans de famine » du 15/04/2014

Opposition malavisée

528.03Question : Comment une personne se situe-t-elle par rapport aux opinions personnelles de chacun dans le groupe ? Dans quelle mesure est-il important d’exprimer son opinion ?

Réponse : Quelle opinion personnelle peut-il y avoir ? Personne n’a d’opinion personnelle. Ma seule opinion est que je soutiens le groupe dans sa progression vers le Créateur, et par là j’aide tous mes amis. Mon opinion est ma contribution au désir commun de se rapprocher du Créateur. C’est tout. Que peut-il y avoir d’autre ?

Il n’existe qu’une seule force de don sans réserve et d’amour dans le monde, et je dois m’efforcer de l’atteindre. Si je m’y oppose, les choses vont empirer. De plus, l’opposition est totalement imprudente. Ni mon libre arbitre, ni mon esprit critique particulier, ni mon individualité ne se manifestent par elle.

– Non, je veux être contre le Créateur !

– Que voulez-vous dire par « contre » ? Quelle est la rationalité de votre action ? Pourquoi êtes-vous contre Lui ?

– Parce que je veux être une force du mal !

La force du mal, c’est aussi Lui, tout comme la force du bien. L’adhésion au Créateur est simplement la compréhension qu’il n’y a rien d’autre. Que vous soyez pour Lui ou contre Lui, vous serez toujours avec Lui. Par conséquent, nous n’avons pas le choix.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Les opinions personnelles » du 28/12/2013

La dissimulation du Créateur

572.01Question : Le mot « monde » vient du mot « Olam », « Halama », qui signifie « dissimulation ». Comment la dissimulation révèle-t-elle la perfection ?

Réponse : Afin d’alimenter le désir d’atteindre le Créateur chez les êtres créés, le système des mondes en forme d’échelle a été créé par lequel les êtres créés s’élèvent progressivement et atteignent le Créateur, ce qui signifie la perfection, l’éternité, l’universalité de la force supérieure de plus en plus.

Dans le livre L’Arbre de Vie, le Ari écrit : Ein Sof (Infini) s’est restreint Lui-même en son point central, c’est-à-dire que même la manifestation minimale du Créateur a disparu et absolument tout a été caché à l’être créé.

Ceci est nécessaire pour qu’un véritable désir pour le Créateur commence à émerger à l’intérieur de l’être créé et que le libre  choix apparaisse.

Extrait de KabTV, « Les États Spirituels » du 05/07/2022

Pour quelles actions le Créateur punit-Il une personne ?

928Question : Existe-t-il des récompenses et des punitions qui viennent directement du Créateur, et non par le biais de la nature environnante, des gens et de la société ? Une personne ressent simplement que le Créateur lui envoie quelque chose.

Réponse : Oui. Mais pour cela, une personne doit s’adapter et se placer sous le contrôle du Créateur, alors elle le ressentira.

Question : Pour quelles actions le Créateur punit-il une personne ?

Réponse : Pour celles qui ne mènent pas au but de la création. Il ne s’agit pas d’une punition, mais simplement de modifications, de restrictions, et d’une sorte d’étayage. C’est ce qu’on appelle travailler sur les erreurs.

Extrait de KabTV, « Les États Spirituels » du 31/05/2022

La tâche de chaque personne

293Question : Pourquoi la Kabbale dit-elle que chaque personne devrait se changer elle-même ? Si nous sommes tous un seul système commun, que les kabbalistes changent tout.

Réponse : Comment puis-je vous changer ? Vous avez votre propre égoïsme, vos propres qualités ; j’ai les miennes, et je n’ai aucun pouvoir sur vous. Chaque personne doit atteindre cet état, et chacun peut et doit finalement contrôler son propre destin. C’est alors qu’elle parviendra à la compréhension d’une idée commune, d’une pensée commune.

Question : Donc la Kabbale donne à une personne l’opportunité de devenir le maître de son propre destin et ne prédit pas seulement certains événements ?

Réponse : La Kabbale ne fait pas du tout de prédictions. C’est exactement ce qui est interdit dans la Kabbale, parce que vous allez plus loin dans la prédiction du futur, au lieu de vous changer par vous-même pour que ce futur soit bon.

Question : Donc, en principe, les prédictions ne changent rien ?

Réponse : Bien sûr. Ce n’est qu’un jeu, et c’est pourquoi la Kabbale l’interdit.

Mais il y a l’immortalité ! Et il est très facile d’atteindre ce degré. J’invite tout le monde.

Extrait de KabTV, « Gros Plan – Les Secrets de l’Immortalité » du 07/01/2011

Une nouvelle forme de pouvoir sur l’individu

448.8Question : Aujourd’hui, à l’ère du néolibéralisme, le pouvoir de l’État sur l’individu s’amenuise progressivement. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose pour le développement de l’humanité ?

Réponse : Je ne pense pas que le pouvoir diminue car l’État n’abandonne pas ses positions, son pouvoir, et ne les transfère pas à l’individu.

Commentaire : Mais l’individu se sent plus libre qu’il y a quelques centaines d’années.

Ma Réponse : Il se sent ainsi uniquement parce qu’il invente sans cesse toutes sortes de machines mécaniques, de jouets, d’outils qui lui donnent l’illusion de la liberté, mais rien de plus. Sommes-nous libres ? Aujourd’hui, je dépends de tout le monde : on m’écoute, tout le monde peut voir où je suis, ce que je suis, etc. Où est cette liberté ?

Commentaire : De toute façon, il y a quelques centaines d’années, tout dirigeant pouvait faire ce qu’il voulait d’un individu sans aucune sanction. De nos jours, cela n’existe pas dans les pays démocratiques.

Ma Réponse : Cela ne veut rien dire. La liberté que nous avions auparavant a pris une forme différente aujourd’hui. Mais cela ne signifie pas que nous sommes libres. De même que vous laissez un enfant s’échapper de vos bras, il court sur la pelouse et il lui semble qu’il est libre. Mais vous le surveillez.

En d’autres termes, la nature de l’homme n’a pas changé, seul le pouvoir sur les gens a pris d’autres formes, encore plus définies, rigides et restrictives. Ils vous observent, ils voient clair dans votre jeu !

Extrait de KabTV, « Les États Spirituels » du 22/03/2022