Category Archives: Libre choix

Combien d’heures avez vous passées à travailler pour votre âme?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que puis-je faire si je sens que je suis incapable de demander la correction ou d’inspirer mes amis?

Réponse: Chaque matin vous vous réveillez pour aller au travail, afin de maintenir votre vie. Vous ne vous questionnez pas pour savoir si vous y allez ou pas, parce que vous comprenez que sans travail, vous ne pouvez pas survivre.

Pourquoi vous posez-vous la question du travail spirituel ou pensez-vous que vous pouvez vous en tirer sans lui ?

L’état où vous pensez que vous pouvez vivre sans travailler pour la spiritualité et où vous vous sentez trop paresseux pour faire un effort, en pensant que vous avancerez de toute façon, vous est donné à dessein, car c’est là que réside votre libre arbitre.

Dans votre vie corporelle, vous ne pouvez pas être paresseux parce que personne ne va vous donner du pain gratuitement. Vous êtes obligés de gagner votre vie et de réaliser des  efforts. Ne pensez vous pas que le même principe s’applique à votre vie spirituelle?

Vous travailler huit heures par jour afin de maintenir votre corps physique, mais combien d’heures avez-vous passé à travailler pour votre âme afin de la remplir et de lui donner la nourriture spirituelle?

Si vous ne le  faites pas, alors vous allez rester au niveau de votre corps physique. Si vous ne savez pas quoi faire, il est dit: «Fais tout ce qui est en ton pouvoir ! »

De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/01/2012 , « Etude des Dix Sefirot »

Les maîtres du monde

Dr. Michael LaitmanPour une raison quelconque, nous craignons que si nous abandonnons notre égoïsme, notre désir cessera de se développer. Mais en fait, c’est tout le contraire ; c’est maintenant que nous ne le développons pas et que nous l’utilisons plutôt dans sa forme la plus basse. Cela détruit l’homme et le monde. L’élite mondiale a développé cette approche pour qu’une personne obéisse et accepte une chasse sans fin. Tout est arrangé pour que la personne se sente satisfaite et considère cela comme une «bonne vie». Le centile supérieur de la société trompe les gens stupides et les transforme en esclaves. Un individu s’entend dire : «Quel bon garçon vous êtes. Travaillez plus et vous obtiendrez un bonus. « Et il continue volontiers le travail forcé.

Une personne ne comprend pas comment elle est manipulée par la société, l’éducation, les médias … ce n’est pas par hasard que l’élite ne veut pas changer ces mécanismes. Elle veut que vous restiez un idiot. En fait, tout le monde travaille pour elle.

Quand les gens se réveilleront, ils comprendront qu’ils ont été trompés et que leur vie est pire que la vie d’un animal. Les animaux obéissent à la nature, même inconsciemment, mais directement.

Mais vous êtes manipulé par ce 1% de l’humanité, et vous souriez avec bonheur alors, que vous êtes en train de tourner sur une « broche. » Vous ne soupçonnez même pas que vous exécutez leurs ordres, qui furent insérées dans votre tête pendant des décennies par le biais de la télévision, des journaux, et d’autres canaux. Vous êtes dans une situation pire que celle d’un chien dressé.

Regardez comment ils vous obligent à acheter et de quel spectacle, ils vous nourrissent. Et vous obéissez fidèlement à leurs ordres du matin au soir. Vous n’êtes pas libre du tout. Il y a un programme dans votre tête qui vous asservit totalement.

Jusque ce que l’élite ressente qu’elle est sur le point de s’effondrer, il nous sera très difficile d’apporter quelque chose au monde. Elle sait ce qu’elle fait. Elle détient toutes les ficelles qui maintiennent l’humanité. Elle vous jette la démocratie comme un os, de sorte que vous jouiez avec elle dans votre « chenil ». Ces « maîtres du monde» sont si fiers qu’ils ne comprennent pas qu’ainsi ils sont en train de se détruisent eux-mêmes.
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De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 02/01/12, « La liberté »

Patauger ou se rendre devant le flot ?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « L’essence de la religion et son but» : Dans cet article je tiens à résoudre les trois questions suivantes: 
A. Quelle est l’essence de la religion? 
B. Son essence est-elle atteinte dans ce monde ou dans l’autre monde? 
C.  Son but est-il de bénéficier au Créateur ou à  la créature? »

Évidemment, ces trois questions couvrent tout l’immense sujet de la religion. Alors, qu’est-ce que la religion? 
Une personne vivant dans ce monde a ces trois questions sur sa vie. Elle veut savoir: «Qui suis-je? D’où  je viens? Qui me gouverne? Comment puis-je exister? Où vais-je? »

Les animaux ne sont pas concernés par cela. Ils sont nés naturellement, vivent sous la domination de leurs instincts, et meurent sans se poser de questions. Les questions se réveillent seulement dans la race humaine, et encore pas en chacun de nous. Quatre-vingt dix pour cent des gens ne pensent pas à cela du tout. Ils acceptent la naissance, la vie et la mort comme une donnée. Ce qui se passe est évident et clair pour eux.

Toutefois, si une personne pense à quelque chose de plus grand, sur la raison de tout cela ? Cette raison vient du Créateur.

Comme nous le savons, chaque étape est divisée en quatre niveaux d’Aviout, c’est-à-dire la profondeur ou la grossièreté du désir. Si une personne a déjà atteint un niveau plus profond, plus corrompu, elle a plus de questions. Elle éprouve des craintes diverses, veut gagner de l’argent, cherche la vérité, et creuse plus profond. Ainsi, ces gens deviennent des scientifiques et des philosophes, et en général, développent une attitude particulière envers la vie.

A la dernière étape de cette échelle, une personne commence à se rapporter à ce qui se passe objectivement, indépendamment d’elle-même. Ce n’est pas seulement une démarche scientifique, elle veut découvrir le secret de la vie, en dépit de son intérêt personnel élevé, tout en demeurant aussi indépendante que possible dans son jugement.

Un scientifique traditionnel obtient des données, en s’ignorant lui-même, sans révéler sa propre relation avec le sujet. Il étudie seulement la nature matérielle dans laquelle il n’y a pas de réponses à des questions sur le sens. C’est pourquoi les scientifiques et les philosophes ne peuvent pas découvrir la dimension qui se trouve au-dessus de cette vie, qui se déroule dans les cinq organes des sens corporels.

Toutefois, si une personne se rend compte qu’elle doit révéler l’essence de la vie au-dessus de sa nature, en dehors d’elle-même, alors elle doit se déconnecter de cette vie, s’élever au-dessus, et devenir un vrai scientifique.  Elle ne peut pas rester prisonnière de sa propre nature qui lui dicte sa vision du monde et son comportement.

Ainsi, à la recherche du sens de la vie, nous devons atteindre un tel niveau où nous sommes réellement indépendants de notre nature, ce qui est le niveau le plus objectif et le plus complètement séparé de tout ce qui existe en nous. Comment cela peut-il être? C’est un gros problème, et la sagesse de la Kabbale traite de cela par dessus tout.

Notre progrès dans la vie est divisé en deux étapes. A  la première étape, nous devons relever notre niveau d’indépendance, armés de toutes les facilités nécessaires, les outils et les détails de la perception pour occuper les «no man’s land» où nous ne devons rien à personne: ni à ce monde, ni au monde futur, ni à l’égoïsme, ni  au don sans réserve, ni au bon penchant, ni au  mauvais penchant, ni au Créateur, ou à la créature. Nous devons rester au  milieu, dans le lieu appelé Klipat Noga ou le tiers médian de Tifferet.

Nous ne comprenons pas comment cela pourrait être. Après tout, il n’y a rien, sauf le Créateur et la créature, rien que la Lumière et le récipient. Et puisque nous parlons de nous-mêmes, au sujet de la créature, alors, par définition, nous sommes dans le récipient du désir créé. Comment peut-on être porté à un tel état où nous ne dépendons ni de nous-mêmes ni de la Lumière? Comment pouvons-nous marcher sur le fil du rasoir? Qui prend réellement les décisions dans cette situation, et quel côté pouvons-nous choisir si nous sommes neutres?

Ici, nous avons à comprendre que faire une analyse impartiale de notre vie n’est possible que si nous nous élevons au-dessus de nous, au-dessus de nos propres propriétés. Ainsi suspendus dans les airs, nous devenons indépendants de nous-mêmes en premier lieu. Alors nous trouvons, éventuellement, que nous sommes sous l’autorité du Créateur et que nous aurons aussi à nous débarrasser de ça. Comment pourrait-il en être autrement?

Donc, pour répondre à la question sur l’essence de la religion, il est nécessaire de comprendre l’origine de ma vie, qui me contrôle, et où je vais. Après tout, je suis transporté par le flot, mais cette connaissance vat-t-elle m’aider? Pourrais-je changer mon destin en un meilleur? En révélant le sens de la vie, pourrais-je l’améliorer, ou au contraire, mon ignorance est-elle une bénédiction ?

En fin de compte, ce qui sera sera. Donc, la question de l’essence de la religion est très complexe, et en l’approchant, nous avons à résoudre quelques tâches préliminaires. 

 De la 4e partie du cours quotidien Kabbale du  24/11/2011 , « l’essence de la religion et son but»

L’endroit où l’Homme grandit en moi

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « L’essence de la religion et son but»: Car observer la Torah et ses commandements, afin d’apporter du contentement à notre Créateur,  développe rapidement ce sentiment de connaissance du mal, et ici nous en bénéficions à double titre :

A. Nous n’avons pas à attendre que les épreuves de la vie nous poussent par derrière, car leur aiguillon ne se compte qu’à la mesure de l’agonie et des destructions …. 
B. Nous gagnons du temps, car Il opère pour  nous « éclairer », nous permettant ainsi d’augmenter notre travail et d’accélérer le temps en lui faisant plaisir.

Sur la seconde voie, nous n’attendons pas que la souffrance nous  pousse constamment selon le processus naturel de l’évolution. Chaque fois que je ressens la négativité dans l’état actuel (le désir -1), je cours à l’état qui me semble positif (le désir +1). Là encore, je découvre  en eux la négativité des nouveaux désirs (le désir -2), et la recherche d’une satisfaction à laquelle  je passe (le désir +2). Puis à nouveau l’ensemble du processus se répète: je découvre une plus grande négativité (le désir -3) et cherche un moyen de le remplir, jusqu’à ce que j’atteigne un nouvel état positif (le désir +3).

Ainsi, je suis poussé en avant par les souffrances qui me poussent encore et encore de façon très douloureuse. Alors, comment pouvons-nous suivre un chemin différent?

C’est très simple: Si vous voulez passer à l’état suivant par vous-même, avant que la négativité ne soit révélée, n’attendez pas. Vous pouvez accélérer le processus et raccourcir le temps. Vous devez seulement comprendre ce qui vous fait défaut. Ce qui vous manque, c’est un désir nouveau, ce moins (-).

«Alors, c’est ce qui me manque! Donc je peux l’avoir avec l’aide de l’environnement, ce qui signifie le groupe, les livres, et le professeur. »

Ainsi je n’ai pas à avancer sous la pression de l’égoïsme. Mon avancement est désormais de qualité différente: le désir des amis me motive, ce qui fait toute la différence. Avant, j’ai suivi mon égoïsme, comme une bête qui ne pousse qu’en taille, mais maintenant je vais de l’avant avec l’aide d’une autre force, la force du groupe qui vient de la Lumière, du Créateur. C’est là où grandit l’humain qui est en moi, qui ressemble au Créateur.  C’est parce que je reçois des désirs du groupe et  que je suis rempli par eux d’admiration et d’impressions, que je m’accomplis.

Ainsi, je ne me restreins pas seulement en adoucissant le chemin de la souffrance, mais  je suis en fait un chemin différent, et c’est toute l’idée. 

 De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  01/12/2011 , «L’essence de la religion et de son but»

Placez votre désir sous la Lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La Liberté »: « Toute la sagesse ne les a pas aidés à trouver un pont sur lequel traverser cette crevasse large et profonde qui s’étend entre l’entité spirituelle et l’atome de la matière. Ainsi, la science n’a rien gagné de toutes ces méthodes métaphysique ».

Une personne hérite ses attributs de ses parents. Ces attributs ne peuvent  pas être changés, mais la société les influence et leur donne des formes différentes. Finalement, une personne ne s’exprime pas, mais exprime plutôt la société extérieure. Les attributs peuvent différer, mais ce qui importe est la forme qui leur a été donnée: une personne peut être un grand gangster ou un grand scientifique,  peut abattre des animaux ou des gens. La distance entre un policier et un voleur est très petite, et tous deux se comprennent mutuellement.

Ainsi la société fait tout ce qu’elle veut avec une personne. Bien qu’il y ait le noyau préliminaire dans une personne, les facteurs influençant font d’elle ce qu’ils veulent. C’est la façon dont les choses sont au niveau corporel, et donc nous n’avons pas à décider quoi que ce soit ici.

Toutefois, sur le plan spirituel  nous devons découvrir la racine de l’âme d’une personne, le point dans le cœur, et le placer dans un environnement qui va lui donner la Lumière qui ramène vers le bien. Nous devons construire un environnement spirituel qui va fournir à une personne cette Lumière spirituelle qui va influencer le point dans son cœur et l’ouvrir.

Quelqu’un, de son côté doit s’abaisser devant le bon environnement et neutraliser son ego afin d’enlever les couches égoïstes qui recouvrent le  point dans le cœur. Il doit amener son point au- dehors et le connecter aux autres points, de sorte qu’il ressemble vraiment à la soif du don sans réserve. Bien que leur intention soit toujours égoïste, ils sont attirés vers le don sans réserve mutuel, vers la force qui ressemble, au moins dans une certaine mesure, à la Lumière qui ramène vers le bien.  C’est la seule façon de le dessiner. Cette Lumière influence les forces égoïstes en nous qui tentent de rester en contact, malgré la haine que nous ressentons.

Donc, il y a le point préliminaire dans le cœur, la racine de l’âme d’une personne, et il y a la Lumière qui ramène vers le bien, la force qui se développe à la racine de l’âme. Toutes les conditions égoïstes d’une personne et dans l’environnement, ce qui signifie le groupe, étaient destinées à développer la force du don sans réserve, l’intention d’atteindre autant que possible le don sans réserve. C’est pour cette raison que nous nous voyons revêtus dans une coquille d’égoïsme, et que nous voyons aussi le groupe comme répulsif. Cela nous permet de faire ressortir notre point et de le placer contre la Lumière qui ramène vers le bien. Sinon, nous n’aurions tout simplement pas été en mesure de le faire.

Ainsi, la coquille est appelée «aide». Elle  me permet de placer mon point sous la Lumière. 

 De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/12/2011, Baal HaSoulam « La liberté »

Où est notre liberté?

Dr. Michael LaitmanNous comprenons déjà que le libre arbitre n’est pas un terme simple. Nous sommes nés avec des attributs que nous n’avons pas choisis, dans une famille et des conditions que nous n’avons pas choisies, nous obtenons une éducation que nous n’avons pas choisie  … bref, nous sommes élevés et moulés sans aucun libre arbitre.

En conséquence, une personne dans ce monde est «cuite» par ses parents, l’environnement et la société … donc elle n’a aucune liberté, et nous ne pouvons rien exiger d’elle, après tout, c’est un robot. Il lui semble qu’elle a ses propres pensées, ses propres désirs, ses propres actes, mais en réalité ils sont inévitables et elle est obligée d’agir de cette façon.

Alors, quel est le point de la création? Nous parlons ici d’une pensée de la nature, de son désir, son intention, sa grande sagesse. En fait, le Créateur, ou la Force Supérieure, par définition, a une grande sagesse, beaucoup plus que toute la création qui est en dessous de lui.

Quand nous étudions le monde, on découvre en lui une sagesse inconcevable. Nous avons seulement réussi à « gratter » la surface et toute notre science est basée sur cela. En fait, nous n’avons pas commencé à découvrir les forces réelles, les relations réelles, les formes réelles et de connexion qui existent dans cette réalité.

Alors, pourquoi le Créateur a-t-il crée le monde?- De sorte que les êtres créés suivent un plan préétabli? Après tout, le début et la fin sont déjà connus, et tout est prédéterminé et nous n’avons aucun mot à dire et pas de libre arbitre. Tout notre développement est prédéterminé. Et pour le Créateur le concept de temps n’existe pas.

Donc tout cela est inutile.  Les créatures ne peuvent-elles rien faire de façon indépendante, d’une manière ou jusqu’à un certain point?- quelque chose pour laquelle cela valait la peine de les créer, de concert avec cette réalité tout entière?

La question fondamentale est: où est notre libre arbitre pour lequel le Créateur a tout créé? Les mondes spirituels, les innombrables formes et phénomènes et l’univers matériel dans lequel nous vivons, est-ce que tout cela est uniquement pour que la personne effectue une action indépendante à un bref moment de sa vie? Le seul moment qui donne un sens à tout le reste.

A l’heure actuelle ce moment est évasif, nous laissant avec une question sans réponse. Mais si nous trouvons le point dans lequel nous pouvons ajouter un gramme par nous-mêmes, alors toute la réalité s’allume et vous la découvrirez  avec un sentiment merveilleux et infini ….

Nous devons donc savoir où réside notre libre arbitre. Si nous vérifions cela en toute logique, la réalité ne peut exister sans cette option. Après tout, il n’y aurait aucune raison pour que la sage nature ait créé quelque chose autrement. Dans un tel cas, il n’y aurait aucun sens à ses actions.

Nous devons rechercher notre liberté. Sans elle, notre vie restera programmée, planifiée, et nous allons continuer à être dirigés comme des marionnettes par un fil. Nous devons chercher le point du libre arbitre et le réaliser. Ceci est la désignation entière de l’homme.

Qu’est-ce que cette liberté? Liberté de qui? Venant du  Créateur et sous Ses ordres? Bien sûr ;  tant que je suis attaché à Lui, je ne suis pas moi. Il me fait bouger. Alors je ne dois pas être libre grâce à d’autres personnes et même pas grâce à moi, mais d’abord et avant tout grâce à Lui. Le Créateur a créé un certain état dans lequel je peux être détaché de Lui, de son contrôle. Ensuite, je serai libre.

La question est: que dois-je faire avec cette liberté? Quelles nouvelles aptitudes dois-je acquérir? Avec quelle pensée, quel sentiment, et avec quelle action dois-je remplir le vide qui soudain se révèle à moi?

Nous en reparlerons une autre fois. 

 De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/12/2011, Baal HaSoulam, « La Liberté »

Comment trouver son destin

Dr. Michael LaitmanLe Créateur nous amène à l’endroit où nous pouvons atteindre le but. Tout ce que nous devons faire est d’exécuter une correction mineure. C’est comme si j’avais cette grosse voiture qui est tout à fait bien, sauf pour quelques boulons minuscules. J’ai juste besoin de les tourner d’un demi-tour, et le moteur démarre, la voiture commence à se déplacer.

Toutefois, sans ce demi-tour, rien ne se passera. Peut-être que j’ai juste besoin de mettre la serrure de sécurité dans la chaîne électrique, l’allumage dans le moteur. C’est tout ce qui est exigé de moi, rien d’autre! Je n’ai pas besoin de me renseigner sur le moteur ni sur toute la grosse voiture. J’ai simplement besoin de savoir précisément où insérer cet allumage maintenant.

Le Créateur m’amène directement à cet endroit et il me le montre. Il harmonise mes sentiments et mon esprit avec précision, m’illustrant combien  je me sentais mal avant et comment je me sentirai ici. Je sens tout cela en moi, dans mon désir.

Et maintenant, quand je sais la direction, j’ai besoin d’effectuer un choix. Je peux soit simplement fuir un mauvais endroit pour un bon, mais ce ne sera pas selon mon libre choix, ce sera juste en fonction de la nature. Tout le monde, tout animal ou toute personne, de l’ordinaire à la plus intelligente ou de la plus stupide, ferait la même chose et fuirait une mauvaise vie vers une vie meilleure. Après tout, notre matière est le désir de recevoir du plaisir.

Cependant, je dois construire mon libre choix au dessus de ma nature. J’ai besoin de m’élever au-dessus de ma sensation de sorte que mon mouvement sera en vue de faire plaisir au Créateur, au lieu d’acquérir une vie agréable. Mon libre choix consiste seulement en ce point, dans ce travail. J’ai besoin de m’imprégner au sein de ce point aussi profondément que possible et ne pas laisser quoi que ce soit me distraire de telle sorte que, par conséquent, je vais préciser ce que mon destin signifie vraiment.

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 20/12/2011, « Introduction  au TES »

Le bouton à tourner

Dr. Michael LaitmanChaque instant précis avec toutes ses données provient d’en haut. Tout y est prédéterminé, et je suis sous son contrôle. Toutefois, l’instant suivant est dans mes mains.

Je commence à analyser quel est le sens de la vie ? Puis-je le comprendre ? Soudain, je réalise non seulement que je peux le comprendre, mais que je peux aussi le changer. De plus, je peux non seulement le changer, mais je peux atteindre le plus haut degré possible de perception, de sensation, de conscience et  je peux contrôler la situation.

Il s’avère que parmi les milliers de boutons se trouve un seul bouton, le plus important. Tous les 999 autres boutons ne vous dérangeront pas, lorsque vous appuyez sur ce bouton particulier. C’est votre libre choix.

Vous devez trouver ce bouton encore et encore, avancer pas à pas, en faisant à chaque fois un travail différent et en procédant à des analyses différentes. Vous ne pouvez pas saisi ce bouton et vous y accrocher jusqu’à la fin. Non, vous devez toujours le chercher à chaque fois, parmi tous les autres boutons. Maintenant, il était ici, alors comment puis-je l’atteindre ? Au niveau suivant, il se trouve dans un tout autre endroit.

Voici comment vous changer votre vie. Ce n’est pas un travail superficiel. Il vous propulse d’un endroit à un autre, d’un bout à l’autre des données de votre matrice. Avec l’aide de ce bouton, vous devez activer tous les autres. Ce bouton est celui qui donne accès aux autres.

Finalement, le libre arbitre, vous oblige simplement à arriver dans le groupe. Ce n’est pas compliqué. Pénétrez dans le groupe et mettez-vous sous l’influence de l’environnement adéquat. Grâce à cela, ensemble avec l’environnement, en connexion mutuelle avec lui, vous trouverez le bon bouton et changerez votre destin.

La réalité est beaucoup plus simple que ce que nous imaginons. Il est dit que le Créateur a créé l’homme tout simplement, mais que les gens ont fait de nombreux calculs.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 18/12/2011, « La Liberté »

Un rayon de lumière à travers les nuages

Dr. Michael LaitmanSi je suis attentivement les signaux que le Créateur me donne dans ma vie, je vais voir qu’Il m’amène vers le bon destin  et dit: «Choisis ceci, fils » Et il est de ma responsabilité de m’accrocher à cette occasion et de la réaliser.

Mais comment puis-je voir tout cela? Comment puis-je trouver mon destin et le Créateur qui me dirige? Comment dois-je comprendre que c’est précisément ce dont j’ai besoin de réaliser dans ma vie, et que c’est en fait la pièce manquante dans le puzzle commun? L’image entière est déjà complète, sauf pour ce morceau-ci. Alors, comment puis-je le voir et où dois-je le trouver?

Il s’avère que j’ai besoin de chercher le lieu de mon libre choix. Le Créateur m’y amènera et me conduira directement à l’endroit où j’ai besoin d’exécuter mon action. Le Créateur nous dirige à travers un chemin simple et naturel, nous permettant de ressentir une certaine orientation qui nous apporte un sentiment de confort dans une vie qui est difficile, pleine de souffrance, de problèmes, de maux et de malheurs. Et puisque nous sommes un simple désir de recevoir du plaisir, nous nous fuyons instinctivement le mal et œuvrons pour la paix.

Le Créateur nous montre la direction: du mal au bien. Cependant, il faut exercer un effort de son côté, car l’avancement par cette voie n’est possible que sous la condition que nous changions notre devise, l’intention avec laquelle on fait tout. Soit je veux juste fuir le mal et atteindre la bonté, selon mon désir naturel de recevoir ou bien  j’avance au-dessus de mon désir, au niveau de l’intention, et je le fais dans le but de délecter  le Créateur.

En d’autres termes, je dois me séparer de ma volonté de recevoir, m’élever au-dessus, effectuer une restriction sur elle, et en dépit de tout ce qui reste en elle, avancer avec l’intention de Lui donner de la joie, plutôt qu’à moi. Ceci constitue mon libre choix.

Je travaille constamment avec mon désir, et il me fait avancer et me montre le chemin de la souffrance au plaisir, qui brille devant moi, comme à travers des fentes dans le mur ou comme un rayon de lumière à travers les nuages. Toutefois, la progression vers ce rayon n’est possible que si je change le motif de mon mouvement, et plutôt que de le faire pour moi, même si c’est  agréable et bon, je commence à le faire pour le bénéfice du Créateur.

Il m’appelle pour me faire du bien, et je vais dans le but de Lui  faire du bien. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabale du 20/12/2011, « Introduction au  TES »

De l’infini à l’infini

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « L’Arvout (Garantie Mutuelle) (version abrégée) » : La Torah n’a pas été donnée à nos pères parce que le commandement de «Aime ton ami comme toi-même», l’axe de toute la Torah autour duquel tous les commandements tournent, ne peut pas être observé par un individu, mais seulement par le consentement d’une nation entière. Et c’est pourquoi il a fallu attendre qu’ils soient sortis d’Egypte, quand ils sont devenus dignes de l’observer. Et puis ils ont d’abord demandé si chacun et tous de la nation ont accepté de prendre ce commandement sur ​​lui-même. Et une fois qu’ils en ont convenu, ils ont reçu la Torah.

Nous étudions au sujet de la structure du monde spirituel, la création de l’âme, qui est la seule créature, et  au sujet de la brisure de l’âme qui s’est divisée en plusieurs parties, à partir de sources kabbalistiques comme « Préface à la sagesses de la Kabbale (Ptikha)», « L’étude des dix Sefirot », et du Ari «  L’Arbre de Vie ». Nous pouvons dire que ces parties de l’âme existaient aussi avant, mais elles ont été fusionnées en une seule intention, une seule pensée, dans un état ​​spécial.

Dans le premier état ​​il y avait la notion d’un Infini, qui comprenait le récipient  qui était égal à la Lumière. Leur égalité, connexion et adhésion ont été fournies par la puissance de la Lumière. Toutes les âmes, les parties et les désirs étaient là auparavant, mais la Lumière a tenu le tout ensemble et ainsi elles sont restées imperceptibles.

Ensuite, le deuxième état ​​a été créé: le récipient brisé qui est totalement différent de la Lumière et existe sous sa propre autorité – le désir de recevoir afin de recevoir. Ainsi, la brisure des récipients a amené la créature à l’état de «ce monde».

Enfin, comme troisième état ​​, le récipient redevient égal à la Lumière. Nous atteignons l’Adhésion, mais par nous-mêmes maintenant.

Finalement, nous passons par tout ce processus consciemment, nous le comprenons et le ressentons. La descente dans notre monde a été préparée d’En-Haut et l’état actuel de remontée est le temps de la correction. Par conséquent, aujourd’hui, nous sentons que nous sommes à un point très particulier dans l’histoire, que les  kabbalistes désignent comme «1995». C’ est la frontière, après quoi l’ascension générale spirituelle de l’humanité commence. 

De la 4e partie du cours quotidien  de Kabbale du 22/11/2011 , « L’Arvout (Garantie mutuelle) »