Category Archives: Libre choix

L’anniversaire spirituel

Dr. Michael LaitmanSi nous voulons réaliser l’objectif de la création et  sentir le plaisir préparé pour nous par le Créateur, nous devons nous sentir comme des créatures qui se tiennent en face de lui.  Nous devons également devenir comme le Créateur parce que la perfection n’est possible qu’à cet état.

Il s’avère que nous devons inclure ces deux points opposés, les états et nos propriétés intérieures.  Et quand ils se réveillent en nous, nous célébrons notre naissance spirituelle.  Après être nés spirituellement, nous avons déjà inclus les deux qualités en nous: le désir de recevoir et le désir de donner, l’un contre l’autre, et nous existons entre eux, les sentant tous les deux.

Cela arrive à la suite d’un développement progressif par lequel nous passons à travers toutes les formes précédentes: végétal, l’animal singe et l’homme de ce monde.  Après cela, de nouvelles sensations et expériences se réveillent dans une personne: elle se sent mal et veut apprendre la raison pour laquelle elle vit, le sens de sa vie.

Le développement d’un vrai homme commence par cela.  Mais ce n’est pas encore une naissance spirituelle.  Cela peut prendre quelques décennies ou quelques-uns des cycles de vie jusqu’à ce qu’une personne commence réellement en utiliser les vrais critères de recherche de sa nature à l’égard de celle du Créateur.

Et si le moment est arrivé et qu’une personne peut analyser ces qualités, elle est amenée dans un groupe et à l’étude.  Une personne apprend qu’elle comprend le désir de recevoir, au-dessus duquel il y a le désir de donner, le Créateur. Elle découvre qu’il y a le but , et elle est en train d’y parvenir, que la chose principale vient de l’environnement, qui doit être construit afin de se corriger et s’améliorer.

Une personne apprend que toutes les corrections seront réalisées par elle en construisant les moyens pour atteindre le Créateur et devenir comme Lui.  Par cela, elle réalise son libre arbitre et montre que le but de sa vie est de devenir semblable à son Créateur.

Pour cette raison, elle construit les moyens qui affectent ses attributs de don sans réserve.  Ensuite, la qualité du don qu’elle reçoit de la société, de son environnement, commence à contredire son inclination naturelle égoïste.

On est toujours déchiré entre ces deux qualités et donc, on acquiert le libre arbitre.  On peut choisir d’être avec son désir égoïste, sa propre nature, ou avec la qualité du don, la nature du Créateur.  Et peut-être qu’on peut même utiliser la nature du Créateur pour tirer son désir de recevoir du plaisir et d’utiliser son influence à recevoir pour le bien du don sans réserve.  Ainsi, la ligne de gauche sera incluse dans la droite.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/10/2011 , Shamati # 167

Guides à la traîne

Question: Comment peut-on expliquer notre point de vue de la crise et la juste répartition vers les masses? Après tout, elles le considèrent comme une utopie.

Réponse:
Nous n’aurons pas à attendre longtemps. Les gens qui comprennent l’économie et la situation internationale sont profondément inquiets de ce qui se passe actuellement. Ils tremblent à l’intérieur quand ils voient ce qui se passe. Si une personne normale se trouvait elle-même dans un état similaire, cela changerait sa façon de penser.

Nous sommes proches d’un état désespéré. Deux crises, économiques et écologiques, nous poussent vers un piège. À cet égard, la gouvernance supérieure ne nous laisse pas de libre choix. Une personne avec un point dans le cœur est portée vers la sagesse de la Kabbale à travers la souffrance, et alors seulement, elle commencera à choisir. D’autre part, les masses sont toujours poussées par les catastrophes.

Et c’est pourquoi tout dépend de vous. Dès que vous commencez à réaliser ce qui vous est confié, les catastrophes cesseront, et nous allons commencer à atteindre un équilibre avec la Nature. Et puis l’écologie vous surprendra également agréablement puisque vous dévoilerez de nouvelles forces dans la nature.

Naturellement, nous souhaitons accélérer le processus. Et je suis optimiste à ce sujet parce que chaque jour je regarde les spécialistes économiques et financiers, ainsi que des scientifiques, décrivant la situation d’une manière plus harmonieuse.

Nous sommes ceux qui sont à la traine, derrière le rythme de développement, ceux qui doivent diffuser le message d’unité à travers le monde. Et nous sommes très en retard. C’est ce qui me fait peur.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06.10.2011 « la paix dans le monde »

Un système avec un degré de liberté

Dr. Michael LaitmanLa lumière crée le point du désir, la seule créature, « hors de l’absence » Et autour de ce point, il était nécessaire de construire un système dans lequel ce point peut atteindre le niveau de la Lumière qui l’a engendré « hors de l’absence. »: Pour venir à elle en pleine compréhension et sensation consciente.

Tout cela doit être fourni au point sauf pour une chose: le libre choix dans son développement. Cependant, tous les autres moyens, les qualités et conditions préalables doivent être accordées.

Il s’ensuit qu’il doit y avoir un pont entre la Lumière et le point des ténèbres. Le pont doit devenir un système par lequel la Lumière fait un chemin diminuant jusqu’au niveau du point noir qui a émergé à partir de rien.

Le point noir est en soi est le contraire de la Lumière. Il a besoin d’absorber toutes les formes qui existent sur le pont entre elle et la Lumière. Quand il inclut toutes les formes existantes en lui-même dans la forme de préparations internes appelées « gènes informationnels» (Reshimot), il va se trouver à l’extrémité opposée du système de l’univers. Puis, sous l’influence de ses propres réveils qui surgissent de l’intérieur, il sera en mesure de commencer à gravir les degrés de ces mondes et viendra à connaître la lumière par elle-même.

Tous les moyens viennent à lui d’en haut: les gènes d’information, la Lumière, les forces, les désirs et les états. Tous, sauf un: La créature conserve toujours le libre choix et décide par elle-même s’il convient de les utiliser pour les raisons de l’ascension ou non. Et c’est la clé!

Tout comme avec l’exemple de l’hôte et l’invité: L’invité n’est pas en faute s’il a faim et a bon appétit. Il n’est pas en faute s’il est pauvre! Il n’est pas non fautif du fait qu’il y ait un hôte généreux et puissant qui connait précisément les appétits, les désirs, et le goût de l’invité, et qui a préparé pour lui une satisfaction appropriée, tant en terme  de qualité que de quantité.

Rien ne blesse la dignité de l’invité ici s’il sait comment se comporter avec respect de soi et ne pas se précipiter pour manger. S’il sait comment se conduire ainsi, ses défauts se transforment en mérites, ses faiblesses se transforment en courage, et ses inquiétudes et plaintes deviennent une bénédiction de la sainteté.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 06/10/2011, « Pticha »

Au lieu de regarder les autres, regardez-vous !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il semble que la souffrance soit inévitable et que nous ne pouvons faire sans elle …

Réponse: Vous pouvez toujours la remplacer par la souffrance de l’amour. Si votre entourage commence à « , vous faire un lavage de cerveau», vous commencerez à apprécier l’attribut du don : «Pourquoi est-ce que je ne désire pas donner ? » Vous vous poserez cette question du matin au soir : «Pourquoi ce désir me manque-t-il? Où puis-je le trouver ? Peut-être ici ? Peut-être là ? « Vous le chercherez partout, comme hypnotisés.

Ensuite, les coups ne seront plus nécessaire – des coups internes les remplaceront. Mais ils se produiront sous la forme d’une aspiration au désir de donner, pour le but de la création, et vous serez directement connectés à lui. Tout dépend de ceux qui vous entourent. Ils doivent constamment vous «transmettre» l’importance de l’attribut du don, et alors vous ferez des efforts pour obtenir ce dernier.

Mais il y a une question : Ne restez-vous pas au niveau animal, en agissant sous /le dictat de l’environnement ? C’est exact. C’est pourquoi les gens avec le point dans le cœur entendent dire : «Vous devez vous-mêmes construire un environnement correct, et le faire pour ceux qui n’ont pas de libre arbitre en la matière. Leur liberté est plus modeste, elle est se joindre à vous ».

Si vous réalisez votre libre arbitre et construisez votre environnement, vous serez aussi capables de le construire pour les autres. Le problème réside dans le fait que vous n’avez pas le bon environnement. Vous ne l’avez pas construit, en conséquence vous n’êtes pas influencés par lui. Ainsi, vous ne pouvez pas le transmettre à d’autres. Vous ne pouvez pas encore être un environnement pour eux.

Ne vous plaignez pas que vous ne pouvez donner sans réserve à autrui. Au lieu de cela, pensez à comment pourriez-vous donner à vous-mêmes. Il n’y a pas de trucs ici, seulement des travaux pratiques. Si nous ne le faisons pas, nous pouvons oublier de corriger le monde. Qui va la corriger ? Nous, tels que nous sommes en ce moment ?

Nous devons créer un environnement si solide que nous puissions devenir un système qui donne sans réserve à tout le monde. Cela ne peut se faire qu’à travers les médias, la télévision, la radio et l’Internet. Ces moyens ne sont nécessaires que dans une certaine mesure. Le principal est que nous influencions le monde, parce que nous sommes déjà dans le système des âmes, dans le système de connexion mutuelle entre nous, où les pensées de chacun et les désirs de tous circulent constamment.

Actuellement, nous sommes déjà dans ce système, mais nous ne le contrôle pas, car nous n’avons pas acquis la force du don sans réserve. Si nous étions équipés de la puissance du don, nous contrôlerions le système général et véhiculerions, l’importance du don. Ceci est le véritable désir de donner à l’environnement.

Espérons que nous serons en mesure de faire de cette année une bonne année pour le monde entier.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04.10.2011, «La paix dans le monde »

La science au lieu des instincts

Dr. Michael LaitmanContrairement aux animaux, nous nous développons avec l’aide de la science. Cependant, cela n’est pas encore un libre choix. La science ne nous permet que d’avancer un peu. Les animaux sont menés par des coups et leurs instincts, mais comme nous n’avons guère d’instincts, nous nous développons à travers les coups et la science.

Les progrès scientifiques nous permettent de voir et de résoudre les problèmes à l’avance. Par exemple, les rayons X nous permettent d’identifier une maladie et de commencer à la traiter sans attendre qu’elle apparaisse réellement. Sans les rayons X, seule la douleur pouvait nous dire qu’il y avait un problème.

Ainsi la science nous aide à moins souffrir, et nous payons chèrement les connaissances scientifiques. Cependant, la même tendance animale existe toujours en nous : le désir d’être libérés des ennuis. La science ne nous élève pas au degré humain, car elle fait partie du niveau animal. En l’utilisant, nous compenser notre manque d’instinct, c’est tout.

Les animaux se débrouillent très bien sans médecin. Ils savent comment manger correctement, comment donner naissance et comment construire leur abri. Les animaux font tout par instinct, alors que nous remplaçons les instincts par la science. C’est en réalité le rôle de la science –  servir notre égoïsme, afin de moins souffrir.

Alors nous examinons également notre développement au niveau animal. Même quand les gens deviennent conscients de la nécessité de s’unir et de se connecter, ils ne savent pas comment y parvenir.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04.10.2011, «La paix dans le monde »

L’alternative à la souffrance

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La paix dans le monde« : Quatre propriétés sont prévues à cet effet: la miséricorde, la vérité, la justice et la paix. Ces attributs ont été utilisés par tous les réformateurs du monde jusqu’à présent. Il est plus correct de dire que c’est avec ces quatre attributs que le développement humain a progressé jusqu’à ce jour …

C’est seulement par ces quatre attributs que nous nous dirigeons, pour arriver à la fin de la correction. Alors, comment pouvons-nous les discerner ? Beaucoup peuvent parler, pendant des heures, de miséricorde, de vérité, de justice et de paix, mais pouvons-nous nous mettre d’accord sur ce que sont ces attributs?

Ce n’est pas simple, mais le Baal HaSoulam, connaissant la nature spirituelle, écrit que c’est ce que nous devons clarifier, afin de nous gérer nous-mêmes et de gérer le monde. Nous ne savons pas ce qu’est un monde corrigé. Nous sommes tous corrompus et il nous semble alors que toute amélioration égoïste est déjà une correction. Cependant, pour le Baal HaSoulam, le monde corrigé est un monde dans lequel toutes les lacunes possibles sont totalement remplies. Comment est-ce possible ? Nous devrons le découvrir.

Premièrement, nous devons comprendre que nous ne serons jamais capables de nous remplir égoïstement, mais seulement au moyen du don, parce que, alors qu’il n’y a aucune restriction sur le désir de donner, il y en a une sur la réception. Alors, comment pouvons-nous désirer recevoir de telle manière que recevoir (lui-même) nous fasse comprendre qu’il vaut la peine de donner ?

Nous pouvons nous développer dans ce sens par les coups : Chaque fois que je veux recevoir quelque chose, je reçois de plus en plus de coups, jusqu’à ce que je parvienne finalement à la conclusion qu’il est préférable de ne pas vouloir recevoir égoïstement. Alors je commence à haïr mon désir de recevoir, et ne sais plus que faire de lui. « Ainsi, peut-être, prendrais-je du plaisir à donner? »

Ainsi, diverses erreurs me conduiront à un point, où je demande le désir de donner, le pouvoir de l’attribut du don, le pouvoir de me connecter à d’autres. C’est le chemin de la souffrance et de l’ascétisme, dont il est dit : « Mangez parcimonieusement du pain avec de l’eau et dormez sur le sol. » Dans le passé, les gens avaient l’habitude d’accepter cela et avançaient ainsi vers l’attribut du don.

De même aujourd’hui, si les gens n’acceptent pas la sagesse de la Kabbale et son explication au sujet du développement du monde, eux aussi avanceront de la même manière. Ils voudront toujours plus, mais auront de moins en moins, et en raison de la souffrance, les gens commenceront à ressentir qu’il vaut la peine d’être ensemble, de donner les uns aux autres, de se connecter, de restreindre leur ego, et même de l’effacer totalement.

Nous voyons que dans la guerre, lorsque les problèmes tombent sur tout le monde, les gens commencent à se connecter. Même les animaux n’ont pas peur l’un de l’autre, quand il y a un incendie dans une forêt ou un tremblement de terre, et ils échappent tous au danger ensemble. Leur problème commun les unit, car la peur de la mort est plus grande que la peur de la faim. Manifestement, ils ne deviennent pas des «justes», mais le désir de satisfaire leur faim est laisser de côté pour le désir plus grand de survivre.

Nous sommes pareils. Bien sûr, nous pouvons avancer vers la correction par la souffrance. Elle nous obligera à aspirer à donner sans réserve et à détruire notre ego, la source de tout le mal, dans notre monde. Mais c’est un chemin long et douloureux.

C’est pourquoi on nous a donné une alternative, la voie de la Torah. Pourquoi ? Pourquoi avons-nous besoin de cet autre chemin ? C’est parce que nous n’atteignons pas le libre arbitre par la souffrance. Nous ne le fuyons seulement, comme des animaux. Désespérés, nous sommes même prêts à donner, mais c’est seulement, parce que nous nous sentons mal lorsque nous recevons. Nous ne choisissons pas le désir de donner de notre propre volonté, mais en raison de nos souffrances, comme si nous n’avions pas de choix. Ceci est le degré d’un animal, pas un homme.

Afin de parvenir au niveau humain, nous avons besoins de deux forces : la force du don et la force de réception, avec un libre arbitre se trouvant entre les deux. C’est la voie des personnes ayant un point dans le cœur.

Les personnes n’ayant pas de point dans le cœur ont également un libre arbitre : elles peuvent choisir de suivre ceux qui peuvent les faire progresser.

 De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04.10.2011  , «La paix dans le monde »

Un point faible devient un point de liberté

Dr. Michael LaitmanLe niveau minéral de la nature a existé pendant des milliards d’années, le niveau végétal de la nature des centaines de millions d’années, le monde animal a été en développement des millions d’années, et puis finalement, seulement 200 à 300 milles ans, l’Homme est apparu.  Pour une longue période de temps, les humains se sont développés de la même façon que les animaux.  L’homme a été entraîné par la force de la nature qui l’a créé et ne lui laissa pas le choix.  Involontairement, nous sommes allés du niveau minéral, à végétal, puis des formes aniamles de l’échelle humaine, jusqu’à ce que nous atteignons le niveau humain au sein de l’humain.

Qu’est-ce qui sépare un homme du niveau précédent?  La différence entre un humain et un animal est qu’un être humain n’agit pas uniquement par instinct, obéissant aveuglément la nature.  La vie d’un animal est entièrement régie par ses instincts, qui sont transmis de génération en génération.  Quelques jours seulement après sa naissance, un animal se lève et est prêt pour une existence indépendante.

Cependant, un homme a besoin d’un environnement propice à sa croissance.  Si une personne est laissée dans les forêts, elle va grandir comme un animal et ressemblera vaguement à un humain: il ne va pas parler ou marcher debout.  Autrement dit, une personne est totalement dépendante de son environnement.  Le type d’environnement la développe et détermine ce qu’elle sera, parce que son développement n’est pas définitivement programmé dans la nature, mais nécessite une mise en œuvre sociale.

Une personne ne possède pas l’instinct nécessaire pour survivre.  Elle ne peut pas discerner une plante médicinale comme un chien ou ne sait pas comment éviter ce qui est nuisible.  Contrairement à un animal, une personne ne peut pas agir en fonction de la programmation instinctive intérieure qui permettrait d’assurer son bien-être.

Nous savons tous ce qui se passerait si nous accordons la liberté à un nouveau-né.  Un animal est beaucoup plus intelligent qu’un bébé, il ne se trompe pas, tandis que les humains font des erreurs tout le temps.  Un animal est doté de tous les instincts nécessaires, tandis qu’une personne a seulement le minimum.

D’autre part, un animal ne peut pas apprendre beaucoup de choses.  Il ne peut pas être formé ou apprivoisé.  Même après avoir vécu pendant des centaines de milliers d’années aux côtés des humains, un chien reste un chien, car il agit selon ses instincts.

Une personne ne possède pas ces instincts.  Elle acquiert des comportements formés de son environnement.  C’est pourquoi l’humanité a atteint un grand niveau de développement en comparaison aux animaux qui ont vécu à leurs côtés et qui sont restés pratiquement inchangés. 

En substance, une personne est habituée à être un animal, mais quelque chose de très important a été instillé en elle:  la capacité de se développer par le biais de son environnement.  Si elle utilise son environnement pour son développement, elle peut obtenir beaucoup de succès.

C’est pourquoi les niveaux minéral, végétal, et animal n’ont aucune liberté de choix.  Une personne, d’autre part, peut induire un développement supplémentaire grâce à un environnement spécifique, ce qui constitue son libre arbitre.  Après tout, une personne peut changer son environnement et ainsi se changer elle-même.

Pour cette raison, le jugement et les calculs élevés existent seulement chez une personne: qui elle est et comment elle a utilisé les opportunités offertes à elle par la nature et si elle a réalisé le libre arbitre, qui détermine tout son développement. [55517] 

À partir du 1er partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/09/2011 , Écrits du Rabash

L’éducation intégrale équivaut à la liberté

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle sera l’éducation intégrale donnée aux gens? Que faut-il construire en eux?

Réponse: Grâce à l’éducation intégrale, je construis une attitude correcte envers mes propres qualités et je suis capable de les utiliser pour le bien-être des autres.  Peu importe ce que mes désirs sont.  Je deviens libre et trouvent leur expression pour tout ce qu’il y a en moi.  Si mon intention est orientée à faire bénéficier les autres, je n’ai pas besoin d’analyser ni de classer mes qualités bonnes et mauvaises.  Je dois tout simplement les utiliser toutes pour le bien.

À ce moment, je suis vraiment libre. Je n’ai pas peur de mon environnement, je n’ai pas peur de moi-même ou du Créateur.  Je peux donner sans réserve avec mes qualités.  Dès lors, je suis capable de tout.  Tout est révélé devant moi, et la lumière de l’infini passe à travers moi.

De la 5e partie du cours quotidien de Kabbale 27/09/2011 , « La Nation »

Vous avez toutes les clés

Dr. Michael LaitmanQuestion : J’ai essayé de placer des textes de votre blog sur le réseau de Facebook, mais je vois qu’ils ne touchent pas les gens ….

Réponse : Regardez comment le Baal HaSoulam écrivit le journal  » La Nation ». Est-ce un texte à placer dans les réseaux sociaux ? Un journal doit pourtant être proche des gens. En réalité, il écrit profondément et clairement. Si vous le lisez attentivement, vous serez simplement frappé par son analyse et vous en profiterez vraiment. Cependant, il s’adressait à des gens ayant un niveau spécifique, à des personnes qui réfléchissent et comprennent.

C’est ainsi que je fonctionne également : Je ne peux simplifier complètement mes explications. D’autres le feront. Je suis tout simplement incapable de moins. Mon blog est basé sur la matière traitée lors de cours et de conférences, alors n’attendez pas de miracle. C’est votre travail. J’ai fait mon travail en vous transmettant la science de la Kabbale et tous les principes actifs existant dans les conditions du monde moderne. Vous avez toutes les clés. Avec le temps, si des changements surviennent, j’en ajouterai d’avantage, mais en principe, vous avez déjà tout reçu.

Et maintenant, vous m’approcher avec des exigences supplémentaires ? J’écris mon blog pour ceux qui sont capables de le comprendre, et pour ceux qui pourraient éventuellement l’utiliser dans quelques années. Vous ne recevrez plus rien de moi, ni spirituellement, ni matériellement. Vous avez déjà tout reçu et le reste dépend de l’utilisation que vous en faite.

Je transmets aux gens ce que je peux et comme je le peux. C’est ce que j’ai reçu de mon professeur le Rabash  et ce que j’ai révélé avec lui et après son décès ce que j’ai révélé des sources primaires, qui ont été principalement écrite par lui et par Le Baal HaSoulam. Quiconque veut l’entendre, l’entend, et qui ne veut pas, ne l’entend pas. N’importe qui peut venir écouter, et n’importe qui peut partir sans dire un mot et ne jamais revenir.

Voilà comment je fonctionne et c’est mon attitude. Une personne percevra autant qu’elle percevra. Qu’elle vienne ou qu’elle parte ! Qu’elle réalise une partie de ce qu’elle a entendu, ou qu’elle ne le réalise pas ! Je ne peux la contrôler et ce n’est pas mon travail. Je laisse aux gens une liberté totale. Et si quelqu’un veut travailler, pour un salaire ou gratuitement, notre système de diffusion lui présente des exigences spécifiques selon le plan de travail.

Je n’ai pas l’intention de construire autre chose en plus de cela. Si quelqu’un ne comprend pas ce qu’il a à faire, c’est son problème. Je n’ai rien d’autre que ce que je donne lors du cours matinal. Tout le reste n’est pas mon travail.

Vous êtes assis ici et me regarder dans l’expectative, vous pouvez simplement continuer à me regarder. Mais à votre place, je ne regarderais pas. Une personne doit venir, recevoir l’enseignement, l’accepter comme une mission ou une instruction, et le réaliser. Et cela arrive encore et encore. Sans la phase de réalisation, une personne n’avance tout simplement pas, mais «se met elle-même en bouteille. »

Ceci est décrit par le verset, « plus de sagesse que d’actes. » Ce genre de personne n’a pas d’avenir et son étude ne fait qu’aggraver la situation. Il vaut mieux pour elle qu’elle parte, et je dis cela très sérieusement. Je préfère que cette personne, ne soit pas ici. Si une personne ne se réalise pas, autant que possible, par la diffusion et la correction du monde, son départ profitera autant à elle qu’à moi.

Ainsi, je ne suis pas fâché quand les gens partent et ne leurs cours pas après. Cela ne se fait pas dans la spiritualité. Tout dépend de l’environnement que vous construisez ou que vous ne parvenez pas à construire. Tout dépend si vous aidez le monde ou non. Ma seule tâche est de vous dire ce que vous devriez faire. Mais je ne suis pas censé le faire à votre place.

Le choix des masses

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que les masses possèdent la liberté de choix à joindre le don sans réserve?

 Réponse : Ni AHP, ni Galgalta ve Eynaim ne possèdent la liberté de choix.  Ils ont découvert trois choix au tiers médian de Tifferet seulement en s’unissant. 

 Bien sûr, le choix de AHP n’est pas le même que Galgalta ve Eynaim.  Le choix des masses s’exprime en réalisant qu’elles doivent effectuer le travail d’uniion le plus vite possible – non pas par le chemin de la souffrance, mais par le biais de la conscience et une connexion volontaire aux dirigeants spirituels. 

 Nous ne devons pas mépriser AHP pour le fait qu’il se retrouve dirigé par un berger.  Galgalta ve Eynaim suit aussi le Créateur, la force du don sans réserve, le programme de la création, comme un troupeau. Ce n’est pas ce qui nous rend spéciaux.  Nous sommes spéciaux parce que nous accélérons le temps en regardant les opportunités à s’incliner de nous-mêmes.  Ceci est notre liberté de choix.

 Cependant,  AHP n’est pas moins important que Galgalta ve Eynaim.  Au contraire, il est plus important. 

Du cours quotidien de Kabbale du 25/9/11 La Nation