Category Archives: Libre choix

Un cadeau à l’humanité

Dr. Michael LaitmanLa science de la Kabbale est spéciale car elle nous permet de révéler comment contrôler les deux forces de la nature: la force de la réception et celle du don sans réserve. Toute la nature est composée de ces deux forces. On les voit partout: plus et moins, don sans réserve et réception. Leur combinaison est ce qui crée l’essence de notre vie.
Au niveau minéral elles construisent des atomes et des molécules, des dipôles, des modèles cristallins, et ainsi de suite. Sur le plan végétal la combinaison d’un plus et d’un moins produit la vie : un plus fournit des choses utiles alors qu’un moins excrète les déchets, ce qui permet à un corps de vivre et de se développer.
Sur le plan animé un plus et un moins deviennent encore plus grands et leur interconnexion provoque non seulement l’absorption des choses utiles et l’excrétion des choses nuisibles, mais apporte aussi le mouvement, la reproduction et la vie individuelle d’un animal distinct. C’est déjà une somme spéciale de deux influences.
Toutefois, aussi paradoxal que cela puisse être, sur le plan humain il n’y a eu que l’une des deux forces qui opéré à ce jour. En conséquence, chaque plaisir reçu a immédiatement décliné. C’est parce que notre désir est égoïste etque nous n’avons pas eu la moindre chance de nous y opposer, pour ajouter une deuxième force contre lui pour que nous puissions excréter les choses nuisibles de nos désirs et de nos pensées, de nos cœurs et de nos esprits, qui appartiennent au degré humain.
Maintenant, une seconde force est révélée en nous- le point dans le cœur, qui se dresse face à l’égoïsme. Il nous permet de nous former, de décider quels pensées et désirs sont apportés à l’intérieur et lesquels ramener à l’extérieur. En conséquence, sur des milliers de pensées et de désirs, nous pouvons rassembler une nouvelle structure et construire un niveau spécial à l’intérieur de nous appelé « Homme » (Adam) ou «âme». Il se compose de dix Sefirot et s’appelle aussi « Partsouf » -une structure spirituelle.
C’est ce que nous formons à l’intérieur de nous, en vertu du fait que les deux forces ont finalement commencé à se développer en nous. Pendant des centaines de milliers d’années, une seule force a opéré en nous sur le plan humain. Nous étions constamment activés par les désirs et les pensées qui s’éveillaient en nous. Voilà comment nous avons vécu.
Mais maintenant, avec plusieurs millions de personnes du monde entier, nous avons reçu un véritable don d’En-Haut, le désir du don sans réserve en plus du désir de la réception. Et maintenant, nous formons une nouvelle création à l’intérieur de nous. Nous devons renforcer les capacités humaines en nous-mêmes. C’est tout l’objet de l’existence de l’homme dans ce monde. Sinon, pourquoi existe-t-il ? Qu’est-il possible de faire ici?
Aujourd’hui, nous avançons ensemble avec toute l’humanité. Nous sommes les premiers, et d’autres viendront après nous. D’un jour à l’autre de nouvelles personnes s’éveillent et se joignent à ce processus de construction d’une personne à l’intérieur de chacun d’entre nous. Vous et moi sommes en train d’apprendre à devenir humain dans le vrai sens du mot.

Du 1er cours à la Convention de Madrid du 4/6/11

Le camp d’entraînement

Dr. Michael LaitmanCommentaire: En règle générale, les prophètes parlent de deux options de développement: facile et difficile ….Réponse: Supposons que votre fils est paresseux et têtu. Il est intelligent, mais n’a aucun désir de réaliser son potentiel correctement. Que voudriez-vous le voir être dans l’avenir?

Commentaire: Un joueur de football célèbre.

Réponse: Je vois. C’est le rêve moderne d’un père juif.

Eh bien, vous l’emmenez dans une école de football, mais il est paresseux et ne veut pas travailler. Il est nécessaire d’avoir une routine quotidienne, de s’exercer régulièrement et bien dormir la nuit sans aucune fête. La vie des athlètes est une vie difficile en effet, elle suit un calendrier strict. Les gens sacrifient leurs meilleures années pour devenir des professionnels. Dans ce cas, le corps devient une machine qui est poussé à travailler à pleine capacité.

Donc, votre fils ne veut pas pratiquer. Que pouvez-vous faire? Mais vous êtes sûr à savoir que le football est son avenir. Ensuite, vous prenez une ceinture. Ici, la question se pose: le battre peut il faire de lui un joueur de football ? Cela va-t-il le faire bouger dans la bonne direction?

Commentaire: Non, cela lui fera mal tout simplement.

Réponse: Cela signifie que la ceinture ne sert à rien. Mais après ce « travail éducatif » votre fils fait un calcul: Que doit-il faire? Il souffre à la fois d’être battu et de s’entraîner. Où la souffrance est-elle plus grande, et où est-elle moindre? Son désir égoïste compare les résultats, et il décide: Si son père le fait souffrir plus que l’entraîneur, il se rend à l’entrainement de football.

Dans l’équipe de football, il rencontre d’autres garçons et acquiert progressivement un goût pour le jeu. S’il ne le fait pas, vous continuez à le punir jusqu’à ce qu’il s’acquitte de votre programme.

On voit par cet exemple que la souffrance amène simplement quelqu’un plus près de sa réalisation. Comment pouvons-nous nous en passer ? Nous sommes paresseux et têtus, chacun de nous. Ce n’est pas seulement au sujet de l’activité physique, nous sommes obstinés dans l’esprit et le cœur, dans la perception et la sensibilité. Chaque seconde, nous haussons les épaules à côté des choses importantes, prenons une pause-cigarette, dormons les yeux ouverts.

Comment pouvons-nous utiliser chaque instant de notre vie pour l’entrainement spirituel? Pour ce faire, nous devons constamment nous enflammer avec le désir brûlant de nos amis. Dans le cas contraire, le Créateur nous infligera des coups, et vous sortirez de votre stupeur en raison de la peur ou de la douleur, l’une ou l’autre. Cependant, vous devez réaliser le programme en entier, car sans cela, vous désirs feront défaut.

Par conséquent, vous faites face à une seule opportunité : combler le désir du Créateur. Vous le ferez dans tous les cas, mais vous avez deux options, deux chemins, menant à cette réalisation. Vous ne pouvez pas échapper à l’entrainement et à l’éveil, cependant, vous pouvez prendre le long chemin de la souffrance, pendant lequel vous dormez (mais pas comme un bébé). Ou, vous pouvez prendre la voie courte, où on vous donne une chance de vous rendre compte rapidement en recevant un désir supplémentaire, un éveil complémentaire venant de l’environnement. Ils suscitent votre enthousiasme, et vous courrez à votre entrainement.

Cela n’a pas d’importance de quelle manière vous venez à l’entrainement : c’est votre choix.
 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, « La Paix »

L’amour ne peut pas devenir une habitude

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que me soucier des amis deviendra un jour ma nature?

Réponse: Non, ça ne pas le cas. Seul l’égoïsme qui me gouverne peut être naturel. Tous les états suivants se trouvent au-dessus et peuvent être atteints en exerçant un effort constant.

Sortir vers la spiritualité c’est la même chose que voler au-dessus de la terre dans notre monde. Vous ne pouvez pas simplement vous mettre en suspension dans l’air. Cela nécessite une force qui vous tiendrait en dépit de la force de gravité. La gravité est la force de notre égoïsme. Il me tire toujours vers le bas, d’où, dès que j’ai oublié au sujet du but, je tombe immédiatement au sol.

Si je tiens à m’unir avec les autres, avant toute autre chose, je dois faire des efforts constants afin de «rester en l’air », en aspirant à l’unité. Il n’y a pas de négligence possible dans ce cas: à l’instant où j’oublie, je tombe.

C’est pourquoi se préoccuper des autres ne deviendra jamais une habitude ou une seconde nature. Et nous devrions être reconnaissants pour cela car ainsi nous avons la chance de réaliser notre libre arbitre à chaque seconde et celle qui suit.

Si c’était l’habitude qui me bougeait, je serais un ange. L’ange obéit à sa nature: la nature du don sans réserve. Il flotte dans l’air parce qu’il est « plus léger que l’air» et n’est pas affecté par la force égoïste de la gravité terrestre. Mais un être humain si.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda»

Qu’ont en commun la Colombie, Tbilissi, le Chili, Haïfa, et Odessa ?

Dr. Michael LaitmanPlus la fréquence à laquelle nous faisons notre choix est important, encore et encore, en faveur du point dans le cœur, en faveur de l’unité, et plus notre chemin est rapide. Lorsque nous nous réunissons à des grands congrès et que nous devenons inclus l’un dans l’autre avec nos désirs, alors j’effectue une action et tous les autres effectuent une multitude d’autres actions qui rejoignent la mienne. Si j’étais resté seul, je n’aurais jamais terminé ce travail!Toutefois, le Créateur nous aide. Il a divisé l’immense désir. Il a créé de nombreuses parties. Lorsque chaque partie s’acquitte de ses tâches, chacun ajoute ce travail à celui de tout le monde.

Si on constate qu’il y a, disons, chacun des 800 d’entre nous qui fait 100 actions au cours de plusieurs jours d’une convention, il s’avérera que chacun a fait 80.000 actions. C’est parce que nous sommes tous reliés ensemble ! Et à côté des gens présents dans la salle des congrès, il y a beaucoup plus d’amis du monde entier qui se joignent à nos émissions.

Avant de venir donner ce cours, j’ai reçu des lettres et des salutations de Moscou, Saint-Pétersbourg, Israël, Allemagne, et beaucoup d’autres endroits. Regardez combien de personnes se sont rassemblées dans nos centres à travers le monde. En ce moment sur l’écran on voit Tel Aviv, la Galilée, Rehovot, Minsk, la Colombie, Donetsk, Tbilissi, le Chili, Odessa, Beer-Sheba, Haïfa, Ashkelon, Hadera, et bien plus encore.

Il y a beaucoup d’entre nous et si nous utilisons correctement les jours de la convention, alors nous allons sauter au prochain niveau et peut-être nous rendre compte de la loi qui est appelée « Il a fait des efforts et a trouvé! » Cela peut se produire. Tout dépend de nous.

Si une grande quantité de gens se joignent à nous et que chaque personne inclut tout le monde, chaque personne reçoit une force suffisante. Nous avons très bien travaillé sur notre unité et avons ainsi acquis des connaissances. Nous avons étudié et préparé pour toute l’année, en discutant constamment qu’il n’y a que «nous», que nous sommes ensemble, et que le monde spirituel ne se révèle que dans la connexion entre nous. Espérons donc que nous serons en mesure de mettre en œuvre cette unité.
Du 1er cours de la Convention WE ! Du 01/04/2011

Laissez-les devenir plus sages

Dr. Michael LaitmanVous ne pouvez pas vous adresser aux masses avec notre message spirituel. Ce n’est vraiment pas fait pour eux. Au contraire, ils ne doivent pas s’y connecter parce que sinon vous sembleriez déjà «corrompus» à leurs yeux. Votre but est opposé aux masses. Il est écrit à ce sujet, « L’avis de la Torah est contraire à l’avis du profane. »A présent, nous avons fait assez pour diffuser la science de la Kabbale à ceux qui ont un point dans le cœur partout dans le monde entier et dans différentes langues. Celui qui a un point dans le cœur sera toujours en mesure de nous trouver.

Maintenant, notre problème est d’éduquer l’humanité dans son ensemble. C’est le début de la correction générale. Jusqu’à présent, nous avons diffusé la Kabbale au peuple appelé «Israël», afin de rassembler les gens dans le monde entier. Mais maintenant, le moment est venu de faire ce que le Baal HaSoulam a écrit dans l’article « le Shofar du Messie»: diffuser la science de la Kabbale pour les nations. Et à la première étape, cela signifie le faire sans parler de monde de la Kabbale.

Nous devons amener les gens à une nouvelle compréhension et à la sensation qui leur permettra, à la prochaine étape, d’être d’accord avec ce que la science de la Kabbale dit à ce sujet. Laissons-les devenir un peu plus sages. Maïmonide dit que l’essence doit être révélée progressivement aux « femmes, enfants, et esclaves ». Et nous agissons en fonction de ce que ce grand kabbaliste a écrit.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 8/04/2011, « La Liberté »

Entre le Créateur et Pharaon

Dr. Michael LaitmanDans la nature il n’y a pas de liberté qui soit apparue à partir de rien. La nature est un système de lois et rien en elle ne peut sne e tenir au delà de la loi.Nous sommes contrôlés par deux forces: la réception et le don sans réserve. La liberté, c’est quand nous sommes en mesure de compléter l’action d’une force avec celle de l’autre et, debout entre eux, de comprendre la réalité qui a unifié les deux à l’intérieur.

Je dois toujours choisir l’influence pour me mettre en dessous, choisir sous le contrôle de quelle force. Cela doit être l’une ou l’autre: la force du don sans réserve ou celle de la réception.

En outre, afin de gagner en autonomie, je ne veux pas être dominé par l’une d’entre elles. D’une part, Pharaon me dit: « Qui est pour moi le Créateur pour que je doive l’écouter? » Mais de l’autre, je dois préserver le contact avec Pharaon, même si je me tiens à distance. Je le fuis afin que je puisse ainsi obtenir la deuxième force. Avant, j’étais esclave de Pharaon, et maintenant je deviens l’esclave du Créateur.

Tout cela est fait pour qu’à la fin, nous puissions atteindre le point milieu entre eux. C’est considéré comme le tiers médian de Tiferet, Klipat Noga (l’écorce de Noga). C’est l’endroit où les plateaux des balances qui tiennent le bien et le mal sont en équilibre. Je me tiens au milieu, et ni le Créateur ni Pharaon ne me contrôlent : je gouverne les deux. Cet état ​​est décrit comme « Mes fils m’ont vaincu ».

Il s’agit d’un équilibre subtil qu’une personne doit construire à chaque degré spirituel. Nous alignons deux forces, deux lignes, la droite et la gauche, le jugement et la miséricorde, et ainsi nous avançons sur la ligne médiane.

Ainsi, mon travail consiste à la fois à trouver la force de Pharaon, le mauvais penchant, et la force du Créateur, le bon penchant, dans l’état présent «animé», « aveugle ». Je les place l’un devant l’autre puisque le Créateur dit: «Viens à Pharaon, car j’ai endurci son cœur » Lorsque la force du mal augmente, le Créateur peut aussi grandir à mes yeux et Se montrer derrière Pharaon. Ensuite, ils se dérouleront tous deux à égalité dans mon point dans le cœur, et ce point recevra la liberté, le pouvoir sur les deux forces.

C’est ce que je dois accomplir. A ce point pour moi, entre le bien et le mauvais penchant, dans le tiers médian de Tifferet, je trouve au final ma liberté. Et ceci est mon vrai Moi. A partir des points qui se dégagent à chaque degré spirituel, je construis la ligne médiane, la ligne de l’être humain à l’intérieur, jusqu’à ce que j’atteigne l’infinité.

Dans le monde de l’infini, nous créons notre état autonome qui est 620 fois plus puissant grâce au fait que nous utilisons ces deux forces dans leur intégralité. C’est la bonne méthode pour utiliser les forces du Créateur et de Pharaon, qui gouvernent dans la nature. Et l’homme est capable d’accomplir cela.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/2011 sur les principes de l’éducation globale

Le projecteur de rayon laser de l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ne peux pas aspirer au don sans réserve car je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est. Qu’est-ce que le don sans réserve ?Réponse: Tous les biens spirituels, comme le don sans réserve et l’amour, se révèlent à partir de leur état opposé, puisque nous ne savons pas ce que c’est. En fait, si je savais ce qu’est le don sans réserve, je posséderais déjà cette propriété.

Mais je ne le possède pas. Alors, comment puis-je l’acquérir? Je peux le faire seulement en réalisant des actions mécaniques: j’influence le groupe, tandis que le groupe agit sur moi. Et toutes ces actions n’ont aucun rapport avec la spiritualité, ce qui est la raison pour laquelle nous nous percevons comme vivant actuellement dans ce monde.

Il y a une réalité imaginaire qui contient des désirs et même des corps corporels en elle, ce qui signifie qu’ils ne sont pas, en fait, des désirs, mais plutôt quelque chose qui ne possède pas de libre arbitre. Le monde spirituel, cependant, est plein de désirs, d’aspirations et de forces, comme l’amour, la haine, et la luxure, qui sont des manifestations de la volonté de l’homme. Et sans cette manifestation de volonté, il n’y a pas de monde, il n’existe pas.

C’est comme une image laser: j’allume le laser, et l’image apparaît dans l’air. Si je ne mets pas en marche, il n’y en aura pas. C’est ainsi que nous percevons le monde spirituel. Comme pour le monde matériel, il existe même sans l’expression de ma volonté. Dans cette réalité, je passe par des cycles de vie, et cela me transforme à mon insu, ne demandant pas de participation de ma part.

Par conséquent, cette réalité me semble si « matérielle ». Tous les changements s’y produisent sans ma participation consciente, sans ma demande de don sans réserve; simplement, ils se déploient naturellement, sous l’effet de la force supérieure qui pousse tout à évoluer.

Mais dans ce monde corporel quand j’atteins un état où je veux prendre une part active dans mon développement, la question sur le sens de la vie se pose en moi. Et à partir de ce moment, je commence à chercher la réponse.

Ainsi c’est entièrement comme cela que je commence à activer la réalité spirituelle. Dès l’instant où je deviens prêt pour cela, je vais découvrir la partie de la réalité qui a été activée par moi. C’est ce que vous pouvez considérer comme votre premier degré spirituel.

Par conséquent, toutes nos actions doivent commencer par la corporalité, avec l’idée que je me force à influencer l’environnement et que l’environnement m’influence, dans toutes les formes possibles, en utilisant toutes les forces et les capacités disponibles, comme il est écrit: « Fais tout ce que tu peux! « , ce qui signifie saisir n’importe quelle occasion, peu importe ce que cela peut être.

Après tout, si vous effectuez toutes ces actions sous la forme matérielle, c’est-à-dire, sans la participation consciente correcte, vous éveillez encore cette réalité. C’est la façon dont elle est construite.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/2011 sur la prière

L’homme peut atteindre l’esprit du Créateur

Dr. Michael LaitmanLorsque l’être créé commence à clarifier ce qu’est le libre arbitre, il voit que si l’attribut de don sans réserve en lui est au-dessus de la propriété de la réception, alors le passé le conduit à la vérité et à la liberté ! Ainsi, l’être créé choisit le don sans réserve car il comprend que seul le don sans réserve comporte l’exhaustivité et l’indépendance par rapport à ses propres désirs, ce qui signifie la vérité absolue qui est au-dessus du Créateur et de la créature.L’homme parvient ainsi à un état d’exaltation. Après tout, à la fois le Créateur et la créature résident dans leurs propriétés correspondantes: celles du Créateur et celles la créature. Mais l’homme doit faire un choix qui est indépendant de ces deux propriétés.

Il semble que la force du Créateur et la force de la Création se tiennent opposée l’une à l’autre, tandis que l’homme accomplit un acte unique considéré comme une «prière». Il fait un choix qui se trouve au dessus de ces deux forces. Ainsi, son nouveau désir (Kli) est produit, dans lequel la propriété de la réception et l’attribut de don sans réserve, ou l’attribut du Créateur et l’attribut de la créature, s’unifient en un, au-dessus de ces propriétés.

Voilà comment l’homme reçoit un résultat unique: il trouve la couronne du Créateur (Keter). L’homme est fait lui-même non pas par les actes du Créateur, mais plutôt par Ses pensées, le plan qui précède la création. C’est un résultat de la ligne médiane qui s’élève au-dessus des deux premières : la ligne droite et la gauche, les propriétés du Créateur et celles de l’être créé, qui atteignent l’homme dans l’action. Mais sur la ligne médiane, l’homme s’élève au-dessus du début de la Création.

Ici se déroule une nouvelle occasion donnée à l’être créé: s’élever au-dessus de toutes les forces existantes et les propriétés. En effet, toutes les forces, les propriétés, les désirs, les gènes de l’information, tout ce qui existe dans l’univers et se révèle à nous-la question de la réception, la force du don sans réserve – ne sont que les instruments qui amènent la créature à des notions plus élevées précédant l’acte de Création.

Ainsi, dans chaque état où la créature doit faire un bon choix, elle se sent totalement impuissante par rapport au point qui précède toute sa naissance. Il faut discerner les récipients et les Lumières, le désir de recevoir du plaisir qu’il possède et le désir de donner sans réserve, tandis que le choix se situe au-dessus de tous les deux.

La prière naît quand l’être créé se rend compte que dans l’état qu’il a atteint à la suite de tous ses discernements, il n’a pas et ne peut pas avoir aucune chance de s’élever au-dessus de ces options tout aussi valables et prendre une décision. Ici le Créateur a le dernier mot!

Nous pensons que nous avons besoin du Créateur seulement pour vaincre la force de l’égoïsme avec notre propre force du don sans réserve, pour détrôner Pharaon. Mais à cela il y a plus qu’une simple confrontation des désirs quand l’homme se trouve entre les deux forces: le Créateur et le Pharaon. L’essence n’est pas de clarifier qui est plus puissant et donc va gagner, mais plutôt dans l’unification de ces deux forces en une seule sur la ligne médiane qui s’élève au dessus d’elles.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 3/10/11 sur la prière

Des mots aux vrais sentiments

Dr. Michael LaitmanL’étude de la Kabbale a une qualité particulière. La lumière, c’est-à-dire la force de correction contenue dans les livres kabbalistiques, ramène l’homme à la Source.

La lumière est l’essence même de la méthode, et c’est pourquoi la science de la Kabbale est appelée la partie intérieure de la Torah. Quand nous l’étudions, nous éveillons la lumière intérieure dissimulée dans l’étude, dans le groupe, et dans notre interconnexion. Cette force crée vraiment le lien entre nous, apportant les changements souhaitables à chaque personne. En conséquence, l’intention du don vient remplacer l’intention égoïste au-dessus de tous les désirs d’une personne.

Avec le groupe, une personne pense en permanence à l’état dans lesque elle se trouve durant la préparation à l’étude, et pendant l’étude elle-même, elle demande des changements au moyen de la lumière qui ramène vers le bien. C’est tout ce dont elle a besoin. Seul ce type de préparation touche son libre choix, la seule action libre de sa vie dans ce monde et sur toute l’échelle des degrés spirituels.

Par conséquent, il est préférable de se concentrer sur cela autant que possible, d’en parler avec vous autant que possible, et donc de discerner tous les détails pour qu’ils deviennent plus clairs et plus sincères. Voilà comment ils vont enfin nous permettre de nous détacher des mots et de passer à des sentiments et à la compréhension intérieure. Ensuite, tout cela va vivre à l’intérieur de nous comme une fondation extrêmement importante pour exister, la seule chose dont nous devons nous soucier. Tout le reste viendra de son propre gré.

Ensuite, je vois que ma vie entière et toute la vie du monde tournent autour de cet axe dans le but d’amener chacun à ce moment décisif – chaque personne en conformité avec la racine de son âme, plus ou moins fortement. Le but du Créateur est d’amener chaque personne à ce point.

Peu importe ce que j’ai reçu à la naissance ou ce que j’ai atteint à ce jour, cela m’a été donné d’en haut. Cependant, maintenant, étant dans le groupe, je dois rehausser l’importance de l’objectif – le désir de donner sans réserve et l’union avec le Créateur. Cela se fait en étudiant dans un environnement propice où je demande la lumière, l’ «attribut miraculeux. » Si une personne n’arrête pas de penser à ce sujet, elle réalise alors sa vie aussi efficacement que possible.

Une route faite de carrefours

Dr. Michael LaitmanNon seulement nous avons la possibilité d’acquérir le libre-choix, mais nous devons tout simplement le faire. Personne ne pourra l’éviter car toutes les forces de la nature nous poussent et nous tirent vers cela. Vous, tous les autres, chaque personne dans le monde, tout le monde devra réaliser son libre-choix en quelque sorte.

Deux voies se trouvent devant nous: le chemin de la Lumière (le chemin de la Kabbale) et le chemin de la souffrance. Le choix doit être fait à chaque instant. Ne présumez pas qu’une fois arrivés à un carrefour et que vous choisissez de tourner à droite ou à gauche, vous continurez à suivre cette voie.

J’avance d’un mètre sur une route et, maintenant, je suis confronté à un nouveau choix, arrive à un croisement une fois de plus. Je fais mon choix, je franchis une étape sur cette route, et je me trouve à nouveau à un autre carrefour où je dois encore choisir. A chaque étape, j’ai la liberté de faire un choix, et les deux mêmes voies s’ouvrent devant moi.

Je dois continuer à opter entre elles à chaque instant, d’un état à l’autre, à chaque nouveau point sur lequel j’avance en constuisant une ligne avec chacun d’eux, un chemin vers ma correction finale, Gmar Tikkoun.

 A chaque nouveau point, je dois décider dans quelle direction je vais aller, et comme un point est un cercle, je choisis parmi tous les 360 degrés. Toutefois, pour l’essentiel, toutes ces directions s’unissent endeux options possibles: la voie de la Lumière ou le chemin de la douleur.