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La crise économique est comme une porte vers le nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’économie moderne mesure la prospérité économique en utilisant des indicateurs réels et des index. L’économie de la période de transition a-t-elle sa propre norme, un «indice de garantie mutuelle? » Comment allons-nous la mesurer?

Réponse: Ce sera également mesurée par l’argent. L’argent (Kessef en hébreu) ​​signifie ce qui recouvre (Kissiuf), l’écran.

Question: Qui va déterminer cet indice?

Réponse: Un organisme de réglementation unique qui fonctionne selon les besoins et aussi selon le niveau auquel  tout le monde est capable de se connecter dans l’équivalence de forme. Il se peut très bien qu’il soit déjà possible d’en écrire maintenant la formule. Ces choses ne sont pas farfelues.

Premièrement, nous devons trouver les bons mots et écrire plusieurs articles sur l’essence de l’économie actuelle, sur son histoire et sa base, et sur la fondation sur laquelle la connexion mutuelle entre les peuples est construite. Après tout, l’économie est l’expression de nos connexions, de notre égoïsme. Mais avec elle, sont également liés la politique et les sentiments, la publicité et les mensonges du monde moderne. L’économie n’est pas une science exacte car elle englobe les sentiments humains et les connexions entre les gens.

Si l’économie ne comprenait pas nos sensations, si elle ne reflétait que des revenus et des dépenses, nous n’aurions pas eu à faire face à des crises ni à aucun problème. Cependant, comme le Baal HaSoulam  l’écrit dans l’article «La paix dans le monde », nous ne pouvons pas mesurer les efforts, le succès, la satisfaction, et les relations humaines par l’argent seulement. Par exemple, je ne veux pas travailler avec quelqu’un, même pour un millier de dollars par jour, et je suis prêt à travailler avec quelqu’un d’autre pour cinquante dollars.

Nous ne sommes pas des machines, et donc l’économie n’est pas une science exacte, mais plutôt quelque chose entre les deux. Nous mesurons ce que nous pouvons, mais assez souvent notre ego gâche les calculs «rigides», et nous ne pouvons pas faire face à cela.

Ceci est fait à dessein. Le Créateur « nous fait trébucher » dès le tout début: nous sommes créés différents, et nous ne pouvons pas  nous mesurer les uns les autres par un étalon. C’est de  là que proviennent nos problèmes économiques.

Quand serons-nous capables de bâtir l’économie idéale? Quand nous serons capables de mesurer nos désirs et nos passions, tous les aspects de notre monde intérieur. C’est pourquoi nous voyons que les économistes ne sont rien sans les kabbalistes. Travaillant seuls, ils ne  font que tout gâcher.

Par conséquent, nous devons leur montrer qu’il est possible de créer un nouveau système de mesure. Premièrement, nous devons écrire une série d’articles sur l’économie comme le reflet de nos relations, y compris émotionnelles. Cette justification psychologique nous permettra d’amener en douceur le lecteur à la Kabbale.

Ce n’est pas par hasard si  la crise économique est devenue une sorte de «porte» vers le nouveau monde.  Elle reflète l’image de notre monde de la manière la plus complète, et par là nous ressentirons ce qui nous manque pour survivre et nous sauver nous-mêmes.

Et ce qui nous manque, c’est la garantie mutuelle. Qu’est-ce que c’est? La garantie mutuelle compense les facteurs humains que l’économie ne parvient pas à prendre en compte. Il est impossible de les mesurer avec de l’argent, mais nous pouvons combler cette lacune à l’avance. Il n’est pas clair pourquoi une personne doit recevoir deux kilos d’épanouissement, l’autre un kilo, tandis que le troisième un kilo et demi. L’économie ne peut pas fournir une réponse à cette question, mais nous compensons ses déficiences à l’aide de la puissance spirituelle. Lorsque nous nous élevons au-dessus de tous nos désirs, qui sont si différents, nous les remplissons avec un calcul plus élevé, qui va devenir une caractéristique déterminante de la future économie.

Ainsi, nous complétons l’économie financière avec l’économie de la Gematria. Selon elle, si une personne s’exerce un maximum en fonction des attributs qu’elle a reçus  du Créateur, elle est dans un système avec tous les autres, aux fins de correction. Que vous le vouliez ou non, vous ne serez pas en mesure de calculer  correctement quoi que ce soit de toute autre manière. La crise se fera sentir jusqu’à la fin de la correction, jusqu’à ce que la compensation affective basée sur la connexion mutuelle compense à 100% toutes les différences économiques.

Un de mes voisins reçoit plus que moi, une autre reçoit moins, et un tiers reçoit quelque chose de totalement différent. En les regardant, je dois compenser toutes ces différences par mon attitude. Ainsi, l’économie matérielle et l’économie des écrans vont se compléter mutuellement. Les deux comptes-le corporel et le spirituel-deviendront unique et se compléteront totalement l’un par l’autre.

C’est pourquoi l’humanité ne sera pas en mesure de supporter la crise économique. Et ce n’est pas sur le fait qu’elle concerne une pénurie alimentaire, c’est parce que les différences entre les gens sont révélées ici. Nous voyons cela comme l’écart entre les riches et les pauvres, mais essentiellement, c’est la manifestation de la nécessité de compenser, pour réconcilier les gens. Nous sommes à la recherche d’une opportunité pour compenser nos différences innées afin que chacun puisse être debout égalitairement aux autres. C’est ce que la crise économique  nous révèle. 

 Du cours quotidien de Kabbale du  02/10/2011, Shamati # 219

Le monde se réveille

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens autour du monde se réveillent et commencent à parler d’unité. Pourquoi cela arrive-t-il ?

Réponse: Cela découle de la sensation intérieure. Une personne peut étudier pendant dix ans, entendre parler quotidiennement de l’importance de l’unité, et pourtant tout cela reste vain. Si elle n’en ressent pas le besoin, elle n’entendra rien.

Mais soudain, l’homme commence à le comprendre de l’intérieur, naturellement. De façon inattendue, il commence à réaliser que nous sommes tous reliés entre nous, que nous avons besoin de justice sociale et d’une répartition égale, et que nous devons tous atteindre l’équilibre entre nous et avec la nature. Sinon, nos vies sont finies.

Aujourd’hui, quelques milliers d’hommes dérangés tarissent les dernières ressources de la terre et avec l’aide de la publicité nous forcent à acheter ce qu’ils fabriquent dans le seul but d’ajouter un autre zéro à leur compte bancaire. Et nous suivons leurs directives comme d’humbles esclaves : nous poursuivons les biens matériels.

Assez de cela, tout s’effondre. Nous mûrissons car notre désir de recevoir grandit sur une base quotidienne, et comme il  se développe, il  commence à poser des questions : « Quel est le but de ma vie ? Qu’est-ce qui m’arrive? Pourquoi dois-je souffrir? Pourquoi ne puis-je atteindre la satisfation ? »

Le taux de chômage aux Etats-Unis a considérablement augmenté ; il frappe entre autres surtout les jeunes qui ont du mal à trouver du travail. Il y a un énorme fossé entre les riches qui travaillent à Wall Street et la jeune génération. À l’âge de 20-25 ans une personne ne voit aucun avenir devant elle. Sans travail, elle ne veut pas se marier et donner naissance à des enfants. Quelle sorte d’avenir attend ses enfants, si ses propres perspectives sont sombres ?

Un éveil spontané a lieu. Les gens sortent dans la rue pour manifester, en raison de leurs pulsions intérieures, ils ne peuvent tout simplement pas rester dans leurs maisons. C’est l’anarchie pure: une personne ne sait pas ce qui va lui arriver demain ou même dans la seconde suivante, et voilà comment elle se calme et se débarrasse des émotions négatives. Sa nature l’oblige à le faire. Les gens commencent à protester sans avoir une vue claire de la situation, sans connaître leur but, sans préparation d’un programme. Ils se sentent tout simplement mal.

Progressivement, les hauts et les bas de la vie les obligent à s’assagir et ils commencent à comprendre ce qui se passe réellement.

Le monde entier se réveille aujourd’hui. Nous allons voir ce qui va arriver en Chine, au  Japon et en Inde. … Le monde devient «rond». Les gens par nature  demandent un changement. Intuitivement, ils sentent qu’ils doivent être connectés, qu’ils doivent être en équilibre entre eux et avec la Nature. C’est ainsi que la Force universelle générale se révèle: inconsciemment nous ressentons soudain que c’est exactement ce qui nous manque.

Et puis tout le monde commence à s’opposer à l’inégalité et à demander quelque chose : les mères célibataires, les retraités, les médecins et les enseignants. Ce n’est pas une coïncidence. C’est une tendance générale, une demande commune pour l’équilibre. Quelqu’un se sent bien, quelqu’un d’autre se sent mal, et nous voulons que tout le monde obtienne une part égale. La puissance de l’unité et une nouvelle approche qui nous obligent à penser de cette façon, se révèlent de plus en plus dans notre monde intégral.

La question est de savoir comment atteindre cet état? Seule la sagesse de la Kabbale offre une solution. Elle explique comment réaliser une distribution équitable, un équilibre des gains, et être indemnisé pour les dommages causés par notre égoïsme.

L’homme veut toujours être plus que tout le monde ;  il veut atteindre, avancer. Donc, si nous venons tous à un état ​​où tout le monde ne reçoit que des choses essentielles, qu’y aura-t-il pour nous ensuite ? Comment pouvons-nous rembourser les gens pour ce qu’ils ont perdu? La Kabbale explique que cela n’est possible que grâce à l’ascension spirituelle quand notre corps physique ne reçoit qu’autant qu’il a besoin, et que le reste est utilisé pour développer l’âme. 

De la 5ème partie du cours quotidien de  Kabbale du 07/10/2011  , «Un commandement »

Le capitalisme occidental a t-il échoué? 3e Partie

Dr. Michael LaitmanOpinion: (Tim Jackson, professeur, directeur du projet de recherche Solution, l’auteur de prospérité sans croissance: l’économie d’une planète finie): «Toute société s’accroche à un mythe, par lequel elle vit.

«Le nôtre est le mythe de la croissance économique. Pendant les cinq dernières décennies, la poursuite de la croissance fut le but politique le plus important à travers le monde. L’économie mondiale a cinq fois la taille, qu’elle avait un demi-siècle auparavant. Si elle continue à croître au même rythme, elle sera 80 fois cette taille d’ici 2100.

« Cette montée en puissance extraordinaire de l’activité économique mondiale est sans précédent historique. Elle est totalement en contradiction avec les ressources fondamentales limitées et l’écologie fragile, dont nous dépendons pour survivre.

« La plupart du temps, nous évitons la dure réalité de ces chiffres. La croissance doit continuer, nous insistons.

« Les raisons de cette cécité collective sont assez faciles à trouver.

« Le capitalisme occidental est structurellement dépendant de la croissance pour sa stabilité. Lorsque la croissance faiblit – comme il l’a fait récemment – les politiciens paniquent. Les entreprises luttent pour survivre. Les gens perdent leurs emplois et parfois leurs maisons.

«La remise en questions de la croissance est considérée comme un acte de fous, d’idéalistes, et de révolutionnaires.

« Pourtant, nous devons la remettre en question. Le mythe de la croissance nous a trompé. Il a fait échouer les deux milliards de personnes qui vivent encore avec moins de 2 dollars par jour. Il a fait échouer le système écologique fragile, dont nous dépendons pour survivre.

« Mais la crise économique nous offre une occasion unique d’investir dans le changement. Pour balayer la pensée à court terme qui a infesté la société depuis des décennies. Pour s’engager, par exemple, dans une refonte radicale des marchés de capitaux dysfonctionnels.

«La spéculation libre des matières premières et des instruments financiers dérivés a amené le monde financier au bord de l’effondrement il y a trois ans. Il doit être remplacé par une sensation plus longue et plus lente/ un long ralentissement du capital.

«Sauver l’économie n’est qu’une partie de la bataille. Nous devons aussi nous confronter à la logique alambiquée de la consommation. Les jours, où nous dépensons de l’argent que nous n’avons pas, pour des choses, dont nous n’avons pas besoin, en vue d’impressionner les gens, dont nous ne nous soucions pas plus, sont terminés.

«Vivre ainsi a trait à une bonne nutrition, à des logements décents, à l’accès aux services de bonne qualité, à la stabilité des communautés, à satisfaire le marché de l’emploi.

«La prospérité, au vrai sens du terme, transcende les préoccupations matérielles. Elle réside dans notre amour pour nos familles, le soutien de nos amis, la force de nos collectivités, notre capacité à participer pleinement à la vie de la société, un sens et un but dans nos vies.  »

Mon commentaire : Certains ne voient pas l’avenir de la société dans l’union et la consommation équitable, et certains le voient ainsi. Mais en réalité, l’égalité matérielle dans une société de consommation raisonnable peut exister en donnant plus de satisfaction à chaque personne, plutôt qu’en suivant nos exigences égoïstes en vue d’être mieux, plus élevés, plus forts, plus riches et plus intelligents que les autres.

Et cela n’est possible que par l’épanouissement spirituel, qu’une personne peut recevoir en révélant le prochain niveau d’existence, celui de «l’homme» (Adam). Il faut expliquer cela à une personne à l’avance, même si elle n’est pas disposée à le percevoir encore. Ceci, parce que la vie montrera progressivement à une personne, qu’elle la mène exactement à cela.

L’économie de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe système économique est une sorte d’empreinte du calcul égoïste que nous faisons dans le « corps » de l’âme quand nous nous préparons à l’action spirituelle.  Dans l’économie, nous visons un profit maximum avec un minimum d’investissements et de risques.  Ces pratiques sont des calculs égoïstes où tout est clair pour nous.

Si l’égoïsme est réprimé formellement, c’est parce que nous ne pouvons pas le caractériser qualitativement.  Il appartient aux sentiments, aux liens familiaux, aux intérêts d’un pays, de la nation, et ainsi de suite.  En réalité, tout peut être énuméré et si nous étions capables d’établir la liste, nous verrions un système précis, analogue à un système interconnecté, le système du monde spirituel.

Sauf que là, les calculs sont effectués dans le « corps » d’un Partsouf, dans l’aspiration au don sans réserve.  Lorsque vous êtes sur le chemin menant au don sans réserve, vous faites un calcul précis, comme dans une économie idéale: combien dois-je extraire de tous mes désirs, de chaque situation, de chaque facteur dans cette action et ces manœuvres afin de recevoir les avantages maximums?  Évidemment, cet avantage est altruiste. 

Ici, nous comptons sur la réception, le calcul reste, alors qu’il y a que le don sans réserve.  La seule question est de savoir comment passer d’un mode à l’autre.  Expliquer l’état final n’est pas simple, mais il se caractérise par une précision mathématique.  Les catastrophes économiques actuelles sont essentiellement là pour révéler les traits de notre égoïsme qui nous manquait afin de faire des calculs plus précis. 

« J’aime cette personne.  Je déteste celle-ci.  L’autre est répugnante.  Elle est loin de moi et l’autre est proche de moi.  Celle-ci est plus importante dans le système général.  L’autre l’est moins…. »  Comment prendre tous ces paramètres en considération? Et comment chaque personne peut agir individuellement, par un renouvellement de ses calculs à chaque seconde? Ce sera l’économie réelle que nous aurons à défendre.  En d’autres termes, nous devrons apprendre à connaître le bon, le sain système dans lequel l’égoïsme fonctionne correctement, en utilisant deux forces.

Aujourd’hui, le monde économique est basé sur une seule composante égoïste.  Sans connaître l’autre partie, nous ne pouvons pas le gérer.  Toutefois, lorsque les forces du don sans réserve vont rejoindre les forces de réception, nous allons commencer à interagir avec les gens autour de nous différemment, en équilibrant le don et la réception en conformité avec notre propre niveau et le niveau de la société. Ce sera le vrai calcul.

Nous aurons à mesurer et considérer nos interconnexions.  Toutefois, nous en sommes toujours incapables.  Nous aurons à considérer tous les liens entre nous avec les pensées, les sentiments, les niveaux de notre proximité et le «coefficient de don sans réserve» puis apporter tout cela dans un calcul économique purement mathématique.

Si l’on ajoute les variables qualitatives à ces paramètres, qui reflètent les sentiments et les états de l’humanité comme un tout, nous allons recevoir un résultat fiable et incontestable.  Le même calcul est fait à la tête du Partsouf: je considère la Lumière intérieure et de l’environnement, les ReshimotTANTOT, mes désirs intérieurs et extérieurs puis les méthodes pour travailler avec eux.  Ceci est l’économie. 

Seuls les calculs spirituels faits dans le désir donnent des nombres précis et authentiques.  Dans le désir, je peux classer ces facteurs et leur donner des valeurs, soit extraire TANTOT  de celui-ci.  Essentiellement, les livres des kabbalistes parlent du monde économique de l’univers.  Les lumières sont « l’argent », qui signifie vie, tandis que les récipients, les désirs, et les écrans nous permettent de nous accomplir, d’acquérir un profit.  Le profit intérieur est la Lumière intérieure, et les bénéfices futurs sont la lumière environnante.  Dès lors, nous nous prêtons mutuellement.  Par exemple, celui du haut prête à celui du bas dans le premier type de Gadlout, dans le second type, celui du bas reçoit la lumière de celui du haut afin de le transmettre….

Ce n’est pas par hasard que le principal coup porté par la crise l’est sur l’économie parce que c’est la chose la plus importante pour nous.  Ce n’était pas la destruction de la cellule familiale, un effondrement de l’éducation, ou l’écologie, mais les problèmes économiques qui justement nous ont forcés à sérieusement parler de la crise.  Cela correspond aux processus spirituels.

Avec le temps, nous commencerons à fonctionner avec une économie saine.  Le monde commencera alors à pressentir le système spirituel accompagné d’un sentiment de perte pour la transition.  Cette transition sera possible qu’à la condition que nous apportions la composante de garantie mutuelle dans le calcul, seulement si nous la mesurons, la pesons et la désignons numériquement.  Nous allons la considérer lorsque des calculs pour le marché des actions seront faits en fonction d’elle.  Sinon il sera impossible d’y arriver.  Le succès de demain dépend de combien, la composante de la garantie mutuelle se développe dans notre formule économique.  

De la 1re partie de la leçon quotidienne de Kabbale 06/10/11 , Shamati

Le trésor américain: stimuler la croissance économique

Dr. Michael LaitmanAvis: ( Timothy Geithner , le secrétaire américain au trésor ): « M. Geithner a déclaré que les États-Unis doivent renforcer l’emploi, l’Europe doit agir avec plus de force pour réprimer sa crise de la dette et la Chine et les autres marchés émergents doivent renforcer la demande intérieure et permettent à leurs devises d’augmenter plus rapidement.»

«L’impératif est de renforcer la croissance économique.  Les politiques budgétaires doivent toutes être guidées par les impératifs de la croissance…»

«Au début de l’année 2009, le monde a montré une remarquable unité et déployé une force financière remarquable dans le sauvetage de l’économie mondiale » a écrit M. Geithner.  «Les défis aujourd’hui sont différents et ne peuvent pas être raisonnablement confrontés à une répétition de cette réponse globale et coordonnée de la stabilisation financière et de la relance budgétaire et monétaire. »

Mon commentaire: Malheureusement, il est très sérieux à ce sujet!  En attendant, nous ressentons la crise parce que nous appliquons des anciennes méthodes de liens entre nous pendant que les nouveaux liens mutuels se manifestent.  L’ancienne économie ne tient pas compte de la réciprocité, seulement le gain personnel, et c’est pourquoi elle ne fonctionne pas dans le nouveau réseau de connexions.

Mettre des efforts pour appliquer les anciennes méthodes est le meilleur moyen d’accélérer la crise.  Ceci est bon, car le fond sera touché plus rapidement, les raisons seront analysées, et des moyens seront trouvés

Un message plein de sens

Dr. Michael LaitmanQuestion : Aujourd’hui, la crise a atteint les quatre coins du monde et personne n’en voit la solution. Pourquoi ne pas examiner le système économique de façon analogue à notre système d’éducation, et l’offrir au monde ?

Réponse : Nous pouvons fournir une description merveilleuse de l’économie dans la période de la correction finale : une société équilibrée, la consommation dans les limites d’une nécessité raisonnable, la conservation de la nature et de l’homme, seul le développement de projets permettant d’économiser du temps et de l’énergie et étant bénéfique pour la santé des gens …. Tout cela est logique et est facile à mettre par écrit, si vous n’écrivez sur le profit égoïste, mais sur la nécessité de base, l’harmonie entre nous et la nature.

Mais comment pouvons-nous parvenir à ce stade ? Comment pouvons-nous expliquer aux magnats modernes, qui sont essentiellement ceux qui décident du sort du monde ? Ils manipulent les gouvernements qui à leur tour manipulent les gens. Alors, comment pouvons-nous leur présenter ce but final ? Comment pouvons-nous leur parler des phases sur le menant à ce stade ? Ils demanderont : «Que va-t-il nous rester ? » Et qu’allons-nous leur répondre ?

«Vous recevrez exactement le même montant qu’une ménagère ordinaire, et vos milliards retourneront aux besoins de la nature, afin de réparer les dégâts, que vous avez causés en proliférant une consommation excessive dans le monde. Au-delà de cela, vous ressentirez du plaisir intérieurement et spirituellement. Vous ne serez plus « les coqs forts en plume », paradant fièrement autour du pieu. Vous deviendrez matures et cela cessera de vous donner du plaisir. « Vous serez satisfaits par la réalisation d’un niveau supérieur Au contraire, cela suscitera en vous du mépris.

Serez-vous capable d’expliquer tout cela à un magnat de sorte qu’il soit attiré par l’idée de la vie éternelle et parfaite, de sorte qu’il veuille entrer dans l’éternité de la nature elle-même, y adhérer, et révéler en elle un niveau supérieur d’existence? … « Vous vivrez là-bas comme un respectable magnat. Même lorsque votre corps animal mourra, ce n’est absolument pas vous en réalité. Après tout, vous deviendrez Humain au vrai sens spirituel … ».

Cela ne fonctionne que pour des individus raffinés, d’autres encore pourraient à la limite le comprendre tout de suite. C’est pourquoi aujourd’hui nous disséminons la force de la garantie mutuelle au monde entier, et nous ne nous adressons pas aux magnats, mais au peuple. «Il vaut la peine pour nous de nous rapprocher les uns aux autres pour que la vie s’améliore. » En attendant, avec notre vision de l’avenir, nous injectons de la Lumière dans les gens, la force de l’union. Une fois remplis par cette force, ils commenceront à mieux comprendre et à s’entendre avec nous, voyant un bénéfice réel dans la garantie mutuelle. Voilà comment ils avanceront.
Le chemin vers le cœur ne passe pas par l’esprit. Vous ne pouvez pas impliquer votre esprit dans cette idée, car le niveau de l’esprit correspond au niveau du désir qu’il dessert. L’esprit ne peut jamais s’élever au-dessus du désir. Trompés par les illusions, nous pouvons contempler d’en haut notre être animal, mais l’esprit semble être le summum de la création pour nous. Pourtant, en réalité, notre esprit est encore plus faible que le désir animal, car il n’est qu’un simple serviteur du désir animal.

Par conséquent, la seule possibilité que nous ayons, est de changer les désirs des gens, qui ne peuvent changer que sous l’influence de la Lumière. C’est ce que nous devons leur offrir. Vos conclusions logiques ne suffiront pas. Les gens ne vous comprendront et penseront que vous êtes tout simplement un idiot ou un mystique, ou dans le meilleur des cas, un bon gars rêvent de paix et d’amour sur la planète.

Il n’y a qu’une seule solution : nous unir entre nous et donner aux gens la force de l’union. Seul cela les élèvera à un nouveau niveau de compréhension, de perception, et d’accord avec nous. Par ailleurs, plus tard, une fois qu’ils seront d’accord, ils verront qu’il est intéressant pour eux de nous suivre, parce qu’ils ne peuvent pas comprendre pleinement notre message. En acquérant la force de l’union, ils s’élèveront à un niveau où il deviendra clair qu’ils doivent s’accrocher à nous, comme il est écrit dans la Torah : Ils « s’accrocheront à vos habits », c’est-à-dire à vos vêtements, aux récipients externes, et diront: «Emmenez-nous là-bas! »

Évidemment, vous avez raison dans le fait que nous devons  parler un peu de l’économie, de l’éducation, et du monde du futur, afin de ne pas renvoyer les gens au stade initial. Mais la chose la plus importante est de leur transmettre la force de l’union. Voilà ce qu’est diffuser. Dans l’Introduction à Panim Meirot OuMasbirot, Le Baal HaSoulam écrit que lorsque les fils d’Israël seront remplir de cette force d’union, ils la déverseront à tout le monde. Nous devons être prêts à recevoir cette force et ensuite elle sera vraiment déversée sur les personnes, qui seront réceptives à l’influence de la Lumière de Hassadim, se livrant à elle sans réserve.

De la leçon sur 24.09.11

Apprendre en vue du pain quotidien

Dr. Michael LaitmanNous devons expliquer aux gens quelle est la solution aux problèmes modernes. Même s’il n’est pas possible d’éviter les ennuis, les gens néanmoins nous écouterons. Ils n’auront plus d’autre choix.

Lorsque la crise s’aggrave, quand les usines ferment et les banques se vident, une agitation massive commencera. Le peuple se soulèvera avec des exigences, sans se soucier de leur réalisme. Le gouvernement sera capable de se justifier raisonnablement, mais les gens ne se soucieront pas de cela, et diront : «Vous êtes au pouvoir, alors vous êtes responsables! »

C’est lors de tels moments ou lors de pauses entre ces moments là, que les gens nous entendront. Aussi bien les gens ordinaires et que les puissants nous écouterons. De leur propre gré, les magnats voudront construire le système d’éducation dont nous parlons, afin d’apaiser le peuple et de les élever au-dessus du seuil de pauvreté. Sinon, les gens leur prendront tout, comme cela s’est déjà produit à plusieurs reprises dans l’histoire. Le danger va les obliger à se soucier des agitations, à donner des explications et à diriger les gens vers une union mutuelle, vers un système global et intégral, que la nature nous oblige à créer.

Après tout, ce n’est pas le caprice de quelqu’un, mais justement un appel de la nature, que nous ne pouvons pas fuir. Plus nous allons dans cette direction, moins de troubles et de problèmes nous aurons.

Évidemment, nous ne commencerons pas à parler de répartition équitable tout de suite. La première tâche est de fournir aux gens le montant d’argent nécessaire à leur survie, selon les besoins de chacun. En retour, ils seront tenus de faire des efforts dans l’étude.

Lorsque le chômage augmente, des masses de gens n’auront rien à faire. Les gens devront répartir leur temps de manière à travailler pendant la moitié ou un tiers de la journée, et consacrer le reste du temps à une étude obligatoire. Cela deviendra, essentiellement, leur véritable travail : Une personne travaillera sur elle-même. Pour transformer le blé en pain, il est nécessaire d’éveiller une force qui fera pousser le blé.

Cette année, nous verrons déjà comment il sera difficile de produire du pain dans des conditions de crise économique et écologique. Etudier et faire ensemble des efforts pour créer un environnement, fait partie de notre travail dans ce monde. Ainsi, nous éveillons dans le monde la force, qui est nécessaire à notre existence matérielle.

Une personne étudiera pour donner aux autres, afin de leur fournir leur pain quotidien. Comme Baal HaSoulam écrit, donner au prochain et donner au Créateur sont identiques. C’est ainsi que les gens atteindront la spiritualité, sans souffrance et sans étudier la science de la Kabbale.

De la 5ème partie de la Leçon Quotidienne de Kabbale du 04.10.11, «La paix dans le monde »

La crise est la naissance d’une ère nouvelle

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons le Livre du Zohar, nous devons imaginer le réseau de toutes les personnes dans le monde et comment ce système supérieur se révèle. Ensuite, nous comprendrons qu’Aba ve Ima, YESHSOUT et ZON que le Zohar décrit, sont des types de connexions entre nous.

Nous sommes dans un système, qui nous lie les uns aux autres. Dans les liens entre nous il y a dix Sefirot. Dix Sefirot constituent tout un monde : Zeir Anpin et Malkhout sont ZON, Hokhma et Bina sont les liens supérieurs Aba ve Ima et YESHSHOUT (Israël Saba ve Tvouna), Keter est Atik et Arikh Anpin, la moitié supérieure et la moitié inférieure.

Nous pouvons diviser le lien entre nous en cinq mondes ou cinq Sefirot : Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, Malkhout, ou le faire dans ZON, Aba ve  Ima, et Keter, etc. Nous apprenons à connaître cette entière structure dans le monde d’Atsilout.

A Crisis Is The Birth Of Something New

Si je deviens semblable à vous, j’ai par ce fait dû me corriger, en réalité, dans toutes ces relations. Bien sûr, c’est seulement dans une certaine mesure, et non au niveau de Gmar Tikoun (la fin de la correction). En faisant ainsi, je me rapproche de vous.

Il ya 125 degrés entre une personne et une autre. Lorsque chacun atteint son ami au maximum, il atteint l’ensemble du système, car l’individu et le général sont égaux. C’est ainsi que nous avançons.

La sagesse de la Kabbale nous apprend ce qui est entre nous, non sur nous-mêmes, mais sur les chaînes qui nous lient tous ensembles, les types de connexions entre nous. C’est la chose principale. C’est pourquoi, par exemple, nous étudions ce qu’est le début d’un mois (Rosh Hodech), et ce que sont le début de la semaine, la fin de la semaine, le shabbat, ou les jours fériés. Ce sont les différentes formes de connexions qui existent dans ce réseau, en fonction des actions spéciales qui ont lieu dans ce système.

Le réseau fonctionne selon son objectif. Chacun de nous est un désir de recevoir. Ce désir n’est rien, un pantin, le niveau minéral du minéral, la poussière d’où tout fut créé.

Le système éveille et ravive progressivement la poussière, et puis nous, les blocs de matières premières- commençons à nous développer. Ce système seul développe, renforce et maintient tout. Il n’y a rien hormis Lui. Nous vivons dans ce système.

Par conséquent, on dit que la lumière Supérieure, qui réside dans ce système ravive le monde entier. Elle nous éveille de deux manières. D’une part, elle éveille en nous le manque de connexion aux autres, car sinon nous ne recevons pas assez de vitalité. Après tout, notre vitalité dépend de notre insertion dans le système, où différents processus d’échanges ont lieu, pareillement à notre corps, aux systèmes circulatoire, lymphatique, nerveux, et autres systèmes.

La vie est la connexion entre les éléments, une sortie et une entrée d’énergie, un métabolisme. Dans le réseau de connexions entre nous, l’échange est au niveau de nos désirs.

Par conséquent, nous devons imaginer comment nous pouvons éveiller le système par nous-mêmes, sans attendre qu’il nous éveille « en son temps (Béito) », selon le plan, qui généralement a des effets désagréables sur nous.

Si l’on peut éveiller le système, nous le ressentirons comme agréable, car alors qu’il s’éveille, nous commencerons à le comprendre, à nous entendre avec lui, à être d’accord avec l’idée que nous devons donner, être lié à un autre, être incorporés dans ce système. La loi générale du système est la loi de la garantie mutuelle, la connexion absolue mutuelle entre toutes les parties. Telle est la loi d’un corps sain qui est en harmonie, dans une union parfaite, intégrale.

C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar, qui parle de ce système. Les kabbalistes ne nous parlent de rien d’autre que de cela. Il n’y a rien d’autre à dire. Notre monde est une copie opposée de ce système, une copie totalement erronée. Cela signifie que les liens semblent exister, mais nous ne les voyons pas, nous ne les étudions pas correctement et ne savons pas comment les utiliser. Tout est inversé.

La crise qui se révèle aujourd’hui est en fait la révélation du réseau entre nous. En grec, par exemple, le mot crise signifie un tournant, ce qui signifie correction et non corruption. Et c’est effectivement une correction.

En hébreu, le mot «crise» (Mashber) fait également référence à des «pierres de naissance», un endroit spécial, que les femmes autrefois en accouchant utilisaient pour s’asseoir. Rachi écrivit à ce sujet dans son commentaire de la Torah (Exode 1, 16).

Alors lisons le Livre du Zohar et espérons que le réseau entre nous se révélera.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale 02/10/2011, Le Zohar

Le patient accepte la chirurgie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que comprendre que nous faisons partie du système général intégral et faire tous les efforts pour prendre soin de lui sont considérés comme la première étape dans le monde spirituel ?

Réponse : Oui, c’est cela. Autant que possible, nous devrions en diffuser la connaissance et le fondement interne, le soutien de cette opinion. En d’autres termes, en travaillant avec les gens, nous employons deux voies : d’un côté, les études et l’information, et de l’autre, l’éducation et l’éducation.

Une personne devrait connaître le système dans lequel elle existe. De même, on devrait apprendre aux enfants les lois du pays et le travail de divers organismes gouvernementaux. La chose la plus importante pour un enfant est de comprendre dans quel monde il vit. Ainsi, on devrait enseigner collectivement à l’humanité les lois intégrales, pour la rapprocher de la réalité.

Puis les gens comprendront le principe du système mondial, dans lequel nous nous trouvons et pourront accepter les nouveaux principes que nous devrions adopter. Je dois souhaiter leurs mises en œuvre, afin d’accepter volontiers l’impact de l’environnement, qui m’«influencera». J’accepte l’anesthésie, afin de me réveiller encore et encore rafraîchi. Peu à peu, je découvrirai en moi les nouvelles forces du désir de donner, et alors, je m’inclurai dans le monde intégral.

Seul, je ne peux rien faire. La seule chose que je puisse faire est de vouloir guérir, comme un patient admis à l’hôpital pour être soigné. Il ne connaît pas le processus de guérison et tout le reste, et son consentement ne dépend pas de lui. Alors, je m’adresse à l’environnement pour qu’il m’aide, prêt à lui faire confiance : «Pour qu’il produise des changements en moi. »

En principe, ceci est mon travail. Il n’est pas difficile. Il suffit de ne pas me disperser dans les domaines, où je ne réussirai pas tout seul. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans le système, où des lois strictes opèrent. Je n’ai aucune chance d’apprendre ses engrenages. Une seule chose est attendue de moi : vouloir donner à l’environnement une opportunité de me mettre en mouvement, afin que ma roue commence à tourner correctement. Plus précisément, mon esprit et mes sentiments devrait coïncider avec sa rotation, lorsqu’elle tourne correctement. Je ne fais que révéler ce qui est déjà là.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 02.10.2011, « la paix dans le monde »

Responsables politiques européens : changez l’économie !

Dr. Michael LaitmanAvis: ( Vladimir Potanin ,  propriétaire à 30 pour cent dans Norilsk Nickel,  le plus important producteur mondial de nickel et producteur de palladium ): « Les dirigeants européens aux prises avec la crise de la dette de la zone euro, ont un problème insoluble qui mènera au déclin de l’économie et à une perte de la puissance de production au profit des rivaux …

«Si j’étais un politicien en Europe, je me suiciderais …. Il y a vraiment une telle grosse différence entre les intérêts des différents pays, je ne comprends tout simplement pas comment vous pouvez faire correspondre les intérêts de l’Allemagne et de la Grèce. »…

« Mais il a dit que l’Union européenne s’était élargie trop vite et n’avait pas de mécanisme pour équilibrer les intérêts des différents membres de la zone euro.

«La zone euro a deux options très mauvaise, a-t-il  dit lors du sommet Reuters de l’investissement en Russie qui s’est tenu au siège de Reuters à Moscou.

« Soit exclure un pays de cette zone, ce qui serait terrible politiquement autant que je le comprenne, ou rester là  où ils sont et réduire les dépenses. Mais tous ne sont pas prêts à réduire les dépenses. »

« Potanin a déclaré que le changement global de fabrication pour les marchés émergents a été de drainer la richesse de nombreux pays européens qui avaient cherché à soutenir un haut niveau de vie artificiellement  par l’emprunt.

«En affaires, c’est beaucoup plus clair: si vous avez un appareil qui ne fonctionne pas, vous donnez à la direction de l’unité du temps pour  changer, a-t-il dit.

« Mais que se passe-t-il si l’unité ne commence pas à être opérationnelle  ? Vous la fermez. Mais vous ne pouvez pas tout simplement fermer un pays comme la Grèce. »

Mon commentaire: La crise va avaler tout le monde! Soyez prêt pour le fait que votre capacité industrielle sera uniquement  nécessaire dans la mesure où elle soutient un mode de vie raisonnable. Oubliez la croissance de la production! Les magnats des affaires sont simplement en train de jouer à un jeu de chiffres avec les lignes de production pour voir comment elles montent.

L’économie de l’avenir vise uniquement à approvisionner des besoins humains raisonnables, et la crise va amener les autorités et les gestionnaires des industries et du commerce (par la prise de conscience ou la souffrance) à la compréhension de cette condition de la nature et à  la nécessité de travailler uniquement à cette fin