Category Archives: Mondialisation

Passer à l’économie du futur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel concept économique offre l’idée de la garantie mutuelle ?

Réponse : Il est difficile de parler de la période de transition actuelle. Nous devons travailler de concert avec des spécialistes. Il y a l’économie qui fonctionna jusqu’à maintenant, et il y a l’économie de la phase suivante, construite sur une répartition équitable et sur la satisfaction des besoins fondamentaux. Une personne travaillera pour se procurer les biens nécessaires pour vivre selon le sens communément admis, tout en investissant le reste de ses efforts dans son développement intérieur, parce que là, elle ressent de la satisfaction, qui deviendra éventuellement infinie.

Ensemble, nous décidons comment nous procurer nos besoins vitaux, et tout en avançant, nous verrons comment les réduire à des besoins basiques.

Mais pour le moment, le monde doit vivre normalement. Une personne a besoin d’une maison, d’une machine à laver, d’un réfrigérateur, d’un aspirateur, d’un lit, de meubles, d’une école pour ses enfants, d’une retraite, de vacances, de l’assurance maladie, etc. Cependant, tout cela est nécessaire uniquement dans la mesure nécessaire à l’existence, considérant que l’ensemble de nos intentions aspire à la garantie mutuelle. C’est la meilleure garantie en soi : Quand je suis sûr que tout le monde prend soin de moi, je me débarrasse de mes soucis égoïstes. Nous devons aider chaque personne, de sorte qu’elle puisse ne plus penser à elle-même.

Pour cela nous avons besoin d’une économie, de banques, de commerce et de calculs mutuels – tout ce qui est nécessaire pour approvisioner sept milliards de personnes, pour résoudre les problèmes et pour compenser les (accidents) imprévus et les erreurs. En bref, nous avons besoin de systèmes à grande échelle, mais qui fonctionnent sur le principe de complémentarité, plutôt que sur celui de la concurrence.

En conséquence, nous abandonnerons les excès. Disons que nous ne pourrons pas échanger nos voitures contre des nouvelles aussi souvent, si les anciennes sont encore utilisables. Ou nous annulerons d’onéreux projets scientifiques inutiles.

Le problème est la transition, qui n’est possible qu’à la condition que nous travaillions ensemble, montrant aux économistes, aux sociologues et aux politologues le prochain état du monde. Alors ils comprendront qu’il n’y a pas d’autre choix que de passer de l’opposition à l’union, et pas d’autre choix que de discuter des façons de sortir de la crise, pour se sauver de la menace d’annihilation planant sur le monde. Ils doivent prendre conscience de ce problème, et ils pourront alors monter un programme thérapeutique mutuel.

De notre côté, nous devons influencer le monde autant que possible, pour que la phase de transition ne soit pas si douloureuse. Cela dépend principalement de nous. Après tout, tous les autres agissent de façon automatique, selon les ordres de l’égoïsme, qui ne peut être changé que par les problèmes et dans une certaine mesure, par notre influence. Et nous ne nous adressons pas à l’esprit des gens, mais apportons notre union à la société humaine, qui deviendra un terrain favorable.

Alors, les personnes sentiront soudainement, «Il y a quelque chose ici, qu’il vaille la peine d’écouter. » Même si elles ne savaient rien auparavant, elles admettront dans leur for intérieur, que nous avons raison.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25.09.11, « La Nation »

Les enfants, ne vous disputez pas, jouez gentiment!

Dr. Michael LaitmanAvis: (Gerhard Schroeder, ancien chancelier allemand):«L’actuel crise rend inlassablement évident  que nous ne pouvons pas avoir une zone de monnaie commune sans une politique commune, fiscale, économiques et sociale », a déclaré M. Schroeder.

« Il a ajouté:« Nous allons devoir renoncer à la souveraineté nationale ».

«De la Commission européenne, nous devrions faire un gouvernement qui serait supervisé par le Parlement européen. Et cela signifie les Etats-Unis d’Europe ».

«Dans la crise réside une réelle opportunité de parvenir à une union politique en Europe», a-t-il dit.

« Schroeder, qui indique que l’UE ne peut répondre à la concurrence croissante avec les États-Unis et l’Asie qu’en étant pleinement unis, a fait remarquer  que depuis longtemps la  Grande-Bretagne est un obstacle à une intégration européenne plus avancée.

« La Grande-Bretagne cause le plus de problèmes. (Elle n’est) pas dans l’euro mais les Britanniques veulent néanmoins toujours participer quand il s’agit de concevoir un espace économique européen, dit-il. «Ça ne marche pas. »

Mon commentaire: Le monde sera confronté au choix entre l’intégration et la renaissance en supprimant ses intérêts individuels égoïstes, ou bien la désintégration en parties distinctes en préservant « une identité unique ». Et bien que la désintégration soit évidemment désavantageuse,  elle sera confrontée à l’unité  égoïste, ce qui nécessite de s’élever au-dessus de l’« identité unique ». Et ainsi, dans les affres de la naissance, l’humanité va venir à la réalisation du plan de la nature, à sa pleine unité

La globalisation n’est plus un processus, mais une condition

Editorial aux nouvelles (par Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial de Davos): «Nous vivons dans une réalité nouvelle où la globalisation n’est plus un processus, mais une condition. »

Par Igor Agamirzian , expert sur ​​la nouvelle économie, chef de la direction de la Société russe Venture: «Pour la première fois dans l’histoire, l’humanité vit dans une nouvelle réalité historique. La nouvelle technologie a emmené la communication au-delà de l’emplacement physique.

«Le développement des réseaux sociaux restructure radicalement l’organisation de la société et crée des collectivités au delà de la localisation géographique. Nous n’avons toujours pas compris ce qui se passe, mais nous allons voir ces changements dans les prochaines années.

«Dans l’ère du développement industriel, au milieu du XXe siècle, l’ordre de l’économie venait de grandes entreprises, alors qu’aujourd’hui il vient à partir des besoins de l’individu. L’ensemble de l’économie moderne est tiré par la demande et s’oriente vers la communauté. Cela conduit à la  mondialisation des entreprises technologiques et de la science, car les besoins des personnes ne dépendent pas de leur pays de résidence.

« Le processus de mondialisation est ordonné par la population de la planète. »

La connexion globale : un problème ou un nouvel état d’existence?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comme vous, j’ai aussi lu beaucoup de documents sur la crise financière dans toutes ses formes. Toutefois, après examen des articles d’experts sur la crise mondiale (L. Grinin, R. Shiller, S. Maltsev, et S. Roach), j’en suis venu à la conclusion que beaucoup d’entre eux voient la «mondialisation» comme l’un des problèmes. À leur avis, si les pays n’étaient  pas interconnectés, la crise aurait touché seulement un ou deux d’entre eux, tandis que maintenant elle a enveloppé le monde entier. Mais dans le même temps, d’autres experts considèrent  la crise comme un instrument pour résoudre les problèmes. Qui a raison?

 

Réponse: Si nous sommes égoïstes et désirons le rester, la crise est certainement un problème lié à l’interconnexion globale entre tous les pays, les Etats et les nations du monde. Mais si nous sommes conscients de l’objectif de notre évolution (c’est-à-dire notre unité et la révélation de la présence du Créateur à l’intérieur) et que nous souhaitons y parvenir, nous expérimentons la mondialisation émergente comme un état désirable et comprenons pourquoi cela est nécessaire.

La clé est de faire la distinction entre 1) la manifestation de l’ensemble du monde comme un système unique, qui provient de la nature et 2) l’humanité égoïste (une tumeur cancéreuse dans l’organisme mondial) qui se manifeste à cause de nous et que nous sommes en mesure de corriger. Sinon, la nature va nous obliger à le faire par la force (la souffrance).

Pas une crise, mais une percée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous expliquer au public que l’ère de la consommation effrénée est terminée ?

 

Réponse: Une personne n’a pas besoin d’explication pour se sentir affamée, cependant, lorsque la crise frappe, seul le gouvernement peut lui fournir de la nourriture.

Question : Alors nous construisons un état de bien-être commun, n’est-ce pas?

Réponse : Certainement, car le travail d’un Etat est de fournir à tout le monde de la nourriture, un abri, des vêtements, la santé, etc. La nécessité vitale n’est pas une miche de pain et un verre d’eau par jour. Non, nous parlons d’une existence normale, mais pas plus que ça. Quant au reste, nous apprenons aux personnes à recevoir une satisfaction idéale, tirée d’une source différente, plutôt que de courir après les «bienfaits de la civilisation. »

De toute façon, cela arrive à son terme, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Le monde s’enfonce dans une crise, censée nous démontrer que nous ne pouvons pas consommer plus que nous n’en avons besoin. Vous pouvez souhaiter ne pas l’accepter, mais la nature va vous y forcer, que vous le vouliez ou non. Par ailleurs, nous ne pouvons pas expliquer au public, ce qu’il se passe et lui dire comment il doit agir, c’est-à-dire, comment construire un nouveau gouvernement, un nouveau monde intégral, à moins de les envoyer à l’école.

Comme nous l’enseignons aux petits enfants, nous apprendrons donc aux adultes les lois du fonctionnement du monde, dans lequel ils se trouvent maintenant. Après tout, si une personne ne comprend pas les mécanismes d’un monde entièrement intégral, elle ne pourra pas y survivre. Il n’y a pas de solution plus efficace et abordable pour transformer les gens que l’éducation planétaire.

Souhaitez-vous continuez à obtenir, ce dont vous avez besoin ? Alors, n’oubliez pas simplement pas que vous êtes censés venir en cours. Vous voulez des émeutes ? Elles ne résoudront pas vos problèmes.

Récemment, M. Amr Moussa, le candidat égyptien à la présidentielle, a admis qu’au lieu d’un nouveau commencement, la révolution a abouti à une crise plus profonde, qui ne semble pas être à sa fin. Il y avait dans ses paroles une douleur sincère, il ne s’attendait pas à une telle tournure des événements. Ce n’est pas de sa faute ou celle de Moubarak : Ils n’ont tout simplement pas considéré le processus dans son ensemble. Les gens pensaient que le nouveau gouvernement trouverait des fonds, mais l’argent seul est inutile.

Par conséquent, il n’y a pas d’autre moyen que de savoir combien faut-il de tailleurs, d’agriculteurs et d’autres travailleurs, pour garder un petit pour cent de la population dans les zones de production nécessaires, tandis que le reste de la population sera envoyé à école. Il n’y a pas d’alternative, c’est ainsi que cela doit fonctionner. C’est la seule solution, qui donnera aux gens les nécessités de base, pour qu’ils ne fassent pas d’émeutes et pour qu’ils comprennent qu’il n’y a aucun endroit où aller : c’est le nouveau monde et le système intégral dans lequel nous vivons

La vérité est que nous sommes entrés dans un nouveau territoire plutôt que dans une crise, nous devons opérer dans un format nouveau régi par des lois différentes. Et nous devons passer à travers ce goulot d’étranglement en vue d’atteindre la perfection.

De la 4e partiedu cours quotidien de Kabbale 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le monde entier dépend de ces trois jours

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel travail intérieur devons-nous accomplir au cours de la présente Convention, compte tenu de tout le poids de la responsabilité qui nous incompbe pour le monde entier?

Réponse: Nous portons vraiment une lourde responsabilité pour le monde entier. Mais il y a deux éléments à ce sujet.

La chose la plus importante est le lien entre nous. Nous devons comprendre que, depuis que le monde entier est interconnecté, ce n’est pas important si notre appel au monde ait du succès ou non. Tout d’abord, l’union entre nous est définitivement transférée à chacun.

C’est parce que toute l’humanité est reliée en un seul système. Le Baal HaSoulam écrit dans l’article « 600.000 âmes » qu’il n’y a qu’une seule âme dans le monde. Cela signifie que toute l’humanité, toutes les sept milliards de personnes, sont raccordées ensemble en un tout, en un seul organisme, le corps de l’âme collective.

Cet organisme a grandi à la mesure de toutes ses parties, les âmes particulières. Chacune d’entre elle se développa en ses dix Sefirot matérielles. Mais maintenant nous avons découvert que l’organisme tout entier est relié en un tout, comme si la connexion entre tous était terminée.

C’est pourquoi les gens chez qui le point dans le cœur a été révélé servent comme de cerveau pour ce système dans son ensemble. Ceci est écrit à la fin de l ‘«Introduction au Livre du Zohar »: Le monde entier se divise en parties- intérieure et extérieure. La partie interne c’est nous, les personnes avec le point dans le cœur.

Si nous nous connectons les uns avec les autres dans une bonne connexion correcte, celle-ci s’étendra à tout le monde. Puis, comme le Baal HaSoulam écrit à la fin de l ‘«Introduction au Livre du Zohar, » cela se répercutera sur le monde entier, comme lorsque un bon ordre provient du cerveau à l’ensemble du corps. Alors tout le monde suivra cet ordre et commencera à changer. C’est ce qu’on appelle la diffusion interne.

Que nous le voulions ou non, notre unité est transférée au monde entier et le monde change en mieux. Toutes les autres personnes avancent aussi vers l’unité. Après tout, elles vivent tout simplement leur vie terrestre, ne sachant pas d’où leurs pensées et leurs désirs viennent.

 

C’est notre diffusion interne, qui survient sans mots et sans se montrer au monde extérieur. Toutefois, afin de préparer les gens à y être réceptifs, pour qu’ils réagissent plus vite à nous, et d’ailleurs, afin de leur donner la possibilité de travailler et d’agir ensemble avec nous, ce qui nous unira encore plus, nous travaillons également à la diffusion externe pour tout le monde.

Il s’avère que, grâce à notre diffusion interne, nous avons l’intention, que notre unité soit transférée à tout le monde. Cela suffit. Dans la diffusion externe, nous nous organisons entre nous et cela nous donne un domaine d’activité, qui nous unit aussi bien, en nous donnant une raison supplémentaire et externe de nous unir. C’est ainsi que nous agissons dans le monde.

Cependant, l’unité entre nous, sans aucun doute, décide de tout et, à cet égard, ne peut pas être comparée à autre chose. Espérons qu’au cours de ces trois jours, nous allons atteindre un nouveau degré d’unité. Je n’ai pas de doutes à ce sujet parce que même maintenant, nous sommes dans cet état et sommes capables de ressentir la spiritualité, au moins pendant une courte période, de ressentir ce que cela signifie d’être connectés dans nos cœurs et nos pensées.

Tout cela dépend des efforts internes de chaque personne. Essayez de penser que nous ayons déjà tous envie de sentir l’unité entre nous, de ne pas être dans un corps, mais de plonger plus profondément à l’intérieur, dans le royaume de nos désirs de sorte qu’ils s’uniront tous en un seul désir complet. Si nous atteignons cela, alors nous percevrons la Lumière Supérieure qui règne à l’intérieur de ce désir et nous sentirons l’écoulement de la vie éternelle. Cela dépend de nous.

Peut-être que nous n’atteindrons ceci que temporairement, car la première fois que cela arrive, il est très difficile de garder cette sensation en permanence. Mais au moins, nous recevrons la première impression de la spiritualité, nous la «goûterons», et ainsi, nous saurons déjà à quoi aspirer.

J’espère très sincèrement que nous atteindrons cela et que le goût de la spiritualité restera avec nous pour toujours.

Passer au-dessus de la ligne rouge dans un nouveau monde

Dr. Michael LaitmanDu monde de l’Infini, l’état « 1 », nous nous développons (descendons) dans ce monde, appelé atteindre l’Etat « 2. » Depuis cet état, nous devons nous élever au niveau de l’infini, dans l’Etat « 3 » qui est identique à l’Etat «1». Il n’y a qu’une seule différence entre eux: Nous existons dans l’Etat « 3 » en étant conscient de ce fait, consciemment. Par conséquent, l’Etat « 3 » est considéré comme « 613 » fois plus grand que l’Etat «1».

Nous nous sommes développés dans l’Etat « 2 » au cours de milliards d’années dans des formes inanimées, végétatives, et animées. Jusqu’à ce que nous soyons descendus progressivement des mondes de Atsilout, Beria, Yetsira et Assiya, le temps n’existait pas du tout. Le temps apparut lorsque nous sommes arrivés en ce monde et puis nous nous sommes développés pendant environ 15 milliards d’années, pour arriver finalement au degré «humain».

Beyond The Limits Of This World

La différence entre les états « humains », inanimés, végétaux et animaux, est que l’homme n’existe pas dans la nature! Dès le début, un être humain est essentiellement un animal, même s’il est plus complexe. Il ne se transforme en homme qu’au degré auquel il sent qu’il est un être social et global.

Autrement dit, il ne vit plus sous une forme individuelle et égoïste, comme il le faisait auparavant, jusqu’à ce que nous ayons atteint notre niveau actuel. Mais plutôt, il doit rejoindre le développement spirituel et remonter les marches, qu’il a descendues une fois. Du développement général et social, nous devons passer au développement spirituel avec sérieux et responsabilité. C’est l’essence même de notre travail.

Alors que nous nous développions égoïstement, nous n’avons pas rencontré de problèmes. parce que nous avons évolué, inconsciemment, naturellement. Mais depuis que nous avons atteint la «ligne rouge», c’est-à-dire l’état dans lequel tout s’est avéré être globalement et totalement interconnecté , c’est un signe que nous devons assumer une autre forme d’existence, en harmonie avec la nature.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/02/2011,

Se réveiller dans une nouvelle dimension

Dr. Michael LaitmanL’humanité ne comprend toujours pas ce qui se passe. Elle commence tout doucement à voir les problèmes qui se posent, mais ne les perçoit toujours pas comme des problèmes d’un autre niveau, exigeant une solution entièrement nouvelle.

Nous essayons toujours de résoudre nos problèmes par d’anciennes méthodes, utilisées autrefois, bien qu’elles n’apportent aucun résultat. Cependant, nous ne soupçonnons même pas qu’un problème d’une toute autre nature fait désormais surface (ici). La science de la Kabbale explique que si nous vivons une période si difficile, c’est à cause de notre égoïsmes et à cause de notre incapacité à comprendre que les problèmes émergeants sont mondiaux et globaux. Nous tentons de résoudre un problème mondial et général avec les moyens précédents – en essayant d’atteindre le point précis d’une cible, sans corriger l’ensemble du système comme un tout.

C’est pourquoi le passage au nouveau monde, dans lequel nous devrons vivre, comme un système mondial et global n’est pas simple du tout. Il est possible que nous devions traverser bien des révolutions et même des guerres mondiales, jusqu’à ce que les gens se rendent compte qu’ils existent déjà dans un monde nouveau.

C’est pourquoi la science de la Kabbale a été révélée à notre époque, car son but est de nous expliquer comment vivre dans ce nouveau monde. Elle nous permettra de savoir comment organiser notre développement, notre éducation, notre vie de famille, notre travail, notre monde, notre maison, et notre santé – c’est-à-dire, corriger toute notre vie dans ce monde.

Mais la chose la plus importante qu’elle doit faire, est de nous expliquer, que c’est en vertu de cette nouvelle méthode et de ce nouveau monde qui nous est révélé, que nous nous élevons à un niveau différent de l’existence. Nous ne vivons plus dans un monde où chaque personne fait ce qu’elle veut, mais nous atteignons un nouveau niveau et entrons dans une nouvelle dimension.

De ma conférence à Paris, le 2/1/11

Mensonge de l’extérieur ou vérité de l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le réseau de communication Internet Facebook est-il si incroyablement populaire?

Réponse: Notre ego est en développement non seulement quantitativement mais aussi qualitativement. Si une personne a été précédemment satisfaite d’avoir cinq ou dix amis ayant des intérêts similaires dans son cercle afin qu’ils puissent aller à la pêche ensemble, visiter des bars, jouer aux cartes, promener les chiens, et ainsi de suite, aujourd’hui, cela ne les satisfait plus. Une personne veut rencontrer d’autres gens par autre chose que par le biais des chiens ou des poissons, c’est à dire, en ne se fondant pas sur les intérêts matériels et la proximité géographique, mais plutôt, elle cherche des similitude internes, un endroit où, il ou elle, peut s’exprimer au maximum.

Une personne cherche un moyen de communiquer où elle pourrait même mentir. Mais, pour l’essentiel, ce faisant, on exprime son «moi» encore plus. Après tout, quand nous mentons, nous exposons notre vérité intérieure! Ce mensonge témoigne de ce que nous voulons être, mais que nous ne pouvons pas être.

C’est très en phase avec le principe sur lequel est fondé Facebook : une personne affiche uniquement ce qu’il ou elle veut montrer, ses « meilleures photos ». Mais elle parle de son monde intérieur. En fait, en raison de leur nature égoïste, les gens peuvent être gourmands, paranoïaques, lâches, ou primaires, mais ils se présenteront comme ils se voient dans leur idéal. En d’autres termes, une personne montre ce qui, à ses yeux mérite d’être montré, en tant que forme plus attrayante, plus profonde et plus intime.

Il s’ensuit donc que d’une part, je sais ce que je suis (bien que je puisse ne pas le réaliser moi-même), mais pour les autres, je me présente dans un déguisement plus attrayant. Et parfois, c’est l’inverse: je tiens à paraître pire que je suis, en jouant au dur et je me présente comme un Don Quichotte belligérant.

Pourtant, cela n’a pas d’importance de savoir si cette image est meilleure ou pire que la vérité, parce que ce mensonge montre finalement à une personne ce qu’est son essence, et il ou elle vient à connaître son mal. Une personne est confrontée à une question: que suis-je par rapport à l’image sous laquelle je me présente sur Internet ? Après tout, tout le monde me voit comme je me dépeins sur l’Internet, mais je commence à réaliser que je suis loin de ce que j’ai peint pour les autres.

Cette amène les gens à la prise de conscience de leur mal, à la nécessité de changer, et de se rapprocher de l’image qu’ils souhaitent donner à voir aux autres. Puisque si je ne suis pas en contact physique avec vous et que vous ne me voyez pas, je peux faire semblant d’être ce que je veux pour vous: un nouveau moi, mon idéal intérieur, qui n’a rien à voir avec ma corporéité. Et cette image est une image plus authentique!

Par conséquent, notre développement vers la communication virtuelle va nous conduire dans la direction de la communication spirituelle, aux changements spirituels. C’est pourquoi je suis si heureux d’entendre parler de l’élaboration et la popularité croissante de Facebook et autres réseaux de communication.

Je suis certain que dans ce réseau social il y a des psychologues et des sociologues qui font des recherches sérieuses. Après tout, c’est désormais un phénomène mondial qui s’étend à toute l’humanité.

La communication virtuelle est plus proche de la spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez mentionné que les réseaux sociaux de communication sur Internet correspondent aux lois naturelles du développement. En effet, Facebook est un succès phénoménal: Il a un demi-milliard d’utilisateurs. Il devient un attribut essentiel de la vie moderne. Pourquoi l’homme aime tant la communication virtuelle? Qu’a-t-elle de si spéciale?

Réponse:  Notre nature est le désir de recevoir du plaisir, de se  satisfaire, de percevoir, de comprendre et d’entendre quelque chose de nouveau. Comme on le voit, la télévision d’aujourd’hui offre des milliers de chaines, mais si vous allez sur Internet, vous y trouvez absolument tout ce que vous voulez, une quantité infinie d’informations. Et tout cela découle de notre désir de recevoir.

Si ce désir peut être satisfait, c’est bien. Mais si nous ne pouvons pas le satisfaire nous développons alors des réseaux de communication, tel Internet, pour trouver de plus grandes satisfactions. Cela continue jusqu’à ce que, progressivement, nous nous rendons compte de ce qu’il se passe vraiment, et ensuite, tout ce qui ne satisfait pas complètement notre ego, notre désir évolué, perd peu à peu sa popularité et s’éteind.

Même l’ego peut voit qu’être connecté aux autres lui apporte un bénéfice. Bien que le chemin soit encore long, peu à peu, non seulement les individus mais des pays entiers, qui habituellement se considèrent comme rivaux, se mettent à réaliser qu’aujourd’hui, ils n’ont pas beaucoup de choix. Nous ne pouvons pas combattre pour toujours, ou cela vaut-il la peine de le faire jusqu’à ce que nous nous détruisions mutuellement? Et nous ne pouvons qu’être d’accord qu’il est à notre avantage d’établir certains liens et de communiquer. Ainsi, la vie nous apprend à nous unir.

Par conséquent, Facebok est un phénomène tout à fait exemplaire. Il est accessible à tout ceux. qui sur terre veulent être visible, du président d’un pays au simple portier. A titre d’exemple, le président des États-unis, Barak Obama, a 17 millions « d’amis » sur Facebook. Et n’importe qui peut faire la même chose. Dans une certaine mesure, c’est bien, car cela répond à la demande de parvenir à une union intérieure. Et je pense que cela va nous apprendre comment développer des liens plus intérieurs, remplaçant les liens matériels,.

A partir d’un programme TV « Demandez au kabbaliste» 20/01/2011