Category Archives: Musique

Les conséquences de la révolution technologique

959Question : Pourquoi l’humanité a-t-elle graduellement effacé le bord de la perception du monde spirituel, puis a-t-elle commencé à se développer de manière égoïste ?

Réponse : C’est parce que l’égoïsme est monté en flèche ! La révolution technologique a commencé. Une personne a commencé à développer diverses technologies et s’est oubliée dans celles-ci, a commencé à jouer avec des jouets, comme elle se perd aujourd’hui en jouant avec des iPads et tout le reste, comme si toute sa vie se résumait à jouer avec des images et de la musique.

La nature martèle une personne à l’intérieur, la ramène à l’état d’enfant. Regardez ce qui se passe dans le monde ! Il n’y a pas d’adultes, une personne ne veut pas grandir, elle joue toute sa vie.

Elle n’a pas besoin d’une famille, elle n’a besoin de rien : elle veut voyager, travailler un peu et s’amuser. Et ce jusqu’à la fin de sa vie.

Les femmes ont encore un rapport réaliste à la vie. Elles accouchent sans les hommes et élèvent des enfants. Et, Dieu merci, notre époque leur donne la possibilité d’être financièrement indépendantes. Et les hommes s’amusent avec des jouets et restent des enfants. C’est ce que la technologie a réalisé.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce que la science ? » du 06/03/2011

Les lettres du Livre du Zohar expriment des connexions

526Question : Les lettres dont parle Le Zohar expriment-elles les types de connexion entre nous ?

Réponse : Bien sûr ! Uniquement la connexion entre nous ! Sans la connexion entre les âmes, les auteurs du Zohar n’auraient rien pu atteindre. Tout est atteint dans le réseau de connexions entre nous.

Qu’est-ce que nous atteignons ? Les forces du don sans réserve. La totalité de ces forces de don sans réserve est appelée le Créateur (Bo-Ré, Viens et Vois), que nous découvrons dans la connexion entre nous. C’est la qualité du don sans réserve et de l’amour.

Si nous atteignons cela sous la forme de forces, alors c’est notre désir, un récipient (Kli) pour révéler la Lumière. Si nous obtenons une impression en elle, la Lumière, alors c’est le Créateur, la Lumière qui apparait dans un récipient, dans un désir. En dehors de cela, il n’y a rien.

Tout ce que nous lisons dans Le Zohar ou dans tous les livres des kabbalistes n’est que l’impression d’une personne, un kabbaliste, qui a atteint la force du don sans réserve à l’intérieur de ses désirs, selon l’équivalence des qualités. Il nous parle de ses désirs, de la force qu’il a atteinte, de son impression, qu’il explique sous une forme externe.

Il est possible de l’exprimer en musique, en chansons et en belles paroles, ou de l’expliquer dans le langage de la Kabbale, du Talmud ou des légendes. Mais en fin de compte, les kabbalistes nous expliquent leurs atteintes.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Le Livre du Zohar, « Trouma (contrepartie) », « Un kaki et un palanquin » du 26/05/2011

Une mélodie est un langage commun pour tous

937Question : Quelle est la force d’élévation d’une mélodie kabbalistique (Nigoun) ? Lorsque nous chantons ensemble, à quel point nous élève-t-elle ?

Réponse : Il ne s’agit pas de la mélodie, mais de la tension de vos cœurs. La mélodie elle-même n’a donc pas d’importance. Il est seulement important que nous voulions y exprimer à quel point nous tendons nos cœurs et les joignons ensemble.

La mélodie est bonne parce qu’elle est facilement compréhensible. C’est un langage commun à tous. Elle n’est pas exprimée par des mots. Et les notes sont les mêmes pour tout le monde.

Extrait du Congrès « Arava » (Europe – Lituanie 2022), Leçon n°2 du 24/07/2022

L’aspiration naturelle d’un kabbaliste

962.2Les kabbalistes ont toujours été intéressés par la science et les cultures des nations. Même le Baal HaSoulam et le Rav Kook sont allées dans des bibliothèques, s’y sont assis et ont tout étudié.

Nous pouvons voir dans les œuvres du Baal HaSoulam à quel point il connaissait l’économie, les sciences politiques, l’économie politique, et comment il parlait de l’économie politique de Marx, de ce qui se passe ici en Israël entre les partis, et ainsi de suite. Autrement dit, c’était une personne qui connaissait parfaitement les sujets et qui mentionnait souvent les grands scientifiques et les personnes célèbres du passé.

C’est un désir naturel pour un kabbaliste d’étudier le monde supérieur à partir du monde inférieur et le monde inférieur à partir du monde supérieur, car tout ce qui se passe est toujours interconnecté entre les deux mondes et tout provient d’une seule source, le monde supérieur. Lorsque l’on étudie notre monde, on ressent la source supérieure se manifester à travers lui.

Par conséquent, je suis heureux d’absorber tout ce qui se trouve dans ce monde. J’ai déjà plus de 70 ans, mais je me sens comme un jeune garçon avide de tout voir, de tout apprendre, aussi bien du monde supérieur que de ce monde. J’ai soif de tout.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel. Les Monuments Architecturaux » du 17/09/2009

Les notes, les couleurs et les sept Sefirot

234Question : Est-il possible de dire que les sept notes de musique correspondent aux sept Sefirot ?

Réponse : Certainement, car sinon rien n’aurait existé. Il y a dix Sefirot, et à partir de Bina et au-delà, il y a sept sons leur correspondant qui sont construits selon la même tendance, selon le même système.

Il s’agit d’un seul et même système de reconstruction, une nouvelle création, une nouvelle perception. Il en va de même pour les couleurs de l’arc-en-ciel. Peu importe qu’il s’agisse de notes ou de couleurs, tout est construit selon la même structure de coopération mutuelle entre Zeir Anpin et Malkhout.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 10/03/2019

L’hébreu – La mélodie du monde supérieur

525Commentaire: Avant de découvrir la sagesse de la Kabbale, j’ai vécu en Israël pendant neuf ans et je n’ai jamais appris ni parlé l’hébreu. Ce n’est que le besoin de comprendre les sources kabbalistiques qui m’a poussé à apprendre la langue.

Ma réponse: Oui. Seuls ceux qui étudient la Kabbale le font, parce qu’ils commencent à comprendre que l’hébreu est un code avec lequel on peut beaucoup apprendre et entrer dans le monde spirituel.

Commentaire: Une autre chose qui est essentielle, est que l’hébreu est en constante expansion. Nous lisons les sources tant de fois et elles sonnent toujours différemment. Tout coule de source et fusionne.

Ma réponse: Exactement. Si vous commencez à voir dans quelle combinaison les lettres se trouvent dans chaque mot, vous ressentirez soudain la mélodie qui transmet la signification intérieure de ce mot.

Question: Que souhaiteriez-vous à vos étudiants en 2019?

Réponse: Tout d’abord, je leur souhaite une bonne année! Pourtant, 2019 sera très complexe. L’humanité ne devrait pas s’attendre à quelque chose de particulièrement bon.

Tenons-nous fermement les uns aux autres, et à travers les lettres, à travers la connexion sincère entre nous, invitons la lumière supérieure afin qu’elle nous enlace et rende tout clair, même sans lettres et sans mots, tout ce que nous devons comprendre sur notre existence éternelle. Nous nagerons alors éternellement dans la vaste lumière supérieure, qui se révélera peu à peu par ces lettres.

Extrait des «Fondamentaux de la Kabbale» de KabTV, le 06/01/19

Intégration dans la mélodie commune

546.02Question: Mon ami et moi avons récemment parlé de l’ordre dans l’étude des sources de la sagesse de la Kabbale et avons abordé l’Arbre de Vie. En faisant une analogie avec les notes de musique, nous sommes arrivés à la conclusion que le Baal HaSoulam présente cette œuvre comme une symphonie. Sur ce, il est absolument certain que l’Arbre de Vie sera lu par des musiciens, qui n’aura pas de secrets pour eux. Et pour ceux qui ne le comprennent pas complètement, il a écrit une pièce musicale plus simple et l’a appelée Le Talmud des dix Sefirot.

Cela signifie-t-il qu’il y a un groupe à Bnei Baruch où il y a les deux: la partie interne qui connaît la «partition» et une partie externe?

Réponse: Nous devons tous avancer ensemble et ne pas nous diviser en parties, groupes ou niveaux de quelque manière que ce soit. Nous formons tous une structure homogène.

Nous étudierons ce que nous étudions et vous commencerez à ressentir la matière. Vous avez raison à propos de la symphonie où nous nous intégrons tous dans la mélodie commune générale, tout comme un instrument de musique avec  lequel joue le Créateur. Nous visons et accordons constamment cet instrument à une tonalité de plus en plus proche du Créateur, et le Créateur en joue.

Tiré des «Fondamentaux de la Kabbale» de KabTV 14/04/19

Qu’est-ce qui nous préoccupe le plus : les bonnes ou les mauvaises nouvelles ?

laitman_423.01Commentaire : On sait que les médias de masse influencent le développement personnel. Cependant, les mauvaises nouvelles, c’est-à-dire les actes de violence, les affrontements militaires ou les catastrophes naturelles, passent systématiquement beaucoup plus de temps à l’écran que les bonnes relations humaines, l’entraide ou le civisme pour empêcher la brutalité. Et le téléspectateur est plus attiré par cela.

Ma Réponse : Bien sûr. Si je regarde un programme à la télévision qui parle des horreurs de la guerre, des affrontements, des conflits au sein du gouvernement ou entre les gens, cela m’intéresse plus parce que de tels événements me concernent et peuvent me toucher directement.

Tandis que les bons programmes qui parlent de personnes qui se rassemblent, se parlent, chantent ou travaillent ensemble, qui aident dans les hôpitaux, etc., ne représentent aucun danger pour moi. Ainsi, je traite la question de manière factuelle et je peux dédaigner ce sujet.

Commentaire : Je dois noter qu’il y a eu des tentatives de ne diffuser que des informations positives, mais elles n’étaient pas du tout populaires.

Ma Réponse : Naturellement. Cela ne dérange personne. Une personne se nourrit de nouvelles négatives, de souffrances et de tragédies. Même en musique et en art, toutes les grandes œuvres significatives sont toujours tragiques et les comédies sont prises à la légère. Les gens les apprécient avec désinvolture.

Extrait de KabTV, « L’Ère après le Coronavirus » du 30/04/2020

Symphonie pour Zeir Anpin et Malkhout

Laitman_049.03Il n’est pas encore possible d’expliquer où se trouvent Zeir AnpinMalkhout et les autres Sefirot dans la dizaine. Une dizaine ne ressent toujours pas cela, n’a pas de telles capacités. Pour travailler avec des concepts spirituels, il faut déjà incorporer les propriétés du don sans réserve et s’engager dans l’amour des amis au-dessus du désir d’avoir du plaisir, au-dessus de l’amour pour soi. Ainsi, nous acquerrons les propriétés de Zeir Anpin et serons en mesure d’accroître Malkhout, sinon c’est impossible.

Par conséquent, tout notre travail consiste à attirer la Lumière supérieure qui nous touchera. Nous devons demander au Créateur de faire briller la Lumière réfléchie sur nous, ce qui nous donnera la qualité du don sans réserve. Dans la mesure où la Lumière supérieure nous parvient, nous voudrons aimer notre prochain et lui donner sans réserve. Nous avons seulement besoin d’attirer la Lumière et pour cela nous avons besoin d’une prière commune.

Si ensemble, en tant que dizaine, nous demandons et exigeons que la Lumière vienne, elle viendra et nous unira en un seul corps appelé Zeir Anpin ou Malkhout. Ensuite, nous comprendrons la connexion et ce que le Baal HaSoulam a écrit dans son article « Talmud des Dix Sefirot ». Pour l’instant, nous ne comprenons pas cela ; nous lisons seulement « Zeir Anpin et Malkhout », mais nous n’avons pas de tels fonctionnements en nous et, par conséquent, le texte reste mort. Ce sont simplement des lettres sans vie pour nous.

Mais après la correction, nous pourrons lire et effectuer ces actions internes, dans nos sensations. Ce texte deviendra pour nous comme des notes pour un musicien qui peut les jouer ou même chanter une mélodie à l’oreille. Après tout, il ressent ces notes.

Si une personne ne connaît pas les notes, elle ne comprend pas comment les chanter et les jouer. Elle regarde les notes de musique et ne sait pas ce que signifie chaque note. Ainsi nous ne savons pas ce que signifie la structure des mondes supérieurs. Tant que nous n’aurons pas acquis les qualités du don sans réserve, nous ne pourrons effectuer aucune des actions décrites dans les livres kabbalistiques.

Extrait de la leçon quotidienne de Kabbale, le 30/03/2020

Pourquoi les kabbalistes exigent-ils que les étudiants travaillent ?

Question : Pourquoi les kabbalistes demandent-ils aux étudiants de travailler ?

Réponse : Une personne doit travailler car elle doit être occupée. Elle ne peut pas étudier la Kabbale toute la journée ou s’asseoir sur un banc, grignoter des graines de tournesol et parler politique. Elle n’en a pas besoin du tout.

Elle devrait étudier de préférence trois heures le matin avant le travail et deux heures le soir après le travail. Si elle a du temps libre, alors plus. Le reste du temps : travaillez, dormez et mangez. De quoi d’autre a-t-elle besoin dans la vie ? Cela devrait être très simple et naturel.

En ce qui concerne le sommeil, elle doit se reposer pendant 5 à 7 heures. Il y a des gens qui ont besoin de sept heures de sommeil, il y a des gens pour lesquels cinq suffisent.

Remarque : Il y a aussi le sport, la musique et le théâtre.

Mon commentaire : Si une personne étudie la Kabbale, alors elle s’unit pour former une seule musique, théâtre et sport.

Question : Cela signifie-t-il qu’il n’y a pas d’autres besoins ?

Réponse : Non.

Question : Donc, idéalement, la sensation du Créateur devrait combler toutes ces niches ?

Réponse : Tout vient de Lui, seulement cela nous vient sous des formes différentes.

Remarque : En principe, les gens vivaient autrefois normalement et sans sport…

Mon commentaire : Mais faire de l’exercice, peut-être, est nécessaire. La musique, la littérature et tout le reste sont également nécessaires, mais cela doit être dans les limites de la correction de l’âme humaine.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 03/01/2019