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En équilibre sur le chemin de l’amour

Dr. Michael LaitmanNotre tâche est de créer un système intégré entre nous tous. Cela signifie que nous devons rester dans un « emballage» adapté, c’est-à-dire dans le bon environnement qui nous entraine. C’est de cette façon qu’un homme véritable doit être élevé. Nous parlons d’un homme qui a atteint le niveau du développement humain. Ce type de personne a évolué à partir d’un « homme sauvage  des cavernes ». Pourtant, en ce moment, nous nous comportons  encore les uns envers les autres comme  des gens «primordiaux».

Grâce à de bonnes relations, à la compassion, la réciprocité et le don mutuel sans réserve nous mettons en œuvre les deux types de comportement suivants:

1.    Entretien de relations à un niveau humain, sur notre plan matériel, et

2.    Interaction bienveillante avec la nature et la  loi commune du don mutuel sans réserve et de l’amour.

Nous passons par le processus qui a été construit par la Nature et qui provient de la force commune. Par conséquent, nous obtenons le soutien et l’approbation par les facteurs suivants:

1.    Les bonnes relations au sein de la société humaine, et

2.    L’équilibre avec la nature.

Les deux directions sont efficaces.

À ce stade, des erreurs et des déséquilibres sont tout à fait possibles. La chose principale est de conserver une stabilité entre nous et la nature. Par exemple, les militants des partis écologiques ne se soucient que de la flore et de la faune, et comme nous le voyons, ils ne parviennent pas à préserver la nature. Il est impossible de garder la nature dans un bon état sans d’abord établir des relations adéquates à l’échelle humaine; ces deux processus sont en symbiose. Quand les gens progressent et s’améliorent, ils influencent positivement tout autour d’eux. Ils commencent à défendre la nature inanimée, végétale, et animale et limitent leur consommation en utilisant seulement les ressources qui permettent à l’humanité de se nourrir sans dépasser la limite. En retour, la nature va retrouver son équilibre. Nous finirons par constater que tout ce que nous avons ruiné précédemment en détruisant des éléments de la nature va progressivement se relancer et s’harmoniser.

En résumé, si nous avions à choisir entre deux directions, l’humanité et la nature, et à décider par où commencer, nous devons considérer le facteur humain avant toute autre chose. Pour commencer, nous devons fournir le bon type d’éducation et de formation ;  ce n’est qu’alors que nous pourrons passer de « aimer notre prochain» à « aimer la Nature ». C’est le vecteur correct de notre développement.

Toutefois, le stade des « relations humaines » exige la compréhension approfondie qu’à la fin nous aurons à atteindre l’équilibre avec la loi universelle de la nature, c’est-à-dire, avec le processus général d’évolution dans son ensemble. Après avoir défini nos préférences entre les deux facteurs et choisi l’un d’eux, nous devrions toujours garder à l’esprit qu’il est essentiel de les considérer tous les deux à la fois dans nos calculs.

C’est ainsi que nous construisons un schéma pour le processus: d’abord, nous atteignons l’amour envers les humains, et par la suite, nous tendons la main à l’amour universel qui est inhérent à la nature. C’est la façon de compléter notre correction personnelle.

 De KabTV « une nouvelle vie » Episode 11, 09/01/2012

Un maximum de plaisir avec un minimum de souffrance

Dr Michaël LaitmanJe voudrais parler de condition que la nature met devant nous: nous devons arriver vers l’amour absolu entre tous les sept milliards de personnes dans le monde.

Est-ce que cette condition est immuable? Pouvons-nous la réaliser? Est-ce vrai que si on obtient au moins un succès partiel, si on progresse dans cette direction, alors on verra peu à peu que tout ce qu’on fait est à notre avantage, en nous changeant, notre environnement et toute notre vie pour le mieux?

La nature de chaque personne est de se soucier de soi même. Un être humain est incapable de penser à autre chose. Si on examine, on observe toutes nos actions, on peut voir que nous avons besoin d’énergie pour les réaliser. Même pour le simple mouvement, par exemple lorsque je déplace ma main d’un endroit à l’autre je dois dépenser de l’énergie. Cependant, cette énergie peut surgir et me servir seulement à la condition que je puisse en tirer un intérêt de cette action.

Ainsi, nous avons la condition suivante: chaque déplacement  interne des atomes et des molécules, chaque geste, chaque mouvement dans mes sensations et ma raison exige que je voie le bon état, qui sera le résultat du processus. Je perçois tout dans ma vie de cette façon.

J’accomplis certaines actions instinctivement. Par exemple, assis sur une chaise, je ne pense pas quelle position adopter, dans une conversation je ne pense pas à propos de l’intonation. Dans la plupart des cas, tout se réalise selon des calculs internes. Et à l’intérieur de moi j’ai le désir égoïste de me sentir bien. C’est ce que je vois comme le résultat souhaité de toutes mes actions.

L’espoir pour mon bien-être agit tout le temps et me confirme dans les états que je ressens. Où que j’aille, quoi que je fasse, quoi que je dise – tout cela seulement pour trouver les meilleurs moyens pour me sentir bien. Je veux manger, dormir, me promener, je suis obligé de travailler pour subvenir à mes besoins, etc. Tout cela uniquement pour que je puisse profiter quelque chose de ces actions. En fait, c’est l’essence de ma vie: comment atteindre le plus grand bénéfice avec un minimum de souffrance et un maximum de plaisir, pour se remplir de tout ce qui est possible.

Comment puis-je me remplir? Cela dépend de l’éducation, influence de l’environnement, l’échelle des valeurs, et aussi de mes habitudes qui deviennent une seconde nature: je vis et fais  ce qu’on m’a habitué à faire, même si ce n’est pas naturel. Et je vis ainsi, en faisant presque tout dans ma vie pas parce que je le voulais à l’origine, mais parce que la société dans laquelle je vis, les parents, les enseignants m’ont appris de vivre ainsi. En conséquence, j’agis automatiquement, sans avoir besoin de la puissance de la pensée.

Il y a aussi d’autres choses dans la vie, je suis obligé de les faire et cela exige des efforts intérieurs, quand je dois me convaincre que cela vaut la peine. Par exemple, le réveil sonne et je me lève, mais je veux dormir. Peut-être que mon travail est difficile et inintéressant, mais je sais qu’après une journée de travail épuisante je reviendrai vers ma famille, dans une atmosphère chaleureuse et confortable, je pourrai me détendre et me sentir bien. Pour ressentir cette sensation il faut payer, alors je travaille.

Toutes mes actions, tous les contacts avec certaines personnes et les distances que je prends avec les autres, également conçus pour créer une atmosphère plus agréable.

Donc, je suis tout le temps préoccupé pour me sentir mieux. Telle est la nature de chacun de nous, et elle se réfère à un niveau «animal». En fait, la nature inanimée, végétale et animale aspire tout le temps vers un meilleur état, vers de meilleures conditions.  Pour toutes les créatures il semble que cette condition est équilibrée, qu’elles n’y sentiront pas de pression ou d’attraction vers un autre côté, mais où elles seront en harmonie avec ce qu’il leur semble une vie meilleure.

Il s’avère que toute ma vie je respecte la « loi de la vie meilleure ». Il s’agit d’une condition dans laquelle nous existons, et notre nature égoïste nous ordonne continuellement de la respecter.

De la discussion sur la nouvelle vie n°13, 11/01/2012

La nature des hommes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le besoin du désir des femmes, sans lequel les hommes n’atteindront pas l’objectif, n’a pas été ressenti lors des séminaires. Pourquoi ?

Réponse : Pour qu’un homme ressente le besoin de quelque chose, il doit se rendre compte que, sans ce besoin ou ce désir, il n’atteindra pas l’objectif. Cela signifie qu’ils n’ont toujours pas atteint cet état.

Supposons que j’essaie de faire quelque chose et que je voie que cela ne fonctionne pas. Que me manque-t-il ? Aha, j’ai besoin d’un autre outil. Je commence à travailler avec celui-ci et remarque alors qu’il me manque encore d’autres outils. C’est-à-dire, ce n’est que dans la mesure où je ne me vois pas atteindre mon objectif, que je dois rechercher les moyens pour y parvenir.

Ainsi, je vois le manque d’un soutien clair et fort. Il doit exister, c’est sûr ! C’est ce qui est écrit dans les sources kabbalistiques et nous le voyons aussi dans la vie réelle.

Les hommes ont leur propre fierté, quelque peu sans fondement. Ils oublient leur dépendance à l’égard des femmes en raison de leur nature. C’est la nature d’un homme.

Mais en avançant, ils commencent réaliser à quel point ils sont faibles. Puis ils ressentent un fort besoin de soutien de la part des femmes.

Ce n’est pas une faiblesse, c’est juste notre nature ; lorsque nous dépendrons les uns des autres seulement dans la bonne combinaison, nous atteindrons ensemble l’objectif commun.

Soit dit en passant, je suis sûr que beaucoup d’hommes ont ce sentiment, je le vois en eux. Ils le ressentent vraiment.

Du Congrès de Vilnius 23/03/12, Leçon 1

Une approche holistique

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand nous étions petits, nos parents nous ont appris à se traiter mutuellement ainsi. Et aujourd’hui, nous avons besoin d’un environnement, qui poursuivra la même pensée. Mais vous dites aussi que nous avons besoin de traiter la nature comme un seul bien entier. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Ne devrions-nous  pas protéger la nature minérale, végétale, et animée ? Ne devrions-nous pas l’aimer? Aimer la nature signifie que je ne vis pas en elle pour l’utiliser autant que je le peux. « Faisons sauter une montagne, desséchons la mer, laissez-nous faire tout ce qui nous avantage. … »Non, nous devons avoir une attitude équilibrée à l’égard de tout.

Les écologistes sont vaincus, mais nous réussirons parce que nous disons: «La nature est en équilibre. Alors expérimentons  d’abord sur nous-mêmes ce que cela signifie. Ressentons entre nous ce que c’est que d’être en équilibre, afin de protéger la nature tout entière, et de ne prendre d’elle que ce que nous avons besoin pour l’existence ». Les animaux agissent naturellement d’une manière similaire.

Cela fait partie de l’éducation intégrale. Il va de soi que cela va aussi aider les gens à avoir la bonne attitude envers l’environnement naturel. Il est impossible de n’enseigner aux gens qu’à bien se traiter mutuellement, ils doivent également être instruits pour avoir une attitude gentille et correcte envers la nature, à la notion même de «nature».

Après tout, nous sommes dans le processus de développement, et quelqu’un nous y conduit et  nous y pousse. D’où cela vient-il? Quels sont les types de forces qui nous développent ? Où repose mon lendemain ?  Il est possible que je ne sois pas familier avec cela, mais il y a des gens qui le révèlent et le perçoivent. Nous voyons devant nous, étape-par-étape, un processus de causalité, nous voyons que la nature évolue constamment et chaque détail en elle dépend d’autres détails. Einstein avait vraiment voulu connaître la formule commune universelle de la nature ; la science est familière avec ce principe, la science est au courant des influences réciproques de toutes les parties de la nature.

Et nous ne sommes pas une exception. Et donc, comme nous apprenons à nous unir, cette unité comprend aussi la nature dans son ensemble, avec sa loi englobant tout, qui nous développe, nous et tout le reste. La société humaine n’est pas la seule chose à développer, la nature végétale  ainsi que la nature animée se développent également, beaucoup plus lentement seulement. L’univers entier est dans l’état de développement. Où est-il dirigé? Nous ne le savons pas, mais le fait demeure: l’univers est en expansion, connaît des procédés différents, et aucun d’entre eux n’est accidentel, même si nous ne pouvons pas encore comprendre. A mesure que nous avançons, nous apprenons qu’une grande loi de la nature se cache ici.

En fin de compte, nous voyons que toutes les lois sont évidemment tissées en une seule, même si la connexion entre la biologie, la zoologie, la botanique, la minéralogie, l’homme, les étoiles, et d’autres choses nous échappe. Nous ne sommes pas en mesure de voir les filets qui connectent tout, mais tout est essentiellement une nature unique, et ne se divise pas en segments distincts. Et c’est pourquoi nous devons avoir pour cela une approche holistique, globale. En outre, nous sommes aussi sa part inséparable. La vie elle-même nous le dicte: étudiez les faits et non les hypothèses de quelqu’un.

C’est comme si deux directions existaient:

  • Vous pouvez former une bonne attitude envers la société humaine et justifier ensuite la dévastation de la Terre pour le bien-être actuel;
  • Ou, inversement, vous pouvez donner priorité à la protection de l’environnement et négliger les gens.

Au lieu de cela, je dis: « Non, l’approche doit être entière, « ronde », unique. Une seule attitude envers tout, c’est ce qui est exigé de nous. Après tout, l’homme est une partie de la nature, et donc il doit avoir une attitude égale envers la société, la famille, et la nature dans son ensemble. Nous devons parvenir à un équilibre entre toutes les parties. L’équilibre est ce qui est inhérent à la nature, et donc nous observons sa loi universelle. »

C’est également contrebalancé par l’influence mutuelle et le mouvement de la planète, des étoiles et de la galaxie. En outre, toute interférence avec la nature de la terre se reflète dans ses différentes parties. Nous avons donc besoin de comprendre notre place dans le système, et construire une attitude correspondante.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 11,  09/01/2012

L’évolution et la Providence Divine

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment peut-on réconcilier l’évolution et la Providence Divine?

Réponse : Tout s’accorde dans l’univers. Tout est contrôlé, à l’exception du libre arbitre, afin d’accélérer nos progrès au fur et à mesure de notre prise de conscience des lois du Créateur et de notre volonté de les suivre en dépit de notre égoïsme. Nous fumes créés semblable au Créateur, et puis dans notre monde, nous nous retrouvons opposé à Lui.

Et, dans la mesure de notre aspiration volontaire à devenir semblable à Lui, c’est-à-dire, à parvenir à l’attribut du don et à l’amour, en dépit de notre égoïsme, nous révélons le monde supérieure – l’espace rempli par la force révélée du don et de l’amour, le Créateur. Mais tout cela se déroule selon les lois des quatre phases de développement de la Lumière directe.

Par conséquent, il y a quatre constantes fondamentales qui construisent notre monde. Leurs valeurs numériques sont basées sur le rapport entre la Lumière et le désir et elles déterminent la structure entière du monde : les atomes, les planètes, les étoiles, et la vie sur Terre. Tous les systèmes naturels sont le résultat de l’équilibre des quatre interactions :

la force de gravité tend à comprimer ;
la force électromagnétique génère une pression interne ;
la force libérée dans les processus nucléaires
la force des fortes et faibles interactions nucléaires.

La structure de n’importe quel système dépend de l’interaction de ces forces, c’est-à-dire, des valeurs numériques des constantes fondamentales ; une très faible variation en elles aurait rendu l’existence du monde impossible. Il est absolument impensable qu’une correspondance si incroyable puisse être le fruit du hasard.

Pour survivre, un être humain a besoins de conditions spéciales, et toute modification des valeurs numériques des constantes fondamentales exclurait l’existence de la vie.

Ainsi, au cours de son évolution spirituelle, une personne doit suivre les règles des relations de la lumière et du désir, et ainsi, ils atteindront leur union, et la personne ressentira la manifestation de la vie dans leur unité (similitude). Ainsi, dans les quatre phases (alphabétiques) de la distribution de la Lumière (le Nom du Créateur), la physique, l’évolution et la gouvernance supérieure s’accordent.

La force qui remplit tout l’univers

каббалист Михаэль Лайтман 0-группаIl n’y a rien hormis Lui, hormis cette force qui nous dirige. Et elle est unique. Cela signifie qu’il n’y a personne autour de nous et à l’intérieur de nous, mais une seule et unique force qui fait absolument tout.

Nous étudions cette force même dans nos sciences. Nous la ressentons à l’intérieur de nous et autour de nous. Nous sommes le résultat de cette force. Nous sommes à l’intérieur de cette force comme de petits croutons dans la soupe. Elle nous pénètre, elle crée, elle fait tout.

Cette force remplit tout l’univers, provenant du Big Bang, à partir duquel s’est propagé tout ce qui existe dans l’univers.

Et si un homme pense qu’il existe hors de cette force, c’est parce qu’il ne la ressent pas, comme un petit enfant qu’on laisse seul dans la chambre pendant que sa mère est dans la cuisine. Et l’enfant pense qu’il n’y a personne, qu’il est libre et peut faire tout ce qu’il veut. Il ne comprend pas qu’en fait, sa mère le surveille. Et nous aussi nous sommes comme de petits enfants qui pensent qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent sur cette Terre, jouer avec des jouets qu’ils ont crées.

En réalité, c’est la force supérieure qui crée, agit et organise tout et de cette manière nous progréssons.

Du congrès de Vilnius 24/03/12 , Leçon 3

Révéler l’unité de la nature

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Si nous atteignons l’objectif et nous unissons dans un seul Kli mondial, quels changements se produiront en Europe?

Réponse: Nous devons comprendre que tous les problèmes difficiles, y compris la crise et ses souffrances, sont basés sur une seule raison – diriger les gens vers la recherche de l’origine de ces problèmes, pourquoi se produisent-ils? Nous voyons que les scientifiques, les économistes, les politiciens ne peuvent rien faire. Le monde est entré dans un stade, qui était mentionné dans la Kabbale il y a très longtemps. Nous en parlions bien avant le XXIe siècle. J’en ai entendu parler il y a vingt ans et je ne croyais pas que cela puisse arriver.

Le monde est entré dans un nouveau stade, aujourd’hui nous sommes à un niveau complètement différent. Nous devons découvrir l’unité de la nature. Par conséquent, notre monde est globalisé, il est intégral, mais pas à l’intérieur de nous, seulement autour de nous.

À tous les niveaux de développement, on nous révèle aujourd’hui que la Force supérieure, puis la nature inanimée, y compris le vaste Cosmos, sans oublier les couches supérieures, puis la nature végétale et animale – tout cela se révèle comme un seul organisme. Tout cela est une force globale et intégrale, de zéro à l’infini, c’est-à-dire l’ensemble de la nature.

Le problème est qu’à l’intérieure de la nature se trouve un homme – centre de l’univers. Il a la liberté, et il fait ce qu’il veut  en dépit de tout le reste. Il est l’inconvénient terrible contre toute la nature. A cause de cela nous comparons un homme, c’est-à-dire l’humanité toute entière (l’image collective), au cancer, parce qu’il dévore tout autour de lui, détruit tout ce qui est vivant, il est en contradiction avec la nature.

La nature toute entière est globale, intégrale et unie. Nous ne sommes absolument pas unis, intégralement liés et globaux. Nous disons seulement que nous avons la crise globale. Qu’est-ce que la crise globale? Cela signifie que nous ne concordons pas avec elle. Nous ne concordons pas avec tout le reste! La crise est en nous ou dans tout ce qui est autour de nous? Nous devons nous réorganiser. Nous – c’est la société humaine. Elle aussi doit devenir globale et intégrale. Oui, mais comment? Nous devons nous unir. Atteindre l’égalité, l’interconnexion, compréhension mutuelle.

Tout notre développement nous révèle aujourd’hui combien nous sommes interconnectés. Nous ne pouvons pas échapper à cela. Voyons ce qui se passe: arrêter tout commerce avec certain pays, couper la transmission, transferts d’argent ou autre chose – et ce pays ne peut plus rien faire. A partir de ce moment, la vie se termine. Un pays coupé du monde extérieur ne peut plus exister, tant le monde est devenu global. Cela n’est jamais arrivé.

Notre société est à l’opposé de cette globalité, la nature actuelle de l’homme est à l’opposé d’elle. Donc, si on élimine cette contradiction, nous verrons ensuite la même force de la nature qui se révèle dans son intégralité. Nous serons connectés avec tout le monde, sans limites, infiniment. Nous nous sentirons exister éternellement, en harmonie avec toutes les autres couches de la nature.

Cela s’applique non seulement aux pays qui souffrent de la crise. Nous devons comprendre à quel niveau nous accédons et voir toutes ces crises comme les obstacles, que nous devons  surmonter et atteindre le but le plus élevé. Tout comme chaque personne en particulier, de même pour un Etat à l’échelle nationale, et pour la société humaine à l’échelle mondiale. Seulement de cette manière il faut voir la vie.

Nous ne pouvons pas parler aux gouvernements à ce sujet, parce qu’ils sont les plus grands égoïstes, ils ne peuvent pas le percevoir. Mais, néanmoins leur état de conscience évolue aussi. En comparaison avec ce qu’ils disaient il ya cinq ans et ce qu’ils disent aujourd’hui, il y a une grande différence. Après des revers de fortune, des punitions les gens deviennent plus intelligents, plus sensibles. C’est pourquoi j’espère que nous pourrons le faire.

En plus de préparation la présentation de notre projet à l’UNESCO, à l’Organisations des Nations Unies et d’autres organisations internationales, nous coopérons avec un grand nombre de scientifiques qui ont la même opinion que nous, c’est à dire ils comprennent qu’il faut changer fondamentalement la nature de l’homme, la nature de la société humaine.

Le problème est qu’ils n’ont pas la méthode pour le faire. Il ne fait aucun doute que nous devons être en équilibre avec la nature, être en homéostasie avec elle. Des milliers de scientifiques du monde entier le disent. Mais on ne doit pas seulement parler, il faut le faire. Mais comment?  « Il faut… ». La réponse s’arrête là.

Des millions de gens à travers le monde sont au chômage. A cause de la crise nous produirons seulement ce qui est nécessaire pour l’existence. Les gens doivent comprendre qu’ils doivent s’occuper d’eux-mêmes, se changer eux-mêmes, mais ne pas polluer et épuiser la nature. Pour nourrir mon corps animal, pour son existence normale on n’a pas besoin de beaucoup. Le reste du temps je dois employer pour changer la société humaine, en utilisant toutes mes forces.  Alors nous nous sentirons exister en harmonie éternelle. Ce sera beaucoup plus que nous voulons atteindre aujourd’hui.

C’est pourquoi nous devons considérer la crise comme un obstacle que nous devons surmonter tous ensemble. Nous sommes ici pour le faire.

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

La collaboration: une propriété inhérente à la nature

Dr. Michael LaitmanAvis (Fritjof Capra , Ph.D., physicien et théoricien des systèmes, directeur fondateur du Centre d’alphabétisation écologiqu  à Berkeley, en Californie): « Les systèmes voient le monde en termes de relations et d’intégration. Les systèmes sont des ensembles intégrés dont les propriétés ne peuvent pas être réduites à celles des plus petites unités. Au lieu de se concentrer sur des blocs de construction de base ou sur des substances de base, l’approche systémique met l’accent sur ​​les principes fondamentaux de l’organisation. Des exemples de systèmes abondent dans la nature. Chaque organisme – de la plus petite bactérie à travers le large éventail de plantes et d’animaux jusqu’à l’homme – est un ensemble intégré et donc un système vivant. Les cellules sont des systèmes vivants, et sont donc les différents tissus et organes du corps, le cerveau humain étant l’exemple le plus complexe. Mais les systèmes ne se limitent pas aux organismes individuels et à leurs pièces. Les mêmes aspects de la complétude sont exposés par des systèmes sociaux, tels qu’une fourmilière, une ruche, ou une famille humaine – et par les écosystèmes qui se composent d’une variété d’organismes et de matière inanimée en interaction mutuelle. Ce qui est préservé dans une région sauvage  ce ne sont pas des arbres individuels ou des organismes, mais la trame complexe des relations entre eux.

« Plus on étudie le monde vivant, plus on se rend compte que la tendance à associer, établir des liens, vit à l’intérieur des uns des autres et la coopération est une caractéristique essentielle des organismes vivants. Comme Lewis Thomas l’a observé, «nous n’avons pas des êtres solitaires. Chaque créature est, en quelque sorte, connectée et dépendante du reste ». De plus grands réseaux d’organismes forment des écosystèmes, en collaboration avec divers composants inanimés liés aux animaux, aux plantes et aux microorganismes à travers un réseau complexe de relations impliquant l’échange de matière et d’énergie dans des cycles continuels. Comme les organismes individuels, les écosystèmes sont des systèmes auto-organisés et autorégulés dans lesquels des populations particulières d’organismes subissent des fluctuations périodiques. En raison de la nature non linéaire des voies et des interconnexions au sein d’un écosystème, toute perturbation grave ne sera pas limité à un effet unique, mais est susceptible de se propager dans tout le système et peut même être amplifié par ses mécanismes de rétro régulation internes. »

Mon commentaire: Aujourd’hui, toutes les sciences pointent vers l’intégralité de la nature, son système fermé. La raison de ces découvertes est que l’homme est devenu un tel système lui-même et peut donc mieux comprendre le monde où il vit.

L’atterrissage final de l’égo

Dr. Michael LaitmanD’une certaine façon, nous avons toujours su quoi faire et où aller. La nature nous a toujours poussés par derrière: nous voulions évoluer, faire plus et nous développer, faire progresser la science et la technologie -tout ce qu’on pouvait.

Aujourd’hui, nous ne voulons rien. Nous sommes coincés, nous restons silencieux. Notre ego, qui à travers l’histoire  a été la force motrice de l’humanité, a cessé de travailler. Il n’évoque en nous aucune pulsion ou impulsion, il ne nous pousse pas vers l’avant. Nous avons vécu de nombreux changements dans la société, nous avons développé, construit, créé, et fait des révolutions. L’humanité a toujours essayé de faire quelque chose, d’aller de l’avant. Nous cherchions.

Aujourd’hui, il n’y a pas de recherche. Il n’y a pas de paradigme de pensée, aucune précision, ni plan clair de ce que nous voulons et dans quelle direction nous développer. C’est ce qui caractérise notre époque.

Le principal problème est que cela s’applique à tout le monde. Il n’y a jamais eu quelque chose comme ça dans l’histoire. Tous les pays et les continents: Océanie, Asie, Amérique du Nord et du Sud, en Europe, Extrême-Orient, Japon, Chine et Afrique, tous se sont développés à leur manière, à leur propre rythme et n’étaient pas dépendants les uns des autres.

Tout à coup, nous sommes devenus si dépendants que ce problème est devenu mondial. Nous nous trouvons dans un monde où tout est relié mutuellement. Nous n’en voulons pas, mais la connexion mutuelle est si forte qu’elle se manifeste tous les jours et touche pratiquement chacun d’entre nous. Si quelque chose se passe quelque part dans le monde, elle est sûrement et immédiatement répercutée sur nous. Nous voyons ce qui se passe dans les marchés boursiers à New York, Tokyo, en Allemagne, ou à Francfort, ce qui se passe avec le pétrole ou les métaux …. Si il ya un tremblement de terre, un ouragan, ou un volcan qui éclate quelque part, cela se propage sur tout le monde. Nous sommes dans un tel monde en mutation que nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’il faut faire ensuite.

Si nous tracions un schéma simple de l’évolution de l’ego sur un axe du temps, nous verrions que nous avions l’habitude de nous développer plus ou moins de façon égale. C’est seulement au 20ème siècle que notre égo a augmenté très fortement. Nous avons fait une percée dans tous les aspects de la vie: dans la technologie, l’éducation, et la formation, dans le développement des terres et la conquête de l’espace. Soudain, nous nous trouvons en phase d’« atterrissage ». Nous avons atteint le maximum de notre ego, et il ne nous pousse plus nulle part. Nous avons atteint cet état depuis la fin du siècle dernier.

C’est un problème très grave, auquel les grands hommes et les grands esprits sont confrontés. Mais aujourd’hui, nous commençons à rechercher et à comprendre, et commençons à réaliser ce qui s’est passé.

Du 22/03/12 Congrès de Vilnius, cours  préliminaire

Avez-vous commandé l’Univers?

Dr. Michael LaitmanQuelle est la nature de la Nature? Il y a plus de 20 constantes dans la nature, qui déterminent ce qui peut exister et comment. Si les forces fondamentales de la nature étaient un peu plus fortes ou plus faible, il n’y aurait pas de planètes, d’étoiles, de galaxies, ni de vie, l’univers n’existerait pas.

L’équilibre dans la nature, établie en raison de l’application des lois fondamentales, est très fragile. Un petit dysfonctionnement et la vie sur la Terre cesserait d’exister, et l’univers s’écroulerait. Nous sommes forcés d’admettre que la vie est le résultat d’un ensemble de circonstances uniques en son genre.

La probabilité de l’émergence de l’univers qui peut  supporter la vie est de  1/10000, mais la chaîne de coïncidences nécessaires à l’apparition de la vie est surprenante et alarmante. C’est comme si l’univers avait été créé pour développer des formes de vie intelligentes en lui. Vivons-nous dans l’univers créé spécialement pour nous?