Category Archives: Nature

La crise économique est comme une porte vers le nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’économie moderne mesure la prospérité économique en utilisant des indicateurs réels et des index. L’économie de la période de transition a-t-elle sa propre norme, un «indice de garantie mutuelle? » Comment allons-nous la mesurer?

Réponse: Ce sera également mesurée par l’argent. L’argent (Kessef en hébreu) ​​signifie ce qui recouvre (Kissiuf), l’écran.

Question: Qui va déterminer cet indice?

Réponse: Un organisme de réglementation unique qui fonctionne selon les besoins et aussi selon le niveau auquel  tout le monde est capable de se connecter dans l’équivalence de forme. Il se peut très bien qu’il soit déjà possible d’en écrire maintenant la formule. Ces choses ne sont pas farfelues.

Premièrement, nous devons trouver les bons mots et écrire plusieurs articles sur l’essence de l’économie actuelle, sur son histoire et sa base, et sur la fondation sur laquelle la connexion mutuelle entre les peuples est construite. Après tout, l’économie est l’expression de nos connexions, de notre égoïsme. Mais avec elle, sont également liés la politique et les sentiments, la publicité et les mensonges du monde moderne. L’économie n’est pas une science exacte car elle englobe les sentiments humains et les connexions entre les gens.

Si l’économie ne comprenait pas nos sensations, si elle ne reflétait que des revenus et des dépenses, nous n’aurions pas eu à faire face à des crises ni à aucun problème. Cependant, comme le Baal HaSoulam  l’écrit dans l’article «La paix dans le monde », nous ne pouvons pas mesurer les efforts, le succès, la satisfaction, et les relations humaines par l’argent seulement. Par exemple, je ne veux pas travailler avec quelqu’un, même pour un millier de dollars par jour, et je suis prêt à travailler avec quelqu’un d’autre pour cinquante dollars.

Nous ne sommes pas des machines, et donc l’économie n’est pas une science exacte, mais plutôt quelque chose entre les deux. Nous mesurons ce que nous pouvons, mais assez souvent notre ego gâche les calculs «rigides», et nous ne pouvons pas faire face à cela.

Ceci est fait à dessein. Le Créateur « nous fait trébucher » dès le tout début: nous sommes créés différents, et nous ne pouvons pas  nous mesurer les uns les autres par un étalon. C’est de  là que proviennent nos problèmes économiques.

Quand serons-nous capables de bâtir l’économie idéale? Quand nous serons capables de mesurer nos désirs et nos passions, tous les aspects de notre monde intérieur. C’est pourquoi nous voyons que les économistes ne sont rien sans les kabbalistes. Travaillant seuls, ils ne  font que tout gâcher.

Par conséquent, nous devons leur montrer qu’il est possible de créer un nouveau système de mesure. Premièrement, nous devons écrire une série d’articles sur l’économie comme le reflet de nos relations, y compris émotionnelles. Cette justification psychologique nous permettra d’amener en douceur le lecteur à la Kabbale.

Ce n’est pas par hasard si  la crise économique est devenue une sorte de «porte» vers le nouveau monde.  Elle reflète l’image de notre monde de la manière la plus complète, et par là nous ressentirons ce qui nous manque pour survivre et nous sauver nous-mêmes.

Et ce qui nous manque, c’est la garantie mutuelle. Qu’est-ce que c’est? La garantie mutuelle compense les facteurs humains que l’économie ne parvient pas à prendre en compte. Il est impossible de les mesurer avec de l’argent, mais nous pouvons combler cette lacune à l’avance. Il n’est pas clair pourquoi une personne doit recevoir deux kilos d’épanouissement, l’autre un kilo, tandis que le troisième un kilo et demi. L’économie ne peut pas fournir une réponse à cette question, mais nous compensons ses déficiences à l’aide de la puissance spirituelle. Lorsque nous nous élevons au-dessus de tous nos désirs, qui sont si différents, nous les remplissons avec un calcul plus élevé, qui va devenir une caractéristique déterminante de la future économie.

Ainsi, nous complétons l’économie financière avec l’économie de la Gematria. Selon elle, si une personne s’exerce un maximum en fonction des attributs qu’elle a reçus  du Créateur, elle est dans un système avec tous les autres, aux fins de correction. Que vous le vouliez ou non, vous ne serez pas en mesure de calculer  correctement quoi que ce soit de toute autre manière. La crise se fera sentir jusqu’à la fin de la correction, jusqu’à ce que la compensation affective basée sur la connexion mutuelle compense à 100% toutes les différences économiques.

Un de mes voisins reçoit plus que moi, une autre reçoit moins, et un tiers reçoit quelque chose de totalement différent. En les regardant, je dois compenser toutes ces différences par mon attitude. Ainsi, l’économie matérielle et l’économie des écrans vont se compléter mutuellement. Les deux comptes-le corporel et le spirituel-deviendront unique et se compléteront totalement l’un par l’autre.

C’est pourquoi l’humanité ne sera pas en mesure de supporter la crise économique. Et ce n’est pas sur le fait qu’elle concerne une pénurie alimentaire, c’est parce que les différences entre les gens sont révélées ici. Nous voyons cela comme l’écart entre les riches et les pauvres, mais essentiellement, c’est la manifestation de la nécessité de compenser, pour réconcilier les gens. Nous sommes à la recherche d’une opportunité pour compenser nos différences innées afin que chacun puisse être debout égalitairement aux autres. C’est ce que la crise économique  nous révèle. 

 Du cours quotidien de Kabbale du  02/10/2011, Shamati # 219

Le monde se réveille

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens autour du monde se réveillent et commencent à parler d’unité. Pourquoi cela arrive-t-il ?

Réponse: Cela découle de la sensation intérieure. Une personne peut étudier pendant dix ans, entendre parler quotidiennement de l’importance de l’unité, et pourtant tout cela reste vain. Si elle n’en ressent pas le besoin, elle n’entendra rien.

Mais soudain, l’homme commence à le comprendre de l’intérieur, naturellement. De façon inattendue, il commence à réaliser que nous sommes tous reliés entre nous, que nous avons besoin de justice sociale et d’une répartition égale, et que nous devons tous atteindre l’équilibre entre nous et avec la nature. Sinon, nos vies sont finies.

Aujourd’hui, quelques milliers d’hommes dérangés tarissent les dernières ressources de la terre et avec l’aide de la publicité nous forcent à acheter ce qu’ils fabriquent dans le seul but d’ajouter un autre zéro à leur compte bancaire. Et nous suivons leurs directives comme d’humbles esclaves : nous poursuivons les biens matériels.

Assez de cela, tout s’effondre. Nous mûrissons car notre désir de recevoir grandit sur une base quotidienne, et comme il  se développe, il  commence à poser des questions : « Quel est le but de ma vie ? Qu’est-ce qui m’arrive? Pourquoi dois-je souffrir? Pourquoi ne puis-je atteindre la satisfation ? »

Le taux de chômage aux Etats-Unis a considérablement augmenté ; il frappe entre autres surtout les jeunes qui ont du mal à trouver du travail. Il y a un énorme fossé entre les riches qui travaillent à Wall Street et la jeune génération. À l’âge de 20-25 ans une personne ne voit aucun avenir devant elle. Sans travail, elle ne veut pas se marier et donner naissance à des enfants. Quelle sorte d’avenir attend ses enfants, si ses propres perspectives sont sombres ?

Un éveil spontané a lieu. Les gens sortent dans la rue pour manifester, en raison de leurs pulsions intérieures, ils ne peuvent tout simplement pas rester dans leurs maisons. C’est l’anarchie pure: une personne ne sait pas ce qui va lui arriver demain ou même dans la seconde suivante, et voilà comment elle se calme et se débarrasse des émotions négatives. Sa nature l’oblige à le faire. Les gens commencent à protester sans avoir une vue claire de la situation, sans connaître leur but, sans préparation d’un programme. Ils se sentent tout simplement mal.

Progressivement, les hauts et les bas de la vie les obligent à s’assagir et ils commencent à comprendre ce qui se passe réellement.

Le monde entier se réveille aujourd’hui. Nous allons voir ce qui va arriver en Chine, au  Japon et en Inde. … Le monde devient «rond». Les gens par nature  demandent un changement. Intuitivement, ils sentent qu’ils doivent être connectés, qu’ils doivent être en équilibre entre eux et avec la Nature. C’est ainsi que la Force universelle générale se révèle: inconsciemment nous ressentons soudain que c’est exactement ce qui nous manque.

Et puis tout le monde commence à s’opposer à l’inégalité et à demander quelque chose : les mères célibataires, les retraités, les médecins et les enseignants. Ce n’est pas une coïncidence. C’est une tendance générale, une demande commune pour l’équilibre. Quelqu’un se sent bien, quelqu’un d’autre se sent mal, et nous voulons que tout le monde obtienne une part égale. La puissance de l’unité et une nouvelle approche qui nous obligent à penser de cette façon, se révèlent de plus en plus dans notre monde intégral.

La question est de savoir comment atteindre cet état? Seule la sagesse de la Kabbale offre une solution. Elle explique comment réaliser une distribution équitable, un équilibre des gains, et être indemnisé pour les dommages causés par notre égoïsme.

L’homme veut toujours être plus que tout le monde ;  il veut atteindre, avancer. Donc, si nous venons tous à un état ​​où tout le monde ne reçoit que des choses essentielles, qu’y aura-t-il pour nous ensuite ? Comment pouvons-nous rembourser les gens pour ce qu’ils ont perdu? La Kabbale explique que cela n’est possible que grâce à l’ascension spirituelle quand notre corps physique ne reçoit qu’autant qu’il a besoin, et que le reste est utilisé pour développer l’âme. 

De la 5ème partie du cours quotidien de  Kabbale du 07/10/2011  , «Un commandement »

La nature est le politicien le plus rusé

Dr. Michael LaitmanTout a commencé lorsque le désir de recevoir crée par le Créateur a été brisé et est devenu égoïste, puis ses différentes parties éloignées l’une de l’autre. Nous avons commencé à sentir que nous existons dans notre égoïsme, chacun pour lui-même.

Voilà comment nous avons évolué à partir d’un zéro absolu et passant par les niveaux minéral, végétal, et animal où nous nous sommes développés instinctivement. Finalement, nous atteindrons la quatrième étape du développement lorsque nous nous développerons consciemment de notre propre volonté. Le monde entre dans ce stade maintenant.

Ce processus a commencé il y a longtemps, depuis le premier homme (Adam ha Rishon ), à partir de la Babel antique, puis c’est développé progressivement, faisant un grand bond à l’époque du ARI. Pendant tout ce temps notre désir se reliait de plus en plus étroitement, où des nouvelles créatures plus complexes, où les formes minérales, végétales et animales virent le jour. Le positif connecté au négatif, leur l’influence mutuelle engendra les amibes jusqu’à des multitudes d’animaux différents.

Plus les parties reliées et distinctes entre elles ont augmenté leur coopération, plus l’évolution avance. Aux premiers stades de la connexion, la connexion s’est produite instinctivement, sous la pression de la nature qui a poussé l’évolution. Alors, l’évolution atteignit le niveau de l’homme dans lequel sa connexion instinctive possède certaines formes sociales: les familles, les tribus, les villes et les États. Aujourd’hui tout le monde est connecté. On observe une nette tendance à la connexion.

En conséquence, le désir égoïste de l’homme est également devenu plus dense et complexe. Premièrement, il est composé de plusieurs désirs différents, mais aujourd’hui, ces désirs différents sont reliés plus étroitement et se pénètrent les uns les autres. La science classique différencie clairement ces disciplines et crée des synergies différentes entre ces domaines scientifiques. Ainsi, toutes les lois de la physique, la chimie, la biologie se rassemblent et forment progressivement une image unifiée de la nature.

Nos pensées et nos désirs deviennent de plus en plus étroitement liés et incorporés, et grâce à cela nous prenons conscience du monde plus profondément. Mais la vérité est que ce monde n’existe pas, nous sommes dans un océan de lumière!  Mon désir de recevoir devient plus complexe, ainsi je sens, le monde se révèle, à moi comme il est. Je vois tous ces gens autour de moi, mais en fait, ils font partie de mes propres désirs. Maintenant, ils ne me semblent plus comme des étrangers, mais quand on se connecte, nous devenons «un seul homme dans un cœur».

La seule intention de la nature, la nature environnante ou intérieure, dans l’homme et dans sa compréhension, est de se diriger vers une connexion de plus en plus serrée de la volonté brisée de recevoir. Nous sommes dans un processus constant de connexion, mais aujourd’hui, nous sommes entrés dans une ère où cette aspiration doit être consciente et comprise par nous. La nature est à la dernière étape, le quatrième niveau de son développement, et elle nous oblige à connaître sa tendance et de la soutenir. Nous avons besoin de la justifier, d’être d’accord puis de la suivre.

Nous ne pouvons pas continuer à nous développer instinctivement comme dans le passé quand la nature développait notre désir et nous poussait à effectuer certaines actions. Elle nous a envoyé découvrir l’Amérique et nous a encouragée à effectuer de nombreuses autres choses. Nous avons obéi à nos désirs, par des inventions et des constructions.

Mais ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, vous avez le choix: voulez-vous le faire ou non, vous paraît-elle importante ou pas?  Si elle ne semble pas importante pour vous, la nature commence à vous enseigner indirectement afin de ne pas vous priver de votre libre arbitre. C’est juste comme un enfant qui refuse d’écouter ses parents. Ils sont alors contraints d’agir habilement et organiser des difficultés pour l’enfant afin qu’il vienne de lui-même demander de l’aide. C’est ainsi que la nature joue avec nous, tout comme avec un enfant, afin de ne pas nous priver de la conscience, de la compréhension et l’entente.

La nature nous presse, nous pousse en avant, et nous montre la bonne direction. Pourtant, elle ne nous oblige pas à avancer. La nature est un politicien très rusé, et nous pouvons apprendre beaucoup d’elle.

De la 1re partie du cours quotidien de Kabbale, Shamati # 85

La solution ne se trouve pas où les manifestants la recherchent

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La paix dans le monde : « Mais il est naturel que dans ces conditions, les faibles et les exploités se multiplient, jusqu’à ce qu’ils soient assez nombreux pour protester contre ceux qui ont réussi et pour se quereller et se battre. De là, l’attribut de «paix» naîtra dans le monde. Ainsi, tous ces attributs – la miséricorde, la charité et la paix – sont sortis et sont nés de la faiblesse de la vérité.

C’est exactement ce que nous observons aujourd’hui. Les révolutionnaires provoquent des troubles en recherchant un changement total. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de vérité dans le monde. Ils disent : «Nous établirons notre propre vérité. »

Toutefois, leur subconscient contient d’autres catégories, qu’ils voudraient « traiter » Autrefois, cette attitude permit vraiment un changement au sein de la société et réalisa certains compromis, suivis d’une période de paix. Mais aujourd’hui, cela n’est plus possible, et c’est pourquoi les manifestations et les agitations ne seront plus bénéfiques. Elles peuvent conduire à des effusions de sang et des révolutions, comme en Egypte et dans d’autres pays, mais l’objectif ne sera pas atteint.

Nous devons former un cercle et nous unir, et nous devons vraiment atteindre la vérité au lieu d’utiliser des palliatifs pour cela. La Commission de l’Etat israélien cherche à  » protéger leur ventre pour couvrir leur dos, » il cherche à remanier le budget pour trouver d’autres solutions, mais toutes ces choses sont des mesures préliminaires qui ne font que refroidir un peu les passions. Autrefois, des mesures similaires pouvaient réellement apporter le résultat escompté, parce que la nature n’exigeait pas encore notre union. Maintenant, ces actions ne nous donneront même aucun résultat à court terme, nous ne serons même pas capables de les réaliser. Elles ne feront que causer de la souffrance et de la colère en nous, et conduiront même à des conflits encore plus graves.

Aujourd’hui, la correction ne pourra être réalisée que si nous nous dirigeons nous-mêmes vers la vérité. Et ce chemin passe par l’union, la garantie mutuelle.

Le gouvernement ne trouvera pas la solution dans leur vieil arsenal. Le gouvernement devrait essentiellement s’occuper de la sûreté extérieure de son pays et d’une vie normale en son sein. Bien sûr, il ne s’oublie pas non plus lui-même. Mais compte tenu des conditions problématiques que le gouvernement et le peuple ont rencontré, nous devons expliquer qu’aucune demi-mesure ne pourra nous aider à avancer. Il est inutile de s’attendre à un quelconque effet de leur part, parce que cela ne fait que prolonger le problème, empêchera de corriger la situation, et pour finir, la réaction des masses sera encore plus forte.

C’est pourquoi nous devons utiliser toute occasion pour expliquer ces choses. Même si les gens ne nous comprennent pas aujourd’hui, un autre échec leur fera comprendre que les vieilles méthodes ne fonctionnent plus, et ils se rappelleront alors ce que nous avons dit. Il n’est pas facile d’élever des enfants, on ne peut donc pas en dire beaucoup plus à ce sujet. L’humanité devra aussi apprendre un peu en traversant des coups, car elle descend un «sentier battu», qui se trouve entre la bonne voie et la voie des catastrophes.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11.10.2011, «La paix dans le monde »

Comment devenir le joyau de la nature

Aujourd’hui, nous découvrons que l’information circule instantanément. Par ailleurs, certaines actions physiques surviennent aussi instantanément, et non seulement avec la vitesse de la lumière, du son, etc. En d’autres termes, toute la nature est unie.

S’il en est ainsi, alors que je me développe, je parviens à un état où je dois participer consciemment à cette unité, l’examiner, être d’accord avec elle, et raisonnablement y participer. Je dois voir où j’entre en jeux, sans être une partie intégrale, c’est-à-dire, je dois voir où je désire être un égoïste, où je ne souhaite recevoir que pour moi-même, et où, je ne prends pas en considération mes proches et mon entourage plus lointain.

Evidemment, la nature me pousse à réaliser que je suis entièrement interconnecté avec elle. Elle souhaite que je réalise l’existence de cette unité et que j’y participe consciemment. C’est pourquoi je fais l’expérience et continuerai toujours à faire l’expérience de crises – mon manque de correspondance à ces conditions.

La nature nous révèle cela, comme un ensemble et semble dire : « C’est le cercle proche dans lequel vous devez maintenant vous intégrer, avec lequel vous devez être entièrement interconnectés. En ce moment précis, vous ne sentez pas que vous êtes en équilibre, en connexion, et en harmonie avec elle, et vous devez le révéler. « Ainsi, elle m’oblige à le faire en créant diverses mauvaises circonstances. J’ai des problèmes avec moi-même, mes enfants, mes conditions de vie, la santé, l’écologie, et tout le reste.

La nature m’y contraint par tous les moyens. Il s’agit d’une crise multiforme. Ce n’est pas seulement une crise économique, mais une crise touchant à tout ce que je fais et touchant à tout ce qui est interconnecté à moi. La nature est en train de me montrer, de me démontrer, que je ne suis ni global ni intégral dans le champ étroit, où j’existe maintenant. Dès que je deviens plus interconnecté avec elle, la nature me montrera alors un champ plus large, où je sentirai que je suis à nouveau dans une crise.

Toutefois, ce n’est pas une autre crise qui surviendra dans deux ans. Ce sera simplement la révélation d’un champ plus vaste, avec lequel je dois aussi former une connexion intégrale.

Je corrige certaines parties (avec d’autres personnes, le niveau minéral, végétal, et animal, etc). Je semble parvenir à un certain repos ou équilibre avec la nature, et soudain, voilà!, Une autre crise. Mais ce n’est pas une crise. La Nature me développe tout simplement ainsi. Elle veut me transformer en un élément conscient de sorte que je commence à participer consciemment à son intégration. Pour quoi faire ? Pour qu’ainsi, j’arrive à la connaître, et que je devienne vraiment sa couronne, son fruit.

Aujourd’hui, nous voyons que l’homme est l’élément le plus complet dans l’univers. Pourtant, il passe à côté d’un aspect : Il ne comprend pas où il est, il ne saisit pas cette entière interaction, et ne s’inclut pas en elle. En ce moment, la nature commence à nous développer vers cet état spécifique, et nous voyons cela dans la pratique.

Du discours sur l’éducation globale 07/09/2011

Le pouvoir caché de la pensée

Dr. Michael LaitmanLa connexion entre les gens est beaucoup plus forte et obligatoire que les gens ne le pensent. Selon la nature, cette connexion représente un organisme tout entier qui nous est révélé peu à peu.

Il s’avère que toute la nature est unie. Cela commencé à se développer à partir d’un seul point à la suite du Big Bang. Dans notre perception, la nature est divisée en différentes parties: minérale, végétale, animale, et humaine, ainsi que dans les propriétés physiques, chimiques, des lois biologiques, éthiques, morales, et autres. Nous ne voyons pas tout cela comme un tout. Nous ne voyons pas comment tout cela est interconnecté et interdépendant, comment mes pensées et mes sentiments ont un impact sur les explosions d’étoiles, ou comment ces explosions d’étoiles ont un impact sur les plantes de mon jardin. Nous ne voyons pas tout, mais cela ne signifie pas que cela n’existe pas.

La nature est mondiale. La raison pour laquelle  nous découvrons de plus en plus ce fait est que nous sommes de plus en plus développés. Après tout, les révélations que je fais aujourd’hui ne pouvaient pas avoir été faites hier, car je n’étais pas assez développé. Toutefois, cela ne signifie pas que ces choses n’existent pas déjà dans la nature et que je découvre de nouveaux attributs dans la nature. Cela apparaît en moi parce que je me développe.

Je suis la partie la plus active de développement de la nature. En tant que personne, je me développe davantage et plus vite que toute autre chose: dans ma connaissance, mes acquis, mes émotions, et ainsi de suite. Et quand je me développe, j’acquière une plus grande perception globale.

L’Amérique existait-elle avant qu’elle ne soit découverte? Elle existait! Qu’en est-il des étoiles et des galaxies, n’existaient-elles pas avant que nous les découvrions? Tout existait, seulement nous ne pouvions pas le voir parce que nous n’étions pas assez développés.

Nous commençons à révéler notre interconnexion. Cette interconnexion existe à des niveaux que nous ne pouvons pas ressentir, ce qui signifie que je ne peux pas percevoir à travers mes cinq sens. Cette interconnexion existe au-delà de mes sens, au sein de certaines pensées et de certains systèmes de connexion entre nous, et donc, mes pensées, mes actions et mes sentiments ont une incidence sur vous.

De la discussion sur l’éducation mondiale 09/07/2011

Apprendre en vue du pain quotidien

Dr. Michael LaitmanNous devons expliquer aux gens quelle est la solution aux problèmes modernes. Même s’il n’est pas possible d’éviter les ennuis, les gens néanmoins nous écouterons. Ils n’auront plus d’autre choix.

Lorsque la crise s’aggrave, quand les usines ferment et les banques se vident, une agitation massive commencera. Le peuple se soulèvera avec des exigences, sans se soucier de leur réalisme. Le gouvernement sera capable de se justifier raisonnablement, mais les gens ne se soucieront pas de cela, et diront : «Vous êtes au pouvoir, alors vous êtes responsables! »

C’est lors de tels moments ou lors de pauses entre ces moments là, que les gens nous entendront. Aussi bien les gens ordinaires et que les puissants nous écouterons. De leur propre gré, les magnats voudront construire le système d’éducation dont nous parlons, afin d’apaiser le peuple et de les élever au-dessus du seuil de pauvreté. Sinon, les gens leur prendront tout, comme cela s’est déjà produit à plusieurs reprises dans l’histoire. Le danger va les obliger à se soucier des agitations, à donner des explications et à diriger les gens vers une union mutuelle, vers un système global et intégral, que la nature nous oblige à créer.

Après tout, ce n’est pas le caprice de quelqu’un, mais justement un appel de la nature, que nous ne pouvons pas fuir. Plus nous allons dans cette direction, moins de troubles et de problèmes nous aurons.

Évidemment, nous ne commencerons pas à parler de répartition équitable tout de suite. La première tâche est de fournir aux gens le montant d’argent nécessaire à leur survie, selon les besoins de chacun. En retour, ils seront tenus de faire des efforts dans l’étude.

Lorsque le chômage augmente, des masses de gens n’auront rien à faire. Les gens devront répartir leur temps de manière à travailler pendant la moitié ou un tiers de la journée, et consacrer le reste du temps à une étude obligatoire. Cela deviendra, essentiellement, leur véritable travail : Une personne travaillera sur elle-même. Pour transformer le blé en pain, il est nécessaire d’éveiller une force qui fera pousser le blé.

Cette année, nous verrons déjà comment il sera difficile de produire du pain dans des conditions de crise économique et écologique. Etudier et faire ensemble des efforts pour créer un environnement, fait partie de notre travail dans ce monde. Ainsi, nous éveillons dans le monde la force, qui est nécessaire à notre existence matérielle.

Une personne étudiera pour donner aux autres, afin de leur fournir leur pain quotidien. Comme Baal HaSoulam écrit, donner au prochain et donner au Créateur sont identiques. C’est ainsi que les gens atteindront la spiritualité, sans souffrance et sans étudier la science de la Kabbale.

De la 5ème partie de la Leçon Quotidienne de Kabbale du 04.10.11, «La paix dans le monde »

Le changement de la nature humaine à notre époque

Dr. Michael Laitman1. Comment l’évolution future de la race humaine se produira-t-elle ? Comment la crise et les lois globales de la nature globale changeront-elles notre essence ? La transition forcée de la société égoïste en un modèle intégral du monde, basé sur de la garantie mutuelle, influencera-t-elle l’ordre social ou altérera-t-elle aussi l’essence et la connexion entre les générations ?

Dans quel genre de monde va-t-on finalement vivre, si nous parvenons à nous connecter en un seul système,  semblable à un organisme vivant ? Comment notre perception des limites du monde changera-t-elle ?

Pour cela, nous devons examiner l’évolution générale et son aspect psychologique.

2. Les organismes protozoaires (amibes), semblables aux premières créatures simples existant sur la Terre, réagissent aux chocs externes, mais sont incapables de conserver des souvenirs ou des sensations, c’est-à-dire qu’ils n’acquièrent aucune expérience ; ils ne sont pas capables de transmettre leurs souvenirs ou sensations aux générations futures.

Le comportement des gelées peigne est déterminé par les connexions naturelles innées ; pour elles, l’instinct jouent un rôle énorme.

Les Vertébrés élémentaires (poissons) se comportent conformément à leurs « compétences » héréditaires, accumulées au cours de leur existence. Leur instinct de survie déterminent strictement leur comportement, il ne leur permet pas de modifier leur comportement, même si celui-ci cesse d’être utile.

3. Après être sorti de l’eau, les animaux sont entrés dans un environnement beaucoup plus difficile et diversifié, et l’évolution psychologique prit deux chemins différents :

La complication de « compétences » héréditaire et de l’instinct (insectes et arthropodes).

L’acquisition de la capacité à développer des habitudes vitales au cours d’un cycle de vie permit des ajustements à un environnement changeant (le développement des vertébrés, des amphibiens aux mammifères, la suppression progressive du rôle de l’instinct, et l’amélioration des fonctions intellectuelles et des activités rationnelles (l’expérience individuelle).

4. Évolution psychologique se poursuit sur la terre ferme. Son point principal est la transition d’habitudes héréditaires stables à des compétences acquises, non héréditaire.
Le but de l’évolution est un être humain ; l’importance des instincts de la vie humaine est minime. L’intellect est ce qui importe, car il permet l’acquisition rapide d’habitudes multiples et de connaissances qui, à leur tour, permettent physiquement, à des êtres humains physiquement faibles, de s’adapter à une variété de circonstances.

Ainsi, le développement de la capacité de penser, ainsi que la transition des créatures «non-pensantes » aux créatures « pensantes » est le résultat d’un environnement plus compliqué. L’homme est apparu après que l’environnement ait atteint sa complexité maximale (après une période de chute brutale des températures). L’exclusion de l’homme du monde animal est arrivée en réaction à un environnement extérieur plus complexe et plus difficile. L’homme continue de s’améliorer à la fois intellectuellement et psychologiquement, son évolution est toujours en cours.

6. Aujourd’hui, nous voyons que l’évolution de l’environnement nous oblige à adhérer à une interaction plus étroite avec la société. Ainsi nous pouvons supposer que l’évolution future de la psychologie humaine suivra une voie de consolidation des traits humains, qui seront transférés aux générations, mais pas par la génétique comme avec l’instinct animal, mais plutôt par une mémoire sociale «externe».

Les générations futures sont les réincarnations de générations antérieures ; elles recevront les connaissances qu’elles ont acquises auparavant par le biais de la société, qui conserve ces connaissances dans sa mémoire, similairement aux instincts qui sont transférés de génération en génération dans le monde animal.

7. La capacité d’acquérir et de transmettre l’information dépend entièrement de la connexion d’une personne à sa société environnante. Elle devient la part indissociable d’une personne et est une source éternelle ou un stockage de compétences et d’informations d’une génération à l’autre. Par ailleurs, la connaissance sera acquise non grâce à des efforts mentaux, mais plutôt grâce au degré de connexion de la personne à l’environnement.

Mais avant que l’union mutuelle d’une personne avec son environnement soit établie, il est impossible de déterminer ses attributs antérieurs, car ils peuvent être socialement nuisibles s’ils ne sont pas utilisés correctement.

La consolidation des habitudes au niveau des instincts ne peut s’appliquer qu’à l’attribut du don, qu’à l’amour du prochain, qu’à une attitude positive envers un travail socialement bénéfique, reconnu comme un besoin immédiat de chaque individu, qu’à une fraternité d’esprit entre tous, ce qui signifie que nous les avons acquises par notre correction personnelle au cours d’incarnations antérieures.

8. Le processus de transfert « instinctif » des connaissances à la génération suivante va lui permettre d’être moralement et intellectuellement supérieure à la génération précédente. Il déterminera l’essence d’un nouvel homme par la connexion harmonieuse qu’il a avec la société et la nature. Cela définira la formation d’un nouveau type d’environnement social.

L’évolution psychologique de la future société lui permettra de gouverner sa propre nature. La mission des éducateurs et des enseignants sera l’une des plus importantes : ils seront le moteur de la société, et seront responsables de la création d’une nouvelle génération.

Un chemin de fer à crémaillère qui va vers l’infini

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous expliquer aux gens simples le fonctionnement de la Lumière qui ramène vers le bien ?

Réponse: Cela peut être expliqué avec de nombreux exemples qui montrent que l’homme est le résultat de son environnement. Par exemple, les enfants qui ont été perdus dans les bois et ont grandi à proximité des animaux acquièrent le comportement de ces animaux, et les animaux qui vivent près des gens ressemblent plus à des humains.

L’environnement d’une personne fait tout. Je peux avancer sans l’environnement, comme au moment où la nature a changé et a aussi bien révélé de cette façon les différentes formes d’existence en moi. Une fois, j’étais comme une amibe. Ensuite, je suis devenu une créature plus compliquée. Ensuite cela a continué, encore et encore, jusqu’à ce que je me sois  développé en la personne que je suis maintenant, sous l’influence de l’environnement, de la nature. Quand la nature change, elle nous change.

Maintenant, nous découvrons que tout change: des explosions se passent sur le soleil, les changements climatiques, et les pôles magnétiques et géographiques se déplacent .Nous ne savons pas encore ce qui se passe ici. Nous ne réalisons pas encore les milliers de facteurs qui nous influencent et nous amènent à avancer.

Tout se passe dans l’environnement, mais cet environnement est appelé la Nature. Elle semble être inanimée, et certains changements y ont lieu -éventuellement selon un certain programme, mais peut-être pas. Nous voulons constamment  savoir à ce sujet parce que nous pensons qu’il s’agit d’un accident, pas d’un programme. Si nous savions que tout se passe conformément à un plan de la nature, nous aurions une attitude complètement différente envers elle.

Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un problème. Nous faisons face à des changements soudains et spectaculaires du climat, et nous voulons savoir si ces changements se produisent selon un plan ou s’ils sont accidentels. Contribuons-nous à ces changements dans la nature (et il y a de nombreuses études sur ce sujet), ou sont-ils si aléatoire qu’il n’y a rien que nous puissions calculer ici?

Quoiqu’il en soit, quel genre d’accident cela pourrait-il être? Nous étudions les processus qui se produisent au sein de la Terre, et nous savons que nous vivons sur une mince couche au-dessus d’un volcan en feu. C’est pourquoi une question vraiment importante se pose: oui ou non affectons-nous ces processus? Si nous n’avons pas d’effet, alors «mangeons, buvons  et  soyons  joyeux car demain nous mourrons», comme disent les gens. Cependant, si nous pouvons les influencer, alors comment pouvons-nous faire cela? Est-ce avec les pensées et les désirs ou en consommant moins de pétrole et de gaz? Les scientifiques cherchent des réponses à ces questions, car ils soupçonnent un cursus d’événements désagréable à venir.

La globalité du monde, qui se révèle à nous maintenant, a pour finalité de nous rendre plus intelligents. Nous devons réaliser que tout ce qui nous entoure est un système unique, et que nous sommes aussi à l’intérieur. Il a une influence qui nous change par son effet sur nous. Réciproquement: nous affectons  le système externe, et il nous touche nous

Cela nous amène à la solution qui découle de la sagesse de la Kabbale. Peut-on changer intentionnellement l’environnement de sorte qu’il ait une incidence sur nous et nous change dans la direction  d’un même but, mais dans un bon et rapide sens?

Un problème se pose alors. Nous devons changer beaucoup de données placées dans notre esprit. Tout d’abord, nous devons comprendre que nous existons dans une nature universelle, globale, générale où toutes les pièces existent dans l’unité, et que tout ce processus a un plan, une tendance selon laquelle nous nous sommes toujours développés. Vraiment, même quand on regarde le processus de l’évolution, nous voyons qu’il y a un certain plan de développement en lui. Soudain, nous l’oublions parce qu’il se réfère à notre ego, ce qui nous rend soudain muets. «Il n’y a rien d’autre que moi ».

Si nous avons d’abord commencé à percevoir l’image qu’il y a un système commun à l’intérieur de l’humanité, global, intégré, et que nous devons entrer en équilibre avec lui, alors nous serons en mesure de demander: «Que  nous demande la nature maintenant? Est-ce d’entrer en équilibre ? Quel genre de pression et quelles conditions vont être utilisées pour ce faire ? Peut-on s’en rendre compte par nous-mêmes? »

Nous commençons vraiment à comprendre que la nature ne peut pas le faire seule. Nous pouvons l’appeler Dieu (Elohim) Celui Qui a un esprit et des sentiments, ou on peut considérer que cela n’a pas de sentiments. De toute façon, c’est encore la nature, ça ne fait pas de différence.

Nous ne ressentirons la pression qu’aux niveaux inanimé, végétal, et animé, uniquement au niveau de notre corps. C’est parce que nous devons construire l’environnement pour l’homme, «parlant», en nous élevant de nous-mêmes de sorte que cela nous change avec  sa pression,  en nous donnant la forme appropriée. C’est pourquoi toutes les souffrances, comme les guerres, les malheurs, et les épidémies seront sur les niveaux inanimé, végétal, et animé, au niveau de notre corps animal, de sa vie et de son existence.

Cela va continuer jusqu’à ce que je réalise que toute la nature minérale, végétale, et animée est un système commun global et que je dois devenir comme lui à mon niveau. Etre global dans le sens humain  signifie traiter ce système comme le nôtre, où tout est interconnecté et  existe dans l’unité et l’harmonie.

Puis, une autre étape commence. Je construis l’environnement pour qu’il me change, me rende plus global et intégré, relié à toutes les parties de la nature et à tous les peuples. Je veux le faire car la souffrance me force à le faire. La souffrance au niveau de ce monde mènera à notre compréhension du fait que notre nature est totalement interconnectée, intégrée, et nous devons être connectés avec tous ses composants.

Qu’est-ce que cela va donner ? Quand je construis ce système, essentiellement, je construis un adaptateur entre moi et la Lumière supérieure, le Créateur (Elohim), le degré de la nature qui est au-dessus de cette globalité et de cette intégration, au-dessus de la structure de Malkhout de l’Infini. Pour moi  c’est comme si je  me rendais semblable à la Lumière, même sans rien savoir à ce sujet (nous nous référons à l’ensemble de l’humanité qui ne sait pas exactement ce qu’elle fait). La Lumière m’influence, fait ce travail – nous monte en ascenseur à l’étage suivant.  

La Lumière nous influence et nous introduit dans le système des lois supérieures sur le plan instinctif, qui remplace les habitudes et les lois que nous avons sur nous-mêmes décrétées artificiellement. C’est ce qu’on appelle «au-dessus de la raison. » J’unifie les actions à mon niveau, et je reçois soudain une nouvelle forme d’existence, une vie spirituelle sur le plan instinctif. Je m’élève au  degré suivant. C’est ce qu’on appelle «J’ai travaillé et j’ai trouvé. »

De cette façon, nous élevons notre niveau,  nous nous «modernisons». Même si nous effectuons toutes les actions sur le plan corporel, ce qui signifie essayer de se connecter avec les autres et de les traiter avec amour, la nature nous influences afin de nous élever encore plus haut. Ainsi, nous nous élevons avec l’aide de l’environnement. La nature l’a fait d’elle-même à tous les niveaux précédents, mais maintenant que nous devons l’obliger à le faire parce que de cette façon, nous acquérons un nouvel esprit et de nouveaux sentiments.

Du cours quotidien de Kabbale du 09/09/2011, lettre du  Rabash

 

Rapprocher les mondes

Dr. Michael LaitmanLes rudiments de l’enseignement kabbalistique proviennent du livre d’Abraham  Sefer Yetsira (Le Livre de la Création), où il explique les grands principes de la structure du système supérieur qui régit notre monde. Ce système est appelé le « monde supérieur ». Par rapport à lui, notre monde est appelé le « monde inférieur ». Nous avons besoin de connaître la structure du système supérieur  parce que nous sommes sous sa gouvernance constante.

La gouvernance supérieure se divise entre le particulier et le général. La gouvernance individuelle nous touche tous, et la gouvernance  générale nous  influence  tous en même temps.

Nous sommes sous l’influence de forces qui changent constamment en fonction de leur programme spécifique. Notre destin dépend d’elles. Cependant, nous avons la capacité d’influencer ces forces et, par conséquent, d’affecter notre destin.

La Kabbale dit que nous n’avons pratiquement aucun effet quoique ce soit dans notre monde. Notre monde est le résultat des forces qui descendent du monde supérieur. Cependant, notre interaction avec ces forces, notre réaction face à elles, changent leur effet sur ​​nous- nous et ces forces interagissent mutuellement les uns  avec les autres.

Si nous comprenons l’essence même de cette interaction, nous serons en mesure de contrôler consciemment l’influence du monde supérieur sur notre monde. Fondamentalement, c’est le but de la Kabbale: C’est la raison pour laquelle nous en avons tant besoin  à notre époque où le monde supérieur continue de descendre de plus en plus près de nous.

Nous ressentons assez clairement qu’il est en train de se rapprocher, parce que nous ne pouvons plus continuer à agir égoïstement, comme nous l’avons fait au cours des milliers d’années de notre évolution. Aujourd’hui nous ne sommes plus capables de contrôler notre monde car le monde supérieur ne cesse de se rapprocher, et nous ne savons pas comment l’influencer.

Espérons que, finalement, nos études nous donneront cette possibilité. Outre l’amélioration de notre vie et la rendre sûre, nous serons en mesure d’ajouter un nouveau paramètre très spéciale : pas simplement une existence confortable dans notre monde, mais la perception du système supérieur, d’une entrée  en lui, et de l’existence à son niveau 

 De la série  des cours virtuels du dimanche du 04/09/2011