Category Archives: Perception

Une illusion de perfection

Dr LaitmanQuestion: Comment un kabbaliste sent la vie?

Réponse: Un kabbaliste sent la vie comme un moyen d’entrée dans une dimension plus élevée et pour s’élever sur l’échelle de degrés spirituels.

Tout ce qui existe dans notre monde et dans la vie est juste une condition pour plus d’élévation spirituelle. Par conséquent, un kabbaliste regarde notre monde dansles faits, de manière strictement claire.

Bien sûr, il peut profiter de toutes les choses matérielles: musique, littérature, art, nature, etc. Mais à l’intérieur de lui, il y a toujours une directive très claire: je le fais dans le but d’avancer dans l’atteinte du monde supérieur. Il sent tout la fragilité, l’insignifiance, et l’illusion de notre monde, et comprend qu’il y pense intentionnellement.

Tout comme les images que nous voyons sur l’écran d’ordinateur ne sont que des signaux électriques qui créent des images sur le plasma, de la même manière, divers sentiments humains ne sont que des signaux électriques, rien de plus. Un kabbaliste comprend l’illusion de tout sentiment de matériel: soit positif ou négatif. Il voit que tout ce qui nous entoure n’existe que dans notre perception, en nous.

Par conséquent, il n’a pas peur de la mort. Il sait que son corps physique doit mourir, mais l’atteinte du monde supérieur, l’âme, existera dans la mesure où il s’est corrigé tout en restant dans le corps et a pu continuer sa correction plus avant.

De « histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Une boîte à outils de Lumière

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale, contrairement aux autres sagesses, étudie la matière interne la plus haute, le désir qui se trouve au niveau humain.

Les désirs aux niveaux minéral, végétal et animé nous apparaissent dans ce monde. Nous pouvons les étudier, les comprendre et les utiliser. Sur la base de leurs investigations, nous créons une science.

Mais il n’y a pas de science qui étudie le désir sur le plan humain. La psychologie essaie d’atteindre cela, toujours sans succès. Pourquoi ? Parce que l’enquêteur doit être à un niveau plus élevé que l’objet, le sujet, qui est en train d’être étudié.

Étant une personne dans ce monde, je peux explorer la matière minérale (physique, chimie, etc), la végétale (botanique) et l’animale (biologie, zoologie, etc). Après tout, je me tiens sur un niveau plus élevé.

Cependant, la question du niveau humain, notre monde intérieur, ne peut pas être étudiée à partir de notre niveau. Et de ce fait, la psychologie et la psychiatrie sont dépourvues d’une base réelle, solide, scientifique.

Mais avec l’aide de la sagesse de la Kabbale, nous pouvons créer cette base, et grâce à cela nous pouvons vraiment examiner d’avantage et objectivement tout le reste de la couche inférieure des niveaux minéral, végétal et animé. Pour l’instant, nous avons la possibilité de prendre en compte les fautes et les erreurs des études sur la nature de ces niveaux inférieurs, où nous faisons des distorsions générées par notre propre nature humaine.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale est spécifiquement une science au sens plein du terme, et elle est beaucoup plus précise que les autres sciences. Car avec elle nous étudions la substance de la création, le désir de recevoir, sur les niveaux du minéral, du végétal, de l’animal et du parlant, et nous utilisons un appareil unique appelé la Lumière Supérieure.

Lorsque les physiciens étudient la matière dans un accélérateur de particules, ils induisent des collisions et observent leurs résultats.

Et quant à nous, c’est la même chose : la Lumière vient et produit une collision, ce qui signifie qu’elle effectue un Zivoug de Hakaa (accouplement par frappe ). Tout d’abord, la collision se produit et après cela, l’accouplement. Grâce à cette expérience, nous examinons et en apprenons davantage sur ce qui se passe durant la rencontre entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve, entre le Créateur et la création.

Du Congrès de Los Angeles, Leçon n°3 du 02/11/14

Histoires courtes: L’évolution du groupe d’Abraham- Isaac

Dr. Michael LaitmanAprès qu’Abraham ait fondé son école, il a commencé à développer la méthode kabbalistique avec les étudiants qui l’ont rejoint. Ainsi, il a créé trois systèmes: un système d’étude, un système de diffusion, et un système de réalisation de la sagesse de la Kabbale.

Le système de diffusion prend en compte le niveau de développement d’une personne. Tout dépend de comment les gens peuvent percevoir l’idée spirituelle, dans quelle mesure elle leur est proche et peut répondre à leurs attentes, et dans quelle mesure il peut être démontré que ce système leur est bénéfique.

Plus tard, quand ils s’élèveront et se développeront, ils seront prêts à comprendre d’autres options que la sagesse leur offre. Par conséquent, une personne doit toujours être abordée à son niveau, dans une langue qu’elle comprend, de sorte qu’elle peut-être attirée en sachant que vous pouvez réellement l’aider à réaliser ce qu’elle veut.

Voilà ce qu’a fait Abraham quand il a expliqué que le but ultime de notre évolution est l’amour et le don, et ceux qui souhaitent l’atteindre intrinséquement, au moins dans une certaine mesure, devraient le rejoindre.

Voici comment la prochaine étape du développement de l’école d’Abraham a commencé. À ce stade, il a été appelé le groupe d’Abraham, puisque tous les membres du groupe ont commencé à travailler sur l’union entre eux, en acceptant le fait que l’unité est au-dessus de la séparation.

Lorsque l’ego a explosé dans l’ancienne Babylone et que les gens voulaient construire une tour pour atteindre le ciel, c’est-à-dire, la force supérieure, cela a fait pression sur la force négative.

Abraham, cependant, a affirmé que la force négative provient de la même force positive et doit être exploitée différemment, en l’absorbant comme nous appelons la ligne gauche (la force négative). Il croyait que l’ego qui augmente chez les personnes devait être étudié et travaillé à bon escient. Ceci est la raison pour laquelle la période qui a suivi le développement du groupe Abraham est appelée Isaac.

L’utilisation correcte de l’ego est appelée la ligature d’Isaac, ce qui signifie que nous lions notre ego et menaçons de le tuer, totalement prêt à le sacrifier, même si nous comprenons que nous ne pourrons pas atteindre le Créateur sans lui. D’autre part, la ressemblance et l’équivalence avec le Créateur ne peuvent être atteintes que si nous limitons l’ego correctement. Pour nous, c’est comme couper notre propre chair.

Nous apprenons à contrôler notre ego, à nous unir, à le gérer, et à le placer sous l’attribut de l’amour et du don sans le détruire et sans danger, et nous sommes prêts à nous détacher de nous-mêmes (puisque l’ego est le moi tout entier). Ce processus fait partie de notre évolution, et lorsque nous l’effectuons, nous avons la possibilité de travailler correctement, productivement et en ciblant notre ego. Telle est l’essence de l’histoire du sacrifice d’Isaac.

De «Histoires courtes» de KabTV 15/10/14

La fin du monde, lorsqu’il n’y a plus Internet

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qu’une « bonne publicité » ? Comment cet art s’exprime dans la pratique ? Quelle sensation doit-elle éveiller afin que la société avance au-delà du niveau où elle se trouve maintenant ?

Réponse : La publicité et les outils de communication en général devraient être transformés en un moteur qui dirige la connexion entre nous tous. Conformément à l’intitulé « moyens de communication », ils devraient être au centre de la société, en créant le lien entre nous. En eux, l’humanité est capable d’atteindre la satisfaction, le contentement et le bonheur.

Regardez ce qui se passe lors d’un petit arrêt d’un réseau Internet. Les gens sont littéralement choqués ! Ils ont compris ce que cela signifie d’être déconnecté. Le manque d’information leur semble être une catastrophe et ils ne savent plus comment vivre. Rien de tout cela ne s’est produit par le passé.

Jusqu’ici, nous sommes liés artificiellement, sans sentiment. Ce n’est pas encore une connexion entre les gens, mais pour le moment, c’est uniquement la transmission de l’information raccourcie, matérielle, primitive. Mais il est évident que la nécessité de nouvelles relations s’intensifie en nous.

Si les communications mobiles, Internet et les réseaux sociaux peuvent nous aider à ressentir le plaisir de l’unité, ils vont provoquer une accélération dans le développement des moyens de communication. A partir de ces moyens, nous allons procéder à la construction d’un système mondial spécial dans lequel chacun pourra communiquer, apparemment dans un monde imaginaire.

Ce monde n’est pas imaginaire, mais virtuel, dans lequel nous sommes déconnectés de nos corps et vivons dans un nouvel esprit et cœur collectif. Et ce n’est pas une utopie. Avec un grand désir, ce processus peut prendre quelques années.

Nous parlons d’une nouvelle étape très sérieuse qui est la communication sans frontières, à travers les sensations et les émotions et avec des gens se plaçant au-dessus de la vie physique. Ici, ils ne se soucient pas de la drogue, de la terreur ou des sédatifs, ils ne sont pas immergés dans une dépression, ni isolés dans une pièce séparée. Ils ne se sentent même pas ensemble, parce que le concept de « ensemble » disparaît, et que c’est le concept de « un » et un n’est pas la somme de parties individuelles.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 02/10/14

Histoires courtes: Traverser la frontière de l’Egypte

Dr laitmanAprès que le groupe d’Abraham ait travaillé sur l’unité, il a commencé à découvrir un nouveau niveau de l’ego et a commencé à s’en séparer comme il l’a fait à Babylone.

Il a été dominé par la puissance de Pharaon, un ego géant que par les pressions, les relations entre eux, est devenu « l’esclavage en Egypte. »

C’était à ce moment-là que le prochain chef de la nation Moïse est apparu. Moïse a été élevé dans la maison de Pharaon à un très jeune âge, mais tout de même, un grand désir de s’élever au-dessus de son éducation se réveilla en lui. Il a fui Pharaon et s’est tourné vers son peuple, en les appelant à quitter l’Egypte.

Les gens, cependant, étaient très faibles. D’une part, ils ont compris qu’ils devaient quitter l’esclavage égoïste, sinon il n’y aurait aucune chance qu’ils se connecter et s’unisse pour reproduire l’idée d’Abraham qui les aidera à progresser dans la connexion entre eux, révéler le Créateur.

D’autre part, le Créateur est caché de leurs sentiments. Donc l’esclavage en Egypte est comme la nuit pour eux, car ils ne sentent pas la vie spirituelle. Mais ils ont déjà goûté et senti ce que signifie un état spirituel: la vie sans aucune limitation, un sentiment de l’espace, une autre dimension.

Par conséquent, ils étaient plutôt passifs au début et Moïse a dû augmenter Pharaon (l’ego) au point où les gens sentiraient sa domination rigide. Alors seulement ils verraient les souffrances, que l’ego en est la raison,et ils seraient alors prêt à quitter l’Egypte parce qu’ils ne voulaient plus d’identifier avec leur ego. Ils n’avaient pas le pouvoir de s’en défaire, mais ils ont soudain ressenti le désir de le faire.

En leur montrant la cruauté et la ruse de l’ego, Moïse élève les personnes et les fait sortir de l’état égoïste. Maintenant, ils sont prêts à surmonter tous les combats, les différends et les conflits et à remonter au-dessus d’eux d’après la condition de «l’amour couvrira toutes les crimes. » Ensuite, ils se détachent de l’esclavage en Egypte, s’élèvent au-dessus, et quittent l’Egypte.

Chaque niveau spirituel est constitué de dix sous-niveaux. Chaque sous niveau doit être considéré comme une source de perte, de douleur, desouffrances et de maladies terribles. Les souffrances qui s’accumulent progressivement par la reconnaissance de l’esclavage égoïste et convainquent les gens de se détacher de l’ego (même la nuit, dans l’obscurité, quand on ne comprend rien et ne voit rien); la chose principale est de garder le lien entre eux.

La situation avant l’exode d’Egypte et par la suite est similaire à franchir une frontière. En Égypte, nous dépendons les uns des autres,se  haïssant, mais dès le moment où nous éveillons sur nous la loi de la miséricorde, du don altruiste, d’incorporation mutuelle, nous pouvons passer la frontière et nous détacher de l’Egypte.

De «Histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Qu’est-ce qu’une prière dans la Kabbale?

Dr. Michael LaitmanUn vrai kabbaliste se rend compte qu’il est sous la domination de l’ego et un seul point interne en lui, le point dans le cœur, est libre de l’influence égoïste et peut le connecter au Créateur.

Si il se connecte et exerce son point dans le cœur avec le Créateur, il reçoit la force qui l’élève au-dessus de son ego et il commence à corriger progressivement l’ego en l’utilisant  altruistement.

Tout notre travail dans la correction spirituelle est de demander au Créateur les pouvoirs de corriger l’ego. Par conséquent, il joue un rôle positif ici, en éveillant en nous le besoin du Créateur.

Lorsque nous nous tournons vers le Créateur nous recevons de Lui la puissance nécessaire pour la correction et dans l’ego corrigé nous sentons une connexion au Créateur. Ce n’est pas en contact à un moment précis, mais une unité plus large et plus forte. Puis un plus grand ego apparaît, un ego plus épais, et une fois de plus nous demandons au Créateur de nous donner les forces pour le corriger.

Cela signifie que l’ego qui se révèle constamment nous réveille pour nous connecter au Créateur et il est donc appelée « aide à son encontre ». Notre constante demande au Créateur de corriger l’ego est appelée une prière.

De «Histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Les enfants de l’univers, 1ère Partie

Dr laitmanQuestion : Allons dans l’espace ouvert, dans l’univers qui en fait nous a donné la vie. L’univers est le système de création qui est fait de matière et d’énergie. Il englobe le monde que nous connaissons, y compris l’espace et le temps.

L’univers est dynamique et selon la théorie du Big Bang, il se développe à partir d’un point de départ et s’étend progressivement. Les processus universels ont des milliards d’années et sont soumis aux lois que la science moderne étudie. Dans l’ensemble, que pouvons-nous tirer de ce que nous savons de l’univers ?

Réponse : Tout d’abord, en étudiant une chose nous avons à déterminer l’essence des chercheurs. Le chercheur est une personne qui fait également partie de la nature, de l’univers, du système global.

Nous devrions comprendre les outils de recherche dont nous disposons ; c’est la manifestation de notre première erreur : nous supposons que nous pouvons étudier la nature objectivement.

Mais en attendant, comme nous l’avons déjà dit, nous en faisons partie, et nous sommes une partie tout à fait défectueuse et très subjective. Nous estimons et louons ce qui est bon pour nous, et d’autre part, nous sous-estimons et minimisons ce qui est mauvais pour nous. Tout cela se déroule dans notre subconscient.

En outre, nous sommes très limités dans nos sensations, nos ressentis et dans nos sens ; nous ne savons pas où ils nous font défaut et lorsqu’ils nous trompent. Nous ne pouvons pas percevoir les erreurs que nous faisons dans nos attributs analytiques et nos capacités à clarifier et à comparer les choses. Cela n’est pas en notre pouvoir parce qu’il nous manque les critères pour examiner les choses et nous n’avons rien tout simplement qui permette de comparer notre esprit et nos sensations.

Si nous sommes au moins prêts à reconnaître nos limites, c’est une bonne chose. Depuis lors, nous comprenons qu’il n’y a rien d’absolu dans notre perception et que nous ne saurons et n’obtiendrons jamais l’Absolu. Même si nous pouvons étudier quelque chose, il s’agit seulement des niveaux en dessous de nous : le minéral, le végétal et l’animé. Ils ne sont pas aussi développés que nous sommes et de ce fait nous pouvons les étudier dans une certaine mesure.

D’autre part, nous ne pouvons pas nous étudier nous-mêmes. Cela parce que tout est atteint uniquement à partir d’un niveau plus élevé. C’est la seule façon pour nous d’atteindre la racine, et en conséquence nous ne nous connaissons pas nous-mêmes parce que notre racine, le pouvoir, le plan, est à un niveau plus élevé que nous. Les raisons qui sous-tendent notre essence restent inaccessibles.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 02/03/14

L’Humanité rencontre la nature !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous dites que l’être humain, comme lien le plus élevé de la nature, affecte fortement ses processus. Si tel est le cas, serait-il possible d’anticiper une catastrophe comme l’avalanche au Népal ?

Réponse : Cela dépend du niveau de notre développement. Si nous participons à la nature et découvrons ses forces intérieures, son processus général, son système et son but, alors sans aucun doute, nous pourrions voir comment les événements sont reliés, non seulement dans notre monde, mais aussi dans les mondes supérieurs. Car la nature englobe toute la réalité, y compris celle qui maintenant nous est cachée.

Question : Il y a toujours eu des gens qui étaient capables de ressentir ce qui n’était pas accessible à la perception des autres. Par exemple, aujourd’hui encore l’armée utilise des traqueurs Bédouins dans certaines zones, car ils sont capables d’identifier plus de choses en fonction de signes « imperceptibles » qu’une personne ordinaire le pourrait. Mais la catastrophe au Népal a pris à l’improviste même les habitants locaux qui avaient des générations d’expérience derrière eux. Ils n’ont pas ressenti l’approche du problème non plus. Pourquoi ?

Réponse : Nous approchons du stade où une personne doit prendre conscience de la nature et prendre sa direction sur elle-même. Mais aujourd’hui, nous ne sommes toujours pas en train d’aspirer à cela, et en conséquence, les Bédouins, les guides de l’Himalaya, et d’autres experts naturels perdent leur capacité à lire la nature.

Ainsi, à ce stade nous devons pénétrer dans une nouvelle profondeur, découvrir son programme et son but, et mieux comprendre son évolution. Puisque nous sommes en retard en cela, nous n’avons pas atteint de pouvoir sur une plus grande échelle et de ce fait nous restons impuissants.

Question : Quelle est cette nouvelle profondeur de la nature ?

Réponse : C’est le même niveau avec lequel nous devons nous familiariser, et nous avons besoin de la sagesse de la Kabbale pour l’atteindre. Par conséquent, elle se révèle de nos jours.

La sagesse de la Kabbale développe notre sensibilité envers le pouvoir général et complet de la nature. Même si les experts populaires de la nature peuvent découvrir les forces particulières et distinctes de la nature, aujourd’hui ces capacités n’existent tout simplement pas en raison d’une force globale générale qui apparait de plus en plus.

Elle influe sur les niveaux minéral, végétal et animal de la nature, mais surtout sur l’homme à un niveau qui n’est pas accessible aux enfants des déserts brûlants, des montagnes enneigées ou des forêts vierges. Derrière la nature qui leur est familière se cache le contour naturel de l’ensemble de la création.

Question : Comment est-il possible d’obtenir une bonne réponse de la nature ?

Réponse : Nous ne recevrons pas de bonne réponse de la nature aussi longtemps que nous n’avons pas atteint et compris l’ensemble du système. Nous devons aller dans ce sens, et pour se faire, nous avons besoin spécifiquement de la sagesse de la Kabbale. En effet, elle ouvre nos yeux sur le système. Ainsi, nous sommes en mesure de voir comment s’y inclure correctement. Si à tout moment, nous sommes préoccupés par le maintient de notre équilibre avec la nature, alors tout se calmera, se résoudra, et nous acquerrons la sécurité dans une vie bonne et paisible.

Du programme « Une Nouvelle Vie » du 21/10/14

Des tickets de cinéma à la place du pain

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qui arrive à une personne lorsqu’elle entre dans un cinéma et est impressionnée par son atmosphère particulière ? Où vont ses pensées quotidiennes et ses soucis ?

Réponse : C’est un fait connu que les grands poissons mangent les petits. Donc, si une personne qui regarde des événements sur la scène éprouve une plus grande émotion que toutes ses autres émotions, alors elle oublie tous ses soucis.

Pendant la grande dépression aux États-Unis durant les années 1930, les gens ont acheté des billets de cinéma au lieu du pain. Le film était plus important que la nourriture parce qu’il leur suscitait de grandes émotions. Ils s’oubliaient eux-mêmes pendant la durée du film et n’avaient pas besoin de pain.

Question : Pourquoi est-ce si important pour une personne de s’oublier durant quelques heures ?

Réponse : Cela leur donne une satisfaction illimitée. Le pain peut remplir un estomac, mais tout en mangeant, la personne avalera chaque morceau avec des larmes, de la souffrance parce qu’elle est pauvre et misérable. De cette façon, elle ne se délivre pas des difficultés et des problèmes que la vie apporte. Elle s’inquiète pour sa famille, sa femme, ses enfants, sa maison et voit combien elle est impuissante et pauvre.

Mais lorsqu’elle va au cinéma et éprouve la vie d’un roi dans un château, qui est si loin de sa propre vie, elle est prête à payer pour cette expérience. Elle s’identifie avec les acteurs et se sent comme égale à eux. Elle passe deux heures dans un monde magique. Dévoré par la performance, le spectateur cesse d’exister ; il devient une éponge qui absorbe tout ce qui se passe sur la scène.

Question : Mais où va sa propre vie pendant ces deux heures ?

Réponse : Sa propre vie disparaît et elle ressent comme si elle existait dans un rêve merveilleux. En réalité, notre vie actuelle est aussi un rêve… Mais ceci est une toute autre lecture.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 22/05/14

Comment s’inclure dans un groupe de dix varié?

groupeQuestion: En petits groupes, les dizaines comprennent souvent des débutants et des anciens étudiants. Ils parlent un langages différent, ont des niveaux de compréhension. Comment peuvent-ils s’unir dans une telle dizaine diversifiée? Qu’est-ce qui devrait être utilisé comme fondation?

Réponse: Je ne vois pas de problème. Regardez à la racine, de l’intérieur d’un groupe, un nouveau venu et un ancien sont absolument pareil.

C’est comme dans l’exemple de Rabbi Yossi Ben Kisma qui a vu chez ses élèves un groupe idéal, même s’ils étaient des débutants désemparés, ne comprenaient rien. La différence entre eux était comme celle entre le ciel et la terre. Mais il a vu leur essence intérieure, combien ils étaient reliés les uns aux autres dans le monde spirituel.

Si nous voulons regarder nos amis ainsi, alors il n’y a pas de différence si vous êtes dans le groupe depuis quelques mois, et un autre est là depuis cinq ans. Nous devons nous éloigner un peu des caractéristiques externes.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 08/10/14, Écrits de Rabash