Le Baal HaSoulam, « La Paix » : Bien que j’ai déjà prouvé que l’on doit travailler pour le bénéfice des gens, où est la preuve que ce doit être fait pour le Créateur ? En effet, l’histoire elle-même a pris soin de cela pour nous et nous a préparé un fait établi, suffisant pour une appréciation complète et une conclusion sans équivoque.
Suffit-il de s’inquiéter simplement à propos du monde quand nous nous approchons du public ? Est-ce suffisant de construire une société heureuse, intégrale, globale, dans laquelle tout le monde travaille ensemble dans la collaboration et coopère l’un avec l’autre ? Ou toutes nos actions devraient-elles viser à ravir le Créateur, à tel point que sans cela, nous ne pourrions pas lever le petit doigt et traverser aucune difficulté pour cette humanité souffrante ou prêter la moindre attention à ce qui se passe ? S’il est impossible de faire plaisir au Créateur, alors laissons le monde entier brûler.
Je présente ceci sèchement et durement à dessein, bien qu’un certain nombre le comprendra. Après tout, c’est effectivement le niveau supérieur qui détermine tout ce qui concerne le niveau inférieur. Si nous aspirons et nous concentrons sur le but de la création, cela signifie que nous avons un désir qui lui correspond, un point dans le cœur qui est relié au but de la création et non à de jolies envies sociales universelles. Notre travail sur le chemin de la fin de la correction est essentiellement de compter sur le principe « Israël, la Torah, et le Créateur sont un. » Cela signifie que si le Créateur ne fait pas partie de nos plans, nous n’aurons aucun succès dans ce que nous faisons et toutes les belles initiatives se transformeront en vaines tentatives d’établir le communisme ou des kibboutzim, et rien que cela.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/09/13, Écrits du Baal HaSoulam « La Paix »
Vous avez déjà besoin de rechercher par vous-même de meilleurs systèmes pour vous rappeler mutuellement que toutes nos activités sont effectuées uniquement pour le plaisir du Créateur. Mais vous devez commencer à ressentir cela à partir de l’intérieur du matériau comme si l’air soudainement s’épaississait et que vous pouviez « comprendre » les forces qui opèrent en son sein, le « remplissage » qui remplit les espaces entre vous.
Nous sommes à l’intérieur de la création et la seule différence est l’étendue de la réalisation de la connexion entre ses parties que vous voyez et ressentez maintenant. Dans cette image entière, qui est saisie par nous à travers les cinq sens, un seul ajout est absent, et c’est le lien entre toutes ses parties, le domaine de la connexion qui unit tout et transfère toute information émotionnelle et intellectuelle.
Ce champ qui se révèle dans la connexion entre nous est appelé le monde supérieur, qui connecte toutes les particules qui sont ressenties par nous. Et le Créateur est la Lumière générale, la Lumière de NRNHY (Nefesh, Rouakh, Neshema, Haya, Yekhida) que l’on découvre, qui est comme un courant électrique circulant dans le réseau. Mais le programme qui se révèle à nous, c’est déjà le Créateur.
Il y a toutes sortes de signaux, de « courants électriques », qui circulent entre les parties, toutes sortes de processus individuels qui, pendant ce temps, appartiennent tous au système lui-même, à la Lumière de NRNHY. Et l’élément qui les relie : la pensée générale qui transmet ce programme, qui maintient tout ce matériel et qui le gère, c’est le Créateur.
Mais tout cela se révèle dans ce monde. Ainsi, il est dit que la sagesse de la Kabbale est le système de la révélation du Créateur aux créatures de ce monde, parmi les parties avec lesquelles nous arrivons maintenant à être en contact. Le corps physique meurt, et si vous n’êtes pas inclus dans ce système, alors il ne reste plus rien de vous, excepté les Reshimot (gènes d’information) qui ne se sont pas réalisés. Prenez cela en considération.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 26/08/13
Avis (de Nicholas A. Christakis, physicien et sociologue à l’Université de Yale, co-directeur de l’Institut de Yale pour la Science du Réseau) : « Les sciences naturelles évoluent avec le temps. La perfection des techniques de clonage a donné lieu à la biologie des cellules souches ; les progrès de l’informatique ont contribué à la biologie des systèmes.
En revanche, les sciences sociales ont stagné. Elles offrent essentiellement le même ensemble de départements et de disciplines universitaires qu’elles ont depuis 100 ans environ : la sociologie, l’économie, l’anthropologie, la psychologie et les sciences politiques. Ce n’est pas seulement ennuyeux mais aussi contre-productif, contraignant l’engagement avec l’avant-garde scientifique et étouffant la création de connaissances nouvelles et utiles. Une telle inertie reflète une insécurité et un conservatisme inutile, et contribue à expliquer pourquoi les sciences sociales ne jouissent pas du même prestige que les sciences naturelles.
Une des raisons pour lesquelles les citoyens, les politiciens et les donateurs universitaires manquent parfois de confiance dans le domaine des sciences sociales est que les chercheurs en sciences sociales manquent trop souvent la chance de crier victoire et de passer à de nouvelles frontières… Ainsi les sciences sociales devraient consacrer un petit palais de garde pour des sujets bien établis et redéployer la plupart de leurs forces vers de nouveaux domaines comme les neurosciences sociales, l’économie comportementale, la psychologie évolutionniste et l’épigénétique sociale, dont la plupart (et ce n’est pas un hasard) se situent à l’intersection des sciences naturelles et sociales. L’économie comportementale, par exemple, a utilisé la psychologie pour remodeler radicalement l’économie classique.
Les nouveaux départements de sciences sociales pourraient également contribuer à une meilleure formation des étudiants en s’engageant dans de nouveaux types de pédagogie. Par exemple, dans les sciences naturelles, même les étudiants de première année font des expériences de laboratoire. Pourquoi est-ce rare dans les sciences sociales ? Lorsque les élèves apprennent les phénomènes sociaux, pourquoi ne pas aller au laboratoire pour les examiner – comment les marchés atteignent l’équilibre, comment les gens coopèrent, comment les liens sociaux se forment-ils ? Des outils nouvellement inventés rendent cela faisable. Il est maintenant possible d’utiliser l’Internet pour recruter des milliers de personnes afin de participer à des expériences aléatoires. »
Mon commentaire : Faire avancer le développement des sciences sociales est lié aux changements dans la société, à la société qui acquiert une nouvelle propriété du don sans réserve et de l’amour. Les scientifiques qui étudient les processus sociaux n’ont pas encore cette propriété, et par conséquent, ils ne peuvent pas l’examiner.
Tout d’abord, ils ont besoin d’acquérir par eux-mêmes de nouvelles propriétés et d’étudier ainsi la façon dont elles naîtront et se manifesteront dans la société. De ce fait précisément, les scientifiques doivent apprendre eux-mêmes, puis explorer la manifestation de ces forces dans notre monde et les expliquer à de larges cercles de la société, au point de créer de nouvelles disciplines.