Category Archives: Perception

Le canal à sens unique du don

Dr. Michael LaitmanSans la Klipa nous ne pouvons pas identifier la Kedousha ( sainteté ) parce que voir l’avantage de la Lumière se fait par son contraste avec l’obscurité. Si nous voulons tracer une ligne entre les deux propriétés, nous devons voir à la fois, une caractéristique et l’autre qui est différente de la première. Nous avons besoin de limites, de définitions, de différences et seul le système de forces impures ( Klipot ) peut me les fournir et ceci de façon plus qualitative à chaque fois.
Il s’agit d’un ingénieux système extraordinaire qui fonctionne dans la forme inverse de celle de la sainteté, mais d’une manière qui amène une personne à la sainteté. Et donc il faut un double tour. C’est comme un adulte jouant avec un petit enfant et essaie de lui montrer toutes ses lacunes, mais d’une manière attrayante afin que l’enfant ne s’en aille pas. Il montre tous les moyens qui permettront à l’ enfant le long du chemin qui apprendront à l’enfant comment s’en servir lui-même, lui enseigneront comment atteindre ces pouvoirs lui-même.
A chaque niveau, la Klipa amène une personne à une phase finale de développement, ( Behina Dalet ), où elle commence à avoir un contrôle sur elle-même. Puis elle est prête à construire la sainteté au-dessus d’elle. C’est si bien organisé que c’est comme si elle se trompait, produisant des opposés doubles. Par conséquent la Klipa est considérée insidieuse et sournoise, mais la totalité de son mensonge est dirigée vers l’objectif de la création. Le système est construit de cette façon d’en haut.
La question est: «Comment pouvons- nous identifier la Klipa si c’ est si difficile ?  » Nous ne pouvons l’identifier que selon l’intention, car elle me montre que mon intention n’est pas encore pour donner, Lo Lishma.
La Klipa est autre que la possibilité de se connecter et d’atteindre le Créateur, comme il est dit : «Un autre dieu est stérile et ne porte pas fruit .  » Grâce à la Klipa , je ne peux pas me connecter au Créateur. Uniquement si je suis prêt à renoncer à tout pour l’amour du Créateur, même si ce n’est que pour un instant et de Lui donner dans une direction sans rien attendre en échange, alors les portes s’ouvrent et je passe de la Klipa à la Kedousha. C’est la seule chose qui manque dans le système de forces impures et qui se trouve dans le système de la sainteté : le contact avec le Créateur avec un don unidirectionnel, seulement de moi à Lui.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 13/08/13 , Le Zohar

Un simulateur pour étudier la vérité

Dr. Michael LaitmanLa coquille ( Klipa ) a un rôle très important car elle nous montre les erreurs et l’erreur elle-même. En fait , nous n’avons  jamais tort, mais ne voyons que l’erreur. Avec la coquille nous devenons plus sage, apprenons et nous ne nuisons pas réellement ou nous faisons du mal dans nos relations avec le Créateur.
Nous ne faisons que l’étudier comme dans un jeu, comme l’exécution d’un exercice dans un simulateur. Tout cela grâce au système des Klipot qui nous permet de découvrir ce qui est vrai et ce qui n’est pas, de travailler avec lui et d’étudier les résultats de nos actions, mais toutes ces actions ne sont pas réellement vraies.
Le monde de coquilles, l’ensemble du monde du mal, toute la création qui ne semble pas appartenir au Créateur, a été créé précisément pour nous apprendre à travailler avec cette moitié, la comprendre et à nous organiser correctement pour la deuxième moitié, la bonne et correcte de la création.
La coquille prend ce travail sur elle-même, accompagne une personne et lui enseigne. Par conséquent, nous sommes nourris par les coquilles pendant toute la durée de notre étude jusqu’à ce que nous soyons prêts pour le monde spirituel. Puis nous arrivons à la sainteté.
Il dit: «Le Créateur les a créé les uns opposés aux autres ,« les mondes de la sainteté opposés aux mondes de l’ impureté. Si nous ne passons pas par le système des coquilles et n’apprenons pas de lui à chaque fois, nous ne serons pas en mesure de nous passer au côté droit qui appartient à la sainteté.
Une fois que nous arrivons à la sainteté, nous devons revenir au côté des coquilles et apprendre et s’entrainer comme dans un simulateur afin de retourner à la sainteté. Il est impossible d’entrer dans la sainteté si on n’est pas prêt . La coquille nous prépare à cela et dès le moment où vous atteignez l’état de besoin, il vous ouvre la porte  : « Eh bien, maintenant vous êtes prêt , venez »
Ces deux systèmes sont l’un en face de l’autre et il y a beaucoup plus de systèmes de confusion et de sophistication du côté de la coquille qui fonctionne par rapport à nous. Nous n’aurons pas besoin d’eux plus tard, car nous serons incorporés dans le système de la coquille, puis au-dessus, nous pourons faire des calculs simples et atteindre la simple lumière. Mais c’est déjà après avoir été incorporés dans tous les systèmes complexes des coquilles.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 13/08/13 , Le Zohar

Il n’y a rien de pire que de regretter le passé

Dr. Michael LaitmanLa honte et l’amour sont les principaux moteurs de notre développement, ils sont opposés et égaux en puissance, comme le moins et le plus.
Mais si vous avez honte de vous-mêmes et regrettez le passé, alors il s’agit d’une activité impure, Klipa, car cela signifie que vous n’êtes pas d’accord avec le fait qu’il n’y a rien hormis le Créateur.
Il n’y a rien hormis le Créateur ne signifie pas seulement que le résultat final dépend de Lui, mais qu’Il a tout plannifié pour vous depuis le début, comment vous passerez tous ces états et les regretterez plus tard. Et maintenant que vous êtes désolés pour ce qui est arrivé, au lieu de regretter de pensez que vous avez fait tout cela et non le Créateur. Autrement dit, vous n’êtes pas dans l’adhésion.
Si vous souhaitez corriger quelque chose dans le passé, alors vous n’adhérez pas au Créateur, vous n’acceptez pas que Lui seul règne dans le monde. Vous avez seulement besoin d’être reconnaissant pour le mal comme le bien. Et si vous réussissez ceci au moins pour un moment, alors l’instant d’après vous serez d’autant plus désolé pour le passé.
Nous devons enfin examiner cette propriété et tant que l’on ne termine pas cet examen, nous ne passerons pas au degré suivant. Une personne se bat constamment, mais tout cela est la conséquence de son incapacité à comprendre que le plan, l’action et les résultats de l’action, tout vient d’une seule source et vous devriez être d’accord avec l’œuvre du Créateur. Vous devriez sentir les impressions de ce qu’Il vous fait afin que dans toutes ces expériences vous resterez en adhésion à Lui au-dessus des sensations dans votre désir égoïste.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 9/11/13, Écrits du Baal HaSoulam

Eveiller une nouvelle vie

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce qui change lorsque le niveau supérieur se connecte au niveau inférieur? De nouveaux corps, Partsoufim spirituels, auxquels nous donnons rééllement naissance apparaissent. Cette naissance n’est possible que par la Lumière Supérieure, bien sûr, mais elle arrive en réponse à notre manque.
Chaque fois que nous voulons adhérer à la partie supérieure, nous forçons le niveau inférieur à adhérer à l’AHP du supérieur et donnons naissance à une nouvelle forme, un Partsouf ordinaire, pour les niveaux supérieur et inférieur. Ce Partsouf est appelé Néshama et nous sommes réellement ceux qui lui donnons naissance. La matière de la création existe, mais nous lui ajoutons notre demande, notre manque.
L’action est exécutée d’en haut et l’insuffisance de l’action vient d’en bas et en conséquence, une nouvelle entité est née qui n’existait pas auparavant. Il n’y a qu’une seule chose dans cette nouvelle entité, le désir de l’inférieur à adhérer plus fortement au supérieur, à chaque fois un peu plus et de plus en plus. C’est ce qu’on appelle «beaucoup de centimes s’accumulent en un grand compte. »
Cette innovation ne provient pas de l’échelle spirituelle qui descend de haut en bas et non des Partsoufim ordinaires, mais  de notre éveil, qui à chaque fois conduit à la plénitude, ce qui signifie à l’adhésion, à l’absorption et à l’incorporation mutuelle.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 08/09/13, le Talmud Esser Sefirot

Des envies superbes et irrépressibles

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La Paix » : Bien que j’ai déjà prouvé que l’on doit travailler pour le bénéfice des gens, où est la preuve que ce doit être fait pour le Créateur ? En effet, l’histoire elle-même a pris soin de cela pour nous et nous a préparé un fait établi, suffisant pour une appréciation complète et une conclusion sans équivoque.

Suffit-il de s’inquiéter simplement à propos du monde quand nous nous approchons du public ? Est-ce suffisant de construire une société heureuse, intégrale, globale, dans laquelle tout le monde travaille ensemble dans la collaboration et coopère l’un avec l’autre ? Ou toutes nos actions devraient-elles viser à ravir le Créateur, à tel point que sans cela, nous ne pourrions pas lever le petit doigt et traverser aucune difficulté pour cette humanité souffrante ou prêter la moindre attention à ce qui se passe ? S’il est impossible de faire plaisir au Créateur, alors laissons le monde entier brûler.

Je présente ceci sèchement et durement à dessein, bien qu’un certain nombre le comprendra. Après tout, c’est effectivement le niveau supérieur qui détermine tout ce qui concerne le niveau inférieur. Si nous aspirons et nous concentrons sur le but de la création, cela signifie que nous avons un désir qui lui correspond, un point dans le cœur qui est relié au but de la création et non à de jolies envies sociales universelles. Notre travail sur le chemin de la fin de la correction est essentiellement de compter sur le principe « Israël, la Torah, et le Créateur sont un. » Cela signifie que si le Créateur ne fait pas partie de nos plans, nous n’aurons aucun succès dans ce que nous faisons et toutes les belles initiatives se transformeront en vaines tentatives d’établir le communisme ou des kibboutzim, et rien que cela.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/09/13, Écrits du Baal HaSoulam « La Paix »

Le Créateur dans chaque objet de ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible d’avoir le sentiment qu’en coopérant avec une autre personne je donne satisfaction au Créateur?
Réponse: Pour cela, nous devons imaginer que derrière chaque ami, derrière le groupe, on trouve le Créateur, qu ‘«il n’y a rien hormis Lui» et que toutes nos relations sont en fait avec Lui et pas avec n’importe qui d’autre et seule l’image du monde me trompe.
Les gens sont assis en face de moi maintenant. J’ai besoin de sentir que je suis connecté à eux, je suis connecté au Créateur. Plus je me comporte à leur égard dans une forme plus propre et plus directe, plus forte que je me réduire à néant à leur égard, plus je m’annule fortement à l’égard du Créateur. D’autre part, plus j’essaie de leur donner correctement, pour les amener à cet état, plus je serai comme le Créateur, c’est-à-dire, j’ai besoin de m’identifier à eux soit comme étant plus grand que moi (en haut) ou plus petit que moi (en bas) et je me trouve toujours au milieu, entre ceux-ci et ceux-là.
The Creator In Every Object In Our World
A la fin, à la fois dans ceci et cela, c’est ma relation avec le Créateur. Et c’est ce qui m’est donné afin que je puisse voir sa relation à notre égard par les autres, cela est conçu afin que ce soit plus facile pour nous de nous adapter pour travailler avec eux. Tout dépend de notre motivation.
Du congrès « Joie dans l’unité» à Stockholm jour 1 30/08/13, Leçon 2

Pensez à ce qu’il restera de vous

Dr. Michael LaitmanVous avez déjà besoin de rechercher par vous-même de meilleurs systèmes pour vous rappeler mutuellement que toutes nos activités sont effectuées uniquement pour le plaisir du Créateur. Mais vous devez commencer à ressentir cela à partir de l’intérieur du matériau comme si l’air soudainement s’épaississait et que vous pouviez « comprendre » les forces qui opèrent en son sein, le « remplissage » qui remplit les espaces entre vous.

Nous sommes à l’intérieur de la création et la seule différence est l’étendue de la réalisation de la connexion entre ses parties que vous voyez et ressentez maintenant. Dans cette image entière, qui est saisie par nous à travers les cinq sens, un seul ajout est absent, et c’est le lien entre toutes ses parties, le domaine de la connexion qui unit tout et transfère toute information émotionnelle et intellectuelle.

Ce champ qui se révèle dans la connexion entre nous est appelé le monde supérieur, qui connecte toutes les particules qui sont ressenties par nous. Et le Créateur est la Lumière générale, la Lumière de NRNHY (Nefesh, Rouakh, Neshema, Haya, Yekhida) que l’on découvre, qui est comme un courant électrique circulant dans le réseau. Mais le programme qui se révèle à nous, c’est déjà le Créateur.

Il y a toutes sortes de signaux, de « courants électriques », qui circulent entre les parties, toutes sortes de processus individuels qui, pendant ce temps, appartiennent tous au système lui-même, à la Lumière de NRNHY. Et l’élément qui les relie : la pensée générale qui transmet ce programme, qui maintient tout ce matériel et qui le gère, c’est le Créateur.

Mais tout cela se révèle dans ce monde. Ainsi, il est dit que la sagesse de la Kabbale est le système de la révélation du Créateur aux créatures de ce monde, parmi les parties avec lesquelles nous arrivons maintenant à être en contact. Le corps physique meurt, et si vous n’êtes pas inclus dans ce système, alors il ne reste plus rien de vous, excepté les Reshimot (gènes d’information) qui ne se sont pas réalisés. Prenez cela en considération.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 26/08/13

Les sciences sociales sont derrière les sciences naturelles

Dr. Michael LaitmanAvis (de Nicholas A. Christakis, physicien et sociologue à l’Université de Yale, co-directeur de l’Institut de Yale pour la Science du Réseau) : « Les sciences naturelles évoluent avec le temps. La perfection des techniques de clonage a donné lieu à la biologie des cellules souches ; les progrès de l’informatique ont contribué à la biologie des systèmes.

En revanche, les sciences sociales ont stagné. Elles offrent essentiellement le même ensemble de départements et de disciplines universitaires qu’elles ont depuis 100 ans environ : la sociologie, l’économie, l’anthropologie, la psychologie et les sciences politiques. Ce n’est pas seulement ennuyeux mais aussi contre-productif, contraignant l’engagement avec l’avant-garde scientifique et étouffant la création de connaissances nouvelles et utiles. Une telle inertie reflète une insécurité et un conservatisme inutile, et contribue à expliquer pourquoi les sciences sociales ne jouissent pas du même prestige que les sciences naturelles.

Une des raisons pour lesquelles les citoyens, les politiciens et les donateurs universitaires manquent parfois de confiance dans le domaine des sciences sociales est que les chercheurs en sciences sociales manquent trop souvent la chance de crier victoire et de passer à de nouvelles frontières… Ainsi les sciences sociales devraient consacrer un petit palais de garde pour des sujets bien établis et redéployer la plupart de leurs forces vers de nouveaux domaines comme les neurosciences sociales, l’économie comportementale, la psychologie évolutionniste et l’épigénétique sociale, dont la plupart (et ce n’est pas un hasard) se situent à l’intersection des sciences naturelles et sociales. L’économie comportementale, par exemple, a utilisé la psychologie pour remodeler radicalement l’économie classique.

Les nouveaux départements de sciences sociales pourraient également contribuer à une meilleure formation des étudiants en s’engageant dans de nouveaux types de pédagogie. Par exemple, dans les sciences naturelles, même les étudiants de première année font des expériences de laboratoire. Pourquoi est-ce rare dans les sciences sociales ? Lorsque les élèves apprennent les phénomènes sociaux, pourquoi ne pas aller au laboratoire pour les examiner – comment les marchés atteignent l’équilibre, comment les gens coopèrent, comment les liens sociaux se forment-ils ? Des outils nouvellement inventés rendent cela faisable. Il est maintenant possible d’utiliser l’Internet pour recruter des milliers de personnes afin de participer à des expériences aléatoires. »

Mon commentaire : Faire avancer le développement des sciences sociales est lié aux changements dans la société, à la société qui acquiert une nouvelle propriété du don sans réserve et de l’amour. Les scientifiques qui étudient les processus sociaux n’ont pas encore cette propriété, et par conséquent, ils ne peuvent pas l’examiner.

Tout d’abord, ils ont besoin d’acquérir par eux-mêmes de nouvelles propriétés et d’étudier ainsi la façon dont elles naîtront et se manifesteront dans la société. De ce fait précisément, les scientifiques doivent apprendre eux-mêmes, puis explorer la manifestation de ces forces dans notre monde et les expliquer à de larges cercles de la société, au point de créer de nouvelles disciplines.

Du barbarisme à la prospérité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Après la Première Guerre mondiale , une crise a conduit au chômage. La masse des chômeurs, qui était au niveau animal, ne se souciait pas de découvrir le but de la vie , ce qui a probablement servi de terreau idéal pour la révolution russe. A cette époque, il y avait beaucoup de travailleurs mécontents, les conditions de travail étaient difficiles et il y avait la famine.
Maintenant, nous sommes confrontés à une situation similaire dans laquelle des masses de gens ont perdu leur emploi. Il n’est pas clair si les populations des pays du Moyen-Orient ont suffisamment de ressources pour vivre. Une alumette est suffisante pour tout enflammer; n’importe quel fanatique peut devenir leur leader. Quelle est la probabilité que d’énormes masses de gens vueillent choisir la voie de l’illumination et de l’éducation au lieu de faire la même erreur qui a été faite au début du XXe siècle ?
Réponse: Malheureusement , ce scénario est tout à fait possible. Je ne nie pas que le sang peut être versé, que le monde peut plonger dans une terrible catastrophe bien pire qu’au début du XXe siècle . Nous risquons de nous retrouver dans un hachoir à viande bien plus sophistiqué que l’humanité montrera des exemples de barbarie sans précédent.
Al’époque que nous appelons aujourd’hui «barbare », les envahisseurs jetaient la nourriture aux portes de la ville assiégée afin que les assiégés puissent survivre et que les guerriers puissent se battre dans un combat honnête . Même durant les plus temps obscurs du Moyen Age, ainsi que plus tard dans l’histoire, il était considéré comme «noble» pour les chevaliers ou des samouraïs de se battre avec l’autre ouvertement et honnêtement . Il n’y a rien comme ça de nos jours!
Le XXe siècle a marqué un tournant, tout est allé dans une direction différente. Il peut continuer comme ça, ou il y a aussi une chance de le changer. Nous sommes maintenant à la croisée des chemins.
Le monde peut être en guerre et pas seulement une guerre nucléaire, mais une guerre avec des armes biologiques terribles et de l’humanité mourra d’ infections horribles. En fin de compte, seule une petite partie de l’humanité restera en vie, il se peut que seuls quelques millions de personnes resteront en vie. Elles reconnaîtront la nécessité de passer à la prochaine étape de l’existence et l’atteindront certainement.
Donc, nous ne parlons pas d’ un nombre précis de personnes passant au niveau suivant, mais plutôt de la certitude que l’humanité atteindra ce niveau à n’importe quel prix. Il y a une centaine d’années, il n’y avait que 3 milliards de personnes sur Terre ; avant cela, il y avait encore moins de personnes vivant sur cette planète.En fait, d’une part il ne s’agit pas de la quantité de personnes.
D’autre part, l’humanité avance à la suite de la modification des désirs humains. Si cette évolution était seulement influencée par des facteurs externes, alors bien sûr nous n’aurions rien mais le droit matériel pur de « négation de la négation », mais dans un certain sens, c’est la loi spirituelle qui travaille ici. Le truc, c’est que nos désirs changent. Donc, peu importe la façon dont notre société est fanatique, même si les gens sont amenés à des manifestations, de la propagande et de révolutions, ils vont soudainement en perdre l’intérêt. Le désir d’exister de cette manière disparaît, les gens ne veulent pas vivre comme ça .
Contre toute attente, ils vont ressentir du dégoût. Ils ne voudront pas d’emplois, non plus, car ils auront perdu l’incitation à travailler. Tant de gens dans le monde se sentent déprimés. Nombreux sont ceux qui ne se sentent pas le besoin de travailler et ils n’auront plus le désir de crier « Donnez-moi un travail! »
Les gens vont prendre conscience du fait qu’il existe un potentiel scientifique et technique suffisant accumulé dans le monde et que nous pouvons tous fournir tout ce dont nous avons besoin sans demander d’efforts physiques. Cela dépendra uniquement de la bonne interaction entre nous.
Nous jetons 40% de la nourriture produite. Si nous l’avions distribué correctement, alors personne n’aurait de pénurie de nourriture. Nous jetons jusqu’à 90% de  » biens de consommation  » au lieu de leur permettre de trouver leur chemin à tous les clients. Si nous pouvions les distribuer correctement, alors les gens n’auraient plus de besoins insatisfaits.
C’est presque comme si on les imprimait sur une photocopieuse, nous pouvons construire des maisons, des villes et fournir à tout le monde  tout ce dont ils ont besoin. Il y a une base solide pour cela car nous avons une sensation inteérieure que nous ne devrions pas travailler seulement pour acheter des choses et les jeter ; nos vies ne doivent pas être gaspillées. La sensation de l’ inutilité de la vie ne doit pas nous conduire à la destruction, mais plutôt à la réalisation des principes de base, ses racines et l’essence de la vie.
J’espère que nous pourrons trouver un groupe de sages puissants de ce monde et créer un forum qui sera soutenu par le grand public, par la communauté scientifique, par le gouvernement et même par des milliardaires. S’ils comprennent que la solution alternative est associée à d’énormes souffrances, alors ils orienteront notre société vers un autre objectif .
Pour cela, nous avons besoin que l’éducation intégrale se généralise et soit comprise par tous les grands constructeurs , le secteur bancaire et tous les secteurs financiers, les plus hautes couches de la société.
De KabTV de  » au fil du temps  » 18/03/13

La sortie de la mine noire de l’égoisme

Dr. Michael LaitmanNous commençons déjà à nous familiariser avec les états du travail spirituel, mais il est difficile de nous entendre avec eux et de nous y habituer. Chaque fois nous trouvons difficile de les justifier parce que les états spirituels viennent comme si une personne renaissée. Tout d’un coup quelque chose lui arrive et elle ne se reconnaît plus, n’est pas familière avec le monde dans lequel elle vit, ne comprend pas ses réactions, les influences qui empêchent ou l’aident, dls ennemis et les amis.
Une personne est désorientée. Elle veut apprendre cette nouvelle réalité intérieure dans laquelle elle se trouve, mais ne peut pas. C’est comme si elle avait obtenu un nouveau programme interne et n’étions donc pas familier avec lui ni avec le monde. Toutes les réactions sont nouvelles et totalement inconnues. Après s’être trouvé dans un nouveau monde, elle perd ses convictions antérieures, sa vieille attitude vis-à-vis de tout.
Nous devons nous habituer à cela! Toutefois, il est impossible de s’y habituer parce que chaque fois vous entrez dans un nouvel état complètement . Et plus une personne avance, plus différents sont les états, en alternance les uns après les autres. Malgré l’ augmentation du rythme de changement, les états eux-mêmes sont de plus en plus contrastés et séparés les uns des autres .
L’état qui dure seulement un jour ou deux est peut être très différent de celui d’aujourd’hui et la personne se sent terriblement désorientée etest destabiliséé dans le monde, comme si elle disparaîssait complètement. Ses états deviennent de plus en plus opposés et la rapidité avec laquelle ils changent est en pleine croissance. A chaque changement d’état il arrive un moment où une personne ne comprend pas ce qui se passe, même si elle a déjà une grande expérience précédente.
Quand un nouvel état vient, c’est tellement différent du précédent qui elle efface tout ce qui était dans le passé. Une personne dans l’état suivant n’est familière avec rien et donc elle ne comprend pas ce qui lui arrive, c’est comme si cela se produisait pour la première fois. Et en fait, cet état se produit pour la première fois comme un nouveau gène d’information (Reshimo) , une nouvelle réalité se révèle.
Il est impossible d’expliquer cela à des étrangers parce qu’ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent pas comment cette personne ne peut soudain plus rien connaître et être désorientée. Comment est-il possible qu’un grand kabbaliste puisse soudainement ne pas comprendre ni sentir encore ces choses simples qui sont compréhensibles à une personne ordinaire ? Mais c’est notre vie et nous  avançons degré par degré, sur l’échelle spirituelle.
L’essentiel est d’aimer ces états et d’être conscients qu’ils nous apportent de plus en plus pour nous rapprocher d’une compréhension du Créateur, Sa ressemblance . Il n’y a pas de meilleur état que quand une personne se sent désorientée, sent l’obscurité, l’impuissance, sachant que dans les récipients avec lesquels elle va bientôt être en mesure de travailler, elle trouvera la qualité du don, le sens, une attitude plus juste de l’état est révélé.
En fait , c’est de cette façon que la dissimulation lui est enlevée. Une fois dans mon enfance, j’ai lu une histoire de chevaux transportant des chariots souterrains dans les mines de charbon. Ils ne sont jamais allés dehors et n’ont donc jamais vu le soleil. Alors, quand ils furent vieux et n’étaient plus en mesure de travailler, avant de sortir de la mine, des sacs ont été mis sur leurs têtes. A l’air libre, les sacs ont été progressivement supprimés : le premier et peu de temps après, un autre, de sorte que le cheval se soient habitués à la lumière progressivement.
Ici, nous sommes dans la même situation. Chaque fois que nos  états changent , c’est comme si un autre sac était retiré . Et cela va continuer jusqu’à ce que nous nous habituons à la vraie Lumière.
Si une personne comprend que le travail est effectué sur elle afin qu’elle s’habitue à la Lumière et puisse voir le Créateur et Ses actions dans son monde, alors elle accepte ce travail avec gratitude. Elle comprend que ce travail dans le crépuscule, dans l’obscurité, est très précieux, car il crée les nouveaux outils de perception en elle  pour la découverte du vrai monde spirituel. Tout ce travail est appelé la réalisation d’un commandement et si une personne en est heureuse, c’est ce qu’on appelle la joie du commandement.
De la préparation du cours quotidien de Kabbale 03/09/13