Category Archives: Prière et intention

Un repos bien agité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qui peut rendre le cœur plus sensible à la Lumière qui ramène vers le bien ?

Réponse : Seule la Lumière qui ramène vers le bien peut rendre un cœur plus sensible. Rien d’autre ne fonctionne sur le cœur ou le fait avancer vers la correction. Le cœur est un désir qui répond à la Lumière qui l’influence.

Même nos désirs les plus corporels pour dormir ou manger sont le résultat de l’influence de la Lumière qui excite les récipients. Nous sommes dans une mer de Lumière qui est dans une fréquence de vibration infinie. C’est ce qu’on appelle « repos absolu » à l’égard du Créateur car toutes Ses actions ne visent qu’à la correction et cet objectif ne change jamais.

Tout est géré selon un plan et par conséquent, il est appelé repos absolu puisque cela fait avancer toute la création vers le bien et tend vers votre bonté maximale tout le temps. Ainsi, nous disons que la Lumière est dans un état de repos absolu, bien qu’elle effectue des actions sans fin. Elle corrige et répare en permanence quelque chose, mais pour la Lumière, c’est le repos. Si vous aimez quelqu’un, chaque occasion de faire quelque chose de bon pour votre bien-aimé est un pur plaisir, et pour vous, un état de repos. Le Créateur peut nous donner la bonté tout le temps, et il est donc dans un état de repos absolu.

Tout est fait par la Lumière. La Lumière vous secoue et veut que vous répondiez tout le temps. Lorsque vous commencez à lui répondre, vous pouvez vous attendre à agir ensemble. Vous serez comme un couple, comme un cheval et son cavalier, ressentant tous les deux cette intériorité. Vous devez essayer d’atteindre une telle sensibilité.

Pour notre part, nous devons avoir une carence pour ressembler à la partie supérieure, pour adhérer à Lui, et à coopérer avec Lui. Il agira sur vous en fonction de votre déficience. Il évoquera le manque en vous, vérifiera votre réponse, et continuera à susciter un nouveau manque, et ainsi de suite. C’est à vous de savoir comment, avec l’aide de l’environnement, vous pouvez développer votre sensibilité envers ce qui se passe en vous.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale du 27/05/13, Le Zohar

Une guerre héroïque contre la faiblesse

Dr. Michael LaitmanRabash, «Que demander de l’assemblée des amis »: … qu’une personne devrait faire un effort pour obtenir l’amour d’autrui. Et c’est ce qu’on appelle le «travail», car il doit s’exercer au-dessus de la raison. Penser raisonnablement, comment est-il possible de juger un autre à une échelle de mérite lorsque sa raison lui montre le vrai visage de son ami, qu’il le déteste?

Il s’avère que nous devons nous exercer quand nous ne le voulons pas. Je ne ressens aucune envie de travailler, n’ai aucun désir et aucun intérêt à cela. Sinon, cela ne serait pas considéré un effort. Je ne suis pas attiré à aimer l’ami et à l’apprécier. Peut-être, je dois effectivement chercher ces états lorsque l’ami ne m’intéresse pas, et je n’apprécie pas d’être avec lui, et je sens que je suis à l’opposé de lui. Alors, je peux voir à quel point je peux aimer l’autre et je peux vérifier si cela m’oblige à m’exercer.

Parfois, lors d’un grand congrès ou un événement spécial, je suis impressionné par l’esprit général qui est partagé par tout le monde. Ensuite, bien sûr, je me sens bien. Cependant, au moment où je quitte cette influence extérieure, je tombe immédiatement. Cela signifie que je ne me réveille pas par moi-même. Je n’ai pas envie de penser à l’amour des amis et à la connexion. La grandeur de l’objectif disparaît aussi, et je passe le temps sans but, jusqu’à ce que je ressens un autre réveil d’en haut à nouveau.

Cependant, c’est au cours de cette période où nous nous sentons sans vie que nous devons nous efforcer puisque quand je suis ravivé d’en haut, je n’ai rien à ajouter de ma part, et je suis totalement activé d’en haut. Il me semble que je m’actionne, mais je suis totalement exploité par en haut et je suis sous la domination du Supérieur. Par conséquent, tout ce que je fais n’est pas du tout de mon propre compte.

Ce n’est que quand je ne ressens pas l’Esprit de la vie et que je me suis obligé à m’exercer, que cela est considéré de mon propre compte. Alors, c’est appelé l’effort, une prière, une intervention d’en bas qui attire la Lumière qui ramène vers le Bien. Cette lumière va me faire sentir attiré par d’autres, à aimer les amis, et ce sera déjà à mon compte.

Tout cela est vrai à condition que je sois internvenu  d’en bas, en réponse à laquelle il y a une intervention d’en haut, qui est la Lumière qui ramène vers le Bien que j’ai attiré. Ainsi, ma correction sera aussi la mienne. Quand je me sens éloigné des amis, faible et insensible, je ravive l’esprit de la vie. Le problème est seulement dans la façon de m’exercer moi-même, comment aspirer à l’amour des amis dans les moments où l’on se sent totalement sans vie.

Ainsi, comme il est écrit: «Tout ce qui est en votre pouvoir de faire, faites-le. » Vous devriez y réfléchir, discuter et vous consulter mutuellement sur ce qui doit être fait. Cela est effectivement considéré comme notre effort.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 28/05/13

Préservez l’intérêt d’autrui

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «l’amour du Créateur et l’amour pour les êtres créés»: si nous pouvons en quelque sorte réconcilier le texte ci-dessus, voici la déclaration de Hillel à l’étranger qui est parvenu devant lui et a demandé à être converti, comme il est dit dans la Guemarah , « Convertissez-moi, afin que vous m’enseigniez toute la Torah pendant que je me tiens debout sur une jambe. » Il lui a dit «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fass ».  Dans ceci est toute la Torah, et le reste signifie simplement : va étudier. Nous voyons qu’il lui a dit que toute la Torah est l’interprétation de ce verset: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Nous pouvons corriger tout le désir corrompu de recevoir, simplement par la bonne attitude envers l’environnement. J’ai tous les moyens nécessaires qui me permettent de comprendre exactement ce que je fais, de contrôler et d’ajuster mon attitude envers les amis, pour obtenir les bons signes d’eux pour me vérifier moi-même, et à travers eux pour obtenir toutes les forces positives et négatives dont j’ai besoin. En bref, une personne peut corriger toute la réalité en mettant en œuvre le principe de «ne fait pas à autrui c eque tu n’aimerais pas qu’on te fasse » sur tout ce que le Créateur a créé. Nous n’avons besoin de rien d’autre, juste de cela.

La condition de Hillel est divisée en deux parties. Une partie est «négative», ce qui signifie qu’elle exige de l’autodiscipline afin de ne pas causer du mal aux autres ou leur faire du mal. L’autre partie exige le contraire: de préserver l’intérêt des autres. Si un autre a une chance d’atteindre quelque chose de bien et je l’empêche de l’atteindre, cela signifie que je lui fais ce que je trouve détestable.

Ainsi, le principe de Hillel n’a pas seulement propagé par les actions que je fais quand je suis plein d’amour, essayant de faire de mon mieux pour faire quelque chose dans l’intérêt des autres.

Au moment où je commence à remplir la condition de «ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse » » j’entre immédiatement dans les affaires du monde spirituel, et tout devient plus clair pour moi. Je commence à découvrir le lien entre les différentes parties de la réalité, le réseau général, et en elle, je découvre la relation mutuelle que nous étudions dans Talmoud Esser Sefirot (L’étude des dix Sefirot). J’apprends à me restreindre et comment me connecter ux autres de sorte que je puisse influencer chaque état autant que je le peux.

Je découvre mes relations avec les autres, m’auto limite afin d’établir les bonnes relations avec les autres, je choisis les attributs que je peux utiliser, et établis un équilibre des forces, atteignant ainsi l’union d’Israël, la Torah, et le Créateur.

C’est ainsi qu’Hillel exige effectivement que je fasse le travail spirituel. Il ne s’agit pas de faire la charité ou un don pour les autres, mais des calculs internes concernant leur véritable avantage.

De la  4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du  02/06/13, Les écrits du Baal HaSoulam

A propos du développement au dessus de la raison

Dr. Michael LaitmanNous voyons déjà dans l’expérience ordinaire de cette vie que l’être humain ne change pas. Toutes les qualités avec lesquelles il est né demeurent en lui pour la vie, qui s’ajustent légèrement en fonction de sa compréhension de celles d’entre elles qui sont plus utiles et celles qui le sont pas. En essence, tel qu’il est né il va vivra et mourera.

Rien ne peut nous changer, et la société, non plus, ne fixe pas l’objectif de changer l’être humain, sachant que nous n’avons pas les moyens. Le changement n’est possible que si une personne a des propriétés spéciales qui sont susceptibles de changer, et ces propriétés ne sont pas de ce monde.

Ce sont des propriétés spirituelles dont j’ai juste des gènes tout petits, informatifs. En plus de cela, je me donne un moyen pour la réalisation de ces gènes: l’environnement dans lequel je peux attirer la Lumière sur mes gènes spirituels, qui grâce à la Lumière vont se développer et réaliser correctement.

Ainsi, je vais avoir des propriétés spirituelles en plus de mon corps physique et de ses organes sensoriels par lesquels je me ressens moi-même, je ressens l’environnement, et le monde entier, et je peux avoir le sentiment que je suis en vie et que j’existe. Ainsi, à partir de mes gènes spirituels, en raison de la Lumière qui ramène vers le Bien, je peux donner naissance à mon corps spirituel et le faire grandir jusqu’à ressentir un environnement spirituel et la vie spirituelle en lui.

Ceci est une autre réalité supérieure supplémentaire, en plus de ce monde dans lequel j’existe maintenant, indépendamment de ma volonté. Tout ce développement se déroule uniquement par la foi au-dessus de la raison, parce que mon opinion sera toujours basée sur mon intérêt égoïste, et mon égoïsme ne consentira jamais à un développement spirituel.

Ce n’est possible que si je m’élève au-dessus de la raison, comprenant qu’il n’y a pas le choix, et la société doit m’y obliger à travers des études et des instructions de l’enseignant. Je  commence finalement à écouter ses conseils, la Lumière Environnante me donne graduellement la capacité d’entendre. C’est pourquoi je suis déjà prêt à m’incliner, à plier mon ego, mes pulsions corporelles, et à commencer à travailler contre eux.

Alors je vais avoir à me justifier avec moi-même: Pourquoi je fais ça? De simples belles discussions n’aideront pas ici. Je dois développer mon désir qui attire la Lumière elle-même. C’est pourquoi je dépends complètement de l’environnement qui peut me donner une envie supplémentaire. Pour autant que je puisse m’incliner et de me rendre petit à l’égard de l’environnement – jouer un enfant qui écoute pieusement les adultes, restreindre et plier ma fierté – dans la même mesure, je serai capable d’obtenir des valeurs plus élevées de leur part. Pour leur réalisation, je vais avoir besoin de la Lumière qui ramène vers le Bien, et de ce fait je serai en mesure d’avancer.

Tout ce travail contre sa propre nature, le désir égoïste d’une personne, est appelé des actions au-dessus de la raison. Pour le moment, ce sont des actions corporelles dans le groupe, et après je vais commencer à agir en ce sens dans la spiritualité.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 02/06/13, Les écrits du Rabash

Un sourire de don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que je fais passer la Lumière vers un ami lorsque je lui remonte le moral, ou je le fais simplement se sentir bien ?

Réponse: Cela dépend de votre intention. Si vous le faites en vue d’atteindre l’adhésion au Créateur, ce qui signifie à l’attribut du don, et par cela conférant à l’ami la grandeur de l’objectif afin qu’il puisse avancer, alors vous avancez également avec l’attribut du don. Si vous aidez à l’avance quelqu’un, c’est un signe que la Lumière passe à travers vous vers lui.

Vous n’avez plus à vous soucier que l’ami doit vous donner en retour puisque vous êtes déjà connecté à l’objectif d’atteindre le Créateur, le don, et avez aidé l’ami, et c’est déjà le don. Quand vous faites cela, alors la Lumière qui ramène vers le Bien vous traverse, venant du Créateur vers ceux à qui vous étiez connecté avant. Ainsi vous effectuez déjà un acte de don, et c’est tout ce que vous avez à faire. Vous devez seulement effectuer plusieurs de ces actions afin de sentir le résultat: de sentir que vous avez effectivement acquis la force du don.

Il s’avère que je peux attirer la Lumière pour tout le monde à un moment donné, autant que je veux, mais je ne peux pas l’attirer pour moi! Vous ne pouvez pas attirer la Lumière pour vous-même, car cela vient seulement comme un résultat de vos actions de don. Si vous n’effectuez pas les actions de don à l’égard de l’enseignant, le groupe, et de l’humanité, vous ne pouvez pas tirer la Lumière. Est-il possible d’attirer la Lumière égoïstement?

Si vous étudiez ensemble et que vous voulez atteindre le don mutuel, alors vous allez attirer la lumière, mais si vous ne pensez qu’à vous-même, vous n’allez pas attirer la Lumière. Ce sera étudier dans le seul but d’acquérir la sagesse et non l’étude de la Torah, ce qui signifie attirer la Lumière qui ramène vers le Bien.

Donc, lorsque vous souriez à un ami vous effectuez un acte de don sans réserve. Personne ne vous empêche de donner constamment et on vous donne une chance de le faire à chaque minute! Mais c’est à la condition expresse que vous compreniez que vous êtes en prison, enfermé dans votre ego, et que vous pouvez vous connecter au Créateur seulement si vous devenez «Israël», ce qui signifie que vous agissez sur les autres et ainsi vous leur transmettez la force de la correction. Israël sont ceux qui poussent toute la création au Créateur.

De la 1ère partie du  Cours quotidien de Kabbale du 04/06/13, Les écrits du Rabash

L’incubateur de l’immortalité

Dr. Michael LaitmanRabash, “Une prière de beaucoup”: Avec cela, on peut interpréter les mots du Saint Zohar, qui conseille ces gens avec une demande intérieure qui ne peuvent pas accepter l’état dans lequel ils sont parce qu’ils ne voient aucun progrès dans le travail de Dieu et ils croient ce qui est écrit (Deutéronome 30:20) « D’aimer le Seigneur ton Dieu, d’écouter Sa voix et de t’attacher à Lui car c’est ta vie et la durée de tes jours. » Ils voient qu’il leur manque l’amour et la Dvékout [adhésion/attachement] et ils ne sentent pas la vie dans la Torah ou ne savent pas comment chercher des conseils pour leurs âmes afin d’arriver à sentir dans leurs organes ce que le texte nous dit.

Le conseil est de demander pour le collectif entier. En d’autres mots, tout ce que l’homme sent qu’il lui manque et pour lequel il demande que cela soit rempli, il ne devrait pas dire qu’il est une exception, c’est-à-dire qu’il mérite plus que ce que le collectif a. En vérité, « Je réside parmi mon peuple », c’est-à-dire je demande pour le collectif en entier parce que je souhaite arriver à un stade où je ne me préoccuperai plus de moi-même de quelque manière que ce soit, mais uniquement du plaisir du Créateur. Ainsi, cela ne fait pas de différence pour moi si le Créateur prend plaisir en moi ou s’il reçoit du plaisir des autres.

En d’autres mots, il demande au Créateur de nous donner une telle compréhension, qui est appelée « entièrement pour le Créateur ». Cela veut dire qu’il sera certain qu’il n’est pas en train de se tromper lui-même, qu’il veut donner sans réserve au Créateur, que peut-être il pense vraiment seulement à son amour propre c’est-à-dire qu’il sentira délice et plaisir. Ainsi, il prie pour le collectif.

Une personne commence à chercher le sens de la vie, au-dessus des intérêts terrestres ordinaires: la nourriture, le sexe, la famille, l’argent, la gloire, la connaissance. IElle n’attend même pas le résultat final de sa quête terrestre pour prendre conscience de son inutilité, mais respecte l’opinion de l’environnement dans l’influence dans laquelle elle se développe. Et si la société a déjà vérifié ces valeurs et en est désenchantée alors une personne n’a pas besoin de les vérifier, elle passe immédiatement à partir de ces objectifs terrestres aux autres, des objectifs plus élevés.

Alors, elle commence à s’interroger, « Quel est le sens de la vie? Pour quoi vivons nous? Y a-t-il une raison de continuer à vivre mise à part la peur animale de la mort? Est-ce que cette vie n’aboutit à rien, ou peut-elle être une opportunité pour continuer à exister dans un but éternel?  »

Toutes ces questions la conduisent à la sagesse de la Kabbale si elle a de la chance. Ailleurs, rien ne peut lui donner la réponse, et si l’humanité continue à se développer et à se juger, alors son état ne sera pas enviable. Elle ne pourra pas trouver une réponse nulle part ailleurs. C’est pourquoi l’usage de drogues est en hausse. Que peuvent faire ces millions de personnes qui sont au chômage  tandis que dans le même temps ils s’interrogent sur le sens de la vie? Ils sont poussés sur les deux côtés, désespérés parce que la vie ne leur laisse pas la possibilité de profiter d’elle et parce qu’ils refusent à l’avance de chercher ces opportunités qui selon l’opinion générale n’apportent aucune satisfaction.

Mais la personne che qui cette vraie question sur le sens de la vie s’est  réveillé, qui est liée à la quête spirituelle qui dépasse les intérêts de l’habituel maître de maison dans la nourriture, le sexe, la famille, l’argent, la célébrité et la connaissance, idoit trouver la réponse à cette question. Autrement dit, elle veut regarder au-delà de cette vie dans sa racine pour comprendre d’où elle vient, qui la contrôle, où cela mène, et dans quelle forme d’existence elle a pour but de nous conduire.

Ces gens qui sont impliqués dans la recherche de l’origine de cette vie se rassemblent dans une société particulière « active ». Ils ne se développent pas seulement en raison à leur environnement, mais aussi se développent eux-mêmes. Autrement dit, ils rejoignent l’environnement pour faire un travail commun, devenir un incubateur qui accélère le développement d’une personne et l’oriente dans une certaine direction. Un être humain apparemment ne veut pas se fier à ce que la nature lui permet de récolter de façon naturelle (œufs, poulet, viande, les céréales, les fruits et légumes), mais crée des conditions favorables artificiellement, ce qui signifie qu’il construit un environnement artificiel. Et après cela, il peut connaître approximativement le produit qu’il obtiendra.

Il est possible de régler la température dans l’incubateur pour obtenir plus d’œufs et l’humidité dans une serre pour obtenir une plus grande récolte. De la même manière, il peut créer un environnement favorable pour se développer. Affectant l’environnement, il peut réguler la direction de son développement et ses objectifs finaux. Depuis de nombreuses générations, nous avons pris l’avis des kabbalistes pour accélérer notre développement grâce à un environnement spécifique, sans attendre que toute l’humanité arrive à la même compréhension mais par le chemin de la souffrance terrestre.

Dans cette société spécifique il y a des principes, «Chacun doit aider l’autre» et «Dieu habite parmi Son peuple. » Cela signifie qu’il est possible d’établir une connexion avec le Créateur seulement par rapport à l’environnement qui va nous diriger vers le Créateur. Cette société est construite sur la base de l’égalité et de l’unité, la garantie mutuelle, comme un seul homme avec un seul cœur. Et alors, dans ce cœur unifié, nous allons révéler le Créateur.

C’est pourquoi, tout notre travail est de nous adapter correctement, comme un instrument de musique, de sorte que qu’il ne sonne pas faux, mais cherche le Créateur vraiment. Si nous nous réunissons avec cet objectif et il y a la lumière réfléchie entre nous, ce qui signifie une attitude altruiste, la garantie mutuelle, le souci de l’autre dans la construction de l’amour, alors à l’intérieur de cela, nous révélons la force du Créateur dans la mesure de la force de cette connexion. Ainsi, nous passons par 125 degrés à partir de la toute première connexion initiale pour compléter l’unité les uns avec les autres.

Ainsi, nous ajustons notre récipient à la sensation du Créateur et commençons à Le sentir à l’intérieur de nous-mêmes. La lumière directe se révèle dans la lumière environnante, nous donnant une sensation de vie dans le monde d’en haut: dans le domaine de la force du don à la place de la force de réception. Et la seule chose qui soit nécessaire est de corriger son récipient qui va nous conduire à des relations corrigées.

De la Préparation au cours quotidien de Kabbale du 31/05/13

Le point d’honnêteté

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, La paix: Rabbi Akiva distingue deux types de personnes: les premières sont celles du type «magasin ouvert». Elles considèrent le monde comme un magasin ouvert sans commerçant. Il dit à leur sujet: «le livre et ouvert et la main écrit», c’est-à-dire que bien qu’elles ne peuvent pas voir qu’il y a une comptabilité de leurs actes, ceux-ci sont écrits dans le livre, ce qui est fait par la loi du développement, fixé dans la création contre la volonté de l’humanité. Les actions mêmes des malfaisants provoquent les bonnes actions, comme il a été montré ci-dessus. Les secondes sont appelées «celles qui veulent emprunter». Celles-ci prennent en considération le commerçant et quand elles prennent quelque chose du magasin elles le prennent comme un emprunt. Elles promettent de payer le commerçant le prix désiré, c’est-à-dire d’atteindre par cela le but. A leur sujet il dit: «ceux qui veulent emprunter peuvent venir emprunter».

Question: Comment une personne peut-elle savoir à quel type elle appartient?
Réponse: Selon son intention, conformément à ce qu’elle veut faire de l’étude.
Tout d’abord, si je suis comme l’invité qui tient à remercier l’hôte, je dois imaginer l’état suivant. Je me tiens devant le « magasin » ou en face de la « table des rafraîchissements » qui est en fait le groupe. En d’autres termes, la « table » est le moyen par lequel je peux recevoir les cadeaux de l’hôte et lui donner également des présents. Le groupe est comme la table qui est défini et préparé pour moi par l’hôte, de sorte que je vais goûter de ce qu’Il a préparé pour moi et ainsi Lui donner. C’est pourquoi il est dit: «tout est prêt pour le repas. »
Question: Quel est donc le calcul que je fais ici?
Réponse: Il y a deux options:
. Je m’approche de la table sans même demander qui a mis cela et je commence à déguster les rafraîchissements et me remplir.
. Je m’approche de la table, mais je demande d’abord qui est l’hôte et ensuite seulement prends quelque chose.
Voilà comment les gens diffèrent dans leur attitude à l’égard des rafraîchissements sur la table, ou même dans leur attitude à l’égard de l’hôte. Mais ils prennent tout pour eux-mêmes. Il y a ceux qui aiment les rafraîchissements que l’hôte a préparé pour eux. Pour eux, il ne s’agit pas seulement des rafraîchissements, mais de rafraîchissements qui ont été servis par la force supérieure, par le Créateur: «C’est gentil de lui avoir préparé tout ce monde pour nous et aussi l’autre monde, le ciel … » Voilà comment les gens utilisent tous de la création.
Pour eux, le Créateur est une source de plaisir dont ils peuvent profiter. Ils veulent le Créateur pour les protéger et dans leur intérêt. La création nous a été donnée par le Créateur afin de nous aider à Lui ressembler, mais les gens le voient comme un moyen d’en profiter.
Cela soulève des questions difficiles, bien sûr: «Pourquoi le Créateur nous envoye de telles souffrances? Peut-être que nous sommes coupables de quelque chose? Ou bien les difficultés ne viennent pas de Lui? Y aurait-il quelqu’un d’autre? Peut-être que c’est juste par hasard? … « 
Mais il y a aussi d’autres personnes, et si je suis avec elles je me tiens devant la table et admets qu ‘«il n’y a rien hormis Lui» et que tout est destiné seulement pour essayer de Lui ressembler en utilisant mes propres pouvoirs. Alors je me comporte dans tout d’une manière parfaite. Je comprends que tout dépend uniquement de moi, et que les troubles sont révélés pour que je voye que je ne suis pas corrigé. Mais si je me corrige tout ira bien.
Question: Mais comment puis-je savoir que je dois payer pour les marchandises dans le magasin?
Réponse: Si je suis déjà attiré par ce qui est au-delà du «magasin», si j’ai le point dans le cœur, je viens à un groupe, à des amis, à un enseignant, et les livres qui me disent tout. C’est parce que j’ai un point de vérité qui me fait comprendre qu’il n’y a pas de coïncidences. Le point de départ de l’honnêteté a été révélé en moi et je ne peux pas supporter un monde qui est si «sale» et vil. Je ne peux supporter cela intérieurement…
Mais il y a beaucoup chez qui les semences d’honnêteté ont été plantées et ils supportent encore la routine quotidienne en raison de leur éducation, leur expérience de la vie et des obligations différentes, et par conséquent, ils s’enfoncent dans le bourbier dont ils sont incapables d’en sortir …. D’autres prennent ce monde pour acquis, ressentent que tout va bien et qu’ils doivent juste trouver leur place sous le soleil.
Nous recherchons des gens qui ont le point d’honnêteté et qui ne peuvent pas supporter la façon dont le monde est actuellement. Ceux qui aspirent à la spiritualité appartiennent à ce type. Bien qu’ils mènent leur vie comme tout le monde, ils ont un conflit intérieur constant, incapable d’accepter ce qui se passe.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/05/13, «La paix»

Croire “au dessus de la raison” que le don est au-dessus de la réception

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous créer la bonne atmosphère dans le groupe des dix de sorte que chacun d’entre nous aura le sentiment que tout ce qui arrive dans la vie est seulement pour son propre bien et que c’est ce que le Créateur veut?

Réponse: Nous avons besoin de l’appui de la société afin d’accepter tout dans « la foi au-dessus de la raison. » Cela ne signifie pas que vous devriez juste dire que tout est pour le mieux sans penser, comme le font les gens qui pensent qu’ils sont justes. Nous voulons accepter tout ce qui arrive comme bénéfique et de tout voir dans la lumière du Créateur, comme un moyen pour la correction de nos récipients. Nous essayons d’atteindre la correction de sorte que nous allons vraiment voir que tout est pour le mieux, que cela vient de « il n’y a rien hormis Lui», Bon et Bienveillant.

Tout ce que j’ai à l’heure actuelle est bon et je dois passer à l’état suivant par les actions qui se déroulent en moi. L’environnement doit m’aider à ressentir les actions du Créateur comme bonnes et bénéfiques.

Pour ce faire, je dois passer à «la foi au-dessus de la raison». C’est un concept très déroutant, car on peut juste dire aveuglément que tout est pour le mieux même si il se sent comme s’il était déchiré en morceaux. Mais «un juge ne connaît que ce que ses yeux peuvent voir. » Ainsi, la « foi aveugle » n’est pas « la foi au-dessus de la raison », même si une personne est désorientée et a reçu le pouvoir d’agir pour une certaine idée de l’environnement.

Nous devons organiser l’ensemble du système correctement afin qu’il fonctionne sur nous et nous aide à aspirer au don. «La foi au-dessus de la raison», ce qui signifie le don sans réserve, devrait être plus important pour nous que de recevoir. Mais une personne ne peut pas atteindre ce sentiment car elle n’a pas le pouvoir de le faire et donc elle ne doit pas se mentir à elle-même.

Nous devons nous tourner vers le groupe afin qu’il nous donne un sentiment de plus en plus croissant de l’importance de l’avantage du don plutôt que de recevoir. Je suis impressionné par l’environnement à propos de  l’importance de cet attribut, tout comme je copie toutes ses valeurs corporelles. La société est forte en quantité et en qualité, et je me soumets devant elle et absorbe le sentiment de la grandeur du don d’elle.

Après être impressionné par cela, je dois me connecter aux amis et pour développer une grande carence pour l’acquisition d’un nouvel attribut pour l’auto-changement. C’est déjà un autre type de soumission devant la société.

Je dois d’abord recevoir l’importance de l’objectif, l’importance du Créateur, l’importance de l’enseignant, l’importance de l’étude. Ce sont des choses ordinaires, comme si je voulais être un tailleur et doit être dans la société de tailleurs pour apprendre le métier d’eux et d’être inspiré par son importance. Mais si je veux atteindre la force du don, je dois être incorporé dans un groupe et de me soumettre différemment. L’auto-soumission est le lien intime entre nous suite à toutes les conditions que les kabbalistes ont fixées, la soumission aux amis, l’enseignant, l’étude et la façon d’atteindre l’objectif. Je ne parle pas seulement d’être intégré dans cette société, mais en fait me soumets devant elle et grâce à cela je peux recevoir la Lumière qui ramène vers le Bien.

La Lumière qui ramène vers le Bien m’influence, et donc le groupe, l’enseignant, l’étude, l’objectif de la création, et la préoccupation pour toute l’humanité, tout cela devient plus cher pour moi. Cela devient encore plus important. Cela signifie que je suis déjà dans le processus de la correction.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/05/13, Les écrits du Rabash

Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse

Dr. Michael LaitmanIl y a deux principes: Hillel dit: «Ce que tu détestes, ne le fais pas à votre ami, » et Rabbi Akiva dit: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le premier principe se réfère à Bina, qui est divisé en deux parties:

  • La première est neutre, la chose principale ici est de ne pas de nuire à quiconque. Je me regarde toujours dans le but d’être un «bon garçon», apparemment qui « plane au-dessus de la terre, » n’impliquant pas mon ego. Je n’ai pas de chemise? Eh bien, je n’en ai pas besoin. Je vis dans la «forêt», loin de tout, et ne communique pas avec n’importe qui. Ainsi, je suis le principe: «Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse » Prendre garde de ne pas causer du tort aux autres, tout comme je ne voudrais pas être lésé par eux. Ce sont les trois premières Sefirot de Bina.
  • Ce qui m’amène à la « poursuite de la phrase originale, » pour les sept Sefirot inférieures de Bina, aux récipients de réception. Maintenant, je m’arrête sur le thème du « manque »: Peut-être que moi, d’une certaine façon, je prive les autres? Peut-être que je ne contribue pas au bien qu’ils pourraient recevoir? Cela ne touche pas encore mon «capital principal égoïste. » Je ne suis pas encore prêt à sacrifier quelque chose, mais je ressens déjà le besoin d’aider les autres. Bien que je ne corrige pas mon désir de recevoir, j’ajoute déjà quelque chose au désir de donner. En raison des précédentes étapes de correction, je commence à reconnaître les possibilités de faire du bien aux autres: «Ah, il peut gagner ici, et cela va lui faire du bien. » Et je contribue à ces occasions. Il s’agit de la phase de transition qui va me conduire au vrai don sans réserve.

En attendant, ce n’est pas le véritable don sans réserve, pas d’abnégation pour le bien de l’autre. Par exemple, j’ai gagné cinq mille dollars le mois dernier, et seulement deux mille me suffisent. La question se pose: Si je suis le principe de «Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse », dois-je donner trois mille dollars aux autres?

La réponse est non. Après tout, je ne travaille pas avec les récipients de réception, je ne renonce pas à moi même, mais je reste entièrement dans la propriété de la miséricorde (Hassadim) et contribue seulement au bien des autres. J’ai un bon cœur, et je suis prêt à aider les autres, mais pas à mes propres frais. Ainsi, je travaille avec l’égoïsme au niveau 0, niveau 1 et partiellement au niveau 2 de l’Aviout (l ‘«épaisseur» du désir), mais pas dans le désir de AHP qui appartient aux niveaux 2, 3 et 4.

La partie supérieure de mon récipient, mon désir total de plaisir, sont les récipients du don (248 désirs), et la partie inférieure sont les récipients de réception (365 désirs). Les récipients du don sont à l’état de Hafetz Hessed (HH), dans la propriété de la miséricorde, et ils veulent donner pour donner, mais les récipients inférieurs reçoivent dans le but de donner. En conséquence, dans la première partie, je réalise « la purification », et dans la seconde partie de la correction je devient semblable au Créateur par des propriétés. Ici, je forme déjà ma ressemblance humaine: l’image de l’homme, semblable au Créateur.

” En général, ce désir corrigé avec l’intention altruiste est appelé l ‘«âme».

Ainsi, le principe de Hillel appartient à la partie supérieure du récipient, et le principe de Rabbi Akiba à la partie inférieure. Bien sûr, en tout cas, je travaille avec mon égoïsme et je dois le surmonter. Cependant, le travail selon le premier principe ne m’oblige pas à subir des pertes, abandonner mes biens, et c’est leur différence fondamentale.

Il est important de se rappeler que nous parlons d’une personne qui veut adhérer au Créateur (C), et c’est pourquoi elle demande: « Comment puis-je atteindre l’adhésion? Comment puis-je entrer dans le monde d’en haut, la spiritualité? « Ces questions d’abord la poussent dans les récipients de réception, la ligne gauche, puis l’amènent au principe de Hillel. Par la suite, cette décision l’amène vers le bas à nouveau et lui permet de travailler avec ses désirs égoïstes.

What Is Hateful To You Do Not Do To Your Fellow Men

Ce chemin est décrit dans l’exemple d’un converti qui se rend chez un sage pour demander conseil. Tout d’abord, il demande à Shamaï de lui apprendre à aimer autrui comme soi-même, mais il reçoit un refus parce qu’il est impossible d’atteindre l’objectif d’un seul coup. Ensuite, il va chez Hillel et lui demande d’expliquer la totalité de la méthode kabbalistique alors qu’il se tient debout sur une jambe, c’est-à dire, de décrire les moyens d’avancement par une seule règle. En réponse, Hillel formule le principe de «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse, » c’est-à -dire il précise quelles actions sont nécessaires pour cela.

Ainsi, selon la loi de la création, le principe d’adhésion au Créateur est divisé en deux parties:

  •  “Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse”;
  • “Aime ton prochain comme toi-même ».

Si j’avance toujours selon cet ordre, je parviens finalement à l’amour pour le Créateur.

 

Question: Suivant le principe de «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse», je réalise des actions physiques. Comment puis-je combiner cela avec l’intention correcte?

Réponse: Le même principe fonctionne dans notre monde, dans le monde spirituel, dans la vie ordinaire, et parmi les amis. Peu importe dans quel environnement je suis, je dois rester au niveau de cet environnement et essayer de me comporter comme je voudrais qu’ils se comportent envers moi. Par conséquent, dans le groupe, je suis les désirs des amis et leur objectif, et au travail, j’ajuste mon attitude envers les désirs de mes collègues. Et je fais comme ça partout.

Je me suis mis dans la situation d’autrui et ainsi je mesure mon attitude envers lui, et c’est déjà le don. En effet, je ne me veux pas me faire de mal et, par conséquent, je suis sûr d’apporter du bien à l’autre.

C’est plus qu’un exercice, c’est déjà une action, la correction. Il n’est pas important de savoir si j’agis égoïstement. Il ne peut en être autrement. Mes actions découlent toujours de l’égoïsme. Cependant, avec cette approche, elles tirent vers moi la Lumière qui ramène vers le bien, et alors je change. C’est pourquoi il est dit que le cœur suit les actions. Tout d’abord, j’agis selon le dicton de Hillel, et ensuite vient la Lumière et me corrige.

Question: Alors, peut-on dire que le critère de mon avancement est la mesure de l’amour pour autrui que j’atteins?

Réponse: Bien sûr, comment pourrait-il en être autrement? Les degrés spirituels sont précisément différents dans la mesure de leur don sans réserve.

Question: Au cours des quatre à cinq dernières années, j’ai pu comprendre seulement que je ne suis pas bon. La seule chose que je puisse faire est d’essayer de ne pas nuire à autrui. Rien de plus.

Réponse: Si vous pensez à la façon de ne pas causer un préjudice à autrui, vous avez parcouru un long chemin. L’acceptation même de cette pensée dans votre tête est une grande réussite.

Question: En fait, le don sans réserve pour l’amour du don est aussi égoïste parce qu’à la fin, je souhaite du bien aux autres simplement parce que je me souhaite du bien. Cela ne fait que me donner une vie plus confortable.

Réponse: Alors, pourquoi l’humanité n’a pas encore adopté ce principe ? Le problème est qu’il est répugnant à notre nature, qui exige que les autres se sentent mal. Nous voyons comment des pays entiers se vautrent dans des conflits stupides, la base de ce qui est la fierté primitive. Cela coûte une énorme quantité de ressources, des milliards d’investissements, beaucoup de nerfs et des troubles. Pourtant, néanmoins, dans l’ensemble, le monde agit égoïstement, et rien en lui ne pourrait être appelé «le don sans réserve pour l’amour du don ».

Question: Je suppose que «le don sans réserve pour l’amour du don» est quelque chose de naïf, abstrait. Qu’est ce que c’est dans la réalité?

Réponse: Il s’agit d’une action dirigée contre la volonté, contre mon égoïsme. Il exige que je m’incline, de sentir l’autre, de se tenir à sa place, « m’essayer moi-même en » lui, et lui sur moi-même. Ici, vous avez besoin d’une compréhension très profonde de la psychologie.

Le principe de «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse » comprend la moitié de l’ensemble du procédé, la moitié de la correction de l’âme. Ayant mis en place cela, je m’élève versle niveau du Partsouf Aba ve Ima du monde d’Atsilout, j’obtiens les lumières de Hassadim. IElles contiennent l’illumination de Hokhma parce que j’annule mon égoïsme

Afin de ne pas nuire à autrui, je dois m’arrêter, travailler sur moi-même. Je lui fais une faveur – seulement pas à mes frais, sans donner mes biens, mais par des compromis et en renonçant à mon profit. Dans notre monde, ces actions sont considérées comme généreuses et bienveillantes, et nous pensons même que nous sommes en mesure de les effectuer de façon altruiste.

Quoi qu’il en soit, avec la bonne approche, avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le Bien, elles me guident progressivement le long du chemin. Chaque fois, mon désir de donner sans réserve se développe tandis que je poursuis mon propre intérêt, recherche la récompense divine, mais la lumière m’amène au vrai paiement.

Je le répète, nous devons effectuer des actions, la Lumière va suivre les actions et les changements viendront après la Lumière. Au début, je purifie mes récipients de l’intention égoïste. Ainsi, même mes infractions les plus mauvaises tombent dans la catégorie des oublis. Ensuite, je passe directement à la correction, en construisant ma ressemblance humaine à partir de « matériel » propre.

Ainsi, «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse » C’est l’ensemble du procédé, et si vous prenez ce chemin, il vous mènera au but.

De la  4ème partie du  Cours quotidien de Kabbale du 30/05/13, Les écrits du  Baal HaSoulam

Un chemin inévitable

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «L’amour du Créateur et l’amour des êtres créés»: La phase immédiate après «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» est l’adhésion.
Le commandement de l’amour des autres nous amène au niveau de l’amour du Créateur. C’est un chemin sûr avec toutes les possibilités, les états et les moyens dont nous avons besoin. Il est impossible d’y échapper par différentes excuses en disant que nous ne savons pas ou que nous ne pouvons pas agir puisque tout le monde a reçu ce dont il a besoin.
La correction de «Aime ton prochain comme toi-même» comprend toutes les autres corrections et est la plus détestable parce qu’elle est à l’opposée de notre nature, mais nous n’avons pas le choix, sauf de comprendre que c’est notre seule base. Tant que nous ne découvrons pas la nécessité de cette correction, nous ne pouvons pas aller sur le chemin qui mène au but.
Question: Comment pouvons-nous apporter satisfaction au supérieur en se traitant bien les uns les autres ?
Réponse: Essentiellement, c’est la même chose. Imaginez que tous les êtres créés, toutes les personnes sont les « fils du Créateur. » C’est ce que dit les sources. Donc, si vous faites du bien au fils, vous pouvez certainement contenter le père.
Une fois que le Créateur a dit à Jonas, le prophète, qu’il ne peut pas abandonner la grande ville de Ninive avec ses 250.000 habitants, malgré leurs péchés. Le message est clair: «Si tu les traite avec amour et les sauves, tu M’apporteres du contentement. »
Le Créateur n’a pas de récipient (Kli) pour recevoir notre contentement, de sorte que les moyens pour cela est toute la réalité qui se propage entre nous, entre chacun de nous et le Créateur. Et dans cette réalité d’autres personnes viennent en premier.
Ainsi, la diffusion de la méthode de correction et la préoccuppation du monde entier sont les actions les plus précieuses que nous avons le droit de faire et nous devons nous concentrer sur elles. Bien sûr, nous devons d’abord nous corriger afin de savoir comment se comporter dans le monde.
Le calcul est le suivant: «Je fais tout pour contenter le Créateur. J’exprime ce désir en me préoccuppant  du monde ou, plus précisément, en me préoccuppant des gens. Les niveaux minéral, végétal, et animal de la nature pourront également se joindre à leur correction. Afin de me soucier des gens, je dois me corriger et je dois donc commencer par me corriger ».
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/06/13, Écrits de Baal HaSoulam