Son objectif est d’atteindre le don sans réserve. Toutefois, une personne a besoin de pouvoirs pour réaliser cela, et elle n’a pas ces pouvoirs. Elle les prend en prêt, même si elle entend tout pour le don. Qui plus est, même si elle veut rembourser, c’est-à-dire de ne pas utiliser quoi que ce soit pour elle-même. Elle utilise le monde entier pour le don.
Selon les normes de notre monde, il est impossible de déclarer qu’une personne comme cela prend quelque chose sur le prêt. Vous voyez que nous obtenons un prêt à des fins personnelles. Ici, tout est différent. Par ailleurs, l’interdiction de la Torah contre l’octroi d’un prêt avec intérêt est déduite de ceci. Dans le monde spirituel, aucun prêt ne doit être remboursé avec plus que ce qui avait été reçu.
Ainsi, les forces que je n’ai pas dès le début je les prends en prêt, mais je ne les prends pas pour moi. Elles ne sont pas miennes, je ne fais qu’ajouter à leur désir de donner sans réserve. Au lieu du Créateur, je distribuerais à tous, et tout mon but est seulement de transmettre ce don sans réserve habilement, comme si cela venait de Ses mains. Je n’ai rien qui me soit propre, hormis mon moi altruiste qui acquiert le désir égoïste en son sein et agit au-dessus. Par conséquent, pour l’essentiel, je n’ai rien à rendre.
Question: En dépit de tout cela, ce n’est pas clair: Comment une personne peut demander un prêt pour elle-même dans la spiritualité?
Réponse: Alors, j’ai dit que c’est un autre type de prêt. Vous voyez, je n’ai pas mes propres pouvoirs du don sans réserve. De plus, je (spécifiquement moi) veux donner tout comme le Créateur le fait. Je dois transmettre et donner ce qu’Il veut pour le monde.
Cet état est décrit allégoriquement avec une métaphore qui dit que le Créateur a voulu donner aux nations du monde la méthode de correction. Cependant, ils ne pouvaient pas l’accepter. Ainsi, il a utilisé un groupe de transition appelé Israël, qui signifie «droit au Créateur. » Le peuple d’Israël est comme des coordinateurs qui reliennent la Lumière supérieure avec le AHP. Grâce à cela, Malkhout peut s’élever à Bina et être «adoucie» de sorte à faire passer la Lumière de haut en bas.
Donc, c’est ce qu’on appelle un prêt seulement parce qu’un homme n’a pas le pouvoir du don sans réserve, et il reçoit cela du Créateur. Cependant, il ne l’utilise pas pour lui-même, comme il est d’usage dans notre monde égoïste. Dans ce monde, une personne cherche l’avantage pour elle -même d’abord, et ensuite, elle pense à l’intérêt des autres, que ce soit pour les questions financières, le bien-être, ou pour le plaisir simple. Dans la spiritualité, je ne demande pas pour moi. Je veux participer à la vie du Créateur. Cette participation est entièrement destinée au don sans réserve. Dans ce souci, j’active tout mon désir au niveau maximum possible. Tout le reste je le garde temporairement « verrouillé » sous la contrainte.
Question: Alors, comment est-il nécessaire de demander un prêt comme cela pour le but du don sans réserve?
Réponse: C’est ce qu’on appelle l’ascension, une demande de correction (MAN). Du Créateur, je demande de pouvoir être en mesure d’examiner, de corriger, l’acte lui-même. Je veux qu’il fasse cela, comme il est écrit: « Revêtez-vous en moi et effectuez l’acte de don sans réserve. » C’est comme un enfant qui demande de l’aide à sa mère ou tout simplement pleure, et la mère vient et l’aide. Tout le problème est de se transformer en un «bébé qui pleure » à l’intérieur. Et ça prend du temps d’apprendre ceci….
De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/04/13, “La Paix”
Question: Que devons-nous faire pour que la Lumière qui ramène vers le bien puisse nous convaincre que c’est seulement par la connexion que nous pouvons atteindre l’attribut du don sans réserve?
Réponse: Cette reconnaissance peut venir par le chemin de la souffrance, «en son temps», quand une personne ressent une grosse déception car elle sent qu’elle a consacré beaucoup d’énergie et n’a rien atteint. Cela arrive après de nombreuses années.
Cela peut également se faire par la connexion initiale ordinaire avec le groupe quand une personne commence à comprendre et sentir que seule la Lumière qui ramène vers le bien peut invoquer le changement en elle. Entendre ela ne suffit pas, une personne doit déjà sentir cela dans son cœur, son cœur doit entendre.
Quand le cœur perçoit cette information, nous acceptons comme un fait qu’il est impossible de maitriser quoi que ce soit sans l’aide de la Lumière. Nous n’avons pas à chercher là où cela est dit puisque cette sagesse vivra déjà en nous, dans nos sentiments et pas dans notre cerveau. Nous avons besoin de l’esprit seulement pour soutenir et aider à clarifier le sentiment.
Pour que le cœur écoute, nous devons nous soumettre devant l’environnement. Notre cœur est sourd et n’entend pas! Nous ne pouvons rien faire. Nous entendons quelque chose à travers nos oreilles, mais cela ne pénètre pas le cœur. Il frappe le «cœur de pierre» et rebondit, comme quand on frappe un mur, sans le pénétrer. Par conséquent, nous devons travailler à nous soumettre, comme il est écrit: «Achetez-vous un ami et faites vous-même un enseignant », à nous soumettre par la force.
Nous ne contrôlons pas nos désirs, mais nous vivons dans le monde des actions, et donc nos actions physiques aident aussi, même si elles vont à l’encontre des désirs de notre cœur. Essayez d’apporter à l’ami un petit cadeau tous les jours, n’importe quoi. Achetez une boîte d’allumettes et donnez-lui une allumette tous les jours comme un cadeau. Vous verrez combien cela est difficile puisque vous aurez à réfléchir constamment à ce sujet. La valeur du cadeau est sans importance car il est écrit: « jusqu’à ce que de nombreux centimes s’accumulent dans une grande somme. »
Essayez et vous verrez! Vous devrez penser à l’ami, pour vous en souvenir, pour justifier vos actions, et valoriser son avantage. Avez-vous l’argent pour acheter une boîte d’allumettes? Vous n’avez donc rien à craindre. Vous avez les moyens d’entrer dans la spiritualité.
De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/05/13, Les écrits du Rabash
Le Livre du Zohar – Introduction: «La Mère prête ses vêtements à sa fille. » La Mère est Bina ou YESHSOUT. Sa fille est Malkhout. Malkhout est le désir de plaisir, qui n’existe pas dans Bina. Malkhout peut être associée à Keter seulement si elle reçoit de Bina l’écran et la lumière réfléchie. C’est ce qu’on appelle les «vêtements», le vêtement principal, l’habillement de Hassadim.
C’est le principe fondamental de base de la sagesse de la Kabbale: comment obtenir toute l’abondance que le Créateur veut tellement à nous donner.
L’ensemble du monde spirituel est le système de relations entre les Partsoufim supérieurs de Malkhout à Arikh Anpin. Malkhout du monde d’Atsilout est en contact avec ce monde. Arikh Anpin est la correction finale (Gmar Tikoun). Ainsi, nous avançons tout le temps entre ces états.
Malkhout, debout au point de la Parsa, doit changer les vêtements dans lesquels elle se trouve en dessous de la Parsa, laissant un seul point à partir de lui-même, et au lieu de cela recevoir tous les vêtements au-dessus de la Parsa. C’est ce qu’on appelle qu’elle avance par la foi au-dessus de la raison, la fidélité de l’âme, et les vêtements précédent nes restent pas avec elle – aucun esprit, aucun sentiment, aucune preuve, aucune approche, rien de ce qui lui appartient en dessous de la Parsa, rien de ce qui est personnellement à elle. Il n’y a pas « à moi ! » Il y a seulement un point qui reste, incolore et sans forme. Et tout ce que je reçois, je le reçois de ce qui est au-dessus de la Parsa, et cela devient mon «moi», ma réalité.
Il s’agit de la transition vers le monde spirituel: remplacer tous ce qui existait dans le cadre dela Parsa avec tous ce qui existe au-dessus. Rien n’est laissé du passé chez une personne – aucun souvenir, aucune preuve, aucune raison, aucun sentiment.
De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/05/13, Le Livre du Zohar – Introduction
Rabash, Lettre 40: Et vous devriez vous demander: «Que peut-on faire s’il sent qu’il a un cœur de pierre envers son ami … »
Le conseil est très simple: la nature du feu, est que quand des pierres se frottent les unes contre les autres, le feu prend … Et c’est seulement lorsque les deux ensemble ont l’intention de donner et non pas pour la charité, et malgré la lassitude des cœurs, même des plus forts, chacun fera sortir des enceintes de son cœur la chaleur qui s’y trouve, et de cette chaleur jaillissent des étincelles d’amour qui tissent un vêtement d’amour, et tous les deux sont recouverts par une même couverture, ce qui signifie qu’un amour unique les entourent et les enveloppent, car on sait que Dvekout [adhésion] unit deux parties en une seule.
Quand un homme commence à travailler dans un groupe, il ne se sent pas repoussé par les autres. Mais dès qu’il sent le besoin de se connecter aux amis, car c’est le moyen d’atteindre l’objectif, le récipient de la révélation du Créateur, et à travers cette connexion on atteint abondance et l’adhérence, et seulement après cela les autres sont appelés « amis » et pas avant. C’est là que les problèmes commencent. Ces gens ne semblent plus comme des étrangers: tout le monde prend une certaine couleur, une forme, et devient versatile et plein d’émotions différentes.
Les amis appellent en lui des émotions très complexes et il n’est plus du tout facile de se connecter à eux. Il ne veut plus entrer en contact avec eux. Il ne veut pas les embrasser et s’asseoir à la même table avec eux pour un repas ou pour danser ensemble. Différents mauvaises pensées le submergent en ce qui concerne ses relations avec les autres et il commence à sentir qu’il est très difficile de communiquer avec eux.
Plus il comprend la nécessité de se connecter, plus cela lui semble lointain et irréaliste. Des nouvelles interruptions sont de plus en plus évoquées. C’est sur ce genre de travail que la Torah nous parle d’abord dans l’histoire d’Abraham et d’Isaac et de Jacob, puis, les fils de Jacob et de Joseph. Finalement, ce travail devient l’exil en Egypte, quand une personne se sent si terriblement loin autres qu’il est impossible de l’ignorer et qu’il est impossible de se connecter.
Plus un homme tente de surmonter son ego et de se connecter avec d’autres, moins il réussit. Il éprouve «sept années de satiété» et «sept années de famine», en ce qui concerne la connexion puisque toute la guerre contre le mauvais penchant est seulement sur la connexion. Puis il y a les plaies d’Egypte, les plaies de Pharaon, qui obligent une personne à enfin comprendre que seule la Lumière supérieure peut l’aider.
Il décide qu’il ne peut plus vivre sans amour absolu, cela va lui briser le cœur et les éclats de son cœur vont pénétrer le cœur de ses amis. C’est la seule chose qu’il veut et rien que cela. Ainsi, il commence à travailler sur l’amour qui ne tourne pas immédiatement dans l’amour véritable, mais commence à partir de certaines connexions préliminaires, mais c’est au moins un certain lien.
De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 16/05/13