Category Archives: Prière et intention

Un chemin inévitable

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «L’amour du Créateur et l’amour des êtres créés»: La phase immédiate après «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» est l’adhésion.
Le commandement de l’amour des autres nous amène au niveau de l’amour du Créateur. C’est un chemin sûr avec toutes les possibilités, les états et les moyens dont nous avons besoin. Il est impossible d’y échapper par différentes excuses en disant que nous ne savons pas ou que nous ne pouvons pas agir puisque tout le monde a reçu ce dont il a besoin.
La correction de «Aime ton prochain comme toi-même» comprend toutes les autres corrections et est la plus détestable parce qu’elle est à l’opposée de notre nature, mais nous n’avons pas le choix, sauf de comprendre que c’est notre seule base. Tant que nous ne découvrons pas la nécessité de cette correction, nous ne pouvons pas aller sur le chemin qui mène au but.
Question: Comment pouvons-nous apporter satisfaction au supérieur en se traitant bien les uns les autres ?
Réponse: Essentiellement, c’est la même chose. Imaginez que tous les êtres créés, toutes les personnes sont les « fils du Créateur. » C’est ce que dit les sources. Donc, si vous faites du bien au fils, vous pouvez certainement contenter le père.
Une fois que le Créateur a dit à Jonas, le prophète, qu’il ne peut pas abandonner la grande ville de Ninive avec ses 250.000 habitants, malgré leurs péchés. Le message est clair: «Si tu les traite avec amour et les sauves, tu M’apporteres du contentement. »
Le Créateur n’a pas de récipient (Kli) pour recevoir notre contentement, de sorte que les moyens pour cela est toute la réalité qui se propage entre nous, entre chacun de nous et le Créateur. Et dans cette réalité d’autres personnes viennent en premier.
Ainsi, la diffusion de la méthode de correction et la préoccuppation du monde entier sont les actions les plus précieuses que nous avons le droit de faire et nous devons nous concentrer sur elles. Bien sûr, nous devons d’abord nous corriger afin de savoir comment se comporter dans le monde.
Le calcul est le suivant: «Je fais tout pour contenter le Créateur. J’exprime ce désir en me préoccuppant  du monde ou, plus précisément, en me préoccuppant des gens. Les niveaux minéral, végétal, et animal de la nature pourront également se joindre à leur correction. Afin de me soucier des gens, je dois me corriger et je dois donc commencer par me corriger ».
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/06/13, Écrits de Baal HaSoulam

Un prêt à des conditions spirituelles

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam; La paix « Ceux-ci sont les dires de Rabbi Akiva, «le livre est ouvert et la main écrit», car toute situation dans laquelle est placée une génération est comme un livre. Et tous les malfaisants sont comme des mains qui écrivent, parce que tout mal est gravé et écrit dans le livre jusqu’à ce que soit atteinte une quantité qui devient insoutenable pour le public, qui alors détruit la mauvaise situation et s’organise en vue d’une situation plus désirable. Ainsi chaque acte est comptabilisé et écrit dans le livre, c’est-à-dire dans la situation.
 
Ensuite il dit: «tous ceux qui veulent emprunter peuvent venir emprunter», cela se réfère à celui qui croit que ce monde n’est pas comme un magasin ouvert sans propriétaire, mais qu’il y a un commerçant qui demande le juste prix pour la marchandise, c’est à dire qu’il s’appliquera à Son travail pendant sa vie, auprès de ce magasin, d’une manière qui le conduira de façon certaine au but de la création, comme Il lui plait.

Son objectif est d’atteindre le don sans réserve. Toutefois, une personne a besoin de pouvoirs pour réaliser cela, et elle n’a pas ces pouvoirs. Elle les prend en prêt, même si elle entend tout pour le don. Qui plus est, même si elle veut rembourser, c’est-à-dire de ne pas utiliser quoi que ce soit pour elle-même. Elle utilise le monde entier pour le don.

Selon les normes de notre monde, il est impossible de déclarer qu’une personne comme cela prend quelque chose sur le prêt. Vous voyez que nous obtenons un prêt à des fins personnelles. Ici, tout est différent. Par ailleurs, l’interdiction de la Torah contre l’octroi d’un prêt avec intérêt est déduite de ceci. Dans le monde spirituel, aucun prêt ne doit être remboursé avec plus que ce qui avait été reçu.

Ainsi, les forces que je n’ai pas dès le début je les prends en prêt, mais je ne les prends pas pour moi. Elles ne sont pas miennes, je ne fais qu’ajouter à leur désir de donner sans réserve. Au lieu du Créateur, je distribuerais à tous, et tout mon but est seulement de transmettre ce don sans réserve habilement, comme si cela venait de Ses mains. Je n’ai rien qui me soit propre, hormis mon moi altruiste qui acquiert le désir égoïste en son sein et agit au-dessus. Par conséquent, pour l’essentiel, je n’ai rien à rendre.

Question: En dépit de tout cela, ce n’est pas clair: Comment une personne peut demander un prêt pour elle-même dans la spiritualité?

Réponse: Alors, j’ai dit que c’est un autre type de prêt. Vous voyez, je n’ai pas mes propres pouvoirs du don sans réserve. De plus, je (spécifiquement moi) veux donner tout comme le Créateur le fait. Je dois transmettre et donner ce qu’Il veut pour le monde.

Cet état est décrit allégoriquement avec une métaphore qui dit que le Créateur a voulu donner aux nations du monde la méthode de correction. Cependant, ils ne pouvaient pas l’accepter. Ainsi, il a utilisé un groupe de transition appelé Israël, qui signifie «droit au Créateur. » Le peuple d’Israël est comme des coordinateurs qui reliennent la Lumière supérieure avec le AHP. Grâce à cela, Malkhout peut s’élever à Bina et être «adoucie» de sorte à faire passer la Lumière de haut en bas.

Donc, c’est ce qu’on appelle un prêt seulement parce qu’un homme n’a pas le pouvoir du don sans réserve, et il reçoit cela du Créateur. Cependant, il ne l’utilise pas pour lui-même, comme il est d’usage dans notre monde égoïste. Dans ce monde, une personne cherche l’avantage pour elle -même d’abord, et ensuite, elle pense à l’intérêt des autres, que ce soit pour les questions financières, le bien-être, ou pour le plaisir simple. Dans la spiritualité, je ne demande pas pour moi. Je veux participer à la vie du Créateur. Cette participation est entièrement destinée au don sans réserve. Dans ce  souci, j’active tout mon désir au niveau maximum possible. Tout le reste je le garde temporairement « verrouillé » sous la contrainte.

Question: Alors, comment est-il nécessaire de demander un prêt comme cela pour le but du don sans réserve?

Réponse: C’est ce qu’on appelle l’ascension, une demande de correction (MAN). Du Créateur, je demande de pouvoir être en mesure d’examiner, de corriger, l’acte lui-même. Je veux qu’il fasse cela, comme il est écrit: « Revêtez-vous en moi et effectuez l’acte de don sans réserve. » C’est comme un enfant qui demande de l’aide à sa mère ou tout simplement pleure, et la mère vient et l’aide. Tout le problème est de se transformer en un «bébé qui pleure » à l’intérieur. Et ça prend du temps d’apprendre ceci….

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/04/13, “La Paix”

Mon coeur est fermé et quelqu’un frappe dehors

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand est-ce que la réalité corporelle devient la réalité spirituelle d’une personne?
Réponse: Cela arrive quand elle comporte avec les autres comme avec elle-même, lorsque la frontière entre les deux est effacée.
En fait, nous ne pouvons même pas dire que nous acquérons l’attribut du don, bien que cette transition soit décrite de cette façon. Nous ne pouvons pas réellement acquérir de nouveaux attributs. Notre essence, comme le matériel informatique, reste inchangé.
Toute la question est à quel point je « prends à » l’autre comme s’il était moi-même. Je fonctionne au-dessus de mon ego croissant car sinon il y aurait une proximité naturelle entre moi et l’autre, tout comme entre un couple ou entre partenaires qui se soucient les uns des autres en raison de l’interdépendance des intérêts communs. C’est la raison pour laquelle la résistance de l’ego doit se mettre en place et surtout que me rapproche toujours  plus d’autrui, jusqu’à ce qu’il devienne réellement comme moi selon les principes de «ne fais pas aux autres ce qui tu destestes» et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Cela ne veut pas dire que je sors de moi-même. Plus précisément, j’ «avale» les attributs de l’autre, qui semblent en dehors de moi. Puis tout le monde est mien.
Question: Le problème est que quand je regarde mon groupe de dix, je ne veux pas l’«avaler»….
Réponse: Cela viendra, et alors vous sentirez que les amis sont les personnes les plus proches de vous et que personne n’est plus proche qu’eux. Même vos parents, même votre famille vous semblera beaucoup plus loin que les amis. Après tout, les amis sont près de votre âme et la famille est plus proche de votre corps. La famille est comme un contrat que nous avons à garder, et la garantie mutuelle entre les amis est très dynamique, en constante évolution, en rejoignant, se rapprochant de vous de plus en plus ….
Je le répète, finalement, vous ne sortirez pas à l’extérieur, mais en fait permettrez à tous les amis d’entrer en vous.
Question: Comment puis-je accélérer ce processus? Car il revient et me frappe encore et encore ….
Réponse: C’est vrai, l’avenir frappe à votre porte, et vous ne le laissez pas à l’intérieur et ainsi vous ressentez une douleur. Vous devez ouvrir la porte à l’avance avant d’être frappé, sinon c’est trop tard.
Il est dit dans le « Cantique des Cantiques »: « . Ouvre la porte pour moi mon bien-aimé » Mais sa bien-aimée n’est pas prête, elle ne veut pas recevoir son bien-aimé, et sa porte est verrouillée. Quand elle ouverte, le bien-aimé est déjà parti, et se cache: «. Je l’ai cherché  mais je ne l’ai pas trouvé, je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu »
Donc, vous devriez ouvrir votre porte à l’avance, vous ouvrir ensemble avec les amis  au Créateur.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 03/06/13, Écrits du Baal HaSoulam

Acheter le monde de l’Infini au prix d’une boîte d’allumettes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que devons-nous faire pour que la Lumière qui ramène vers le bien puisse nous convaincre que c’est seulement par la connexion que nous pouvons atteindre l’attribut du don sans réserve?

Réponse: Cette reconnaissance peut venir par le chemin de la souffrance, «en son temps», quand une personne ressent une grosse déception car elle sent qu’elle a consacré beaucoup d’énergie et n’a rien atteint. Cela arrive après de nombreuses années.

Cela peut également se faire par la connexion initiale ordinaire avec le groupe quand une personne commence à comprendre et sentir que seule la Lumière qui ramène vers le bien peut invoquer le changement en elle. Entendre ela ne suffit pas, une personne doit déjà sentir cela dans son cœur, son cœur doit entendre.

Quand le cœur perçoit cette information, nous acceptons comme un fait qu’il est impossible de maitriser quoi que ce soit sans l’aide de la Lumière. Nous n’avons pas à chercher là où cela est dit puisque cette sagesse vivra déjà en nous, dans nos sentiments et pas dans notre cerveau. Nous avons besoin de l’esprit seulement pour soutenir et aider à clarifier le sentiment.

Pour que le cœur écoute, nous devons nous soumettre devant l’environnement. Notre cœur est sourd et n’entend pas! Nous ne pouvons rien faire. Nous entendons quelque chose à travers nos oreilles, mais cela ne pénètre pas le cœur. Il frappe le «cœur de pierre» et rebondit, comme quand on frappe un mur, sans le pénétrer. Par conséquent, nous devons travailler à nous soumettre, comme il est écrit: «Achetez-vous un ami et faites vous-même un enseignant »,  à nous soumettre par la force.

Nous ne contrôlons pas nos désirs, mais nous vivons dans le monde des actions, et donc nos actions physiques aident aussi, même si elles vont à l’encontre des désirs de notre cœur. Essayez d’apporter à l’ami un petit cadeau tous les jours, n’importe quoi. Achetez une boîte d’allumettes et donnez-lui une allumette tous les jours comme un cadeau. Vous verrez combien cela est difficile puisque vous aurez à réfléchir constamment à ce sujet. La valeur du cadeau est sans importance car il est écrit: « jusqu’à ce que de nombreux centimes s’accumulent dans une grande somme. »

Essayez et vous verrez! Vous devrez penser à l’ami, pour vous en souvenir, pour justifier vos actions, et valoriser son avantage. Avez-vous l’argent pour acheter une boîte d’allumettes? Vous n’avez donc rien à craindre. Vous avez les moyens d’entrer dans la spiritualité.
De la 1ère partie du  Cours quotidien de Kabbale du 27/05/13, Les écrits du Rabash

Le succès est prédeterminé par la préparation

congrès, groupeQuestion: Faut-il commencer à se préparer dès maintenant pour devenir un groupe de dix au congrès?
Réponse: Il est impossible de parvenir à quelque chose de sérieux sans préparation. Si le succès est venu sans préparation, alors il a été donné d’en haut: Vous avez été poussé et vous avez couru en avant et fait ce que vous aviez à faire. Ce succès n’est pas ajouté à votre crédit.
Tout progrès sérieux des inférieurs a lieu seulement en raison de la préparation et est déterminé par sa taille. L’action qui m’a pris dix secondes pour compléter pourrait prendre dix ans de ma préparation. Cette préparation permettra de déterminer la puissance de l’action.
Donc, nous devons penser à la préparation. Nous continuons à travailler en groupes de dix à nous préparer au congrès: à un seul grand groupe de dix. Sinon, vous vous retrouverez au congrès dans la foule d’un millier, et quitterez juste les limites de votre groupe de dix. Mais vous avez besoin de vous ‘intégrer au congrès avec votre groupe de dix et de voir tout le monde comme un groupe de dix.
Vous ne devriez pas aller au-delà des limites du cercle, mais lors du congrès, tout le monde est inclus dans ce cercle. L’endroit entier et toutes les personnes sont les limites de notre cercle. Ensuite, vous allez travailler sur la façon de se connecter virtuellement avec d’autres groupes de sorte que la distance ne les sépare pas.
Ensuite, nous allons travailler pour que le temps ne nous sépare pas. Nous allons commencer à communiquer avec les kabbalistes qui vivaient à tout moment car il y a pas de temps! Nous comprenons comment il est possible qu’il n’y ait pas de distance parce que nous pouvons pratiquement nous connecter à n’importe quel point dans le monde. Mais le temps n’existe pas non plus. Même notre monde nous rapproche de la frontière au-delà de laquelle le temps n’existe pas. Nous devons travailler à faire que la notion de temps, d’espace et de mouvement disparaisse.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 28/05/13, Écrits de Rabash

Des vêtements pour le nouveau-né dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar – Introduction: «La Mère prête ses vêtements à sa fille. » La Mère est Bina ou YESHSOUT. Sa fille est Malkhout. Malkhout est le désir de plaisir, qui n’existe pas dans Bina. Malkhout peut être associée à Keter seulement si elle reçoit de Bina l’écran et la lumière réfléchie. C’est ce qu’on appelle les «vêtements», le vêtement principal, l’habillement de Hassadim.

C’est le principe fondamental de base de la sagesse de la Kabbale: comment obtenir toute l’abondance que le Créateur veut tellement à nous donner.

L’ensemble du monde spirituel est le système de relations entre les Partsoufim supérieurs de Malkhout à Arikh Anpin. Malkhout du monde d’Atsilout est en contact avec ce monde. Arikh Anpin est la correction finale (Gmar Tikoun). Ainsi, nous avançons tout le temps entre ces états.

Malkhout, debout au point de la Parsa, doit changer les vêtements dans lesquels elle se trouve en dessous de la Parsa, laissant un seul point à partir de lui-même, et au lieu de cela recevoir tous les vêtements au-dessus de la Parsa. C’est ce qu’on appelle qu’elle avance par la foi au-dessus de la raison, la fidélité de l’âme, et les vêtements précédent nes restent pas avec elle – aucun esprit, aucun sentiment, aucune preuve, aucune approche, rien de ce qui lui appartient en dessous de la Parsa, rien de ce qui est personnellement à elle. Il n’y a pas « à moi ! » Il y a seulement un point qui reste, incolore et sans forme. Et tout ce que je reçois, je le reçois de ce qui est au-dessus de la Parsa, et cela devient mon «moi», ma réalité.

Il s’agit de la transition vers le monde spirituel: remplacer tous ce qui existait dans le cadre dela Parsa avec tous ce qui existe au-dessus. Rien n’est laissé du passé chez une personne – aucun souvenir, aucune preuve, aucune raison, aucun sentiment.

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/05/13, Le Livre du Zohar – Introduction

Attrapez la lumière avec une corde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je comprends que nous devons aimer l’ami, mais comment puis-je le sentir dans mon cœur?
Réponse: Si vous ne pensez pas à la Lumière qui ramène vers le bien tout en faisant des efforts, si vous ne vous attendez pas à recevoir à la suite de tous vos plans et actions, mais plutôt espérez-vous corriger par vos actions, c’est une erreur fatale .
Cela signifie que vous n’ajoutez pas l’objectif, le Créateur et Son aide, la lumière qui peut vous changer, vos actions. Il s’avère que, malgré tous vos efforts, vous avancez toujours par le «chemin de la souffrance! »
Le «chemin de la Torah » est appelé la Lumière qui ramène vers le bien qui a été créée afin de nous corriger. Nous devrions nous concentrer pour attirer la lumière pour chaque action que nous faisons  de sorte qu’elle viendra en réponse à nos efforts. Si nous ne jetons pas une corde afin d’attraper et de tirer la lumière, si nous n’avons pas une telle attitude à l’égard de nos actions, ces actions vont nous conduire sur le « chemin de la souffrance» et non pas le long de la «voie de la Torah. « 
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 22/05/13, Écrits du Rabash « En ce qui concerne l’importance des amis »

Laissez le Zohar agir sur moi

Question: Vous avez dit que lors de la lecture du Livre du Zohar, nous devons laisser le livre agir sur nous. Comment devrions-nous faire?
Réponse: C’est grâce à la simple lecture encore et encore, en espérant que cela aura une influence sur moi. Ce n’est pas le livre que je lis, mais un texte qui a été écrit par les kabbalistes qui sont au-delà de la Makhsom (barrière) et pas seulement au-delà de la Makhsom, mais dans GAR (les trois Sefirot supérieures) du monde d’Atsilout.
Je me connecte à eux à travers ces lettres. Mon désir de recevoir, mon esprit et mon cœur en quelque sorte établissent un lien avec leur cœur et de l’esprit. Leur cœur et l’esprit sont déjà dans l’adhésion au Créateur.
Ainsi, avec l’aide de ce livre, je me connecte à la force supérieure. Maintenant, tout dépend de ce que je veux d’elle. Je voudrais peut-être gagner de l’argent à la bourse grâce à sa qualité particulière, ou améliorer ma santé, ou obtenir un autre avantage pour que je me sente bien. Si je veux que «mes actions soient comme les actes des ancêtres», c’est en fait l’intention souhaitable.
De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 02/05/13, Le Zohar

Demandez à travailler pour le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie d’être le travailleur du Créateur sans conditions préalables?
Réponse: Supposons que vous disiez: «Je n’aime pas ce que je fais, je suis prêt à faire n’importe quoi pour être votre député ou votre contremaître en chef, d’être le dernier, le plus bas, l’homme de ménage le plus méprisé. Je suis prêt à travailler pour un salaire inférieur de moitié voire même ne rien gagner. Cela m’est égal si travail est agréable, si je reçois du plaisir, ou si je suis battu. Je suis prêt à être battu chaque jour ouvrable, tant que vous me permettez de travailler pour vous. Je vous en prie, prennez-moi sans aucune condition préalable! « 
Tout dépend de votre tolérance ici, de votre patience, et si vous êtes prêt à supporter le désagrément et la douceur, la récompense et la punition impliqué. Ainsi, vous vous élevez au-dessus de votre «âne», au-dessus de votre ego qui se sent bien ou mal, et de recevoir la moitié du salaire ou des coups en retour pour le travail d’un jour. Mais l’être humain en vous adhère totalement au propriétaire. Acceptez-vous de travailler de cette façon?
Vous souhaitez avoir de telles conditions, car elles vous aident à atteindre la pure intention à l’égard du bailleur. Mais si vous n’avez pas ces conditions, vous ne pouvez pas comprendre où vous êtes et si c’est votre ego qui vous motive, vous ment, vous êtes comme le voleur courant devant tout le monde qui crie: «attrapez le voleur. »
Vous voulez savoir exactement qui vous dirige, etce n’est possible qu’en fonction de l’évolution des états. Vous n’atteindrez rien en ne sentant que le mal, il n’y a pas de lumière sans ombre, et il n’y a pas d’obscurité, sans lumière, vous avez besoin de sentir les deux.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 17/05/13, Écrits du Rabash

Une pierre contre l’autre

Dr. Michael LaitmanRabash, Lettre 40: Et vous devriez vous demander: «Que peut-on faire s’il sent qu’il a un cœur de pierre envers son ami … »

Le conseil est très simple: la nature du feu, est que quand des pierres se frottent les unes contre les autres, le feu prend … Et c’est seulement lorsque les deux ensemble ont l’intention de donner et non pas pour la charité, et malgré la lassitude des cœurs, même des plus forts, chacun fera sortir des enceintes de son cœur la chaleur qui s’y trouve, et de cette chaleur jaillissent des étincelles d’amour qui tissent un vêtement d’amour, et tous les deux sont recouverts par une même couverture, ce qui signifie qu’un amour unique les entourent et les enveloppent, car on sait que Dvekout [adhésion] unit deux parties en une seule.

Quand un homme commence à travailler dans un groupe, il ne se sent pas repoussé par les autres. Mais dès qu’il sent le besoin de se connecter aux amis, car c’est le moyen d’atteindre l’objectif, le récipient de la révélation du Créateur, et à travers cette connexion on atteint abondance et l’adhérence, et seulement après cela les autres sont appelés « amis » et pas avant. C’est là que les problèmes commencent. Ces gens ne semblent plus comme des étrangers: tout le monde prend une certaine couleur, une forme, et devient versatile et plein d’émotions différentes.

Les amis appellent en lui des émotions très complexes et il n’est plus du tout facile de se connecter à eux. Il ne veut plus entrer en contact avec eux. Il ne veut pas les embrasser et s’asseoir à la même table avec eux pour un repas ou pour danser ensemble. Différents mauvaises pensées le submergent en ce qui concerne ses relations avec les autres et il commence à sentir qu’il est très difficile de communiquer avec eux.

Plus il comprend la nécessité de se connecter, plus cela lui semble lointain et irréaliste. Des nouvelles interruptions sont de plus en plus évoquées. C’est sur ce genre de travail que la Torah nous parle d’abord dans l’histoire d’Abraham et d’Isaac et de Jacob, puis, les fils de Jacob et de Joseph. Finalement, ce travail devient l’exil en Egypte, quand une personne se sent si terriblement loin autres qu’il est impossible de l’ignorer et qu’il est impossible de se connecter.

Plus un homme tente de surmonter son ego et de se connecter avec d’autres, moins il réussit. Il éprouve «sept années de satiété» et «sept années de famine», en ce qui concerne la connexion puisque toute la guerre contre le mauvais penchant est seulement sur la connexion. Puis il y a les plaies d’Egypte, les plaies de Pharaon, qui obligent une personne à enfin comprendre que seule la Lumière supérieure peut l’aider.

Il décide qu’il ne peut plus vivre sans amour absolu, cela va lui briser le cœur et les éclats de son cœur vont pénétrer le cœur de ses amis. C’est la seule chose qu’il veut et rien que cela. Ainsi, il commence à travailler sur l’amour qui ne tourne pas immédiatement dans l’amour véritable, mais commence à partir de certaines connexions préliminaires, mais c’est au moins un certain lien.

De la préparation au Cours quotidien de  Kabbale du 16/05/13