Category Archives: Prière et intention

Une pierre contre l’autre

Dr. Michael LaitmanRabash, Lettre 40: Et vous devriez vous demander: «Que peut-on faire s’il sent qu’il a un cœur de pierre envers son ami … »

Le conseil est très simple: la nature du feu, est que quand des pierres se frottent les unes contre les autres, le feu prend … Et c’est seulement lorsque les deux ensemble ont l’intention de donner et non pas pour la charité, et malgré la lassitude des cœurs, même des plus forts, chacun fera sortir des enceintes de son cœur la chaleur qui s’y trouve, et de cette chaleur jaillissent des étincelles d’amour qui tissent un vêtement d’amour, et tous les deux sont recouverts par une même couverture, ce qui signifie qu’un amour unique les entourent et les enveloppent, car on sait que Dvekout [adhésion] unit deux parties en une seule.

Quand un homme commence à travailler dans un groupe, il ne se sent pas repoussé par les autres. Mais dès qu’il sent le besoin de se connecter aux amis, car c’est le moyen d’atteindre l’objectif, le récipient de la révélation du Créateur, et à travers cette connexion on atteint abondance et l’adhérence, et seulement après cela les autres sont appelés « amis » et pas avant. C’est là que les problèmes commencent. Ces gens ne semblent plus comme des étrangers: tout le monde prend une certaine couleur, une forme, et devient versatile et plein d’émotions différentes.

Les amis appellent en lui des émotions très complexes et il n’est plus du tout facile de se connecter à eux. Il ne veut plus entrer en contact avec eux. Il ne veut pas les embrasser et s’asseoir à la même table avec eux pour un repas ou pour danser ensemble. Différents mauvaises pensées le submergent en ce qui concerne ses relations avec les autres et il commence à sentir qu’il est très difficile de communiquer avec eux.

Plus il comprend la nécessité de se connecter, plus cela lui semble lointain et irréaliste. Des nouvelles interruptions sont de plus en plus évoquées. C’est sur ce genre de travail que la Torah nous parle d’abord dans l’histoire d’Abraham et d’Isaac et de Jacob, puis, les fils de Jacob et de Joseph. Finalement, ce travail devient l’exil en Egypte, quand une personne se sent si terriblement loin autres qu’il est impossible de l’ignorer et qu’il est impossible de se connecter.

Plus un homme tente de surmonter son ego et de se connecter avec d’autres, moins il réussit. Il éprouve «sept années de satiété» et «sept années de famine», en ce qui concerne la connexion puisque toute la guerre contre le mauvais penchant est seulement sur la connexion. Puis il y a les plaies d’Egypte, les plaies de Pharaon, qui obligent une personne à enfin comprendre que seule la Lumière supérieure peut l’aider.

Il décide qu’il ne peut plus vivre sans amour absolu, cela va lui briser le cœur et les éclats de son cœur vont pénétrer le cœur de ses amis. C’est la seule chose qu’il veut et rien que cela. Ainsi, il commence à travailler sur l’amour qui ne tourne pas immédiatement dans l’amour véritable, mais commence à partir de certaines connexions préliminaires, mais c’est au moins un certain lien.

De la préparation au Cours quotidien de  Kabbale du 16/05/13

A l’ombre de la garantie mutuelle

congrès, groupeBaal HaSoulam, “LArvout (La Garantie Mutuelle)”:  Mais la fin de la correction du monde ne se fera qu’en amenant tous les gens dans le monde entier à Son travail.

Tout notre travail est de clarifier la nature du Créateur et de comprendre ce qu’est l’attribut du don sans réserve. Nous pouvons le faire seulement à partir de l’état opposé, de l’état de réception. Ainsi, en fonction de la Lumière du don sans réserve nous ressentons combien nous sommes à l’opposé d’elle.

Ici, une personne ressent de la rage et a des mauvais sentiments. Peut-elle y faire face et les surmonter? Ou plutôt,  ferme-t-elle les yeux et reste dans sa nature ordinaire tant qu’elle n’a pas à prendre part à la lutte éternelle entre ces deux forces que « usent » son désir, couche après couche, jusqu’à ce qu’il ne reste rien de lui? C’est en fait le problème: Comment pouvons-nous faire face à ces clarifications? Comment pouvons-nous vérifier, étudier, et sentir la nature du Créateur sur la nature de l’être créé?

Une personne reçoit une illumination d’en haut seulement si elle prépare ses supporteurs et le bon environnement. Cela comprend l’étude, la diffusion, la vie ordinaire, le travail, la dîme, et toutes les conditions dont les kabbalistes ont besoin. La chose principale, bien sûr, c’est l’environnement, le groupe, les amis parmi lesquels une personne précise son lien avec le Créateur. C’est ainsi que les chaînes entre la nature du Créateur et la nature d’une personne sont tissées.

Dans l’ensemble, nous ressentons la haine, la répulsion, et comprenons qu’il s’agit de la façon normale puisque la vérité est révélée: La créature découvre combien elle est opposée à la nature du Créateur. Parfois, la nature du Créateur se révèle d’une manière qui fait que, en réponse, une personne sent tout simplement à quel point elle est mauvaise par rapport à quelqu’un ou quelque chose, ou envers elle-même.

Mais si la Lumière est révélée dans les quatre phases, elle commence à comprendre qui elle est, qui est le Créateur, et qui est l’ami avec qui elle se retrouve dans différents états opposés. Ainsi, la personne voit déjà une image entière.

C’est ainsi que la Lumière « joue » avec nous: Parfois, Elle s’ouvre un peu plus et parfois un peu moins ; ce n’est pas une coïncidence, mais plutôt suivant un programme précis, en fonction de la dévotion d’une personne. Dans la mesure où une personne est prête à être sous cette «ombre», sous le «parapluie» de l’enseignant, le groupe, l’étude, etc., elle peut avancer sur le chemin spirituel. Donc, d’une façon ou d’une autre, nous avançons toujours qualitativement, plus profondément dans la psychologie de l’âme.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 16/05/13, Les écrits du Baal HaSoulam “La garantie mutuelle”

L’adaptateur entre moi et le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion:A part la prière, qu’est-ce qui aide une personne à «couper son ego en morceaux » à chaque fois?

Réponse: La question elle-même est erronée. Il n’y a pas d’autres moyens que la prière. La prière est la conclusion de tous les bons stades de l’examen, lorsqu’ilest clair que je n’ai plus rien sur quoi m’appuyer puisque je suis cette créature, je suis le résultat des forces plus élevées. La seule chose qui me restei, c’est de me tourner vers l’origine à partir de laquelle tout évolue en moi. C’est-à-dire, une origine que me domine à cent pour cent.

Les règles du système ne sont pas sujettes à changement. Donc, si je suis leur dérivé, que puis-je faire? Mon cerveau ne m’aide qu’à comprendre que l’on m’a donné la capacité. De là, il peut me donner des conseils pratiques: «Tournez-vous vers le Créateur. »

C’est tout. Quelles autres possibilités peuvent  exister? Les perturbations et les frictions entre nous ne vont pas aider, bien au contraire, elles brisent l’ensemble du système, et même cela semble juste à nos yeux. Parce qu’en fait, nous ne soustrayons ni n’ajoutons quelque chose, nous n’avons tout simplement pas effectué une seule action que nous a été donnée dans l’ensemble de ce monde physique.

Donc, nous allons arrêter de nous comporter comme des taureaux détenus par les cornes et réfléchir à ce que nous pouvons vraiment faire. Tout le reste, d’une manière ou d’une autre, ne produira rien. Seule la prière demeure.

Mais quelle doit être la forme de la prière? Comment cette demande est élevée au sujet de la correction de Malkhout qui veut acquérir la caractéristique de Bina? En ce qui concerne cela nous devons travailler. S’il existe déjà une force agissant dans le système, elle doit être activée. Pour moi, qui suis en dessous, une possibilité existe: Susciter, appeler à cette force, dans la mesure du désir du niveau d’Adam en moi.

Et inversement, si je ne la réveille pas, je ne suis pas connecté à elle et je reste au niveau de la bête. Dans ce cas, elle agit sur moi directement, de haut en bas, sans ma participation.

On m’a donné le point dans le cœur, afin que je sois en mesure d’atteindre la bonne question et d’élever ma demande. Mais d’abord je dois vérifier et préparer tout ce qui est nécessaire, afin de clarifier ce qui dépend de moi et ce qui ne dépend pas de moi, où je me trouve, et comment organiser ma demande afin qu’elle atteigne la cible et puisse avoir une influence.

Vous voyez que ce qui m’amène est un système de lois qui ne sont pas sujettes à modification, dépourvues d’intelligence et d’émotion. Même si vous deviez vous tenir sur votre tête devant elles, ce ne serait pas utile. Cela me dit que je dois construire ma structure de la bonne façon, ce qu’on appelé « existence » de bas en haut, dans les dix Sefirot de la lumière réfléchie. Et même si je crie encore  suivant ma compréhension de tous les mécanismes de ce qui se passe, en dépit de tout cela, dans mon cri, tout doit être organisé correctement.

Donc, pour cela, la Lumière supérieure me donne un environnement préparé de la bonne façon pour développer mon cri. Si je me rattache à un groupe comme un Kli qui est prêt à transmettre mon cri qui n’est pas clair encore, construit à partir du désir, mais encore sans forme comme un enfant, alors ce cri acquerra la bonne forme. Ainsi, il sera possible d’atteindre la source, la force qui agit dans la création.

En réponse, cette force descend sur moi à travers l’environnement. Sinon, je ne serais pas prêt à recevoir la lumière et elle me brûlerait tout simplement. Plus précisément, la Lumière supérieure influe sur ma relation avec les amis dans la mesure où je suis loyal envers eux. Elle influe sur l’endroit où nous nous connectons, en coordination avec elle, puisque seulement là je suis adapté à elle.

Donc, de mon côté, il doit y avoir une demande qui passe par le l’environnement, ce qui rend possible pour eux de l’entendre. Et du côté du Créateur la Lumière arrive aussi à travers l’environnement, s’adapte à moi, de sorte que je sois en mesure d’accepter, sentir et comprendre.

Il s’ensuit que l’environnement est un adaptateur commun dans les deux sens entre moi et le Créateur. Tout se passe à l’intérieur de ce système appelé «groupe», un «peuple», ou plus exactement, une âme.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 22/04/13, Les écrits du Baal HaSoulam “La garantie mutuelle”

Carburant égoïste dans un but altruiste

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Arvout (La Garantie Mutuelle)”: Ceci est pour parler de la solidarité établie quand Israël devint responsable pour chacun de ses membres. Parce que la Torah ne leur avait pas été donnée avant qu’il ne soit demandé à chacun d’entre eux s’ils acceptaient de suivre le commandement d’aimer les autres avec la pleine mesure exprimée dans les mots «Aime ton prochain comme toi-même». Ceci veut dire que chacun des membres d’Israël doit accepter de prendre soin et de travailler pour chaque membre de la nation et de satisfaire les besoins spécifiques de celui-ci; pas moins que la quantité empreinte en lui de se soucier de ses propres besoins.

Cette condition semble évidente, mais en fait, toute la réalité se cache ici, tout ce que la vie peut nous donner. Et puisqu’il n’y a qu’une seule condition qui se dresse devant nous, qui doit être maintenu, « Et tu aimeras ton prochain comme toi-même», donc tout ce qui se passe dans ma vie personnelle, en relation avec moi-même, avec ma famille, avec l’environnement proche et lointain, avec l’humanité, avec le monde, tout ce qui s’est passé pour moi jusqu’à ce moment, doit être dirigé vers un seul but. Et à chaque instant, je dois vérifier, ai-je vécu cela pour atteindre l’amour pour les autres?

Si je commence à m’évaluer de cette façon, alors tout naturellement, à chaque instant, j’aurai beaucoup questions à me poser: «Pourquoi? Pour quoi faire? Comment est une chose reliée à l’autre? Que puis-je sortir de cette situation?  » Et ainsi de suite. Le rejet et la résistance se développera, mais si je veux vraiment clarifier ce qui doit être clarifié et corrigé, alors tout sera considérée selon un seul critère, en fonction de cette phrase: «Et tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Il est écrit que c’est une règle importante dans la Torah, en d’autres termes, c’est le principe qui comprend toute la réalité, y compris l’ensemble de mes incarnations, et en général, tout ce qui a été. Par conséquent, quelqu’un qui est prêt à accepter ce principe de base, comme un étalon de mesure pour sa vie, il est prêt à accepter la Torah, la méthode de correction. Vous voyez, toute la Torah ne vise qu’à réaliser ce principe.

Et à l’inverse, quelqu’un qui ne se dirige pas vers cela, in’a pas besoin de la Torah. Il peut lire, être intéressé par elle comme un historien, ou l’utiliser d’une autre manière. Tout au long de l’histoire, tout le monde a erré à travers elle comme ils l’entendaient. Cela dit, la vraie Torah se révèle à moi, me touche, et ouvre la voie devant moi seulement à condition si j’aspire à « Et tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

De cette façon, je commence de loin à partir de la plus grande résistance, d’une absence totale de compréhension, de l’endroit le plus éloigné, jusqu’à ce que je commence peu à peu à comprendre que c’est important, que cela est lié à l’ensemble de la réalité, au reste du monde, à toutes les autres personnes et à mon ego. Je commence à m’intéresser à ce principe tout au moins sous une forme égoïste, avec l’espoir de gagner quelque chose. Et ainsi j’ai quelque chose à laquelle m’accrocher déjà; cette expression devient importante à mes yeux parce que je vois cela comme un moyen de recevoir du plaisir, la connaissance de soi, l’occasion de faire quelque chose de nouveau. Et même si cette connexion n’est pas organisée comme je le voudrais, et passe par la face arrière, c’est toujours une connexion, et c’est très important.

Un état comme celui-ci est appelé «Lo Lishma, » et c’est un haut niveau où je me tiens déjà dans le principe de « Et tu aimeras ton prochain comme toi-même», et à travers lui, l’amour pour le Créateur, qui se trouve dans l’autre, dans la communauté, comme il est écrit: «J’e réside au milieu de mon peuple. » Par conséquent, tout est en ordre pour moi à l’exception des intentions.

Tout d’abord, à partir de mon désir égoïste,  « sain » et matérialiste, je saisis ce principe fortement, alors il est possible de parler d’intention. Tout d’abord, il est nécessaire de construire une relation saine, comme il est écrit: «Eduquer le jeune en fonction de son chemin. » Et plus son désir de se satisfaire pleinement est implacable, mieux c’est, car vous pouvez alors ouvrir la voie devant lui et lui expliquer de quoi dépend ce progrès.

En général, toutes les étapes menant à la fois à la pureté et l’impureté sont soumises à la même dépendance et se retrouvent dans le même sens. Seule la relation est différente. À propos de ce qu’il est écrit: «Le Seigneur a fait ceci opposée à cela » (Ecclésiaste 7). Nous utilisons les mêmes Kelim pour des actions à la fois égoïstes et altruistes, et ces actions sont opposées uniquement dans l’intention.

Devant moi, se trouve le système de mes relations avec le groupe. Je me donne plus à lui et à travers lui au Créateur, qui est en son sein. Je veux adhérer à Lui et de ce fait je me remplis de toute la Lumière de l’Infini. C’est l’approche souhaitée, utile et indispensable.

Si je commence à me tromper avec des considérations superflues, je ne fais que réduire mon désir avant même qu’il se développe, de sorte que je vais avoir quelque chose à corriger. Une personne ne corrige que ce qu’elle  a découvert en elle , et il ne faut pas avoir honte ou être timide à cause de ses aspirations spirituelles égoïstes. Ceci est normal. La chose principale est d’être clair, c’est précisément dans le système appelé « groupe » que je vais révéler le Créateur.

En général, ce système comprend toute la réalité, et même s’il me semble maintenant être divisé, plus tard, je vais voir que tout est inclus dedans. Donc, il est important de voir l’état réel, même si à ce stade c’est dans mon propre intérêt.

C’est le début de l’auto-annulation, ce qui me met en face des questions perpétuelles: «Comment puis-je être incorporé dans le système? Comment puis-je en profiter? « Et puis la Lumière qui ramène vers le bien travaille sur moi. Le système est construit de telle sorte que la face postérieure de la partie supérieure se trouve dans la partie avant de la partie inférieure, et donc, même si je pense à la montée égoïstement, la partie supérieure corrige mon défaut et me donne un remède pour mon ego. Après tout, cet ego est dirigée vers « Et tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 25/04/13, “La garantie mutuelle”

Connaître le Créateur est appelé une pensée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qu’une pensée?

Réponse: Une pensée est le point de connexion entre la créature et le Créateur. C’est une carence spéciale par laquelle l’être créé peut grandir. D’une part, il s’agit d’une déficience corporelle, car une personne est impuissante, ne sachant pas quoi faire de sa vie et la façon de se gérer dans la vie. Tout commence à partir de troubles physiques terrestres ordinaires. Mais si une personne parvient à transcender ces problèmes sans les négliger mais en les voyant comme un moyen, alors ils constituent l’infrastructure à partir de laquelle elle peut s’élever vers le Créateur et le remercier de l’avoir réveillé.

Si une personne veut savoir quelle est la bonne intention et la bonne attitude envers tout ce qui arrive, cela signifie qu’elle exige une pensée. Elle élève son point corporel de carence à Bina en ne demandant pas pour elle-même, mais plutôt en demandant ce à quoi cela devrait la conduire dans la connexion avec la Divinité: Comment peut-elle apprendre à connaître le Créateur par ces lacunes. Connaître le Créateur est déjà appelé une pensée.

Ainsi, ce point noir devient Noukva pour Hokhma, ce qui signifie qu’il est incorporé dans Bina qui exige la compréhension. Cette carence oblige Abba ve Ima (Père et Mère) à s’accoupler et donner naissance au futur être humain, au niveau suivant.

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 14/05/13, Le Livre du Zohar – Introduction

Les lettres qui prennent vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on dire à un moment donné, en dépit de tous les problèmes, qu ‘«il n’y a rien hormis Lui» et que «Il est bon et bienveillant » si je ressens le contraire en ce moment? Dois-je combiner les sentiments avec des mots?

Réponse: Nous commençons à travailler à partir d’un état d’incertitude totale. Nous n’entendons et ne lisons que «Il n’y a rien hormis Lui». C’est ainsi que le premier article de Shamati commence: «Il est écrit:. Il n’y a rien hormis Lui» C’est ce que les kabbalistes disent! Mais ce ne sont que des mots pour moi qui n’ont aucun sens. Alors, comment puis-je les développer?

J’essaie de transformer ces paroles en actes qui m’impressionnent. Je trouve donc un groupe dans ce monde qui prétend qu’«il n’y a rien hormis Lui», et je suis incorporé dedans de telle sorte que cela m’influencera et me convaincra qu’en effet il n’y a rien d’autre que la force supérieure. Au moins, ils parlent de ce que disent les kabbalistes.

Je me connecte à ce groupe et me soumets devant eux, élevant mes amis au-dessus de moi, de sorte que le principe de « Il n’y a rien hormis Lui» sera plus audible et que je sentirai combien il est important. J’essaie d’être sous l’impression de ce slogan, qui en même temps n’existe que sur le papier pour moi.

Mais si je travaille avec mes amis, je commence à recevoir la Lumière qui ramène vers le Bien à travers eux. Cette lumière est dans leurs paroles et dans la mesure où je fais un effort dans le groupe et me soumets devant lui en servant mes amis, la lumière change ce slogan. La lumière est habillée en ces mots et leur donne vie. Je commence à sentir la vie dans les lettres qui composent les mots « Il n’y a rien hormis Lui».

Je commence à sentir les lettres comme des récipients vivants qui sont pleins de lumière, et alors les récipients, mes désirs, commencent à se déplacer avec ces lettres en fonction de la lumière qui passe à travers eux. Ce n’est pas seulement une lumière, mais plutôt une lumière «formatée» qui a pris la forme de ces lettres. Il s’avère que je suis impressionné de différentes manières par la phrase « Il n’y a rien hormis Lui» et commence à voir, à comprendre et à sentir comment cela est exprimé dans différents états et manières. J’apprends à travailler avec cela.

La phrase qu’était autrefois lettre morte pour moi, juste un slogan écrit, commence peu à peu à prendre vie. Par conséquent, j’essaie de le remplir dans différents états, le bon et le mauvais. Je m’accroche à elle surtout dans les mauvais états, car en attendant, je suis un égoïste. Si l’unicité du Créateur: «Il n’y a rien hormis Lui» et «bon et bienveillant» m’est révélé de façon désagréable, cela signifie que j’acquiers des récipients du don et que je me lève au-dessus de cette douleur. J’avance vers l’état de: «Ne fais pas à ton ami ce qui est détestable pour vous. » Je déteste cet état et je veux m’élever au-dessus. Je ne pense pas que le Créateur m’a causé tous ces problèmes, mais plutôt, je les attribue à mon ego. Ainsi, j’acquiers l’attribut de Bina, «de donner pour donner. »

Puis, dans des états très désagréables, je commence à recevoir des états agréables, ce qui est beaucoup plus difficile, car je dois m’élever au-dessus. C’est déjà la foi au-dessus de la raison sur le deuxième niveau, non seulement au-dessus du désir de donner, mais aussi au-dessus du désir de recevoir. Je travaille déjà avec AHP.

C’est comme si je travaille contre le « bon et bienveillant », ce qui signifie que je reçois à la fois le bien et le mal aussi, comme la même chose. Ainsi j’arrive à l’amour, dont il est dit: « Aime ton prochain comme toi-même», puis «Aime ton Seigneur», le plus haut niveau de cet état, Keter.

Tout ce travail est fait dans «la foi au-dessus de la raison. » La lune est synonyme de Malkhout, qui se «sanctifie» elle-même dans son état le plus sombre, et par cela commence à illuminer avec la Lumière Réfléchie. Cela n’a rien qui lui soit propre, et n’en a pas besoin de rien de propre non plus. Elle dit au soleil qu’elle veut être comme lui. Et plus la lune devient comme le soleil, plus la terre détermine toutes les apparences de la lune, dans la mesure où Malkhout est adaptée à Keter.

De la 1ère partie du  Cours quotidien de Kabbale du 24/04/13, Les écrits du Rabash

Un examen loupé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit qu’il est nécessaire d’essayer de voir le Créateur derrière tout, y compris mes pensées et mes émotions. Mais quand quelque chose se passe mal, il est très difficile de s’accrocher à Lui, de ne pas parler de sortir de ces états. Pourquoi le Créateur nous a mis dans les conditions ci-dessus que nous sommes incapables de nous élever? Intellectuellement, je comprends la nécessité de surmonter cela, mais c’est impossible.
Réponse: Il n’y a pas d’état que nous ne pouvons pas surmonter. Chaque état correspond exactement à notre niveau actuel, ce qui nous permet de le surmonter. Si nous faisons l’effort et échouons, cela signifie que nous n’avons pas suffisamment préparé une base.
Supposons que vous ayez à passer un test, et vous avez très envie de réussir cet examen. Mais vous n’avez pas suffisamment révisé, et, par conséquent, peu importe combien vous « suez », peu importe combien vous essayez de répondre aux questions, cela n’aide pas. Alors, pourquoi se  plaindre que vous avez investi toute votre énergie et avez échoué?
Ainsi, l’humanité et chaque individu évoluent selon un programme, et si nous-mêmes et notre environnement le préparons correctement, il est impossible de ne pas réussir à surmonter tous les états que nous rencontrons sur le chemin. Ces états nous arrivent par étapes selon un programme précis, et nous recevons tout le nécessaire pour être prêt pour eux.
Du congrès dans le New Jersey 10/05/13, Leçon 1

Une prière orientée vers le futur

congrès, groupeQuestion: Que doit faire ma prière, MAN, dans le groupe des dix?
Réponse: Une prière, MAN, dépend de l’état dans lequel vous êtes. Vous leur demandez peut-être quelque chose  et ils vous  demandent peut-être quelque chose, et vous vous exploitez mutuellement. Ou vous pouvez être déjà connecté et demander ensemble du supérieur celui qui est dans le groupe des dix.
Vous dites: « . Le Créateur est dans le lien entre nous » Cette connexion entre nous est l’utérus de la mère, c’est ZAT (la plus basse des sept) de Bina, notre supérieur. Il n’y a aucune autre supérieur, mais notre groupe connecté. Mais nous ne sommes pas encore connectés, et alors nous nous tournons vers l’avenir, connectés, et vers  la forme qui est notre plus haut niveau corrigé futur. Nous nous tournons vers lui et vers le Créateur qui est caché à l’intérieur. Cela signifie que la prière, MAN, peut être dirigée à partir de chacun d’entre vous vers autrui, ou de vous tous pour votre future forme supérieure.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/13, TES

Votre demi Shekel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que ça veut dire qu’une personne ne devrait que présenter son « demi-shekel» dans le travail et le Créateur ajoute l’autre moitié?
Réponse: Mon « demi-Shekel » signifie que je dois apporter un récipient, un déficit, tandis que le remplissage vient d’en haut. Cette carence est nécessaire afin d’acquérir la force du don. Si mon manque est juste, je recevrai l’autre moitié.
Mais généralement, nous préparons le désir de recevoir pour notre propre bien et crions: «Donne-moi, donne-moi! » Alors nous disons: «Le Créateur ne nous donne rien! Il a tort et cette méthode ne fonctionne pas du tout. « 
Nous ne sommes pas conscients du fait que notre récipient est en fait orienté vers ce que le Créateur donne. Il ne nous donne qu’un récipient du don, la Lumière qui ramène vers le bien, ce qui est la seule chose que vous pouvez demander. Si vous demandez vraiment cela  vous la recevez.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 03/05/13, Écrits du Rabash

Une situation particulière

congrès, groupeNous avons une relation très spéciale avec le Créateur. Si une personne met tous ses espoirs égoïstes en Lui, comme tous les gens dans ce monde, alors tout va bien. Tout le monde croit que le Créateur est bon et qu’Il nous envoie de bonnes choses et se soucie de nous. Bien que les gens souffrent, ils trouvent toujours une justification pour cela. Nous voyons que ce n’est pas trop difficile de s’accrocher à une croyance simple. Des milliards de personnes croient vraiment en l’existence d’une force supérieure et sont prêts à faire différents sacrifices et même sacrifier leur vie pour cette croyance.
C’est si simple, car cela découle de notre ego. Une personne loue et glorifie le Créateur et est prête à se fatiguer et à effectuer différents rituels religieux. Cependant, nous ne pouvons même pas penser à Lui et sommes sceptiques quant à savoir s’Il existe vraiment, s’Il est bon et bienveillant, si tout vient de Lui ou non. C’est si difficile car cela ne provient pas de l’ego, mais du point dans le cœur, de la forme qui est opposée à l’attitude générale de tout le monde envers le Créateur.
Cependant, on nous a donné un environnement de sorte que notre attitude envers le Créateur ne provienne pas de l’ego, mais du facteur inverse. Grâce à l’environnement, nous pouvons vraiment nous associer au Créateur dans la mesure où la société accroît son importance à nos yeux. Plus nous considérons toute la société comme importante, plus une personne peut attribuer plus d’importance aux valeurs qui sont acceptées dans la société, y compris l’importance du Créateur.
Si une personne lie l’environnement à son point dans le cœur, et que le Créateur est à l’intérieur de la société et entre progressivement dans une personne, entre son point dans le cœur. C’est ce que nous devons exiger de notre groupe. Sans cela,nous n’avons aucune chance de révéler le Créateur sauf en  connectant l’environnement à notre point dans le cœur de sorte que le Créateur se révèle dans leur connexion en un seul ensemble.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale 23/04/13