Rabash, Shlavei HaSoulam, article 19: «Viens à Pharaon – 1″: Et à propos de cela il est dit: «Viens à Pharaon», ce qui signifie que nous irons ensemble, que je vais aussi aller avec vous, afin que je puisse changer la nature et je veux que vous demandez seulement pour moi, afin que je puisse vous aider à changer votre nature et la transformer du désir de recevoir au désir de donner sans réserve.
C’est un moment très important, quand on ne peut rien faire par nous-mêmes. D’abord nous demandons quelque chose de global et comptons sur nous-mêmes dans tous les autres aspects, en espérant de gérer par nous-mêmes et de laisser au Créateur seulement « Sa part. » Mais plus on avance dans l’échelle ou vers l’exode d’Egypte, avant la montée vers au premier niveau, plus nous voyons encore plus clairement que nous sommes faibles et que nous ne pouvons rien faire de bien, même pas une action, pas une pensée ou une intention. En fait, je m’affaiblis en cours de route, et ainsi il est dit: « Et les fils d’Israël gémirent à cause de la servitude, et ils crièrent. »
Mais alors, il est dit, «et leur cri monta jusqu’à Dieu. » C’est alors que nous avons l’occasion de prier, de demander, d’exiger. C’est à cela que nous sont dirigés.
Selon mon avancement, je m’affaiblis et ma prière, ma demande d’aide, grandit jusqu’à ce que j’atteigne un état où je ne peux rien faire, l’obscurité et l’impuissance s’emparent de moi et en même temps, je parviens à une demande complète. Avant celà les choses ne bougent pas.
Donc, il est clair que je ne peux pas gérer tout cela sans le soutien du groupe, sans la garantie mutuelle des amis. Je sens que je suis tombé encore plus bas: je perds mes forces, l’objectif pâlit et ne m’attire pas vers l’avant, ma motivation disparaît et le mauvais penchant se développe sous mes yeux alors que le point dans le cœur descend plus bas et il n’en reste plus rien. Le bon Pharaon devient peu à peu mauvais et vicieux à un tel point qu’il semble qu’il n’y ait aucun moyen pour que je puisse être libre de sa domination. Alors, où puis-je trouver l’envie, l’attraction de continuer si ce n’est dans le groupe?
De manière générale, j’atteins un état de désespoir et de séparation maximale (Δ) entre l’état actuel et celui désiré. Pourtant je refuse de me retirer, je dois sortir à la Lumière …
De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 31/03/13, Les écrits du Rabash
Question: Avons-nous atteint le point le plus bas du Créateur?
Réponse: Nous sommes aux portes de ressentir le Créateur. Nous pouvons en juger en observant ce qui se passe dans le monde et en nous-mêmes. Nous avons assez exercé, avons tenu un grand nombre de congrès, y compris ceux dans le désert. Nous espérons que ce congrès actuel, avec la semaine prochaine la Pâque en Israël, ainsi que nos efforts qui sont dirigés vers l’unité et la connexion mutuelle deviendront la dernière tentative et nous atteindrons la révélation.
Nous ne savons pas quand cela se produira. Cela arrive toujours à l’improviste. C’est décrit dans les sources. De manière générale, nous nous trouvons au seuil d’une révélation spirituelle. En règle générale, cela ressort toujours de l’obscurité. Le passage à l’étape suivante se déroule toujours de façon semblable à l’exode d’Egypte, au milieu de la nuit, ou à la naissance d’un enfant qui vient au monde à partir de rien, de l’obscurité.
Espérons que nous atteindrons la révélation, ici et maintenant. Nous devons rester vigilants, attendre, et souhaiter que cela se produise pour nous à chaque minute de notre vie. Même si cela ne se produit pas immédiatement, ma compréhension personnelle et l’expérience me disent encore que cela arrivera certainement.
En aucun cas, puis-je signer pour cela ou m’engager sur ce que cela va arriver, car tout ce qui nous arrive dépend de l’ensemble du monde. C’est pourquoi ni moi ni le plus grand kabbaliste du monde sommes capables de prédire quand et comment cela va se produire. Nous sommes des pionniers. Les kabbalistes du passé étaient des individualistes, ils ont révélé la spiritualité entre eux, par petits groupes, comme les disciples de Rabbi Shimon, les étudiants de l’ARI, Ram’hal et Baal HaSoulam.
Maintenant, c’est à notre tour de passer à l’étape suivante. Je ne peux pas prédire avec précision la date exacte ou d’autres conditions spécifiques qui nous porteront vers la révélation. Néanmoins, nous sommes à la porte, à la veille d’entrer dans un monde spirituel. Les neuf mois de développement intra-utérin sont terminés et le travail a déjà commencé. C’est l’état où nous sommes en ce moment. Il peut durer un certain temps, de manière similaire à la façon dont un enfant se déplace légèrement d’avant en arrière, et que la mère ressent ce mouvement comme les contractions de naissance. Nous sommes déjà à ce stade.
Question: Est-ce le point le plus bas du Créateur à l’égard de l’humanité?
Réponse: C’est le point le plus éloigné et en même temps, c’est le plus proche. Après tout, il doit y avoir une différence de potentiel.
D’une part, «les contractions de naissance», une tension énorme et des efforts considérables, sont inévitables. On peut se demander, qu’est-ce qui se passe? Mais nous savons de la vie de tous les jours que c’est de cette façon que les enfants naissent. Tout se passera bien.
Question: Comment peut-on sentir la vie de ce point: individuellement à l’intérieur de chacun de nous ou dans le groupe?
Réponse: Ce n’est plus un point important. Nous naîtrons lorsque nous nous connecterons. La connexion entre nous sera une construction composée de dix pièces, dix Sefirot – la première image d’un enfant à qui nous allons donner naissance. Cette construction de dix parties doit avoir une certaine structure: une tension interne et une puissance énorme qui relie tous les désirs antagonistes, égoïstes, ensemble. Une unité des contraires absolus crée une « tension » où la Lumière supérieure devient révélée.
C’est une loi de la physique, une tension superficielle moléculaire, rien que ça! Nous observons la même chose dans tout ce qui nous entoure: dans la nature, dans les technologies. Tous les phénomènes naturels sont construits à partir des opposés.
Du Cours N° 1 du Congrès Européen 22/03/13
Baal HaSoulam, “Lettre 34”: Même ceux qui ont reçu le pardon de leurs péchés, qui se transforment en droits, en qui il s’avère qu’il n’y a pas de faille, auront encore besoin de plus de puissance pour se tenir dans le palais du Roi, ce qui signifie se lever et prier et attendre, sans se fatiguer … jusqu’à ce qu’ils acquièrent un désir complet du Créateur.
Et nous devons donc apprendre cet art avant d’entrer dans le palais du Roi, ce qui signifie le palais de la puissance et de la force, et se tenir comme un pilier de fer …
Question: Pourquoi Baal HaSoulam dit qu’une personne doit se tenir comme une colonne de fer, si nous savons que, au contraire, nous devrions atteindre un état où nous désespérons de nos propres forces?
Réponse: Si une personne désespère de ses propres pouvoirs, cela ne signifie pas qu’elle devient faible. Elle ne pleure pas par faiblesse, mais elle est plutôt joyeuse comme un héros qui a dépassé tous ses pouvoirs égoïstes (les «coquilles») qui habituellement le troublaient et le tiraient dans différentes directions. Après tout, elle est debout devant le Créateur maintenant, en train de demander de l’aide!
Alors, pourquoi semble-t-il qu’elle devrait atteindre l’épuisement total? Elle comprend qu’elle ne peut pas entrer dans le monde spirituel de ses propres forces, car cela est de nature totalement différente. Cependant, elle sait qu’il a été aidée d’En Haut à chaque étape du processus et, par conséquent, amené vers le monde spirituel, et elle se tient effectivement debout à sa porte.
Il est sûr que, avec l’aide du Créateur, qui lui a donné le pouvoir de surmonter les forces égoïstes (Klipot -coquilles), il est désormais complètement libre.
Si elle n’a pas le pouvoir de prendre le pas vers le monde spirituel, cela ne signifie pas qu’elle est faible, c’est juste qu’elle réalise ce fait. Mais le fait que chaque fois elle a essayé d’avancer avec l’aide du Créateur veut dire qu’ellle est un héroine. Un héros n’est pas quelqu’un qui se bat bêtement en utilisant ses propres pouvoirs.
Surmonter est une guerre contre moi-même, contre mon désir de tout faire par moi-même, de déterminer tout moi-même, comme s’il y avait d’autres forces en dehors du Créateur. C’est la plus grande bêtise de penser que nous devrions gagner par nous-mêmes. Ensuite, une personne se sent heureuse d’avoir combattu et gagné cette guerre.
ElleIl a réussi non pas à cause de ses propres pouvoirs. La raison pour laquelle elle voulait commencer cette guerre ne venait pas d’elle et la demande d’aide du Créateur et la situation qui a été créée par la suite ne sont pas non plus à porter à son crédit.
Alors, pourquoi l’homme est-il appelé un héros? C’est parce qu’il est passé par toutes les étapes le long du chemin et grâce à elles, a adhéré à l’unique Supérieur. C’est ce que cela signifie de gagner cette guerre. Etre un héros, c’est découvrir que « il n’y a rien hormis Lui», en dépit toutes les perturbations.
Donc, cela dépend de ce que nous appelons «faiblesse». Une personne n’a évidemment pas les pouvoirs pour lutter contre elle-même, mais elle atteint la compréhension qu’elle n’a aucun pouvoir et que tout est fait avec l’aide du Créateur, qui lui a donné les pouvoirs par lesquels une personne se construit l’image d’Adam (l’homme), qui ressemble (Domé) au Créateur.
De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 05/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam