Category Archives: Prière et intention

Comment pouvons-nous justifier l’injustifiable?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on justifier le Créateur si nous voyons de grandes souffrances comme pour des gens qui sont malades en phase terminale?

Réponse: Il est impossible de le justifier parce que nous ne voulons pas mentir ou faire semblant de nous persuader nous-mêmes ou de réconforter les autres. Il existe différentes méthodes psychologiques pour influencer une personne qui lui permettent de changer son point de vue en ce qui concerne les événements tragiques de sa vie. Mais les kabbalistes disent que le changement réel n’est possible que si la Lumière qui ramène vers le bien influence une personne et modifie son état.

L’état actuel est le niveau où une personne est. Alors, elle se penchera différemment sur ce qui se passe, elle ressentira et comprendra les choses différemment, selon un nouveau niveau, lequel elle atteint grâce à la Lumière qui ramène vers le bien. Dans ce cas, le changement n’est pas par de ceux qui l’entourent qui l’ont confondu et convaincu. Après tout, ils la trompent et ne lui laisse pas voir la vérité, comme si on lui avait donné un sédatif. Ils essaient de lui montrer que tout va bien, et par là ils lui mentent et bloquent le chemin de la vérité.

Nous avons une méthode différente, nous n’avons pas à nous calmer, mais seulement de soutenir une personne qu’elle y découvre son ego. Nous l’aidons à découvrir son ego et à y faire face.

 

Une personne peut faire face à tous les états qui se présentent à elle de deux manières: La première consiste à brouiller quelque peu le problème et de le confondre lui-même, qu’il soit tourné vers la religion, des croyances différentes et le mysticisme. C’est ce que tout le monde dans notre monde fait.

Mais une personne peut faire l’inverse: ouvrir les yeux et désirer plus largement et commencer à travailler afin d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien pour qu’elle vous corrige. Puis, à partir de ce niveau, une personne voit une image correcte.

Comment puis-je attirer cette Lumière? En justifiant quoi qu’il arrive, et que tout cela vient d’une source, « il n’y a rien hormis Lui. » Je veux découvrir la force supérieure, et rien d’autre que cela.

Ce n’est pas que j’ai tout simplement accepté ce qui arrive comme un croyant soumis, mais je veux découvrir la partie supérieure. Je comprends que tous mes sentiments sont des appels du Créateur, qui veut que les êtres créés Le découvrent ainsi qu’ « il n’y a rien hormis Lui » et qu’Il est « bon et bienveillant. »

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/03/13, L’étude des dix Sefirot

Vous avez toutes les cartes en mains

Dr. Michael LaitmanDans chaque état spirituel sur les plans spirituel, il y a la Lumière Intérieure et la Lumière Environnante. Mais dans notre état, tant que nous n’atteignons pas la restriction et un Massakh (écran), on ne peut être aidé que par la lumière environnante.

La force de la Lumière Environnante dépend de combien nous y donnons de la valeur, de notre appréciation du supérieur, du niveau suivant, ce qui signifie le Créateur. Mais nous ne pouvons pas Le valoriser. On nous a seulement donné quelques moyens par lesquels nous pouvons développer un sentiment intérieur de la grandeur du supérieur. La partie supérieure pour nous, c’est le groupe, l’enseignant, et les livres, ce qui signifie que l’étude nous renseigne sur le monde spirituel et le Créateur caché derrière tous ces moyens.

Nous commençons à apprécier la partie supérieure qui est extérieure à nous en utilisant tous ces moyens: le groupe, l’enseignant, les livres et l’intention d’atteindre l’équivalence de forme avec le Créateur, afin de lui apporter satisfaction. Bien que nous ne le sentions pas, pour le moment, même si nous venons de parler en essayant de le sentir de temps en temps, nous soulevons la grandeur de la partie supérieure en nous par cela. Alors, à un certain point, il devient si important qu’il nous permet de sentir sa présence à côté de nous.

C’est parce que tout ce qui est extérieur à une personne est la Sainte Shechina, la Présence Divine. Mais tout dépend de combien nous La valorisons, Elle. Toutes les autres règles de comportement dans le groupe quant à la façon dont nous devrions parler, qu’exiger de celui-ci, et comment les traiter, découlent de cette condition, de la nécessité de valoriser la partie supérieure.

En fonction de cela, la Lumière Environnante resplendit sur une personne. C’est la véritable Lumière supérieure, mais en attendant, elle fonctionne sur le plus faible comme la Lumière qui corrige, ce qui signifie qu’elle apporte des changements en nous en nous rapprochant progressivement du don sans réserve. Alors, finalement, elle nous donnera la «restriction» et le Massakh, ce qui signifie la capacité de travailler spirituellement.

Ensuite, nous allons commencer à comprendre où nous en sommes et ce qui nous arrive, mais en même temps, nous devons travailler dans la foi au-dessus de la raison, et valoriser la partie supérieure malgré tous les problèmes que la partie supérieure nous envoie et toutes les raisons que nous puissions avoir pour montrer une attitude opposée. C’est là notre travail qui est basé sur notre grande appréciation de la partie supérieure, jusqu’à ce que nous adhérions au postérieur de la partie supérieure comme s’il était Son visage. Seulement après, nous verrons que cela n’a jamais été son postérieur, mais qu’il a toujours tourné son visage plein de lumière pour nous. Ainsi, nous quittons l’exil et atteignons la rédemption.

Au début, c’était comme si vous étiez inconscient, mais alors vous commencez à sentir que vous êtes en exil, donc, étape par étape, vous commencez à vous rapprocher de la rédemption et finalement vous quittez l’exil et entrez dans la Lumière. Ce sont les niveaux de montée en fonction de votre appréciation du supérieur, et plus tard, votre adhésion à Lui.

Nous avons tous les moyens, toutes les routes sont ouvertes, et tout dépend de nous. Il n’y a rien d’autre dont nous avons besoin. Le Créateur nous a donné toutes les occasions possibles et tout le reste est à la personne. Nous ne serons pas pardonnés et il n’y a pas de concession En haut si nous ne faisons pas notre travail, car sinon nous ne pourrons pas construire nos récipients spirituels.

De la Préparation du Cours quotidien de Kabbale du 08/03/13

La bonté supérieure sans compromis

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Créateur est-il si intransigeant avec l’être créé par la mise en place de lois difficiles et immuables pour lui?   Pourquoi ne peut-il pas être plus miséricordieux, comme un père avec son fils?
Réponse: Un enfant ne peut jamais justifier la ténacité de son père. Il ne peut pas comprendre le père avec son esprit enfantin et voir les résultats futurs et les avantages que l’éducation de son père lui apportera. L’enfant veut jouer du matin au soir, ne manger que des sucreries et regarder la télévision. Il ne peut pas justifier les constantes demandes des parents et donc il les écoute sans enthousiasme car il sent sa dépendance à leur égard et non pas parce qu’il les justifie.
Dans la spiritualité, tout est beaucoup plus compliqué, car nous ne ressentons pas dans quelle mesure la haute Providence nous traite gentiment. Dans le monde d’un enfant, son opposition n’est pas une indication de ce qu’il va devenir; si un enfant est obéissant, fait ses devoirs et nettoie le désordre qu’il fait, les parents ne peuvent pas venir se plaindre à lui car il n’y a rien de plus qu’ils peuvent exiger de lui.
Dans le monde spirituel, cependant, c’est différent: Là vous êtes toujours un criminel, puisque vous y arrivez avec des récipients brisés pour commencer. Vous êtes traités avec bonté et on vous enseigne la méthode de correction, un groupe est organisé pour vous, tout comme un jardin d’enfants avec un surveillant et avec des jouets différents. C’est de la miséricorde et une grande aide du ciel et de la miséricorde; tous tes péchés sont pardonnés et vous bénéficiez d’un soutien dans tous les sens, juste pour que vous soyez en mesure d’atteindre la correction et la compréhension dans une certaine mesure.
Dans notre monde, nous comprenons l’«éducation» comme la contrainte dirigée contre l’enfant. Mais dans le monde spirituel, la contrainte est impossible. Je vois l’étudiant qui n’a pas changé depuis des années, répétant les mêmes erreurs, tomber dans les mêmes fosses, et je ne peux pas dire quoique ce soit. J’étais pareil et cela dure tout le long du parcours.
Ceci est notre chemin et il n’y a rien que nous puissions faire. Sauf si une personne détermine la leçon, la méthode, sa Torah par elle-même, elle ne sera pas en mesure d’avancer. Elle ne peut pas être contrainte ici, seulement la reconnaissance.
Par conséquent, nous ne pouvons pas nous plaindre d’être sous la domination d’un père cruel, malgré tous les événements terribles de notre histoire. Nous ne pouvons pas les justifier mais, plus tard, nous verrons que toutes les actions de la haute Providence découlent de l’amour. Bien que nous ne puissions pas  justifier cela dans notre état actuel, puisque nous sommes trop loin de cela, quand on découvre la vérité, nous verrons quelle grande correction cela a apporté.
« Il a donné une loi qui ne peut être violée », signifie qu’il y a une seule loi. Il y a une lumière et un récipient qui sont opposés l’un à l’autre, et ceci est la loi. Plus tard, quand ils sont incorporés l’un dans l’autre, la loi de l’évolution apparaît par cette incorporation,s’appelle la loi de l’équivalence de forme. Cela provient entièrement d’une pensée comme une loi.
Finalement, je dois atteindre un état dans lequel je veux garder cette loi par ma propre volonté, par moi-même, comme s’il n’y avait personne d’autre, comme s’il n’y avait pas de Créateur. Quand je deviens comme le créateur regardant sa création, déterminant la loi selon lequel cela devrait exister, cela voudra dire que je suis arrivé à une équivalence de forme avec le Créateur.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/03/13, Écrits de Baal HaSoulam

Que se cache t-il derrière l’écran des mensonges ?

Dr. Michael LaitmanLe problème est que nous avons besoin d’une connexion interne entre les amis et les enseignants ainsi que les formes extérieures des interruptions qui nous sont délibérément envoyées n’affaibliront pas, mais plutôt renforceront cette connexion. C’est en effet très difficile, car notre ego représente tout d’une manière extérieure laide et nous oblige à blâmer l’autre.

Nous ne pouvons pas nous élever au-dessus des obstacles et des conditions extérieures que le Créateur nous place de sorte que nous les surmontions par nous-mêmes. L’image corporelle externe influe fortement sur nous et nous ne pouvons pas passer au-dessus d’elle et augmente dans les différents états du conflits, du mépris, de se sentir éloigné des autres ou quand il s’agit de différents comptes corporels.

Tout cela éloigne une personne de l’objectif, et ce n’est pas juste de la repousser, mais également de lui provoquer un tel préjudice qu’elle aura besoin de travailler pendant une longue période afin de réparer ses erreurs du passé.

Le Baal HaSoulam nous dit dans sa lettre, tant que l’étudiant aspire à se rapprocher de son maître et monte sur la colline, le désir brûle en lui. Mais au moment où il se rapproche physiquement de l’enseignant, son désir diminue progressivement, jusqu’à ce qu’il soit totalement perdu. Par conséquent, il est beaucoup plus facile d’être éloigné que d’être près. Nous savons tous que les gens importants essayent de garder la foule à distance afin d’accroître l’intérêt des personnes en eux.

Une personne crée une sorte d’image d’un ami, du professeur et du Créateur, et ne veut pas connaître la vérité. Elle se sent bien vivre dans le fantasme qu’elle a créé pour elle-même et il est difficile pour elle de s’en éloigner, de l’effacer, afin d’accepter quelque chose de nouveau. Si cette image est plus proche de l’image réelle, alors, dans l’ensemble, c’est moins agréable et plus d’obligations.

Ainsi, une personne qui entend parfois la voix du Créateur et reçoit une invitation à flâner dans Son jardin pendant un certain temps, finit par ne pas atteindre quoi que ce soit. C’est parce qu’elle ne cherche pas à s’élever au-dessus sa nature, au-dessus de la tendance à rejeter ses amis et son professeur et de les imaginer comme elle l’entend au lieu de voir la vraie image, de sorte que la proximité physique ou la distance ne fera pas de différence et qu’ainsi la proximité spirituelle ou la distance ne conduira à aucun changement dans ses relations avec les amis, l’enseignant et le Créateur.

Nous devons essayer de nous élever autant que possible au-dessus de nos attributs corporels et d’être plus objectif. Cela signifie qu’il faut juger au-dessus de la raison et de saisir le récipient collectif, en dehors de soi-même.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 03/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Un grain de matière à côté d’une étincelle de lumière

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans le monde d’Ein Sof (infini). Mais dans le monde d’Ein Sof il y a une très faible Lumière: Nefesh de Nefesh qui a créé l’être créé comme « quelque chose à partir de rien », comme un petit grain de désir de recevoir. Il s’agit de la première phase, la « phase racine » du monde d’Ein Sof. Alors, pourquoi est-il appelé infini?

C’est parce qu’il n’y a rien d’autre que la petite étincelle de Lumière et le petit grain de matière. Tout autre vient sur le compte de la grandeur de la Lumière dans les sentiments du grain de l’être créé, par le grand respect envers la Lumière qui l’a créé et qui prend soin de lui. De la reconnaissance de cette grandeur vient la sensation du monde d’Ein Sof.

Puis ce grain commence à se développer et à devenir de plus en plus indépendant, et des mondes entiers sont nés dans ses sentiments. D’abord, il se produit instinctivement, sous l’influence de la Lumière. Mais finalement, son développement a atteint le point où nous sommes maintenant. Si maintenant, à partir de cet état, nous nous élevons de nouveau à l’aide de tous les préparatifs qui ont été faits pour nous, nous atteindrons la véritable reconnaissance de la Lumière.

Mais nous pouvons l’appeler réel que sous condition, car il est impossible d’atteindre l’essence réelle et la hauteur du Créateur pour l’être créé. Mais quand nous nous élevons à nouveau, nous découvrons la Lumière de NRNHY, la mesure dans laquelle le Créateur nous permet de L’atteindre est appelée « l’adhésion. » Dans cette mesure, conformément à Sa volonté, il nous faut être comme Lui.

Il dit: « De la poussière il fait lever le pauvre » (Psaume 113). Mais nous ne demandons pas qu’Il nous lève de la poussière afin d’être riche, mais nous voulons seulement nous lever de sorte que nous respections et louions le Créateur. C’est la seule raison pour laquelle nous Lui demandons de nous lever de la poussière, pour atteindre sa grandeur et non dans le but d’améliorer notre propre condition.

Cette ascension est pour comprendre qui nous a créés et qui a pris soin de nous. La matière elle-même peut rester dans la pauvreté absolue, car ce qui est important pour nous est de rejoindre la Lumière supérieure, l’attribut du don, non pas pour notre propre bien, mais pour amener le contentement du Créateur. C’est notre seul espoir. Ainsi, nous nous portons pour nous adapter parfaitement à l’image, l’image, qui est dans le monde d’Ein Sof: un grain de matière à côté de l’étincelle de Lumière, et tout le reste est l’infinie grandeur du Créateur.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 07/03/13

La différence entre une union égoïste et altruiste

congrès, groupeQuestion : Quelle est la différence entre la coopération spirituelle et l’union égoïste corporelle ?

Réponse : Une union d’égoïstes va produire un résultat égoïste. Supposons qu’un groupe de personnes se rassemble pour battre quelqu’un. Dans ce cas, ils auraient certainement obtenu un certain bénéfice pour eux-mêmes. La même chose est vraie dans les affaires et tout le reste, où le fort l’emporte sur le faible.

Et comment se manifeste une connexion altruiste ? Comment peuvent-ils se connecter entièrement ? Je veux donner, vous voulez donner, il veut donner, mais où et à qui donnons-nous ? Peut-on donner à quelqu’un de l’extérieur ? Alors, nous ne serions pas compris du tout.

Lorsque des altruistes se rencontrent, ils créent un champ altruiste entre eux où ils découvrent une bonne force appelée « Nature » ou le « Créateur ».

Ils révèlent cette force entre eux, entre leur mouvement altruiste mutuel, et il s’est avéré que leur réalisation est ressentie comme l’atteinte de la vie éternelle au-delà de notre monde, au-dessus de notre monde. Ils existent dans une nouvelle dimension, dans un nouveau champ créé par eux dans le cadre d’une « bulle spirituelle », et ils existent en elle.

En dehors de cette « bulle spirituelle », qu’ils ont créé entre eux par le mouvement altruiste mutuel, ils ne voient pas le monde comme une personne ordinaire le voit. Ils ne voient pas de la matière et des images, mais les forces qui sont derrière nos corps et les objets de ce monde. Ils ont une perception totalement différente de la réalité.

Ils ressentent la matière de notre monde, non seulement à travers leurs cinq sens, mais aussi à travers la propriété générale du don sans réserve qu’ils ont atteint, et ils voient les forces qui régissent l’univers. C’est ce qu’on appelle : « Ils ont atteint leur âme ». C’est pourquoi une union d’altruistes, contrairement à une union d’égoïstes, les amène au prochain niveau, la prochaine dimension.

Question : Est-ce qu’ils établissent ce but, ou est-ce le résultat de l’action ?

Réponse : Ils ont fixé un objectif tout à fait clair pour eux-mêmes : atteindre le niveau de l’attribut du don sans réserve, le niveau du monde supérieur altruiste. Tel est l’objectif du côté du Créateur et du côté de l’homme.

De la Leçon Virtuelle du 03/03/13

Le salaire ici est maintenant

Dr. Michael LaitmanTout notre travail n’est pas de faite des efforts pour être payé mais de faire du travail le paiement effectif. C’est notre objectif, pour atteindre un état dans lequel mon effort, mon travail, la possibilité de donner à l’autre et, à travers lui, au Créateur, deviendra le paiement désiré, afin de parvenir à ce que je sois prêt à préparer tous les moyens possibles, puisque ma correction dépend de cela.
Ensuite, nous allons cesser de sentir le passé, le présent et l’avenir le temps disparaîtra. C’est parce que le temps est mesuré seulement en fonction des manques et de la satisfaction. Mais s’il n’y a pas de manque ni de  satisfaction, que tout est pareil, entier et complet, alors je vais arrêter de sentir le temps.
Si je ne ressens aucune différence dans la satisfaction, non pas ici et non pas dans de plus grandes distances, et non pas en d’autres temps, et non pas dans les relations entre tout le monde-là, le monde entier devient une seule grande opportunité pour moi de m’exercer, qui est mon paiement à ce moment-là, pas avant, et pas après, mais en ce moment. Et puis toute la réalité devient la Lumière blanche simple qui remplit toute la réalité.
Pour moi, tout est basé sur mon effort, mais en son sein, je découvre immédiatement le don et le plaisir comme l’objectif. LE DON ET LE PLAISIR COMME L’OBJECTIF Ainsi, nous nous élevons au-dessus du temps et de l’espace, au-dessus des images et des manières de ce monde, et nous nous efforçons seulement que tout dans l’ensemble du niveau de Aviout (épaisseur) soit révélé, nous nous corrigerons à un état tel que nous nous sentons pas plus mal, mais seulement le plaisir de ce que nous faisons.
C’est la même chose dans notre monde, si je jouis d’une certaine action, je ne le perçois pas comme douloureuse, comme un effort, mais simplement comme un plaisir. Bien que le corps puisse dépenser beaucoup d’énergie et de calories effectuer cette action, je ne sens que je perds quelque chose et que je dois compenser pour cela, mais je sentirai du plaisir et de la satisfaction.
Ici, tout dépend de la façon dont une personne comprend qu’elle et ce qui est à l’extérieur d’elle , ce qui signifie l’autre, sont les mêmes, si elle voit que le monde entier lui appartient. Ensuite, elle ne sentira pas le moindre effort. C’est parce que tout l’effort est seulement dans les relations entre moi et ce qui est extérieur à moi quand je dois faire quelque chose en dehors de moi et donner aux autres afin de recevoir quelque chose d’eux en retour. Mais si le monde entier est un seul corps, alors l’effort disparaît et ainsi fait le passage de moi aux autres et d’eux à moi.
Toutes mes peurs, les angoisses, les insécurités et les souffrances disparaissent parce qu’elles n’existent pas dans un corps où tout est un. Donc, tout notre travail est de parvenir à ce sentiment par l’environnement, par mes efforts, par la Lumière qui ramène, qu’il n’y a rien en dehors de moi-même. Dans la vraie perception de la réalité, il n’y a qu’un seul état et un seul endroit. Cet endroit est appelé Shekhina ou Malkhout de Ein Sof (infini) et l’état est appelé l’adhésion.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Régler l’onde de l’âme

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au Livre du Zohar, » Point 9: Et la seule différence entre les âmes et son essence est que les âmes sont une partie de son essence. Cela signifie que la quantité de lumière qu’elles reçoivent dans leur Kli, qui est le désir de recevoir, est déjà séparée du Créateur, puisqu’elle est fondée sur la disparité de forme de la volonté de recevoir. Et cette disparité de forme en fit une partie par laquelle elles ont été séparées de l ‘«ensemble» et devinrent une «partie». Par conséquent, la seule différence entre elles est que l’un est un «tout» et l’autre est une «partie», comme une pierre qui est extraite d’une montagne.
Maintenant, nous sommes dans un espace avec des vagues innombrables et des radiations de fréquences différentes qui couvrent tout l’espace, de zéro à l’infini. Nous percevons ces ondes à l’aide de différents outils, qui peuvent être accordés à ces ondes et les capter. Le récepteur capte l’onde selon l’équivalence avec la vague, ce qui signifie que le récepteur crée une certaine onde, qui est une réplique de l’onde à l’extérieur et, ensuite, elles entrent l’une dans l’autre et créent une résonance, ce qui signifie qu’elles se connectent. Je perçois cette connexion et sens si, par exemple, c’est une onde radio que je peux entendre ou si c’est une gamme d’onde télévision que je peux voir.
Ainsi, je perçois la «vague» de l’âme générale, puisque toute la création est une âme, un récipient spirituel qui est totalement remplie par la Lumière, par Malkhout de Ein Sof (infini). Quand je suis en dehors d’elle, je n’ai qu’un petit « capteur », une étincelle que j’ai reçue et que je dois développer maintenant afin de capter vague après vague. Ainsi, je créé et développe le «récepteur», et par lui, je perçois une partie de «l’ensemble» dans lequel je suis, une partie de mon âme. D’une manière générale, tout l’espace de Malkhout est mon âme, que je vais acquérir. Mais je découvre cela peu à peu, dans la mesure où je développe mon «récepteur», mes récipients de  perception. Ainsi, il s’avère que c’est moi qui sépare la partie de l’ensemble, en fonction de mes attributs actuellement corrigés.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/03/13, «Introduction au Livre du Zohar »

La tromperie du temps

Dr. Michael LaitmanLa correction que nous avons besoin de faire est divisée en plusieurs actions, de petites parties, et des changements progressifs qui créent la sensation du temps pour nous. Le temps est créé comme un résultat de cela, le temps est dû au fait que nous travaillons aujourd’hui et attendons d’être payés demain. Si c’est la façon dont une personne ressent, alors, en fait c’est une corruption.

La correction consiste à s’imaginer cet idéal, que maintenant vous existez déjà dans un état corrigé et complet où il y a l’abondance complète. Qu’est-ce qui manque, c’est de revêtir sur la Lumière, notre attitude, intention et attribut du don sans réserve. Si vous les acquérez, alors vous découvrirez que la dissimulation n’est qu’envers vous et que vous avez toujours été dans la Lumière de Ein Sof (infini) mais que vous n’étiez pas en mesure de la ressentir et de la comprendre.

Et tout cela, c’est parce que vous n’avez pas été sensible à l’attribut du don sans réserve. Vous n’avez pas pensé qu’il valait quelque chose ou même moins que cela. Ainsi, vous ne l’avez pas ressenti ou même ressenti l’attribut inverse: au lieu de l’altruisme et le don, vous avez ressenti l’attribut de recevoir, de l’ego.

Ainsi, tout notre travail est de transformer le travail lui-même en une récompense. Et à chaque instant l’occasion nous est donnée de faire un effort qui nous permet d’attirer plus la Lumière qui ramène vers le bien et donc d’atteindre même encore plus les attributs du don et d’être reconnaissant pour le mal qui est révélé. Le mal indique l’endroit où la correction est nécessaire, où, pour nous, le don fait défaut.

A pied au congrès en Allemagne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment proposez-vous que nous-nous préparions pour le congrès en Allemagne à la fin du mois?

Réponse: Il faut comprendre qu’au premier niveau où nous sommes maintenant, nous évoluons dans le cadre du temps, du mouvement et du lieu. Ce sont des limitations corporelles contre lesquelles nous sommes impuissants pour le moment et sommes sous leur influence.

Quand nous arrivons à des niveaux spirituels, cela devient beaucoup plus facile et nous n’avons plus à ressentir la présence corporelle. Nous vivons déjà dans une réalité différente, la vie spirituelle fait partie de la vie corporelle.

En attendant, je ne vois aucun moyen de sauter dans le temps et la distance. Ce problème est uniquement sur le niveau actuel de préparation.

Le premier niveau spirituel nous amène déjà ensemble en interne, nous libérant totalement des limitations corporelles. Mais afin de pénétrer dans le monde spirituel, nous devons travailler à ce niveau actuel et nous connecter comme si le temps et le lieu n’existaient pas.

C’est exactement pour cette raison que nous avons des ateliers et des congrès qui nous unissent, nous connectent physiquement, et renforcent les liens qui nous unissent. Il n’y a pas d’autre choix puisque cette sensation physique fonctionne toujours sur nous. Ce n’est pas par hasard que ce monde a été créé, et ce n’est pas par hasard que nous ressentons ce premier niveau en lui. Sans aucun contact entre les désirs brisés, sans être capable de ressentir l’autre, nous ne serions pas en mesure d’avancer.

C’est juste comme un couple dans lequel un homme et une femme doivent être ensemble, pas juste à côté de l’autre, mais en fait entrent réellement l’un dans l’autre. Nous devons apprendre de ces exemples corporels qu’une nouvelle continuité est née de cette relation étroite.

Donc, nous devons venir au congrès et atteindre cette forte étreinte. Ce n’est pas grave si on s’embrasse ou pas vraiment, ce qui est important, c’est que nous ressentions vraiment la proximité en s’asseyant à côté de l’autre, en étudiant ensemble, en mangeant, chantant, dansant et lors des discussions. Il doit y avoir un contact physique d’au moins deux ou trois jours par an ou tous les deux mois. Cela laisse déjà une impression qui nous permet de le ressentir plus tard à maintes reprises et de mieux ressentir l’un et l’autre.

Si nous ne voyons jamais les uns les autres, nous n’utilisons pas les moyens qui nous ont été donnés. Il est impossible d’avancer sans eux. Les kabbalistes ont toujours été ensemble. Le Baal HaSoulam a apporté du matériel pour tanner les peaux en Israël et a voulu ouvrir une petite entreprise de tannage à Jérusalem. Il pensait que ses étudiants travailleraient sur ces machines, gagneraient leur vie, et aussi y étudieraient.

Le séchage est un sale boulot accompagné d’une odeur terrible. Il est impossible d’être à proximité d’un tanneur à cause de cette odeur ; le Baal HaSoulam a voulu ouvrir cet équipement pour que les gens s’éloignent de son groupe. Habituellement ces équipements sont loin d’être dans les quartiers d’habitation de la ville.

Il a travaillé comme juge rabbinique à Varsovie, mais il a décidé de faire face à cette sale besogne, car il rêvait d’un groupe de kabbalistes proche.

Cela signifie qu’il est impossible de réussir sans contact physique. Je ne peux imaginer un élève qui refuse de venir au congrès et me rencontrer, bien qu’il le peut. Si une personne a de la volonté, alors elle sera prête à marcher pendant un mois si elle n’a pas d’argent pour un avion ou un train. Je me souviens qu’à plusieurs reprises sur le chemin de Rehovot (où je vivais) ma voiture est tombée en panne, car elle avait un problème de carburateur. Ensuite, j’ai laissé la voiture sur le bas côté de la route, fais de l’auto-stop jusqu’à un certain point, puis j’ai marché le reste du chemin. Tout cela fait partie aussi de l’effort.

Mais sans contact physique, sans être assis côte à côte à table pendant la leçon ou dans un atelier, de chanter ou de danser ensemble, il est impossible d’avancer.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 05/03/13, Écrits du Baal HaSoulam