Category Archives: Prière et intention

Exil et Lo Lishma (pas en son Nom)

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre l’éxil et l’état de Lo Lishma?

Réponse: Une personne sent qu’il est en exil après avoir été dans un état élevé, et alors elle peut comprendre que maintenant elle est descendue en exil. L’exil est une descente, après qu’une personne ait compris quelque chose, senti quelque chose, qu’elle  a été en contact avec le Créateur, et maintenant elle sent qu’elle est séparée de tout cela, au moins dans une certaine mesure.

Les niveaux des patriarches: Abraham, Isaac, et Jacob dont la Torah nous parle, sont les niveaux de la compréhension, l’atteinte, le sentiment de don sans réserve, les attributs du Créateur, Sa révélation. Alors que la descente dans l’exil en Egypte est déjà l’endurcissement du cœur, qui est ressenti après qu’une personne ait atteint l’état appelé les “patriarches” (l’état le plus initial).

Alors que Lo Lishma est le degré initial d’une personne qu’étudie et essaye de s’élever au- dessus tous les états qu’elle ressent, elle est encore dans ses intentions égoïstes. Elle rêve d’atteindre le don sans réserve et ressent la valeur de cet attribut, et elle veut se détacher de lui-même. Mais elle veut ce détachement pour elle-même aussi, sentant comme cela serait bon. Ce sentiment d’aspirer au don sans réserve mais agir encore pour son propre bien est appelé Lo Lishma.

Mais c’est à la condition qu’elle apprécie le don non pas parce qu’elle l’aide à se détacher des problèmes corporels ou dans l’espoir de recevoir une récompense spirituelle ou une quelconque réalisation. Elle veut être dans le don sans réserve parce que c’est comme ça que la Lumière opère en elle. Une personne ne sait même pas ce que cela veut dire d’être dans le don sans réserve. Mais des nouveaux attributs sont nés en elle et des tells récipients et tendances sont stabilisés, qui la forcent à apprécier le don sans réserve. Elle ne sait même pas d’où ça vient, mais c’est le résultat de l’influence de la Lumière qui corrige.

Alors cette tendance devient de plus en plus consciente et la personne commence à y tenir par elle-même. Finalement, elle  atteint un état où elle ne veut que le don sans réserve, en se coupant d’elle-même de tous ses intérêts personnels.

Pour ce faire, la personne doit passer plusieurs fois par le durcissement du cœur, et rencontrer des nombreux obstacles. On lui montre qu’il y a des choses dans la vie qui lui sont chères et dont elle  ne peut pas se détacher, à quel point elle  se soucie encore d’elles et ne peut pas surmonter son amour égoïste pour certaines personnes ou sa passion pour différents phénomènes. En même temps, elle  voit à quel point elle est incapable de surmonter sa haine envers quelqu’un ou quelque chose.

La Lumière l’aide à clarifier cela, et éventuellement par beaucoup de travail et de prière la personne essaie de surmonter tout cela et se rapproche d’atteindre le don sans réserve. Alors la Lumière Supérieure complète ce niveau pour elle, comme il est écrit : « J’ai fait des efforts et j’ai trouvé ».

La chose la plus importante est d’accélérer cet avancement en travaillant intensément avec le groupe. Car tout dépend de l’environnement.


De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/11/12, Introduction to à l’étude des dix Sefirot

Abandonner les paradigmes obsolètes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Notre ami qui était à New York pendant l’ouragan nous a dit que jamais auparavant il n’y avait eu une ambiance telle dans le groupe de New York qu’au cours de cette période difficile, où tous étaient axés sur l’étude et sur des relations étroites.

Réponse : Nous devons remercier le Créateur pour l’ouragan !

Mais est-ce que nous en avons besoin ? Tout ce qu’une personne intelligente a besoin est une petite piqûre de puce et elle est prête à être bonne. Toutefois, les rebelles ont besoin de coups sérieux, et c’est ce qu’on appelle « J’ai endurci le cœur de Pharaon ». Tout dépend de la personne.

J’espère qu’avec l’aide de notre méthode de développement de la connexion, de nos relations publiques sur Internet, et de tout ce que nous avons atteint, nous serons en mesure d’expliquer rapidement et sans douleur aux gens et à nous-mêmes que tous ces coups disparaissent simplement lorsque nous commençons à les considérer comme un moyen pour une ascension.

Le Baal HaSoulam écrit dans une de ses lettres que tout cela est une illusion. Il suffit de regarder ces coups de côté, comme une raison de faire appel au Créateur, et ils vont disparaître instantanément. Appelez le Créateur et les problèmes disparaissent.

Nous devons comprendre que dans notre monde, il n’y a rien qui existe réellement. Tout ce que nous voyons est en cours d’élaboration dans nos organes de perception. Tout cela va disparaître dès que nous reformaterons nos organes de perception envers le Créateur.

Par conséquent, agissons de façon plus rationnelle et abandonnons nos vieux paradigmes parce qu’ils ont eux-mêmes survécu.

D’une leçon virtuelle du 11/11/12

Croire ou jouer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible de déterminer que le Créateur est celui qui arrange les problèmes entre les amis, s’Il est caché et nous ne le voyons pas?

Réponse: Il n’y a rien hormis Lui. Nous avons simplement besoin de croire en cela et d’agir en conséquence jusqu’à ce qu’Il se révèle. Ensuite, nous verrons qu’il en est ainsi.

Comment puis-je agir d’une manière spirituelle? Quand je travaille sur la proximité, j’ai besoin d’agir de cette façon, comme si j’étais en face du Créateur. Dois-je croire cela? Non, je ne le crois pas.

Les personnes religieuses croient qu’elles prient le Créateur. Nous ne nous comportons pas comme ça. Nous essayons d’accomplir des actes de don sans réserve comme si le Créateur était en nous. Le Créateur est l’attribut du don sans réserve, et nous imaginons que Lui, pour ainsi dire, est en nous, et dans cette voie nous agissons.

De cette façon, nous invitons sur nous-mêmes Ses actes de la Lumière environnante, jusqu’à ce qu’Il soit vraiment révélé,revêtu, et agisse sur nous.

Ainsi, nos actes sont appelés un jeu car nous y jouons comme si nous étions déjà dans le monde supérieur, comme des petits enfants qui jouent à être des adultes,et de cette manière nous atteignons tous Ses attributs. Mais si un enfant ne joue pas à cela, il deviendra un adulte, et sera plus vieux, mais restera un enfant.

Ainsi, par rapport à diverses autres méthodes, nous ne faisons pasque de nous voir dans notre état futur, mais nous voulons le réaliser maintenant. Ainsi, il ne peut pas exister une telle situation le fait que proche de moi, il existe un autre groupe, et je ne veux pas entrer en contact avec lui. Comment pourrais-je imaginer un monde futur, mon niveau suivant, si dans le même temps, je ne veux pas être connecté à un autre groupe? Est-ce l’avenir?

De la Leçon virtuelle du 11.11.12

Un congrès: le moment le plus heureux

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous pensons souvent à la façon de parvenir à un état de prière. D’autre part,un congrès est un acte tellement joyeux …

Réponse: Une prière ne doit pas être triste. Une prière est une attente de correction. Dois-je pleurer,m’agenouiller et me frapper la tête contre un mur? Il n’y a rien de tel.

Une prière est un sentiment dans le cœur. Je veux que mon cœur soit corrigé. Je le prépare pour qu’il passe par des changements, cesse d’êtreégoïste, arrête de penser à lui-même.

Une fois que le cœur cesse depenser à lui-même, je commence à sentir tout de suite le monde supérieur. C’est ce que je veux!C’est ce qu’on appelle une prière!  Rien d’autre.

Question: Mais nous disonsque nous avons besoin de parvenir à un état de désespoir, d’impuissance, comme un sentiment très difficile, mais un congrès symbolise un état de joie, d’unité. Comment puis-je intégrer tout cela en un?

Réponse: Cela est également très simple.

Le désespoir doit être joyeux. C’est ainsi, je désespérais de mes propres capacités- regardez ce que j’ai accompli!Je n’ai plus d’espoir pour moi.

Le Baal HaSoulam écrit qu’il n’y a pas de moment heureux dans la vie d’une personne que quand elle sent qu’en aucune façon elle ne peut s’aider elle-même, et rien ne pourra l’aider, mais seulement un miracle du ciel, c’est quand ça arrive. Il n’y a pas plus heureux moment que le sentiment que cela va la sauver. Quoi de mieux?
De la Leçon virtuelle du 25.11.12

Le don sans réserve au-dessus de l’abîme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Faut-il imaginer l’état futur du groupe mondial comme une montée au-dessus de toutes les contradictions, ou comme un état d’harmonie et de bien-être?

Réponse: Il n’y aura pas d’harmonie!

L’égoïsme ne sera jamais un accomplissement unique. Malkhout du monde de l’Infini restera sombre et vide. Tsimtsoum Aleph (la première restriction) ne disparaît pas, ne change pas ou ne se retourne pas, il reste. Au-dessus de ce vide noir,un Kli nouveau, un nouveau récipient, un nouveau désir,est formé qui ne fonctionne que pour le don sans réserve. Je ne recevrai jamais la satisfaction avec mes désirs égoïstes. Ils resteront tous vides et sombres, et je recevrai au-dessus d’eux la satisfaction dans la qualité du don sans réserve.
C’est pourquoi notre jeu diffère de toutes les autres méthodes. En ce moment, nous jouons le monde futur. Comme la citation de Kozma Prutkov, »Si vous voulez être heureux, soyez-le », et faites le tous maintenant.
Dessinez l’image du monde supérieur,et faites en partie. Quand vous imaginez tout de cette manière,que l’on appelle «la foi au-dessus de la raison», vous commencez à avoir besoin de l’actualiser. Cette action constitue une prière, quand vous souhaitez que ce que vous imaginez devienne réalité, et, alors, cela arrive.
De la Leçon virtuelle du 11.11.12

 

Il y a une raison d’être heureux!

Dr. Michael LaitmanParce que l’être créé est à l’opposé de la nature du Créateur, mais doit atteindre l’équivalence de forme avec Lui, nous, les êtres créés avons ces 2 formes opposées à l’intérieur de nous. Notre forme interne, notre désir de recevoir, est à l’opposée du Créateur et la forme extérieure du désir doit être similaire à celle du Créateur. Cette lutte, ce conflit, nous brise, on ne peut rester davantage avec elle sauf si nous commençons notre véritable  travail spirituel.

Dans ce cas, nous développons ici en tant que récipient spirituel. Premièrement, il y a seulement le désir de recevoir, puis il est limité. Après la restriction un Massakh (écran) et la Lumière qui ramène vers le bien apparait, et alors il y a la réception de la Lumière et l’atteinte. Cette atteinte n’est pas dans le navire lui-même dans le désir de recevoir, mais elle est reçue dans la forme du don sans réserve, que l’être corrigé a créé par lui-même en ressemblant au Créateur.

Ces deux parties opposées sont constamment dans l’être créé qui a obtenu une équivalence de forme avec le Créateur. D’une part, il se trouve en face du Créateur selon son désir naturel, mais d’autre part, la forme du désir corrigé est dans l’équivalence de forme avec le Créateur.

Donc la tristesse et la joie, le vide et la plénitude coexistent, et c’est cette opposition qui fait tout notre travail, puisque par là nous pouvons nous détacher de notre «moi», ce qui signifie du désir de recevoir, nous élever au-dessus et demander à partir de la volonté du don sans réserve, à partir de ce niveau, nous avons atteint et construit au-dessus de nous. C’est pourquoi il y a une Mitsva(commandement) de travailler pour le Créateur dans la joie, car il s’agit de la formule générale. Nous sentirons toujours l’opposition et le vide dans nos désirs de recevoir, et nous devrions être heureux que nous ayons une chance de travailler au-dessus de ce sentiment.

Même si je n’ai pas l’énergie pour prier et je n’ai rien à prier ou je ne sais pas ce qu’il faut demander, c’est aussi un signe que je suis sur la bonne voie, car je ressens un goût amer dans mon désir de recevoir. Ici, les deux opposés se rencontrent: D’une part, je n’ai pas l’énergie pour prier, je ne peux pas me tourner vers le Créateur, il n’y a rien que je puisse Lui demander et je n’ai rien à Lui donner, mais d’un autre côté, je suis très attiré vers Lui et je sais que je dois L’atteindre.

Cette situation déjà avec deux forces, deux lignes, deux directions opposées, indiquent que mon désir est dans un bon processus de correction. Cela seul est une raison suffisante pour être heureux! La chose principale est la prise de conscience que j’ai réussi à m’élever un peu au-dessus de mon désir de recevoir, vers le don sans réserve.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale 20/11/12

La guerre jusqu’à atteindre une victoire complète dans le cœur

congrès, groupeRabash. «L’amour pour autrui »: je regarde un petit point appelé l’amour pour autrui et je pense à ce sujet: que puis-je faire pour délecter le général. Puisque je regarde l’ensemble du général, je vois les souffrances de l’individu, la maladie et la douleur et les souffrances de l’individu à partir de tout le général, ce qui signifie les guerres entre les nations. Je ne peux rien donner d’autre qu’une prière et c’est ce qu’on appelle « se sentir désolé pour le public ».

Les gens dans notre monde comprennent que quand les temps sont durs nous avons l’habitude de nous entraider de différentes façons. Nous accueillons les personnes qui ont dû quitter leurs maisons; nous envoyons de l’aide et des produits de première nécessité afin de faciliter la vie des personnes qui se trouvent dans des conditions extrêmes. Tout le monde comprend que nous devons nourrir ceux qui sont en difficulté et leur donner un endroit pour dormir et pour les soutenir. C’est la façon dont cela se passe dans toutes les cultures à travers l’histoire, parmi toutes les nations.

Les kabbalistes ont une approche différente à cet égard. Cela ne veut pas dire qu’ils disqualifient l’aide mutuelle ordinaire. Nous voyons qu’à travers l’histoire, même du temps d’Abraham et des autres ancêtres, qu’ils invitaient des hôtes et quelle était pour eux l’importance de l’idée de l’hospitalité, à la fois dans le corporel et dans le sens spirituel.

Mais la question est : que devrions nous faire si nous sommes sous une menace constante, comme nous nous sentons ces jours-ci, et tout au long de l’ensemble de l’histoire ? Si nous pensons que, logiquement, il s’avère qu’il n’y a aucune chance pour qu’Israël puisse réussir ici, entouré d’ennemis dont le seul désir est de nous effacer de la surface de la terre.

Comment pouvons-nous, en dépit de tout cela, continuer à vivre sur cette terre sous cette menace constante, jusqu’à quand? Du point de vue logique, c’est impossible et peut-être que nous devrions construire notre Etat ailleurs, comme il a été déjà suggéré en Ouganda?

Mais la seule chose qui puisse nous aider est ce que les kabbalistes nous disent sur l’endroit à partir duquel le monde se développe et sur le message spirituel, à propos de la force supérieure qui est connectée à nous et qui est avec nous. Nous travaillons en lien avec elle, dans une direction et cela peut donc changer notre destin.

Premièrement, il faut comprendre que tout ce qui se passe nous a été donné comme une aide. Ensuite, il est clair que nous devons travailler dans ce lieu, et seulement ici, dans c’est dans ces conditions particulières que nous pouvons avancer et accomplir le but de la création. Ce n’est pas par hasard si nous sommes dans un environnement aussi hostile, mais c’est selon un certain objectif, selon le plan supérieur.

Le point faible de l’amour pour autrui dont parle le Rabash est l’étincelle en nous. Nous devons arranger cette étincelle, pour la renforcer, pour la soutenir, et viser à atteindre notre source, notre racine. Ainsi, nous serons en mesure de remplir la pensée de la création pour toutes les nations.

Donc, notre rôle, avec toutes les conditions difficiles que la force supérieure nous présente, est de répondre correctement, enclins à la connexion, à l’unité et à la garantie mutuelle, jusqu’à ce que nous atteignions l’état de «aime ton prochain comme toi-même ». Finalement, tout le monde se joindra à cet amour comme il est dit «et toutes les nations afflueront vers Lui», et par là nous allons remplir la pensée de la création.

Tout cela est obtenu par la prière, ce qui signifie par notre travail dans le cœur.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale, 18/11/2012.

Et nous n’avons pas d’autres soucis …

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel genre de changement devrait avoir lieu en moi afin d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien? Que puis-je faire pour tirer cette Lumière ?

Réponse: C’est exactement ce que je dois savoir, c’est toute la question. A partir de maintenant jusqu’à la fin de la correction J’ai seulement besoin de la Lumière qui ramène vers le bien. C’est la Lumière qui remplit mon âme, qui est incorporée dans toutes les autres âmes, alors que toutes les différences entre les âmes disparaissent et que la Lumière du Ein Sof (infini) remplit tout le monde 620 fois plus que dans l’état initial. C’est de là que vient la Lumière qui ramène vers le bien, exactement comme chaque MAN (prière) s’élève vers Ein Sof, et en réponse MAD (une réponse) descend de là-bas.

Donc, tout le long du chemin, à partir de maintenant jusqu’à la fin de la correction, je dois m’inquiéter d’une seule chose, du maximum de Lumière qui ramène vers le bien de ce que je peux tirer. C’est comme si je prenais un bain de soleil et calculais : de quelle façon dois je me tourner, combien de temps dois-je rester dans une certaine position, à quelle heure, etc.? C’est ainsi que je dois préciser mes mouvements internes: Comment dois-je opérer dans mes désirs pour travailler avec le groupe, avec des amis individuels, avec l’enseignant, avec l’étude, à la maison, partout.

Dans tout ce que je suis, je dois préciser comment je peux faire la plupart de mes différentes actions 24 heures par jour, de sorte qu’à chaque fois la Lumière opère sur moi le plus efficacement possible. Il n’y a pas d’autres soucis à l’exception de ce souci. Qu’y a-t-il dans la vie? Après tout, tout dépend de la Lumière, y compris ma vie corporelle.

Tiré de la 2 ème partie du cours quotidien de Kabbale , 14/11/2012 , Le Zohar

C’est maintenant ou jamais

Dr. Michael LaitmanImaginez que vous veniez au cours et que vous ayez une forte douleur à la main. Après tout vous allez y pensez en permanence. Elle vous dérangera pour étudier, elle rendra la vie inconfortable, vous ne saurez pas comment vous débarrasser de cette douleur, et vous ne pourrez pas l’oublier.

Maintenant, la question est, comment fairedevons nous ressentir la même douleur parce que nous n’avons pas encore atteint la réparation finale, nous n’avons pas atteint le but ultime? Je ne veux pas attendre encore un jour de plus! Si c’est si important pour moi, je brûle d’impatience, comme un bébé – veut maintenant et tout de suite!

Le problème est que je ne sais pas cde que je veux. Et d’où je peux prendre le juste désir? Ceci est déjà une raison pour la prière.

Je ne uis pas pressé de me connecter aux amis ni d’arriver à aimer les autres, pour atteindre le but spirituel. Ce sont des problèmes sur des problèmes, qui se posent devant moi comme de nombreux obstacles, l’un après l’autre.

Si je veux vraiment atteindre cet objectif, je dois aimer les amis – puisque sans eux, il ne peut être atteint. Mais le truc, c’est que je n’ai pas besoin de cet objectif – Est ce que quelqu’un veut-il donner? Donc, je n’ai pas besoin des amis, et je ne veux pas payer pour ce but par l’amour des autres. Tout cela me semble très lointain, vague, irréel. Je suis assis devant le livre et pense: «Que ce que je fais ici? ».

Pour cela il nous a été donné l’instrument qui s’appelle la «Torah». Elle comprend le pouvoir qui nous amène au but. C’est un niveau plus élevé par rapport à nous, d’elle vient une force appelée « la lumière » qui nous tire vers l’avant. A elle il faut penser pendant le cours, comme sur la blessure que vous voulez guérir.

Peu importe ce que nous lisons maintenant, vous devez penser à votre «maladie», et rêver de sa guérison. Si cela ne vous manque  pas – demandez leur de vous le donner, connecter vous aux amis, vérifiez quels désirs ils ont .

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale, Talmud des dix Sefirot du  24.09.2012

Changer le Créateur ou se changer soi-même ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous mentionnez à plusieurs reprises que la Kabbale est une science. Des concepts tels que la « dimension individuelle ou personnelle de Dieu » et « le chemin à travers la Kabbale par la dévotion » ont-ils une place ici ?

Réponse : La plus grande puissance dans la Kabbale est appelée « Nature » ou le « Créateur ». Vous pouvez l’appeler « Dieu ». Mais cette force supérieure n’est pas du tout ce que les croyants pensent. Il s’agit d’une physique claire, absolue, d’une bonne influence sur tout ce qui existe, permanente et immuable. C’est pourquoi, les croyants quelle que soit leur foi demandent à Dieu de changer; en principe leurs prières sont destinées à cela. Les gens qui étudient la Kabbale s’efforcent de changer eux-mêmes parce que selon leur compréhension, Dieu est absolu.

S’Il est absolument bon, s’Il est absolument aimant, alors je ne peux pas lui demander de changer parce qu’Il est déjà pleinement bon et aimant. Le concept de l’absolu signifie déjà que je n’ai personne à qui demander. Par exemple, comment peut-on demander, disons, à votre mère qui vous aime absolument d’être plus gentille envers vous ?

Par conséquent, toutes les aspirations, l’ensemble du travail d’une personne sont de se changer, de se hisser elle-même, de devenir comme Dieu. C’est pourquoi un être humain est appelé « Adam », du mot « Domé – similaire ». Il doit accéder à ce niveau pour l’atteindre.

Ainsi, la Kabbale n’est liée à aucune religion dans sa relation au monde et elle est appelée une science.

Du congrès de Géorgie du 05/11/12, Leçon 1